UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR L1-MPI

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES 2022-2023

DEPARTEMENT DE PHYSIQUE Semestre 2

TD N°3: ELECTROCINETIQUE
Exercice 1 : Soit 𝑛 = 4,28 ∙ 1028 porteurs de charges (des électrons) par mètre cube se déplaçant dans un milieu
conducteur de longueur 𝐿 = 5 c𝑚, à une vitesse moyenne 𝑣 = 1,38 ∙ 10−1 𝑚 ∙ 𝑠 −1 sous l’action d’un champ
électrique uniforme 𝐸⃗ et sous une tension 𝑈 = 20 V. Calculer:
1)La masse molaire atomique de ce matériau et identifier le dans le tableau de classification périodique.
2)Le coefficient de frottement 𝑘.
3)La conductivité 𝛾 et la résistivité 𝜌 du milieu.
4)Le temps de relaxation 𝜏 et la résistance électrique 𝑅 si le conducteur est cylindrique de rayon 0,2 𝑚𝑚. (On
établira l’équation différentielle du mouvement vérifiée par la vitesse de l’électron).
Données: Masse volumique 𝜌𝑣 = 6,509 𝑔 ∙ 𝑐𝑚−3, Nombre d’Avogadro 𝒩𝐴 = 6 ∙ 1023 𝑚𝑜𝑙 −1 , masse de l’électron
𝑚𝑒 = 9,1 ∙ 10−31 𝑘𝑔 , Charge de l’électron = −𝑒 = −1,6 ∙ 10−19 𝐶.
Exercice 2: Calculer la résistance entre les points A et B d’un conducteur tronconique de section lentement variable,
de rayons a et b et de hauteur h.

Exercice 3 : Entre les armatures d’un condensateur de capacité 𝐶 (armature interne de potentiel 𝑉1 , chargée 𝑄, armature
externe au potentiel 𝑉2 ), se trouve un diélectrique de permittivité 𝜀0 , de résistivité  et de résistance de fuite 𝑅.
1) En appliquant la loi d’Ohm locale 𝑖 = 𝐸⃗ ⁄𝜌 , montrer que la relation générale liant la résistance de fuite 𝑅 et la
capacité du condensateur est 𝑅𝐶 = 𝜌𝜀0 .
2) En déduire la résistance d’un milieu de résistivité 𝜌 compris entre 2 sphères concentriques de rayons 𝑅1 et 𝑅2 .
3) Retrouver ce résultat par un calcul direct.

Exercice 4 : 1) Un condensateur plan est formé de deux armatures 𝐴1 et 𝐴2 , de forme circulaire, de même axe
horizontal et de même rayon 𝑟, séparées par une distance 𝑒 et portées respectivement aux potentiels 𝑉1 et 𝑉2 (𝑉1 >
𝑉2 ). On donne : 𝑉1 = 2000 𝑉; 𝑉2 = 500 𝑉 ; 𝑟 = 5 𝑚𝑚; 𝑒 = 0,1 𝑚𝑚 ; 𝐶 = 8 ∙ 10−12 𝐹
a) A l’aide du Laplacien, calculer le potentiel en un point 𝑀 situé entre les armatures du condensateur.
b) Quelle est la force qui s’exerce sur chaque armature ?
2) Ce condensateur de capacité 𝐶 est branché en parallèle aux bornes d’un condensateur non chargé de capacité 𝐶′
par un fil conducteur de résistance 𝑅. Calculer :
a) les charges finales portées par les deux condensateurs.
b) l’énergie dissipée à travers la résistance 𝑅.

A B
Exercice 5 : Transformation de Kennelly (Triangle ↔ Etoile) C
Un réseau grillagé de centre O est formé de quatre carrés identiques O
H D
dont chaque segment représente une résistance r.
Déterminer les résistances équivalentes 𝑅𝐴𝐵 , 𝑅𝐴𝑂 et 𝑅𝐻𝐷 .
G F E

Exercice 6 : On considère le réseau électrique ci-contre. Calculer :

A B C
1) par les lois de Kirchhoff, les intensités du courant électrique qui 1 1
circulent dans les différentes branches du réseau.
2) par la méthode des courants de maille, l’intensité du courant 5V
électrique 𝐼𝐻𝐷 sur la branche HD.
2

3) par la méthode des tensions des nœuds l’intensité du courant

électrique 𝐼𝐵𝐻 sur la branche BH. 10 V H 2 D
4) par la méthode de Thévenin, l’intensité du courant électrique
2

𝐼𝐵𝐴𝐺𝐹 sur la branche BAGF.

