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INP-HB Yamoussoukro MPSI

CPGE Samedi 10 Décembre 2022

DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°2 (04 heures)


Consignes de rédaction :
• chaque réponse doit être précédée du raisonnement qui la justifie.
• les résultats devront être encadrés.
• les applications numériques sans unités seront considérées fausses.
• Les 4 exercices sont indépendants et doivent être rédigé chacun sur des feuilles
séparées.
Attention : Copie propre exigée ! Toute rature, toute surcharge ou toute trace de « blanco »
vaut – 5 sur le total des points obtenus.

Exercice 1 : Le Microscope à Force Atomique


Le Microscope à Force Atomique (AFM) est une technique de caractérisation permettant
d’imager des objets de taille nanométrique à l’aide d’une pointe fixée sur un micro-levier
ayant une longueur de quelques centaines de micromètres. Pour pouvoir imager les objets, on
fait osciller ce micro-levier et on le déplace sur la zone que l’on désire imager. Pour optimiser
la qualité de l’image, il est nécessaire de comprendre son comportement mécanique. Ainsi, le
micro-levier peut être assimilé à un ressort de raideur 𝑘 = 40N. m−1 et de masse 𝑚 que l’on
force à osciller en lui appliquant une force de la forme 𝐹 = 𝐹0 cos 𝜔𝑡 dans un milieu où il existe
une force de frottement de type visqueux de la forme 𝑓⃗ = −𝛼 v ⃗⃗ où v ⃗⃗ est la vitesse. On se
placera uniquement dans le régime pseudo-périodique correspondant à un amortissement
faible. On supposera dans la suite du problème que 𝐹0 ⁄𝑚 = 𝐴0 = 710,5 𝑚. 𝑠 −2
1. Etablir l’équation différentielle du mouvement 𝑧(𝑡) du micro-levier. On fera apparaitre
dans cette équation le facteur d’amortissement λ et la pulsation 𝜔0 de l’oscillateur
harmonique non amorti. On déterminera leurs expressions respectives.
2. La solution de cette équation différentielle est la somme de deux termes : le premier terme
qui correspond au régime transitoire est la solution de cette équation différentielle sans
second membre. Le deuxième terme correspondant au régime permanent est de la forme
𝑧 = 𝑍0 cos(𝜔𝑡 + 𝜑). Donner la forme de la solution correspondant au régime transitoire. On
ne demande pas de calculer les constantes.
3. On suppose que le régime permanent est établi, c'est-à-dire que 𝑧 = 𝑍0 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) et on
néglige la solution correspondant au régime transitoire.
3.1. Déterminer une expression de l’amplitude 𝑍0 et de la phase 𝜑 en fonction de 𝐴0 , 𝜔,
𝜔0 , et λ = 𝛼⁄2𝑚. On utilisera la représentation complexe, c'est-à-dire en posant 𝑧 =
𝑅𝑒(𝑧) avec 𝑧 = 𝑍0 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+𝜑) et 𝐴0 cos 𝜔𝑡 = 𝑅𝑒(𝐴) avec 𝐴 = 𝐴0 𝑒 𝑖𝜔𝑡 .
3.2. Afin d’obtenir une image AFM, l’opérateur doit choisir une fréquence d’oscillation du
micro-levier telle que son amplitude d’oscillation soit maximale. Déterminer la
pulsation 𝜔𝑟 pour que l’amplitude des oscillations du micro-levier AFM soit
maximale. Pour ce faire on pourra poser que 𝑢 = 𝜔2 et utiliser le fait que :

𝑑𝐷2 𝑑𝐷2 𝑑𝑢
=
𝑑𝜔 𝑑𝑢 𝑑𝜔
où 𝐷2 est une fonction dépendant de 𝜔.
3.3. Le facteur de qualité 𝑄 est défini par 𝑄 = 𝜔0 ⁄2λ. Sachant que dans le vide 𝑄𝑣𝑖𝑑𝑒 =
5000, dans l’air 𝑄𝑎𝑖𝑟 = 2000 et dans l’eau 𝑄𝑒𝑎𝑢 = 40.

