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(Méthode de calculs)
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Lors de cette étape, on déterminera les efforts de toiture, et de plancher éventuellement, qui seront repris par les murs.
Le poids des bandes de chargement ayant déjà été calculé, on définira les efforts repris par les pignons et les murs.
Chaque mur reprend l'équivalent d'une ferme soit 5200 daN. Les réactions R1 et R2 d'une ferme aux appuis valent 2600
daN.
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• Préambule
La méthodologie est divisée en quatre parties, deux parties sur la définition des charges, une sur le calcul des bandes de
chargement et la dernière sur les descentes de charges reprises par les murs.
S = G + 1.2 x Pn
où :
Les charges permanentes s'exercent sur une structure du fait du poids des composants de la structure. Elles sont donc
appliquées en permanence comme leur nom l'indique, mais il ne faut pas oublier qu'un toit est incliné, il faudra ramener la
charge totale à l'horizontale sur 1 m² en utilisant le cosinus de l'angle de pente. Le dimensionnement se fait pour une
humidité de 15%. Si l'humidité n'est pas de 15% il faudra en tenir compte en prenant les paramètres correctifs
appropriés pages 47 et 49 du CB71.
D'autres charges s'ajoutent aux charges permanentes, ce sont les charges climatiques. Pour définir ces charges
climatiques, il faut localiser le chantier sur la carte des neiges ou le tableau des départements. Une fois définie la zone
climatique il sera nécessaire de connaître l’altitude de l’ouvrage pour calculer la surcharge éventuelle de neige :
Les charges sont réduites de 2 % par degré d'inclinaison supplémentaire sur toute autre partie de couverture dont
l'inclinaison dépasse 25°, lorsque rien ne s'oppose au glissement de la neige sur le versant considéré.
• Méthode
1. Recenser tous les poids des matériaux (tuiles, lauzes, volige, liteaux, contre-liteaux, pare-pluie, chevrons,
pannes, pare vapeur, isolation, placo-plâtre, fixation) au m² du rampant, utilisés pour la toiture considérée
2. Pour les pièces passantes, on utilise un poids moyen par m² en appliquant cette formule :
(section en m²/ entraxe considéré en m) x masse volumique en daN/m 3= poids moyen au m² rampant, de
l’élément considéré.
Essences bois verts (daN) bois secs à l’air (daN) densité à 15% d’h
6. Rechercher les dimensions des bandes de chargements (BC), puis calculer leur surface.
7. Sachant que S = G + 1.2 x Pn dans la plupart des cas, calculer le poids des bandes de chargement.
Remarques :
- S’il y a des versants avec des pentes différentes il y aura des largeurs de bandes de chargement différentes et des
poids de bandes de chargement différents.
- Le poids correspond à la charge reprise par une panne (entre axe des fermes); en divisant cette charge en deux on
obtient la valeur des réactions d’appui pour la panne,
- Les bandes de chargement des fermes sont différentes (axe des travées de pannes) et chargent les fermes aux nœuds
canoniques.
- Ne pas oublier de quantifier le poids de la ferme et de le répartir de manière égale à chaque bande de chargement.
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Pour définir une sollicitation totale pondérée de plancher, il faut rechercher les éléments de la formule suivante (p17
CB71 - tableau 31 EC5) :
S = G + 1.2 x Pe
où :
Pour définir les charges permanentes G, il faut définir l'ensemble des matériaux qui composeront le plancher en daN/m².
Vous trouverez dans ce tableau quelques exemples de charges permanentes G en daN/m².