G 2 1 E
F
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SOLUTION TD N°3: ELECTROCINETIQUE

SOLUTION EXERCICE 1
Exercice 1 :
Soit 𝑛 = 4,28 ∙ 1028 porteurs de charges (des électrons) par mètre cube se déplaçant dans un milieu
conducteur de longueur 𝐿 = 5 c𝑚, à une vitesse moyenne 𝑣 = 1,38 ∙ 10−1 𝑚 ∙ 𝑠 −1 sous l’action d’un
champ électrique uniforme et sous une tension 𝑈 = 20 V. Calculer:
1) Calcul de la masse molaire atomique de ce milieu.
Soit 𝜌 la densité volumique de charges libres dans le conducteur de masse 𝑚 et de volume 𝑉 contenant au
total 𝑁 porteurs, c’est-à-dire des électrons.
𝑄 𝑁𝑒 𝑁 𝑁 𝜌𝑣 𝒩𝐴
𝜌𝑚 = = = 𝑒 = 𝑛𝑒 =
𝑉 𝑉 𝑉 𝑉 𝑀
𝑚 𝜌𝑣 𝒩𝐴 𝑉 𝜌𝑣 𝒩𝐴
𝜌𝑣 = ⟹ 𝑚 = 𝜌𝑣 𝑉 (1) 𝑀= =𝑀=
𝑉 𝑀 𝑁 𝑛
Le nombre de mole 𝑥 s’écrit: 𝜌𝒩
Autre expression : 𝑀 = 𝜌 𝐴 𝑒
𝑚 𝑁 𝑁
𝑥= = ⟹ 𝑚=𝑀 (2) 6509 𝑘𝑔/𝑚3 × 6 ∙ 1023 /𝑚𝑜𝑙
𝑀 𝒩𝐴 𝒩𝐴 𝐴𝑁: 𝑀 =
𝑁 4,28 ∙ 1028 /𝑚3
(1) = (2): 𝜌𝑣 𝑉 = 𝑀 = 91, 24 𝑔/𝑚𝑜𝑙
𝒩𝐴
Il s’agit du zirconium.

2) Calcul du coefficient de frottement 𝒌.

𝑞 𝑞 𝑒 𝑣 𝑈 𝑣𝐿 𝑒𝑈
𝜇= ⟹ 𝑘= = 𝑜𝑟 𝜇 = 𝑒𝑡 𝐸 = ⟹ 𝜇= 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑘 =
𝑘 𝜇 𝜇 𝐸 𝐿 𝑈 𝑣𝐿
−1 −1
𝑣𝐿 1,38 ∙ 10 𝑚 ∙ 𝑠 × 0,05 𝑚
𝐴𝑁: 𝜇 = = = 3,45 ∙ 10−4 𝑚2 ∙ 𝑠 −1 ∙ 𝑉 −1
𝑈 20 𝑉
𝑒𝑈 1,6 ∙ 10−19 𝐶 × 20 𝑉
𝑘= = = 4,64 ∙ 10−16 𝐶 ∙ 𝑉 ∙ 𝑚−2 ∙ 𝑠
𝑣𝐿 1,38 ∙ 10−1 𝑚 ∙ 𝑠 −1 × 0,05 𝑚

3) Calcul de la conductivité 𝜸 du milieu.

𝑛𝑒𝑣 𝑛𝑒𝑣𝐿
𝑗 = 𝛾𝐸⃗ 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑗 = 𝑛𝑞𝑣 ⟹ 𝛾𝐸 = 𝑛𝑒𝑣 ⟺ 𝛾𝐸 = 𝑛𝑒𝑣 𝑑 ′ 𝑜ù 𝛾 = =
𝐸 𝑈
4,28 ∙ 1028 𝑚−3 × 1,6 ∙ 10−19 𝐶 × 1,38 ∙ 10−1 𝑚 ∙ 𝑠 −1 × 0,05
𝐴𝑁: 𝛾 = = 2,36 ∙ 106 Ω−1 ∙ 𝑚−1
20
Autre expression :
𝛾𝐸 = 𝑛𝑒𝑣 ⟺ 𝛾𝐸 = 𝑛𝑒𝜇𝐸 𝑑′ 𝑜ù 𝛾 = 𝑛𝑒𝜇
Calcul de la résistivité 𝝆 du milieu
1 1
𝜌= = = 4,24 ∙ 10−7 Ω ∙ 𝑚
𝛾 2,36 ∙ 106 Ω−1 ∙ 𝑚−1

4) Calcul du temps de relaxation et la résistance électrique

Démonstration: la RFD, appliquée à une particule mobile de masse 𝑚 et de charge 𝑞, s’écrit:

𝑑𝑣
𝐹 + 𝑓 = 𝑚𝑎 𝑜ù 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ ; 𝑓 = −𝑘𝑣 𝑒𝑡 𝑎 =
𝑑𝑡
𝑑𝑣 𝑘 𝑞
La projection sur un axe 𝑥 donne une équation différentielle en 𝑣𝑥 de la forme 𝑑𝑡𝑥 + 𝑚 𝑣𝑥 = 𝑚 𝐸 dont
𝑑𝑣𝑥 1
le rapport 𝑚⁄𝑘 est appelé constante de temps où temps de relaxation noté 𝜏. Cela donne + 𝜏 𝑣𝑥 =
𝑑𝑡
𝑞
𝐸
𝑚

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La solution de cette équation différentielle est (pour un champ électrique constant):