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3.3.1. Calculer l’amplitude maximale des oscillations 𝑍0 max et la fréquence de résonance 𝑓𝑟
correspondant aux trois cas précédents. On résumera les résultats sous forme d’un
tableau :

𝑸𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑸𝒂𝒊𝒓 = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝑸𝒆𝒂𝒖 = 𝟒𝟎


𝒇𝒓 (𝐤𝐇𝐳)
𝒁𝟎 𝐦𝐚𝐱 (𝒏𝒎)

3.3.2. En déduire dans quels milieux ont été obtenues les courbes d’amplitude (A, B, et C)
en fonction de la fréquence illustrées par la figure suivante.

Courbe d'amplitudes en fonction de la fréquence de résonance obtenue dans différents milieux


(vide, air et eau).

Exercice 2 : Etude d’un filtre


On considère le montage de la figure 3 dans lequel l’amplificateur opérationnel est supposé
idéal et fonctionnant en régime linéaire. Les condensateurs de capacité 𝐶 sont supposés
parfaits et la résistance 𝑅 ⁄𝑎 est réglable, 𝑎 étant un paramètre positif. La tension d’entrée
𝑉𝐸 (𝑡) est sinusoïdale de pulsation 𝜔. On note 𝑉𝐸 et 𝑉𝑆 les amplitudes complexes des tensions
d’entrée et de sortie.

C 2R
R
-
C +
VE (t)
Ra VS (t )

Figure 3
1. Déterminer la nature du filtre à partir de son comportement asymptotique.
2. Déterminer la fonction de transfert 𝐻(𝑗𝜔) = 𝑉𝑆 ⁄𝑉𝐸 . Montrer qu’elle peut se mettre sous la
forme :
𝐴
𝐻(𝑗𝜔) = 𝜔 𝜔
1 + 𝑗𝑄 (𝜔 − 𝜔0)
0
Donner les expressions de 𝐴, 𝑄 et 𝜔0 en fonction de 𝑅, 𝐶 et 𝑎.
3. Calculer 𝑎 pour que la pulsation de résonance soit égale à 12. 103 rad. s−1. On donne
𝑅 = 1000 Ω, 𝐶 = 100 nF.

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4. On prend 𝑎 = 1. Étudier les variations de GdB et de  𝜔
en fonction de 𝑙𝑜𝑔 (𝜔 ). Tracer
0
l’allure du diagramme de Bode de ce filtre.
5. Dans quels domaines de fréquences ce circuit présente-t-il un caractère intégrateur et un
caractère dérivateur ? Exprimer 𝑉𝑆 (𝑡) en fonction de 𝑉𝐸 (𝑡) dans chacun des cas.

Exercice 3 : Détermination de l’intensité dans un condensateur


Dans le circuit électrique représenté ci-après, les générateurs ont pour f.é.m. respectives :
𝑒1 (𝑡) = 2𝐸√2 cos(𝜔𝑡) ; 𝑒2 (𝑡) = 𝐸√2 sin(2𝜔𝑡)

R R
i
e1(t) e2(t)
C

Par application du théorème de superposition, déterminer l’intensité 𝑖(𝑡) dans le condensateur


de capacité 𝐶. On utilisera la notation complexe.