La surface de référence ou surface de base est donnée pour 15 m². Au dessus de 15 m² on minore la charge
d’exploitation, au dessous on la majore.
coef 0 2 4 6 8 10 12 15 20 25 30 35 40 45 50
1.5
1.46
1.39
1.32
1.25
1.18
1.11
1.00
0.97
0.94
0.91
0.89
0.86
0.83
0.80
Majoration M Minoration R
Les surcharges d’exploitation Pe sont les charges qui résultent de l’usage des locaux, elles incluent le poids des usagers,
du mobilier et dépendent de l’usage public ou privé qui en est fait. Leur durée d’application et leur coefficient de
majoration dynamique éventuel sont fixés par des documents du marché ou à défaut par les normes en vigueur. Les
surcharges d’utilisation susceptibles de rester de nombreuses heures ou semaines sont à considérer comme des charges
de longue durée. Sont considérées comme charges de longue durée les charges dont la durée excède plus de trois mois
consécutifs, soit plus de 50 % du temps en moyenne. Pour calculer les surcharges d’exploitation Pe il faut définir le choix
de l’exploitation de la pièce (voir tableau) et repérer la pondération due à la surface (lettre R et M en fin de tableau).
• Méthode
1. Calculer les charges permanentes s'exercent sur les solives du fait du poids des composants du plancher. Elles
sont donc appliquées en permanence comme leur nom l'indique. Le dimensionnement se fait pour une humidité de
15%.
2. Calculer les surcharges d’exploitation en appliquant le coefficient de minoration ou de majoration (le seuil étant
15 m²),
S = G + (1.2 x Pe),
Mais dans le cas de la sollicitation du second genre (surcharge extrême, peu courant) :
4. Calculer la surface des bandes de chargement : (en daN ou en Kg). Le calcul de la surface de la bande de
chargement d’une solive permettra de vérifier ou dimensionner les solives à partir de l’abaque ou du logiciel.
Bandes de Chargement
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Charges toiture - Charges plancher - Bandes de chargement - Descente de charge
La bande de chargement (BC) est une surface en m² sur laquelle s'applique une charge, généralement la sollicitation
totale pondérée en daN/m². Lorsque l'on cherche à déterminer des efforts pour dimensionner correctement des pièces
de bois qui reprennent ces efforts on est amené à calculer cette surface.
Les pannes transmettent des efforts aux fermes au droit des nœuds canoniques ou repris par une panne à l'entre axe des
fermes. En divisant la charge à l'entre axe des fermes en deux on obtient la valeur les réactions d’appui pour la panne
Il en va de même avec un solivage, le calcul est plus simple, mais il est nécessaire de calculer la bande de chargement des
Dans l'exemple de toiture ci-dessous il y a deux fermes repérées ferme 1 et ferme 2, une panne faitière en pointillés
bleus, deux pannes intermédiaires en traits fin noir et deux pannes sablières en trait horizontal rouge.
Dimensionnement :
(figure 3) (figure 4)
Il en va rigoureusement de la même manière sur les bandes de chargement des pignons et des pannes. Pour les pignons les
bandes de chargement auront une longueur de 1.5 mètres et une largeur identique aux bandes de chargement des fermes.
(figure 5)
En appliquant le même principe aux pannes, on prendra la surface de la bande de chargement la plus grande, la bleue cyan
et non la jaune plus petite, figure 2. C'est celle qui génèrera le plus d'efforts sur la panne. Ce sont ces efforts qui seront
repris par la suite dans le dimensionnement de la panne. La bande de chargement aura une surface de 4m x 1.5m = 6m²
On sait que le rampant génère une charge Q = 200 daN/m2, le poids de la bande de chargement de la ferme 1 au nœud
N°2 sera alors BC = 5.25x200 soit BC = 1050 daN auquel il convient de rajouter le poids de la ferme réparti par bande de
Accueil
Bienvenue au site pédagogique consacré à l'analyse des structures. Cet environnement est spécialement conçu pour les
étudiants inscrits au cours Analyses des structures (CTN-408) de l'École de technologie supérieure.
En particulier, la section Repères présente du contenu lié à la matière de base qui est présentée dans les premiers cours
de la session. La section Activités contient des jeux pour vérifier votre connaissance de cette matière.
Types d'ouvrages
Vous êtes invités à réaliser l'activité sur les types d'ouvrages et les éléments structuraux à la fin de la lecture de cette
page !