𝑡 𝑞𝜏
𝑣𝑥 (𝑡) = 𝐴 ∙ 𝑒𝑥𝑝 (− ) + 𝐸
𝜏 𝑚
𝑑𝑣𝑥 𝑞𝜏
En régime permanent (pour 𝑡 ≫ 𝜏), 𝑑𝑡 = 0 ⟹ l’équation diff se réduit à 𝑣𝑥 = 𝑚 𝐸
𝑛𝑞 2 𝜏
Or la projection du vecteur densité de courant suivant la direction (Ox) est 𝑗 = 𝑛𝑞𝑣𝑥 = 𝐸. Par
𝑚
𝑛𝑞 2 𝜏
ailleurs, 𝑗 = 𝛾𝐸, 𝑝𝑎𝑟 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝛾 = 𝑚
Dans le cas de l’électron, 𝑞 = 𝑒 et 𝑚 = 𝑚𝑒
𝑛𝑒 2 𝑚𝑒
𝛾= 𝜏 ⟹ 𝜏 = 2𝛾
𝑚𝑒 𝑛𝑒
9,1 ∙ 10−31 𝑘𝑔
𝐴𝑁: 𝜏 = × 2,36 ∙ 106 Ω−1 ∙ 𝑚−1 = 1,96 ∙ 10−15 𝑠.
4,28 ∙ 1028 𝑚−3 × (1,6 ∙ 10−19 𝐶)2

Calcul de la résistance 𝑹
𝑙 𝑙 0,05 𝑚
𝑅=𝜎 = 𝜎 2 = 4,24 ∙ 10−7 Ω ∙ 𝑚 = 0,168 Ω
𝑆 𝜋𝑟 3,14 × (0,2 ∙ 10−3 )2 𝑚2
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

SOLUTION EXERCICE 2
Exercice 2: Calculer la résistance entre les points A et B d’un conducteur tronconique de section lentement variable,
de rayons a et b et de hauteur h.

La résistance élémentaire 𝑑𝑅 définie par l’élément

conducteur 𝑑𝑙 est : 𝑎
𝑑𝑙 𝑟
𝑑𝑅 = 𝜌 (1)
𝑆 𝑑𝑙
Où 𝑆 est la section correspondante de rayon 𝑟 𝑑ℎ ℎ
𝑆 = 𝜋𝑟 2 (2)
𝑑𝑟 𝑑𝑟
𝑠𝑖𝑛 𝛼 = ⟹ 𝑑𝑙 = (3)
𝑑𝑙 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑏
(2) et (3) dans (1) donnent :
𝑑𝑟 𝜌 𝑑𝑟 𝑣𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒
𝑑𝑅 = 𝜌 2 = (4)
𝜋𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝜋 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑟 2
Pour une section lentement variable,
𝑏−𝑎
𝑠𝑖𝑛 𝛼 ≈ 𝑡𝑎𝑛 𝛼 ≈ (5)
ℎ 𝑑𝑙 𝛼 𝑑ℎ
𝜌 𝑏
𝑑𝑟 𝜌ℎ 1𝑏
𝑅= ∫ 2= [− ]
𝜋 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑎 𝑟 𝜋(𝑏 − 𝑎) 𝑟 𝑎 𝑑𝑟 𝑟
𝑏
𝜌ℎ 1 1 𝜌ℎ
𝑅= [ − ] =
𝜋(𝑏 − 𝑎) 𝑎 𝑏 𝑎 𝜋𝑎𝑏
Dans le cas particulier d’un conducteur cylindrique où 𝑎 = 𝑏 et 𝑆 = 𝜋𝑎2 , la résistance vaut :
𝜌ℎ 𝜌ℎ
𝑅= 2=
𝜋𝑎 𝑆
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

SOLUTION EXERCICE 3
Exercice 3: Entre les armatures d’un condensateur de capacité 𝐶 (armature interne de charge 𝑄, de potentiel
𝑉1, armature externe au potentiel 𝑉2), se trouve un diélectrique de permittivité 𝜀0 , de résistivité  et de
résistance de fuite 𝑅.
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1) En appliquant la loi d’Ohm locale 𝑖 = 𝐸⃗ ⁄𝜌 , montrer que la relation générale liant la résistance de fuite
𝑅 et la capacité du condensateur est 𝑅𝐶 = 𝜌𝜀0 .
𝐸⃗
loi d’Ohm locale 𝑖 = 𝛾𝐸⃗ = 𝜌
𝑈 𝑉1 −𝑉2
sachant que 𝐼 = =
𝑅 𝑅
𝑄 𝑄
or 𝑄 = 𝐶𝑈 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 ) ⟹ 𝑉1 − 𝑉2 = 𝐶 d’où 𝐼 = 𝑅𝐶 (1) 𝑄
𝝆, 𝜺𝟎
1 1
par ailleurs 𝐼 = ∬𝑆 𝑖 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∬𝑆 𝜌 𝐸⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 𝜌 ∬𝑆 𝐸⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
𝑹, 𝑪
1𝑄
𝐼= 𝑑′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑎𝑢𝑠𝑠 (2)
𝜌 𝜀0
𝑄 𝑄 𝑉1
(1) = (2) ⟺ = ⟹ 𝑅𝐶 = 𝜌𝜀0 (3)
𝑅𝐶 𝜌𝜀0
𝑉2
2) Résistance d’un matériau compris entre deux sphères concentriques
La capacité C entre deux sphères concentriques vaut :
4𝜋𝜀0 𝑅1 𝑅2 𝜌 (𝑅2 − 𝑅1 )
𝐶= ⟹ (3) 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑅 =
𝑅2 − 𝑅1 4𝜋 𝑅1 𝑅2