Exercice 4 : Circuit RLC série


Un générateur sinusoïdal alimente un circuit 𝑅𝐿𝐶 constitué d’un condensateur de capacité
𝐶 = 0,1𝜇𝐹, d’une bobine réelle d’auto-inductance L et de résistance 𝑟 inconnues, placés en
série avec une résistance 𝑅 = 480 𝛺. Le générateur est un générateur basses fréquences de
résistance interne 𝑅𝑔 = 50 𝛺 délivrant un signal sinusoïdal de pulsation  et de f.é.m.
efficace 𝐸, 𝑒(𝑡) = 𝐸√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡). À toute grandeur réelle 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) est associée une
grandeur complexe 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑒𝑥𝑝(𝑗𝜔𝑡 + 𝑗𝜑) = 𝑈 𝑒𝑥𝑝(𝑗𝜔𝑡) , 𝑗 2 = −1 et 𝑈 = 𝑈𝑚 𝑒𝑥𝑝(𝑗𝜑) est
l’amplitude complexe. L’intensité circulant dans le circuit est 𝑖(𝑡) = 𝐼√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜓).

1. Donner l’expression complexe de la tension 𝑒(𝑡) ainsi que celle de 𝑖(𝑡).


2. La tension efficace pour un signal quelconque 𝑓(𝑡)est donnée par 𝑓𝑒𝑓𝑓 = √< 𝑓 2 > où < 𝑓 2 >
2
désigne la moyenne temporelle de f . Si on considère la tension 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑),
montrer qu’on peut écrire 𝑢𝑒𝑓𝑓 = 𝛼|𝑢| où 𝛼 est un facteur de proportionnalité sans
dimension et |𝑢| est le module de 𝑢 . Comment peut-on mesurer expérimentalement une
tension efficace ?
3. Préciser les expressions des impédances complexes de la bobine, du résistor et du
condensateur.
4. Préciser le comportement limite de ces différents composants à haute et basse fréquence.
En déduire qualitativement le comportement de la tension 𝑢𝑐 (𝑡) aux bornes du
condensateur à haute et basse fréquences.

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5. Donner l’expression théorique de l’amplitude complexe 𝑈𝑐 associée à la tension aux bornes
du condensateur en fonction des caractéristiques des composants. Mettre 𝑈𝑐 sous la forme
canonique
𝐴
𝑈𝑐 =
𝜔 2 𝜔
1− ( ) +𝑗
𝜔0 𝜔0 𝑄
où on exprimera 𝐴, 𝜔0 et 𝑄 en fonction des données du problème.
6. En déduire la tension efficace aux bornes du condensateur 𝑈𝑐𝑒 (𝜔) en fonction de 𝜔,𝑄, 𝜔0 et
𝐸.
7. Calculer l’impédance complexe 𝑍 du circuit. Mettre 𝑍 sous la forme
𝜔 𝜔0
𝑍 = 𝑅0 (1 + 𝑗𝑄 ( − ))
𝜔0 𝜔
Préciser 𝑅0 en fonction de 𝑅𝐺 , 𝑅 et 𝑟.
8. Donner l’expression théorique de l’amplitude complexe 𝐼 associée à l’intensité du courant
traversant le circuit en fonction de 𝑅0 , 𝜔 , 𝑄, 𝜔0 et 𝐸 .
9. En déduire que l’intensité efficace 𝐼𝑒 (𝜔) peut se mettre sous la forme :
𝐴′
𝐼𝑒 (𝜔) =
2
√1 + 𝐵2 ( 𝜔 − 𝜔0 )
𝜔 𝜔
0

Préciser 𝐴 et 𝐵 en fonction de 𝑄, 𝐸 et 𝑅0 .

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CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLÉ DE PHYSIQUE N°2

