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Corrigé
,50 m
A E
5,00 m
70 kN
1,67m
B C D
28 kPa
2,00 m
pd = Ka . γ. zd
Ka = 0,27
pd = 0,27.20,7.5 = 28 kPa
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• Calcul de la force de poussée sur le mur
Fa = 28. 5/2 = 70 kN/m de mur ( problème supposé de déformation plane), appliquée au tiers à
partir de la base de la fondation du mur à 5/3 = 1,67m.
On calcule les moments par rapport a l’arête aval B, mais on pourrait faire évidemment les
calculs par rapport à n’importe quel autre point.
On vérifie la stabilité externe par rapport au glissement du mur sur le sol de fondation et au
poinçonnement de ce même sol de fondation. Bien que les murs de soutènement ne rentrent
pas dans le domaine d’application du fascicule 62 titre V du CCTG, en attendant la mise en
place de normes spécifiques, on adaptera ce fascicule aux vérifications de la stabilité des
murs. Dans ce cadre on ne pondèrera pas les actions.
On vérifie que
On prendra actuellement 1,5 , comme coefficients de sécurité sur l’angle de frottement et sur
la cohésion. On rappelle qu’actuellement les actions ne sont pas pondérées.
H = 70 kN
V = 180 kN
ϕ’ = 25°
? 70 ≤ (180.tan25°) / 1,5
70 ≥ 56 kN , vérification non satisfaite
2
La justification par rapport au glissement n’est donc pas assurée.
5
− 295 + 70
3
eB = = − 0,99 m
180
La résultante passe dans le tiers central ce qui est acceptable pour un sol de compacité
moyenne. Pour un mur-poids c’est obligatoire, puisque qu’on doit vérifier, vis à vis de la
stabilité interne, que toute section du mur doit rester comprimée.
180 6 . 0,26
σ = 1 ±
2,5 2.5
0,99m
95 kPa
27 kPa
117 kPa
3
q’réf = 95 kPa (aux ¾ ) ou 91 kPa (Meyerhof)
q’réf ≤ ( q’u . iδ ) / γq
Cette justification n’est pas généralement dimensionnante. Elle ne serait licite que sur des sols
très raides ou du rocher. On ne peut pas appliquer ici la règle des 10% du fasc.62 titreV,
puisque elle concerne les états- limites ultimes (pondération des charges). Traditionnellement
on prend un coefficient de sécurité global au renversement égal à 1,5.
Conclusion : La stabilité externe n’est pas vérifiée, puisque la justification par rapport
au glissement n’est pas satisfaite.
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2. 2 Vérification de la stabilité externe en tenant compte de la cohésion du remblai.
pz = Ka . γ . z - 2 C √ Ka pz = Ka . γ . z - 10,4 kPa
En tête du mur on a donc pE = - 10,4 kPa , ce qui est physiquement impossible, le remblai ne
pouivant exercer une traction sur le mur. Par contre sur une partie de la hauteur du mur les
contraintes de poussée sont nulles.
0 = Ka . γ . z - 2 C √ Ka , d’où z = 1,87m.
,50 m
A E
1,87 m
5,00 m
28 kN
1,04m
B C D
18 kPa
2,00 m
Fa = 18 . (3,13/2) = 28 kN
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Désignation surface (m2) poids (kN) bdl/B (m) Moments/B ➚
ABC 5 120 1,33 -160
ACDE 2,5 60 2,25 -135
total 180 -295
On vérifie la stabilité externe par rapport au glissement du mur sur le sol de fondation et au
poinçonnement de ce même sol de fondation. Bien que les murs de soutènement ne rentrent
pas dans le domaine d’application du fascicule 62 titre V du CCTG, en attendant la mise en
place de normes spécifiques, on adaptera ce fascicule aux vérifications de la stabilité des
murs. Dans ce cadre on ne pondèrera pas les actions.
On vérifie que
On prendra actuellement 1,5 , comme coefficients de sécurité sur l’angle de frottement et sur
la cohésion. On rappelle qu’actuellement les actions ne sont pas pondérées.
H = 28 kN
V = 180 kN
ϕ’ = 25°
? 28 ≤ (180.tan25°) / 1,5
28 ≤ 56 kN , vérification satisfaite
6
La résultante passe dans le tiers central ce qui est acceptable pour un sol de compacité
moyenne.