3) Calcul de 𝑅 par la méthode directe 𝑅1

𝑑𝑙
𝑑𝑅 = 𝜌 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑙 = 𝑑𝑟 𝑒𝑡 𝑆 = 4𝜋𝑟 2
𝑆 𝑅2 𝑟
𝑑𝑟 𝜌 𝑅2 𝑑𝑟
𝑑𝑅 = 𝜌 ⟹ 𝑅 = ∫
4𝜋𝑟 2 4𝜋 𝑅1 𝑟 2
𝑑𝑟
𝜌 1 𝑅2 𝜌 1 1 𝜌 (𝑅2 − 𝑅1 )
𝑅= [− 2 ] = (− + ) =
4𝜋 𝑟 𝑅1 4𝜋 𝑅2 𝑅1 4𝜋 𝑅1 𝑅2
---------------------------------------------------------------------------------------------------------

SOLUTION EXERCICE 4
Exercice 4 : 1°) Un condensateur plan est formé de deux armatures 𝐴1 et 𝐴2 , de forme circulaire, de même
axe et de même rayon 𝑟, séparées par une distance 𝑒, disposées horizontalement et portées respectivement
aux potentiels 𝑉1 et 𝑉2 (𝑉1 > 𝑉2 ).
a) a) A l’aide du Laplacien, calculer le potentiel en un point 𝑀 situé entre les armatures du condensateur.
On résout l équation de Laplace unidimensionnelle ∆𝑉 = 0
suivant l’axe 𝑥 ′ 𝑥 qui relie les centres de ces deux condensateurs.
Cela donne :
𝑑2𝑉 𝑑𝑉 𝑂 𝑀(𝑥)
′
=0 ⟺ = 𝑐𝑡𝑒 = 𝐶1 ⟹ 𝑉(𝑥) = 𝐶1 𝑥 + 𝑐𝑡𝑒 𝑥
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥
𝑉(𝑥) = 𝐶1 𝑥 + 𝐶2
Déterminons les constantes 𝐶1 et 𝐶2 . On suppose l’armature 𝐴1
𝑒
située en O (𝑥 = 𝑥1 = 0), et l’armature 𝐴2 est en 𝑥 = 𝑥2 = 𝑒
𝑥 = 0, 𝑉(𝑥 = 0) = 𝑉1 ⟺ 𝐶2 = 𝑉1
𝑉2 − 𝑉1
𝑥 = 𝑥2 , 𝑉(𝑥 = 𝑥2 ) = 𝑉2 ⟺ 𝐶1 𝑥2 + 𝐶2 = 𝑉2 ⟺ 𝐶1 𝑒 + 𝑉1 = 𝑉2 ⟹ 𝐶1 =
𝑒
𝑉2 − 𝑉1
𝑉(𝑥) = ( ) 𝑥 + 𝑉1
𝑒

b) Calcul de la force qui s’exerce sur chaque armature ?

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La force à calculer ici est une force de pression décrite par la relation:
𝜎2 𝜎2
𝑑𝐹 = 𝑝 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 𝑑𝑆𝑖 ⟹ 𝐹 = 𝑆𝑖
2𝜀0 2𝜀0
𝑄
𝜎= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑄 = 𝐶𝑉 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 )
𝑆
𝑄 étant la charge portée par chaque armature et 𝐶 la capacité du condensateur.
𝜀0 𝑆 𝜀0 𝜋𝑟 2 8,85 ∙ 10−12 × 3,14 × (5 ∙ 10−3 )2 −12
𝐶= = = −3
= 6,947 ∙ 10 𝐹
𝑒 𝑒 0,1 ∙ 10
𝑄 = 𝐶𝑉 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 )
𝑄 2 2
(𝑆) (𝐶(𝑉1 − 𝑉2 )) 𝐶 2 (𝑉1 − 𝑉2 )2
𝐹= 𝑆𝑖 = 𝑖= 𝑖
2𝜀0 2𝜀0 𝑆 2𝜀0 𝑆
𝜀 𝑆
𝐶 0𝑒 (𝑉1 − 𝑉2 )2 𝐶
𝐹= 𝑖= (𝑉 − 𝑉2 )2 𝑖
2𝜀0 𝑆 2𝑒 1
6,947 ∙ 10−12
𝐹= (2000 − 500)2 ∙ 𝑖 = 0,07815𝑖 (𝑁)
2 × 0,1 ∙ 10−3

2°) Ce condensateur de capacité 𝐶 est branché en parallèle aux

bornes d’un condensateur non chargé de capacité 𝐶′ par un fil
𝐶, 𝑄𝑓
conducteur de résistance 𝑅.
a) Calcul des charges finales des deux condensateurs. 𝐶 ′ , 𝑄′𝑓
AN : 𝑉1 = 2000 𝑉; 𝑉2 = 500 𝑉 ; 𝑟 = 5 𝑚𝑚; 𝑒 = 0,1 𝑚𝑚 ;
𝐶′ = 8 ∙ 10−12 𝐹
𝑈
Soient 𝑄𝑓 et 𝑄′𝑓 , les charges finales de ces deux condensateurs.
Si 𝑈 est la ddp aux bornes de chaque condensateur, on a :
𝑄𝑓 = 𝐶𝑈 et 𝑄′𝑓 = 𝐶′𝑈
𝑄𝑓 + 𝑄 ′𝑓 = 𝑄 ⟺ 𝐶𝑈 + 𝐶 ′ 𝑈 = 𝑄
𝑄 𝐶
⟹ 𝑈= = (𝑉 − 𝑉2 )
𝐶 + 𝐶′ 𝐶 + 𝐶′ 1
𝐶2
𝑄𝑓 = (𝑉 − 𝑉2 )
𝐶 + 𝐶′ 1
−12 2
(6,947 ∙ 10 )
= −12 −12
(2000 − 500) = 4,842 ∙ 10−9 𝐶
6,947 ∙ 10 + 8 ∙ 10
−12 −12
𝐶𝐶′ 6,947 ∙ 10 × 8 ∙ 10
𝑄′𝑓 = (𝑉1 − 𝑉2 ) = −12 −12
(2000 − 500) = 5,577 ∙ 10−9 𝐶
𝐶 + 𝐶′ 6,947 ∙ 10 + 8 ∙ 10

b) Calcul de l’énergie dissipée à travers la résistance 𝑅 .