Exercice 1 : Le Microscope à Force Atomique


1. L’équation différentielle du mouvement du micro-levier.
⚫ Système : micro levier
⚫ Référentiel : terrestre galiléen
⚫ Repère : axe vertical 𝑧 , 𝑧 vers le bas ; une origine O position du micro-levier à l’équilibre
⚫ Forces appliquées :
➢ Le poids 𝑷⃗⃗⃗ du micro-levier
➢ La force de rappel exercée par le micro-levier 𝑻 ⃗⃗
➢ La force de frottement fluide 𝒇 ⃗⃗ = −𝜶𝒗 ⃗⃗ due au milieu
➢ La force imposée pour faire vibrer le micro-levier : 𝑭 ⃗⃗
A l’équilibre :
⃗𝑷
⃗⃗ + ⃗𝑻⃗ = ⃗𝟎⃗
En projetant sur un axe vertical descendant Oz :
𝒎𝒈 − 𝒌(𝒍 − 𝒍𝟎 ) = 𝟎
Principe fondamental de la dynamique :
⃗⃗⃗ + 𝑻
𝑷 ⃗⃗ + 𝒇 ⃗⃗ + 𝑭
⃗⃗ = 𝒎 𝒂 ⃗⃗
En projetant sur un axe Oz on obtient :
𝑚𝑧̈ = 𝑚𝑔 − 𝑘[(𝑙 − 𝑙0 ) + 𝑧] − 𝛼𝑧̇ + 𝐹0 cos 𝜔𝑡
𝑚𝑧̈ = 𝑚𝑔 − 𝑘(𝑙 − 𝑙0 ) − 𝑘𝑧 − 𝛼𝑧̇ + 𝐹0 cos 𝜔𝑡
𝑚𝑔 − 𝑘(𝑙 − 𝑙0 ) = 0 ⟹ 𝑚𝑧̈ = −𝑘𝑧 − 𝛼𝑧̇ + 𝐹0 cos 𝜔𝑡
𝛼 𝑘 𝐹0
𝑚𝑧̈ = 𝑘𝑧 − 𝛼𝑧̇ + 𝐹0 cos 𝜔𝑡 ⟹ 𝑧̈ + 𝑧̇ + 𝑧 = cos 𝜔𝑡
𝑚 𝑚 𝑚
En posant que 𝜆 = 𝛼⁄2𝑚 et 𝜔0 2 = 𝑘⁄𝑚 il vient pour l’équation différentielle du mouvement du micro-
levier :
𝒛̈ + 𝟐𝝀𝒛̇ + 𝝎𝟎 𝟐 𝒛 = 𝑨𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕
2. La forme de la solution correspondant au régime transitoire
𝜶
𝒛 = 𝒁𝒎 𝒆−𝝀𝒕 𝐜𝐨𝐬(𝛀𝒕 + 𝝋) 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝛀 = √𝝎𝟎 𝟐 − 𝝀𝟐 𝐞𝐭 𝝀 =
𝟐𝒎
3. Le régime permanent est établi
3.1. Une expression de l’amplitude 𝑍0 et de la phase 𝜑 en fonction de 𝐴0 , 𝜔, 𝜔0 , et λ = 𝛼 ⁄2𝑚.
⚫ l’amplitude 𝒁𝟎
𝑧̈ + 2𝜆𝑧̇ + 𝜔0 2 𝑧 = 𝐴0 cos 𝜔𝑡 ⟹ 𝑧̈ + 2𝜆𝑧̇ + 𝜔0 2 𝑧 = 𝐴
𝑧̇ = 𝑖𝜔𝑍0 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+𝜑) 𝑒𝑡 𝑧̈ = (𝑖𝜔)2 𝑍0 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+𝜑) = −𝜔2 𝑍0 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+𝜑)
𝑧̈ + 2𝜆𝑧̇ + 𝜔0 2 𝑧 = 𝐴 ⟹ (−𝜔2 + 2𝜆𝑖𝜔 + 𝜔0 2 )𝑍0 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+𝜑) = 𝐴0 𝑒 𝑖𝜔𝑡
𝐴0
⟹ (−𝜔2 + 2𝜆𝑖𝜔 + 𝜔0 2 )𝑍0 𝑒 𝑖𝜑 = 𝐴0 ⟹ 𝑍0 𝑒 𝑖𝜑 =
(−𝜔 + 2𝜆𝑖𝜔 + 𝜔0 2 )
2