Usages
Critères de conception
La structure d’une construction est une entité physique constituée d’un assemblage d’éléments structuraux ayant pour
fonction de transmettre les charges tout en maintenant la forme et la stabilité de la construction. La conception d’une
structure doit répondre à plusieurs critères, dont :
+ + =
+ + =
Éléments flexibles, fléchissant ou pliant légèrement sous l’action des charges. Conserve leur intégrité physique.
Adapté
Schodek
Système portant dans 1 direction Système portant dans 2 directions (1998)
Je vous rappelle que vous êtes invités à réaliser l'activité sur les éléments structuraux !
Éléments structuraux
a) Poutres et colonnes
Les structures poutres-colonnes sont formées d’éléments rigides horizontaux (poutres) qui « reprennent » les charges
appliquées transversalement à leur longueur et les transfèrent vers les éléments verticaux (colonnes ou poteaux). Les
poutres supportent les charges en développant des moments fléchissants et des efforts de cisaillement.
Le transfert des charges aux appuis de la poutre se fait dans une seule direction appelée sens de portée
Les poutres peuvent être simples ou continues. Les poutres continues sont généralement plus économiques. Les colonnes
supportent des charges axiales en développant des efforts de compression pour transférer les charges vers le sol.
Treillis
Les structures en treillis sont composées de barres droites formant des triangles
(indéformables). Les treillis supportent les charges en développant des forces
axiales dans les barres. Elles sont généralement plus économiques que les poutres
pour des portées moyennes (photo : www.cwta.net).
c) Cadres
Les cadres sont des structures utilisées dans les
constructions multi-étages. Les poutres et les
colonnes formant les cadres supportent les
charges en développant des moments fléchissants,
des efforts de cisaillement et des efforts axiaux
à différentes sections.
d) Arches
Les arches sont des structures utilisées pour relier 2 rives. Les arches à
courbure prononcée supportent les charges appliquées en développant
principalement des contraintes de compression et de ce fait elles peuvent
être construites avec des matériaux dont la
résistance est élevée en compression, mais faible en traction, par exemple de la maçonnerie (photo de l'auteure, Paris).
e) Câbles
Les câbles sont utilisés dans des structures à grande portée tels les ponts ou toits
suspendus (photo : Stade de Séoul, suspensiondome.com). Les câbles
supportent les charges en développant des forces axiales de traction.
f) Dalles
Les dalles sont utilisées pour couvrir un plancher et reposent soit sur des poutres, soit directement sur des colonnes
(voir figures). Les dalles supportent les charges en développant non seulement des moments fléchissants, mais aussi des
forces axiales et de cisaillement.
h) Membranes
Les membranes sont des structures flexibles, légères et de formes variées. Elles
supportent les charges appliquées en développant des forces de traction
multiaxiales. Photo de l'auteure, Centre des congrès de Vancouver.
Parmi tous ces éléments structuraux de base, certains peuvent être utilisés seuls pour former une structure, tandis que
certains doivent être jumelés à d'autres éléments.
Les édifices, étant des structures volumétriques, nécessitent l'assemblage d'unités de base. Ces unités, formant un
prisme rectangulaire, sont composées d'éléments tels que les dalles, poutres et colonnes.
Je vous rappelle que vous êtes invités à réaliser l'activité sur les éléments structuraux !
Cette section traite de la nature et de l'évaluation des charges qui sollicitent les structures, en détail :
Vous êtes invités à réaliser l'activité sur les types de charges à la fin de la lecture de cette page !
Développement historique
Les constructions anciennes, des pyramides aux premiers ponts de fonte et d’acier, ont été conçues et construites par
une seule et même personne, qui n’avait pas de code pour guider sa conception. L’expérience et certaines « règles du
pouce » étaient en usage. Voici quelques caractéristiques de ces règles :
Règles de calcul
Au Canada, 2 documents couvrent les aspects de calcul, conception et construction des bâtiments :
Verticales ou de gravité
Latérales ou horizontales
Les charges réparties sur une surface peuvent être converties en charges linéaires en tenant compte de la surface
tributaire.