L’énergie 𝑊 dissipée à travers la résistance vaut : 𝑊 = 𝑊𝑖 − 𝑊𝑓
1
𝑊𝑖 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 )2
2
2
1 2
1 ′)
𝐶 𝐶2
𝑊𝑓 = 𝐶𝑒 𝑈 = (𝐶 +𝐶 ( ′
(𝑉1 − 𝑉2 )) = ′
(𝑉1 − 𝑉2 )2
2 2 𝐶+𝐶 2(𝐶 + 𝐶 )
1 2
𝐶2 2
1 2
𝐶
)
𝑊 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 − (𝑉1 − 𝑉2 ) = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 ) [1 − ]
2 2(𝐶 + 𝐶 ′ ) 2 (𝐶 + 𝐶 ′ )
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1 𝐶′ 1 𝐶𝐶′
𝑊 = 𝐶(𝑉1 − 𝑉2 )2 [ ]= (𝑉 − 𝑉2 )2
2 ′
(𝐶 + 𝐶 ) 2 (𝐶 + 𝐶 ′ ) 1
−12 −12
1 6,947 ∙ 10 × 8 ∙ 10
𝑊= (2000 − 500)2 = 2,79 ∙ 10−9 𝐽
2 (6,947 ∙ 10−12 + 8 ∙ 10−12 )
------------------------------------------------------------------------------------

SOLUTION EXERCICE 5
Exercice 5: Transformation de Kennelly (Triangle ↔ Etoile)
Un réseau grillagé de centre O est formé de quatre carrés égaux dont chaque côté est une résistance r.
Déterminer les résistances équivalentes 𝑅𝐴𝐵 , 𝑅𝐴𝑂 et 𝑅𝐻𝐷 .

On applique ici les transformations de Kennelly (Triangle ∆ ↔ Etoile )

• Détermination de la résistance équivalente 𝑅𝐴𝐵 .
Les points A et B représentent les bornes (les extrémités) de la résistance équivalente.

A r B A r B
A B C
2r r/2
r r J r
O H r O D
H D J
r
K r H r/2
2r O r/4
2r r/2 D
G F E r/4
F
K
Les résistances entre BCD sont
Les résistances 2r
en série; de même que celles r/2
entre DEF et celles entre HGF. entre JDFK sont en
série; de même que F
celles entre AHK et
celles entre KOJ.
Les deux résistances entre
A et B sont en parallèle. B
r r B
r A A
r/2 r/2
A B
17r/7 J
3r/2 J 3r/2 r/2
3r
3r/7
K K
A B Les résistances entre
Les deux résistances entre
AKJB sont en série.
J et K sont en parallèle.
𝑅𝐴𝐵 = 17𝑟⁄24

• Détermination de la résistance équivalente 𝑅𝐴𝑂 .

A r B A r B
A B C
2r r/2
r r J r
O H r O D
H D J
r
K r H r/2
2r O r/4
2r r/2 D
G F E r/4
F Les résistances K
Les résistances entre BCD sont entre JDFK sont en 2r
en série; de même que celles série; de même que r/2
entre DEF et celles entre HGF. celles entre AHK et F
celles entre ABJ.

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A 3r/2
J
A A
3r/14 3r/2 3r/2
A O
M r/56 J 3r/2 O
12r/7 K J
3r/14
3r/2 3r/14 r/4
r/56 M
O M
12r/7
M 3r
Les résistances entre AKM 3r/14
r/56 sont en série. De même K K
O que celles entre AJM.
Les résistances du triangle KOJ
M peuvent être transformées en
A O A O étoile selon Kennelly
6r/7 r/56 𝑅𝐴𝑂 = 7𝑟/8

• Détermination de la résistance équivalente 𝑅𝐻𝐷 .

B B
A B C
2r 2r r/2
r J 2r
O H r O D
H D J
r
K r H O r/4 r/2
2r 2r r/2
G F E r/4 D
F
K
Les résistances entre BCD sont Les résistances entre 2r
en série; de même que celles DFK sont en série; de r/2
entre DEF ; HAB et HGF. même que celles entre F
HBJ et celles entre KOJ
H
J
5r/14 M H 5r/14 5r/14 5r/2 J
6r/7 r/2 H
M M r/2
r/14 r/2
D r/2
18r/7 K 5r/2 D
D K 5r/2
Les résistances entre MJD
sont en série, de mmème
Les résistances du triangle HJK
que celles entre MKD.
peuvent être transformées en étoile
H M D
𝑅𝐻𝐷 = 𝑟
5r/14 9r/14 H D

• Détermination de la résistance équivalente 𝑅𝐵𝐷 .