en égalisant les modules des nombres complexes de part et d’autre de l’égalité on déduit l’amplitude 𝑍0 :
𝑨𝟎
𝒁𝟎 =
√(𝝎𝟎 𝟐 − 𝝎𝟐 )𝟐 + 𝟒𝝀𝟐 𝝎𝟐
⚫ la phase 𝝋
on avait trouvé que :
𝐴0
𝑍0 𝑒 𝑖𝜑 =
(−𝜔 2
+ 2𝜆𝑖𝜔 + 𝜔0 2 )
la phase est donc l’argument du nombre complexe à droite de l’égalité précédente d’où : 𝜑 =
𝑎𝑟𝑔(−𝜔2 + 2𝜆𝑖𝜔 + 𝜔0 2 )
il vient :

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𝟐𝝀𝝎
𝐭𝐚𝐧 𝝋 = −
𝝎𝟎 𝟐 − 𝝎𝟐

3.2. Détermination de la pulsation 𝝎𝒓 pour que l’amplitude des oscillations du micro-levier AFM
soit maximale.
𝑍0 (𝜔) maximale conduit à 𝐷2 = (𝜔0 2 − 𝜔2 )2 + 4𝜆2 𝜔2 minimale
en posant 𝑢 = 𝜔2 on a : 𝐷2 = (𝜔0 2 − 𝑢2 )2 + 4𝜆2 𝑢2
Pour minimiser cette fonction il suffit de chercher si la dérivée par rapport à la pulsation peut s’annuler. On
a alors :
𝑑𝐷2 𝑑𝐷2 𝑑𝑢 𝑑𝑢
= = [−2(𝜔0 2 − 𝑢) + 4𝜆2 ]
𝑑𝜔 𝑑𝑢 𝑑𝜔 𝑑𝜔
𝑑𝐷2
⟹ = 4𝜔[(𝜔2 − 𝜔0 2 ) + 2𝜆2 ]
𝑑𝜔
𝑑𝐷2
= 0 ⟹ 𝜔 = 0 𝑒𝑡 𝜔2 = 𝜔0 2 − 2𝜆2
𝑑𝜔
la pulsation 𝜔 n’etant pas nulle (il y a une excitation du micro-levier), on en déduit que :
𝝎𝒓 = √𝝎𝟎 𝟐 − 𝟐𝝀𝟐
a) Calcul de l’amplitude maximale des oscillations 𝒁𝟎 𝐦𝐚𝐱 et de la fréquence de résonance 𝒇𝒓
𝜔0 2 2
𝜔𝑟 = √𝜔0 2 − 2𝜆2 = √𝜔0 2 − 2 = 𝜔 0 √1 −
𝑄2 𝑄2

𝟏 𝝎𝒓 𝝎𝟎 𝟏
𝝎𝒓 = 𝝎𝟎 √𝟏 − 𝐞𝐭 𝒇𝒓 = = √𝟏 −
𝟐𝑸𝟐 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝑸𝟐

l’amplitude est maximale lorsque 𝜔 = 𝜔𝑟 c’est à dire :


𝐴0 𝐴0
𝑍0 max = =
√(𝜔0 2 − 𝜔𝑟 2 )2 + 4𝜆2 𝜔𝑟 2 √(2𝜆2 )2 + 4𝜆2 (𝜔0 2 − 2𝜆2 )
𝐴0 𝐴0 𝐴0 𝑄
𝑍0 max = = = 2
2𝜆√𝜔0 2 − 𝜆2 𝜔0 𝜔 2 𝜔0 1
√𝜔0 2 − 02 √1 − 4𝑄2
𝑄 4𝑄
soit en fonction du facteur de qualité :
𝟐𝑨𝟎 𝑸𝟐
𝒁𝟎 𝐦𝐚𝐱 =
(𝟐𝝅𝒇𝟎 )𝟐 √𝟒𝑸𝟐 − 𝟏

𝑸𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝟓𝟎𝟎𝟎 𝑸𝒂𝒊𝒓 = 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝑸𝒆𝒂𝒖 = 𝟒𝟎