180 6 . 0,23
σ = 1 ±
2,5 2.5
1, 48 m
B D
G
32 kPa 92 kPa
112 kPa
q’réf ≤ ( q’u . iδ ) / γq
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Justification vis à vis du renversement ou de la non décompression totale du sol (10%).
Cette justification n’est pas généralement dimensionnante. Elle ne serait licite que sur des sols
très raides ou du rocher. On ne peut pas appliquer ici la règle des 10% du fasc.62 titreV,
puisque elle concerne les états- limites ultimes (pondération des charges). Traditionnellement
on prend un coefficient de sécurité global au renversement égal à 1,5.
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2.3 Vérification de la stabilité externe en tenant compte de la cohésion du remblai
saturé
5,00 m 0,50 m
2,50 m
ARGILE
pz = Ka . γ’ . z - 2 C √ Ka + γw . z pz = Ka . γ’ . z + γw . z - 10,4 kPa
Attention ! S’agissant d’un calcul à long terme (contraintes effectives) on calcule avec le
poids volumique déjaugé.
Pour calculer γ’, on doit calculer γ quand le sol est saturé. Pour faire le calcul on se donnera
ρs= 27kN/m3. Le modèle n’a ici que 2 phases puisque le sol est saturé.
ρd = 1,8 Mg/m3
ρs = 2,7 Mg/m3
ρw = 1 Mg/m3
g ≈ 10 m/s2
ω = 15% ( avant saturation)
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Mg m3
Mw = 0,33 Vw = 0,33
M = 2,13 V=1
Ms = 1,8 Vs = 0,67
En tête du mur on a donc pE = - 10,4 kPa , ce qui est physiquement impossible, le remblai ne
pouivant exercer une traction sur le mur. Par contre sur une partie de la hauteur du mur les
contraintes de poussée sont nulles.
0 = Ka . γ’ . z + γw . z - 10,4 kPa
d’où z = 0,80m.
A ,50 m
E
,80 m
5,00 m
116 kN
1,40 m
B C D
2,00 m
Les 3 diagrammes de poussée du terrain seul, de l’eau et de la résultante des 2 ont été
superposés.
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• Calcul de la force de poussée sur le mur
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• Vérifications de la stabilité externe
On vérifie la stabilité externe par rapport au glissement du mur sur le sol de fondation et au
poinçonnement de ce même sol de fondation. Bien que les murs de soutènement ne rentrent
pas dans le domaine d’application du fascicule 62 titre V du CCTG, en attendant la mise en
place de normes spécifiques, on adaptera ce fascicule aux vérifications de la stabilité des
murs. Dans ce cadre on ne pondèrera pas les actions.
On vérifie que
On prendra actuellement 1,5 , comme coefficients de sécurité sur l’angle de frottement et sur
la cohésion. On rappelle qu’actuellement les actions ne sont pas pondérées.
H = 116 kN
V = 180 kN (on considère qu’il n’y a pas de sous pression sous le mur)
ϕ’ = 25°
La résultante ne passe plus dans le tiers central ce qui est dangereux pour un sol de compacité
moyenne.
180 6 . 0,51
σ = 1 ±
2,5 2.5
12
0,74m
B -16 kPa
G
120 kPa D
160 kPa
q’réf ≤ ( q’u . iδ ) / γq
Cette justification n’est pas généralement dimensionnante. Elle ne serait licite que sur des sols
très raides ou du rocher. On ne peut pas appliquer ici la règle des 10% du fasc.62 titreV,
puisque elle concerne les états- limites ultimes (pondération des charges). Traditionnellement
on prend un coefficient de sécurité global au renversement égal à 1,5.
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? 295 / 29 ≥ 1,8 vérification assurée.
Commentaires : Cette vérification de la stabilité d’un mur poids, d’une hauteur classique
de 5m, nous indique très clairement les poids des paramètres de nos calculs.
1. La prise en compte, même d’une petite cohésion, augmente de façon très sensible la
stabilité du mur, ce sera d’autant plus vrai que le mur aura une faible hauteur. Il est
donc indispensable de savoir si la cohésion prise en compte existera bien pendant toute
la durée d.’un ouvrage permanent ( jusqu’à 100 ans).
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