𝑅𝐵𝐷 = 5𝑟⁄6

---------------------------------------------------------------------------------------------------------

SOLUTION EXERCICE 6
Exercice 6 : On considère le réseau électrique.
1) Calcul, par les lois de Kirchhoff, des intensités du courant électrique qui circulent dans les différentes
branches du réseau.

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* Loi des nœuds:

A B C
- nœud B: 𝐼1 = 𝐼2 + 𝐼3 (1) 1 1
𝐼2
- nœud D: 𝐼3 = 𝐼4 + 𝐼5 (2) 𝐼1 𝐼3
5 𝑴𝟐
- nœud F: 𝐼1 = 𝐼6 + 𝐼5 (3) V
- nœud H: 𝐼6 = 𝐼4 + 𝐼2 (4) 2
10 V 𝐼4
* Loi des mailles: 𝑴𝟏
H 2 D
- M1 : ABHFGA: 3𝐼1 + 2𝐼2 + 2𝐼6 + 5 − 10 = 0
2 𝑴𝟑
𝐼5
⟺ 3𝐼1 + 2𝐼2 + 2𝐼6 = 5 (5) 𝐼6
- M2 : BCDHB: 𝐼3 + 2𝐼4 − 2𝐼2 − 5 = 0
G 2 1 E
F
⟺ −2𝐼2 + 𝐼3 + 2𝐼4 = 5 (6)
- M3 : DEFHD: 𝐼5 − 2𝐼6 − 2𝐼4 = 0 (7)
(1) et (4) dans (5) donne : 3(𝐼2 + 𝐼3 ) + 2𝐼2 + 2(𝐼4 + 𝐼2 ) = 5 ⟺ 7𝐼2 + 3𝐼3 + 2𝐼4 = 5 (8)
(2) et (4) dans (7) donne : (𝐼3 − 𝐼4 ) − 2(𝐼4 + 𝐼2 ) − 2𝐼4 = 0 ⟺ −2𝐼2 + 𝐼3 − 5𝐼4 = 0 (10)
Les équations (8), (6) et (10) forment un système :
7𝐼2 + 3𝐼3 + 2𝐼4 = 5 7 3 2 𝐼2 5
{ −2𝐼2 + 𝐼3 + 2𝐼4 = 5 ⟺ (−2 1 2 ) (𝐼3 ) = (5)
−2𝐼2 + 𝐼3 − 5𝐼4 = 0 −2 1 −5 𝐼4 0
Le déterminant vaut :
∆= 7(−5 − 2) − 3(10 + 4) + 2(−2 + 2) = −49 − 42 = −91
5 3 2
∆𝐼2 = |5 1 2 | = 5(−5 − 2) − 3(−25) + 2(5) = −35 + 75 + 10 = 50
0 1 −5
∆𝐼 𝟓𝟎
𝑰𝟐 = 𝐼𝐵𝐻 = 2 = − 𝑨
∆ 𝟗𝟏
7 5 2
∆𝐼3 = |−2 5 2 | = 7(−25 − 0) − 5(10 + 4) + 2(0 + 10) = −175 − 70 + 20 = −225
−2 0 −5
∆𝐼 −225 𝟐𝟐𝟓
𝑰𝟑 = 𝐼𝐵𝐶𝐷 = 3 = = 𝑨
∆ −91 𝟗𝟏
7 3 5
∆𝐼4 = |−2 1 5| = 7(0 − 5) − 3(0 + 10) + 5(−2 + 2) = −35 − 30 = −65
−2 1 0
∆𝐼 −65 𝟔𝟓
𝑰𝟒 = 𝐼𝐷𝐻 = 4 = = 𝑨
∆ −91 𝟗𝟏
50 225 𝟏𝟕𝟓
𝑰𝟏 = 𝐼𝐹𝐺𝐴𝐵 = 𝐼2 + 𝐼3 = − + = 𝑨
91 91 𝟗𝟏
225 65 𝟏𝟔𝟎
𝑰𝟓 = 𝐼𝐷𝐸𝐹 = 𝐼3 − 𝐼4 = − = 𝑨
91 91 𝟗𝟏
65 50 𝟏𝟓
𝑰𝟔 = 𝐼𝐻𝐹 = 𝐼4 + 𝐼2 = − = 𝑨
91 91 𝟗𝟏
2) par la méthode des courants de maille, l’intensité du courant électrique 𝐼𝐻𝐷 sur la branche HD.
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- maille ABHFGA:
A B C
(2 + 1)𝐼𝑎 + 2(𝐼𝑎 − 𝐼𝑏 ) + 2(𝐼𝑎 − 𝐼𝑐 ) + 5 − 10 = 0 1 1
⟺ 7𝐼𝑎 − 2𝐼𝑏 − 2𝐼𝑐 = 5 (1) 5V 𝑰𝒃
- maille BCDHB: 𝐼𝑏 + 2(𝐼𝑏 − 𝐼𝑐 ) + 2(𝐼𝑏 − 𝐼𝑎 ) − 5 = 0 𝑰𝒂 2
⟺ −2𝐼𝑎 + 5𝐼𝑏 − 2𝐼𝑐 = 5 (2) H 2 D
10 V
- maille DEFHD: 𝐼𝑐 + 2(𝐼𝑐 − 𝐼𝑎 ) + 2(𝐼𝑐 − 𝐼𝑏 ) = 0
2 𝑰𝒄
⟺ −2𝐼𝑎 − 2𝐼𝑏 + 5𝐼𝑐 = 0 (3)