𝒇𝒓 (𝐤𝐇𝐳) 300 300 299,81
𝒁𝟎 𝐦𝐚𝐱 (𝒏𝒎) 999,8 40 8

b) Déduction des milieux dans lesquels les courbes ont été obtenues
𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐞 𝐀 𝐚 é𝐭é 𝐫𝐞𝐚𝐥𝐢𝐬é𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐝𝐞
{ 𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐞 𝐁 𝐚 é𝐭é 𝐫𝐞𝐚𝐥𝐢𝐬é𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥′ 𝐚𝐢𝐫
𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐛𝐞 𝐂 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥′𝐞𝐚𝐮

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Exercice 2 : Etude d’un filtre
D

C 2R
R
-
A B
C +
VE Ra VS

1) La nature du filtre à partir de son comportement asymptotique


➢ Aux Basses Fréquences 𝐶 comme un interrupteur ouvert on a donc 𝑉𝑠 = 0
➢ Aux Hautes Fréquences C se comporte comme un fil on a donc 𝑉𝑠 = 0
on a bien un comportement de filtre passe-bande.
2) On pose 𝑉𝑀 = 0
✓ Théorème de Millman en A :
1 𝑎 𝑉𝐸
𝑉𝐴 ( + + 𝑗𝐶𝜔 + 𝑗𝐶𝜔) = + 𝑉𝐷 𝑗𝐶𝜔 + 𝑉𝐵 𝑗𝐶𝜔
𝑅 𝑅 𝑅
1+𝑎 𝑉𝐸
⟹ 𝑉𝐴 ( + 2𝑗𝐶𝜔) = + 𝑉𝐷 𝑗𝐶𝜔 + 𝑉𝐵 𝑗𝐶𝜔
𝑅 𝑅
Or 𝜀 = 𝑉+ − 𝑉− = 0 ⟹ 𝑉− − = 𝑉𝐵 = 0 car 𝑉+ = 0 et 𝑉𝐷 = 𝑉𝑆
1+𝑎 𝑉𝐸
⟹ 𝑉𝐴 ( + 2𝑗𝐶𝜔) = + 𝑉𝑆 𝑗𝐶𝜔 (1)
𝑅 𝑅
✓ Théorème de Millman en B :
1 𝑉𝑆 𝑉𝑆
𝑉𝐵 ( + 𝑗𝐶𝜔) = + 𝑉𝐴 𝑗𝐶𝜔 ⟹ 𝑉𝐴 = −
2𝑅 2𝑅 2𝑗𝑅𝐶𝜔
Remplaçons 𝑉𝐴 dans (1) :
𝑉𝑆 1+𝑎 𝑉𝐸 1+𝑎 1 𝑉𝐸
− ( + 2𝑗𝐶𝜔) = + 𝑉𝑆 𝑗𝐶𝜔 ⟹ −𝑉𝑆 ( + + 𝑗𝐶𝜔) =
2𝑗𝑅𝐶𝜔 𝑅 𝑅 2𝑗𝑅 2 𝐶𝜔 𝑅 𝑅
𝑉𝑆 1⁄𝑅
⟹𝐻= =− 1+𝑎
𝑉𝐸 1⁄𝑅 + 𝑗𝐶𝜔 − 𝑗 2𝑅 2 𝐶𝜔
Soit
𝑽𝑺 −𝟏
𝑯= =− 𝟏+𝒂
𝑽𝑬 𝟏 + 𝒋 (𝑹𝑪𝝎 − )
𝟐𝑹𝑪𝝎

Par identification on a :