Statique ou dynamique ?
Les deux types de forces principales sont les forces statiques et les forces dynamiques :
Types de charges
L’analyse et le dimensionnement d’une structure nécessitent une représentation claire de la nature et de l’intensité des
charges appliquées sur celle-ci, car elles sont la cause principale des déformations et des contraintes. On distingue les
charges suivantes :
Ces charges sont détaillées une à une après la section Catégorie de risque.
Catégorie de risque
Pour déterminer les charges spécifiées de neige, vent et séisme (S, W et E), il faut associer chaque bâtiment à une
catégorie de risque basée sur l’usage prévu :
Catégorie de
Usage
risque
Ce sont des charges de gravité fixes, qui incluent le poids propre de la structure et des matériaux composant la
construction et le poids des équipements permanents. Les poids propres par unité de surface de quelques éléments
courants sont donnés ici :
Les surcharges sont des forces non permanentes dont la présence varie dans le temps. Même si elles sont variables,
elles sont quand même de nature statique.
La surcharge d’utilisation dépend de l’usage prévu de la construction. Elle inclut les personnes, l’ameublement et le
matériel entreposé. Elle ne doit pas être inférieure à celle donnée dans les tableaux 4.1.5.3 et 4.1.5.10 du CNBC. Sa valeur
et sa répartition doivent être choisies de façon à produire l'effet le plus défavorable. On notera par exemple que la
répartition montrée sur la figure ci-dessous en a) produit les réactions maximales dans les colonnes, celle en b) les
moments positifs maximaux, alors que la répartition illustrée en c) produit le moment négatif maximal.
Les valeurs des surcharges d’utilisation souvent utilisées en construction peuvent être trouvées dans les tableaux
4.1.5.3 et 4.1.5.10 du CNBC, présentant respectivement les charges uniformément réparties et concentrées. Voici
quelques exemples de ces surcharges réparties :
Le CNBC permet d'appliquer des facteurs de réduction à la surcharge (voir 4.1.5.9) reconnaissant ainsi qu'il est très
peu probable qu'un plancher de grande surface tributaire soit chargé dans sa totalité ou que tous les planchers
d'un bâtiment multiétagé supportent simultanément la totalité de leur surcharge.
géométrie et l’inclinaison du toit. Les charges au sol doivent donc être modifiées pour tenir compte de tous ces facteurs.
Photo : i.treehugger.com.
Surcharges dues au vent W (CNBC 4.1.7)
Les effets du vent agissant sur une structure peuvent être de nature statique ou
dynamique. Il existe 3 méthodes pour tenir compte de ces effets : expérimentale (ex. :
soufflerie), calcul dynamique et calcul simplifié. Photo : sobekmonulm.canalblog.com.
On ne traitera, dans le cadre de ce cours, que de la méthode simplifiée tenant compte des effets statiques du vent
conformément à l’article 4.1.7 du CNBC. Cette méthode s’applique pour les composants structuraux et les revêtements,
ainsi que pour les bâtiments de faible hauteur (max. 20 m) ou de hauteur moyenne. Pour tenir compte des effets
dynamiques du vent, le code recommande d’utiliser soit une méthode empirique ou la méthode détaillée de calcul
dynamique (4.1.7.2).
Une structure se trouvant dans la trajectoire du vent le dévie, et peut même l’arrêter. Par
conséquent, l’énergie cinétique du vent se transforme en énergie potentielle de pression ou de
succion. Cette pression s’exerce à l’extérieur du bâtiment, mais aussi à l'intérieur
lorsqu’il y a des ouvertures.
Lorsqu’un fluide, comme l’air, circule autour d’un objet, des courants complexes se forment
autour de celui-ci. Ces courants, parfois turbulents, dépendent de la forme de l’objet et les
forces résultantes sont soit des forces de pression ou des forces de succion (voir image).