G 2 1 E
F
7𝐼𝑎 − 2𝐼𝑏 − 2𝐼𝑐 = 5 7 −2 −2 𝐼𝑎 5
{ −2𝐼𝑎 + 5𝐼𝑏 − 2𝐼𝑐 = 5 ⟺ (−2 5 −2) (𝐼𝑏 ) = (5)
−2𝐼𝑎 − 2𝐼𝑏 + 5𝐼𝑐 = 0 −2 −2 5 𝐼𝑐 0
∆= 7(25 − 4) + 2(−10 − 4) − 2(4 + 10) = 147 − 28 − 28 = 91
7 5 −2
∆𝐼𝑏 = |−2 5 −2| = 7(25 − 0) − 5(−10 − 4) − 2(0 + 10) = 175 + 70 − 20 = 225
−2 0 5
∆𝐼 225
𝐼𝑏 = 𝑏 = 𝐴
∆ 91
7 −2 5
∆𝐼𝑐 = |−2 5 5| = 7(0 + 10) + 2(0 + 10) + 5(4 + 10) = 70 + 20 + 70 = 160
−2 −2 0
∆𝐼 160
𝐼𝑐 = 𝑐 = 𝐴
∆ 91
160 225 65
𝐼𝐻𝐷 = 𝐼𝑐 − 𝐼𝑏 = − =− 𝐴
91 91 91

3) par la méthode des tensions des nœuds l’intensité du courant électrique 𝐼𝐵𝐻 sur la branche BH
Les nœuds sont B, D, F et H.
A B C
Prenons H comme nœud de référence. 1 1
- pour le nœud B: 5V
𝑉𝐵 − 𝑉𝐹 𝑉𝐵 − 𝑉𝐻 𝑉𝐵 − 𝑉𝐷 10 5 0
2

+ + = + +
2+1 2 1 2+1 2 1
10 V H 2 D
𝑉𝐵 𝑉𝐹 𝑉𝐵 10 5
− + − 0 + 𝑉𝐵 − 𝑉𝐷 = +
3 3 2 3 2
2

1 1 𝑉𝐹 35
( + + 1) 𝑉𝐵 − 𝑉𝐷 − =
3 2 3 6
G 2 1 E
F
11𝑉𝐵 − 6𝑉𝐷 − 2𝑉𝐹 = 35 (𝑎)
- pour le nœud D:
𝑉𝐷 − 𝑉𝐹 𝑉𝐷 − 𝑉𝐻 𝑉𝐷 − 𝑉𝐵 0 0 0 𝑉𝐷
+ + = + + ⟺ 𝑉𝐷 − 𝑉𝐹 + − 0 + 𝑉𝐷 − 𝑉𝐵 = 0
1 2 1 1 2 1 2
1
⟺ (1 + + 1) 𝑉𝐷 − 𝑉𝐵 − 𝑉𝐹 = 0 ⟺ −2𝑉𝐵 + 5𝑉𝐷 − 2𝑉𝐹 = 0 (𝑏)
2
- pour le nœud F:
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𝑉𝐹 − 𝑉𝐷 𝑉𝐹 − 𝑉𝐻 𝑉𝐹 − 𝑉𝐵 0 0 −10 𝑉𝐹 𝑉𝐹 𝑉𝐵 10
+ + = + + ⟺ 𝑉𝐹 − 𝑉𝐷 + + − =−
1 2 2+1 1 2 2+1 2 3 3 3
1 1 𝑉𝐵 10
⟺ (1 + + ) 𝑉𝐹 − − 𝑉𝐷 = − ⟺ −2𝑉𝐵 − 6𝑉𝐷 + 11𝑉𝐹 = −20 (𝑐)
2 3 3 3
Les équations (a), (b) et (c) forment un système :
11𝑉𝐵 − 6𝑉𝐷 − 2𝑉𝐹 = 35 11 −6 −2 𝑉𝐵 35
{ −2𝑉𝐵 + 5𝑉𝐷 − 2𝑉𝐹 = 0 𝑉
⟺ (−2 5 −2) ( 𝐷 ) = ( 0 )
−2𝑉𝐵 − 6𝑉𝐷 + 11𝑉𝐹 = −20 −2 −6 11 𝑉𝐹 −20
Le déterminant vaut :
∆= 11(55 − 12) + 6(−22 − 4) − 2(12 + 10) = 473 − 156 − 44 = 273
35 −6 −2
∆𝑉𝐵 = | 0 5 −2| = 35(55 − 12) + 6(0 − 40) − 2(0 + 100) = 1505 − 240 − 200 = 1065
−20 −6 11
∆𝑉 1065 355
𝑽𝑩 = 𝐵 = = 𝑉
∆ 273 91
(𝑉𝐵 − 𝑉𝐻 ) − 5
𝑉𝐵 − 𝑉𝐻 = 5 + 2𝐼𝐵𝐻 ⟹ 𝐼𝐵𝐻 =
2
355 355 − 455
( 91 − 0) − 5 50 𝟓𝟎
𝐼𝐵𝐻 = = 91 =− ⟹ 𝑰𝑯𝑩 = 𝑨
2 2 91 𝟗𝟏