𝑄 𝟏 + 𝒂 𝟏⁄𝟐
= 𝑅𝐶 𝑸=( )
𝜔0 1+𝑎 𝟐
⟹ Q2 = ⟹ 𝐀 = −𝟏
1+𝑎 2 𝟏⁄𝟐
𝑄𝜔0 = 𝑸 𝟏 𝟏+𝒂
2𝑅𝐶 } 𝝎𝟎 = = ( )
{ 𝑹𝑪 𝑹𝑪 𝟐
3) Calcul de 𝒂
𝐴
𝐻(𝑗𝜔) = 𝜔 𝜔0
1 + 𝑗𝑄 (𝜔 − )
0 𝜔
Le gain est tel que :
1
𝐺 = |𝐻| =
2
√1 + Q2 ( 𝜔 − 𝜔0)
𝜔 𝜔 0
Le gain est maximal quand :

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𝜔 𝜔0 1 1 + 𝑎 1⁄2 1+𝑎 𝐚 = 𝟐𝐑𝟐 𝐂 𝟐 𝛀𝟐 − 𝟏
2 2 2
− = 0 ⟹ 𝜔𝑟𝑒𝑠 = 𝜔0 = ( ) ⟹ =R C Ω ⟹{
𝜔0 𝜔 𝑅𝐶 2 2 𝐚 = 𝟏, 𝟖𝟖
4) Les variations de GdB et  et l’allure du diagramme de Bode de ce filtre.
Pour 𝑎 = 1 ⟹ 𝑄 = 1 . Le tableau devient

 = 0  = 0  ? 0
Numérateur −1 −1 −1

Dénominateur 1 1 j
0
1 −1
H ( j ) 0 −1 
j j
 0

 
GdB = 20log H ( j ) +20log   0 −20log  
 0   0 

Pente pour GdB +20dB −20dB


décade décade
 
 −
2 0 2
Pente pour  demi-droite d’ordonnée demi-droite d’ordonnée
 

2 2

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5) Domaines de fréquences dans lesquels ce circuit présente-t-il un caractère
intégrateur et un caractère dérivateur ? Expression de 𝑽𝑺 (𝒕) en fonction de 𝑽𝑬 (𝒕)
dans chacun des cas.
⚫ Basses fréquences
𝜔 𝑉
̲𝑆 𝜔 1
̲ (𝑗𝜔) = 𝑗
𝐻 = ⇒𝑉
̲𝑆 = 𝑗 𝑉
̲𝐸 ⇒ 𝑉
̲𝑆 = 𝑗𝜔 𝑉
̲𝐸
𝜔0 𝑉̲𝐸 𝜔0 𝜔0

𝟏 𝒅𝑽𝑬
𝑽𝑺 =
𝝎𝟎 𝒅𝒕

On constate que le filtre réalise la dérivation du signal d’entrée, on a donc un dérivateur

⚫ Hautes fréquences

1 𝑉
̲𝑆 𝜔0
̲ (𝑗𝜔) =
𝐻 = ⇒𝑉
̲𝑆 = 𝑉
̲ ⇒ 𝑗𝜔𝑉
̲ 𝑆 = 𝜔0 𝑉
̲𝐸
𝜔
𝑗𝜔 𝑉
̲𝐸 𝑗𝜔 𝐸
0

𝑑𝑉𝑆 𝜔0
= 𝑉 ⇒ 𝑽 𝑺 = 𝝎𝟎 ∫ 𝑽𝑬 𝒅𝒕
𝑑𝑡 𝑄 𝐸

On constate que le filtre réalise l’intégration du signal d’entrée, on a donc un intégrateur.

Exercice 3 : Détermination de l’intensité dans un condensateur


L’intensité est la somme des réponses dans les deux circuits ci-dessous. Eteindre un générateur revient à
annuler sa f.é.m. mais il ne faut surtout pas supprimer son impédance. L’intensité cherchée sera 𝑖(𝑡) =
𝑖1 (𝑡) + 𝑖2 (𝑡)
A A
R R R R
i1 i2
e1(t) C e2(t)
C
+

Circuit 1 Circuit 2

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• Étude du circuit 1 :