Sous l’effet des vibrations, la masse des bâtiments résiste au mouvement développant ainsi des forces dans la structure.
Ces efforts sont des forces d’inertie influencée par :
Plusieurs types de charges peuvent agir sur une structure. Une question importante lorsqu’on définit les charges de
dimensionnement est : «est-ce que toutes les charges agissent simultanément ?»
Par définition, la charge permanente est toujours présente. La variation vient de la charge d’utilisation. Est-il
raisonnable, par exemple, de dimensionner une structure pour les charges maximales résultant d’un séisme et du vent,
ainsi que des conditions d’utilisation maximales? La probabilité que toutes ces charges atteignent leur intensité maximale
au même endroit et au même moment est très faible.
Afin d’éviter le surdimensionnement des structures et les coûts inhérents, plusieurs codes et règlements permettent
de réduire les charges de dimensionnement pour certaines combinaisons de charges. Dans le CNBC, les calculs de
conception de bâtiment doivent être effectués en conformité avec l'article 4.1.3. calcul aux états limites. Un état limite
peut être défini comme étant un état dans lequel une structure cesse de remplir la fonction pour laquelle elle a été
conçue. Dans le calcul aux états limites, on distingue :
les états limites ultimes concernent la sécurité contre la mise hors service de la structure (dépassement de la
résistance à la rupture, au glissement, au renversement...)
les états limites de tenue en service concernent la mise hors d'usage qui pourrait résulter de flèches ou
vibrations excessives.
les états limites de fatigue concernent les charges cycliques et les effets de vibration. Ils ne sont pas traités ici.
Le but, donc, du calcul aux états limites est d'empêcher une structure d'atteindre un ou des états limites.
Dans le calcul aux états limites, il faut bien différencier les charges spécifiées ou d'utilisation et les charges pondérées.
Les charges d'utilisation / spécifiées sont les charges réelles qui sont susceptibles de solliciter la structure. Elles
comprennent les quatre types de surcharges (L, S, W et E). Les charges pondérées sont obtenues en multipliant les
charges d'utilisation par les coefficients de pondération appropriés.
Les états limites ultimes sont généralement vérifiés avec les charges pondérées, tandis que les états limites de tenue
en service sont vérifiés avec les charges d'utilisation / pondérées.
La résistance pondérée des éléments structuraux doit être plus grande ou égale à l'effort pondéré maximal produit par
la combinaison des charges la plus critique (4.1.3.2).
Je vous rappelle que vous êtes invités à réaliser l'activité sur les types de charges !
Reprise des charges
Les unités structurales constituant une structure sont fabriquées en combinant les éléments structuraux de base. La
figure 1 montre des systèmes avec murs ou colonnes et 1, 2 ou 3 niveaux d'éléments horizontaux.
À l’intérieur de l’unité structurale, on distingue le système de support horizontal, le système de support vertical, et le
système de support latéral (figure 2).
3 systèmes de support
Système de support horizontal : Hiérarchie. Exemple : éléments de plancher → supportés par des poutres secondaires
→ supportées par d’autres poutres (figure 1). Les charges agissant sur la surface (ex. neige) sont reprises en premier par
le plancher → transférées aux poutres secondaires qui transfèrent ces charges → vers les éléments de support vertical.
Surface tributaire
La surface tributaire, aussi appelée zone d'influence relative, c'est la surface de charges qui sera reprise par un élément
structural d'un niveau inférieur. Par exemple, sur la figure 4, il y a une dalle, des colonnes et un mur. Les charges
surfaciques de l'élément horizontal qui est la dalle (charge permanente D, surcharge d'utilisation L ou neige S) seront
transmises aux éléments verticaux (colonnes et murs), au prorata de la surface tributaire. Si la travée lx est de 20 m et
la travée ly de 15 m, les zones d'influence A, B, C et D seront respectivement de 300 m², 150 m², 75 m² et 600 m².