VERIFICATION D’AUTRES INTENSITES

11 35 −2
∆𝑉𝐷 = |−2 0 −2| = 11(0 − 40) − 35(−22 − 4) − 2(40 − 0) = −440 + 910 − 80 = 390
−2 −20 11
∆𝑉 390 130
𝑽𝑫 = 𝐷 = = 𝑉
∆ 273 91
11 −6 35
∆𝑉𝐹 = |−2 5 0 | = 11(−100) + 6(40) + 35(12 + 10) = −1100 + 240 + 770 = −90
−2 −6 −20
∆𝑉 −90 30
𝑽𝑭 = 𝐹 = =− 𝑉
∆ 273 91
130
𝑉𝐷 − 𝑉𝐻 − 0 𝟔𝟓
𝑉𝐷 − 𝑉𝐻 = 2𝑰𝑫𝑯 ⟹ 𝑰𝑫𝑯 = = 91 = 𝑨
𝟐 𝟐 𝟗𝟏
130 30 𝟏𝟔𝟎
𝑉𝐷 − 𝑉𝐹 = 1 × 𝑰𝑫𝑬𝑭 ⟹ 𝑰𝑫𝑬𝑭 = 𝑉𝐷 − 𝑉𝐹 = − (− ) = 𝑨
91 91 𝟗𝟏

4) par la méthode de Thévenin l’intensité du courant électrique 𝐼𝐵𝐴𝐺𝐹 sur la branche BAGF.
1ère étape : on réalise la coupure de la branche BGAF aux points M et N. La coupure peut être réalisée
n’importe où sur la branche.
2ème étape : Calcul de la résistance équivalente du circuit (appelée résistance de Thévenin 𝑅𝑡ℎ = 𝑅𝑀𝑁 ) en
remplaçant tous les générateurs par des courts-circuits (des fils) ou par leurs résistances internes si elles
existent.

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A B C A B C
1 1 1 1
𝑀 5V 𝑀 𝑱

2
𝑁 𝑁 Les points

2
H, B et D
forment un
10 V H 2 D H 2 D triangle
qu’on peut
2

2
transformer
en étoile

G 2 1 E G 2 1 E
F F

𝑱 A B
𝑀 7/5 1
𝑀 7/5 𝑱

2/
𝑀

5
𝑱
14/15

2/
5
𝑁 2 H D
F

2
𝑁 2
F
𝑀 13/3 𝑁 G 2 1 E
F

3ème étape : Calcul de la tension de Thévenin 𝑒𝑡ℎ .

𝑒𝑡ℎ = |𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 |
𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 = 𝑉
⏟𝑀 − 𝑉𝐴 + 𝑉
⏟𝐴 − 𝑉𝐵 + 𝑉
⏟𝐵 − 𝑉𝐻 + 𝑉
⏟𝐻 − 𝑉𝐹 + 𝑉
⏟𝐹 − 𝑉𝐺 + 𝑉
⏟𝐺 − 𝑉𝑁 = 2 + 𝐼𝐵𝐴 + 2𝐼𝐴𝐹 + 2
=0 =0 =5+2𝐼𝐵𝐻 =2𝐼𝐻𝐹 =0 =−10𝑉

𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 = 5 + 2𝐼𝐵𝐻 + 2𝐼𝐻𝐹 − 10 = 2𝐼𝐵𝐻 + 2𝐼𝐻𝐹 − 5

Calculons 𝐼𝐵𝐻 et 𝐼𝐻𝐹 par la méthode des courants de maille. On peut aussi les calculer par les lois de
Kirchhoff ou par la méthode des tensions des nœuds.
- Maille BCDHB :
(2 + 1)𝐼𝑑 + 2(𝐼𝑑 − 𝐼𝑒 ) − 5 = 0 ⟺ 5𝐼𝑑 − 2𝐼𝑒 = 5 (1) A B C
1 1
- Maille HDEFH : 𝑀 5V
(1 + 2)𝐼𝑒 + 2(𝐼𝑒 − 𝐼𝑑 ) = 0 ⟺ −2𝐼𝑑 + 5𝐼𝑒 = 0 (2) 𝑁 𝑰𝒅
2

La résolution du système formé par les équations (1) et (2)

10 V H 2 D
conduit aux valeurs de 𝐼𝑒 et 𝐼𝑑 .
𝑰𝒆
2

× 2 5𝐼𝑑 − 2𝐼𝑒 = 5 (1)

{
× 5 −2𝐼𝑑 + 5𝐼𝑒 = 0
⏟ (2)
𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: G 2 1 E
F
10
21𝐼𝑒 = 10 ⟹ 𝐼𝑒 = 𝐴
21
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5 5 10 25
(2) 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝐼𝑑 = 𝐼𝑒 = × = 𝐴
2 2 21 21
25 10
𝐼𝐵𝐻 = −𝐼𝑑 = − 𝐴 𝑒𝑡 𝐼𝐻𝐹 = −𝐼𝑒 = − 𝐴
21 21
25 10 −50 − 20 − 105 175
𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 = 2 (− ) + 2 (− ) − 5 = =− 𝑉
21 21 21 21
175
𝑒𝑡ℎ |𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 | 175 3 175
𝐼𝐹𝐺𝐴𝐵 = = = 21 = × = 𝐴
𝑅𝑡ℎ 𝑅𝑡ℎ 13 21 13 91
3

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