Nous utilisons la notation complexe. L’amplitude complexe associée à 𝑒1 (𝑡) = 2𝐸√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) est : 𝐸1 =
2𝐸√2. La loi des nœuds en termes de potentiels (le théorème de Millman) donne :
2𝐸√2 2𝐸√2
𝑉𝐴 = 1 1 =
+ + 𝑗𝐶𝜔 2 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
𝑅 𝑅
Nous en déduisons l’intensité en notation complexe :
2𝐸√2𝑗𝐶𝜔
𝐼1 = 𝑗𝐶𝜔(𝑉𝐴 − 0) =
2 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
L’amplitude est :
2𝐸√2𝑗𝐶𝜔
𝐼1 = |𝐼1 | =
√4 + 𝑅 2 𝐶 2 𝜔 2
Le déphasage est :
𝜋 𝑅𝐶𝜔
𝜑1 = − arctan ( )
2 2
D’où l’intensité 𝑖1 (𝑡) en notation réelle :

𝟐𝑬√𝟐𝒋𝑪𝝎 𝝅 𝑹𝑪𝝎 𝟐𝑬√𝟐𝒋𝑪𝝎 𝑹𝑪𝝎


𝒊𝟏 (𝒕) = 𝐜𝐨𝐬 (𝝎𝒕 + − 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧 ( )) = − 𝐬𝐢𝐧 (𝝎𝒕 − 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧 ( ))
√𝟒 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝝎𝟐 𝟐 𝟐 √𝟒 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝝎𝟐 𝟐

• Étude du circuit 2 :
L’amplitude complexe associée à 𝑒2 (𝑡) = 𝐸√2 sin(2𝜔𝑡) = 𝐸√2 cos(𝜔𝑡 − 𝜋⁄2) est 𝐸2 = −𝑗𝐸√2. Le
théorème de Millman donne :
𝑗𝐸√2
=− −𝑗𝐸√2
𝑅
𝑉𝐴 = 1 1 =
+ 𝑅 + 𝑗𝐶(2𝜔) 2 + 𝑗2𝑅𝐶𝜔
𝑅

ATTENTION, la pulsation ici est 𝟐𝝎 !


Nous en déduisons l’intensité en notation complexe :
2𝐸√2𝐶𝜔 𝐸√2𝐶𝜔
𝐼2 = 𝑗2𝐶𝜔(𝑉𝐴 − 0) = =
2 + 𝑗2𝑅𝐶𝜔 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
L’amplitude est :
𝐸√2𝐶𝜔
𝐼2 = |𝐼2 | =
√1 + 𝑅 2 𝐶 2 𝜔 2
Le déphasage est :
𝜑1 = − arctan(𝑅𝐶𝜔)
D’où l’intensité 𝑖2 (𝑡) en notation réelle :

𝑬√𝟐𝑪𝝎
𝒊𝟐 (𝒕) = 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝎𝒕 − 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧(𝑹𝑪𝝎))
√𝟏 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝝎𝟐

L’intensité totale est 𝑖(𝑡) = 𝑖1 (𝑡) + 𝑖2 (𝑡):

𝟐𝑬√𝟐𝒋𝑪𝝎 𝑹𝑪𝝎 𝑬√𝟐𝑪𝝎


𝒊(𝒕) = − 𝐬𝐢𝐧 (𝝎𝒕 − 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧 ( )) + 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝝎𝒕 − 𝐚𝐫𝐜𝐭𝐚𝐧(𝑹𝑪𝝎))
√𝟒 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝝎𝟐 𝟐 √𝟏 + 𝑹𝟐 𝑪𝟐 𝝎𝟐

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Exercice 4 : Circuit RLC série

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6. La tension efficace aux bornes du condensateur 𝑈𝑐𝑒 (𝜔) en fonction de 𝜔,𝑄, 𝜔0 et 𝐸
𝑬
𝑼𝒄𝒆 (𝝎) =
𝟐 𝟐 𝟐
√(𝟏 − ( 𝝎 ) ) + ( 𝝎 )
𝝎𝟎 𝝎 𝑸
𝟎

7.

8.

9.

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