La descente des charges consiste à Figure 5 : Unités structurales typiques et système de support
calculer successivement les charges
verticales sollicitant les éléments
porteurs verticaux
(murs et colonnes) et les fondations. La
descente des charges d’un système
typique est illustrée à la
Figure 5.
Des exemples de calculs de surface tributaire et de descente de charges sont présentés à la section exemples.
Je vous rappelle que vous êtes invités à réaliser l'activité sur les surfaces tributaires !
Choix de réponse :
a) 15 m² b) 21 m²
c) 30 m² d) 42 m²
Figure 1
Réponse :
On doit calculer l'aire du trapèze dessiné par les traits pointillés bleus sur la
figure 2.
Il faut d'abord tirer des lignes à 45 degrés de chaque coin. On sait que ces
lignes font 3 m horizontal et 3 m vertical (moitié de la petite dimension de 6
m). Il reste donc 10 - (2 x 3) = 4 m pour la ligne centrale parallèle à AB.
(10 + 4) x 3 = 21 m²
2
et 3 m pour la hauteur, voir le calcul ci-contre.
(donc réponse c)
Les diagrammes de corps libres sont des schémas définissant la géométrie de l'élément, les charges le sollicitant et les
réactions qui permettront au corps d'être en équilibre statique (Σ Fx = 0, Σ Fy = 0, Σ M = 0).
Figure 3
En disloquant cette structure et en considérant le diagramme de corps libre (DCL) de chaque élément (figure 4), on
peut déterminer les efforts sollicitant chacun des éléments structuraux importants, notamment les poutres, les
poteaux et les fondations.
Figure 4
Cet exemple aide à comprendre le lien entre les chargements appliqués et les efforts internes créés.
Considérons le pont suspendu de la figure 5. En éclatant la structure en diagrammes de corps libre (DCL), on met en
évidence les forces agissant sur chaque élément structural (câble, poteau, tablier).
Figure 5
Ainsi, le câble principal est sollicité par des forces de gravité à chacun
des câbles verticaux et il est équilibre grâce aux efforts de tension à ses
extrémités (Σ Fx = 0, Σ Fy = 0, Σ M = 0); le tablier est sollicité par des
forces verticales à chacun des câbles verticaux, par son poids propre, et il
repose sur des appuis aux extrémités (poteaux); les poteaux sont
sollicités au sommet par les câbles des 2 côtés, par son poids propre et
par les tabliers qui sont appuyés et la réaction d'appui provient du sol.
Figure 6
Réponse (figures 7 et 8) :
On trace des lignes à 45 degrés en plan sur la dalle pour déterminer vers
quelle poutre ira la charge (figure 7). La structure ayant les 4 côtés de
même grandeur, on obtient en plan des triangles de 5 pieds de hauteur
(grisé). Les charges se dirigent vers la poutre AB, de façon transversale à elle
(flèches rouges).
Figure 7
Figure 8 : la plus grande largeur tributaire de
dalle se trouve au milieu du triangle grisé, ce qui
donne une charge répartie de
500 lb/pi (calcul : 5 pi x 100 lb/pi²) à cet
endroit, comparé à une charge nulle aux
extrémités (aux colonnes), étant donné que le
triangle grisé de surface de charge est nul à cet
endroit.
Figure 8
Calcul :
Réponse :
Charge totale sur la dalle divisée par 4 poteaux puisque les côtés sont tous égaux :
Figure 9
Figure 10
Figure 11
a) Identifier les types de charges verticales qui sollicitent la structure ainsi que leur point ou surface d'application.
Ces charges sont celles qui solliciteront les murs, poteaux et fondations. Aucune valeur numérique n'est requise pour ces
exercices.
Réponses :
Faire un DCL avec toutes les charges agissant sur ces éléments, incluant les forces de réaction. Utilisez une
représentation schématique, dans valeurs numériques.
Réponses :
Lisez les commentaires répartis sur la figure 12; ils peuvent vous aider !
Figure 12
Je vous rappelle que vous êtes invités à réaliser l'activité sur les surfaces tributaires !