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Consignes :
• Répondez aux exercices que vous pensez savoir traiter en premier. Signalez clairement lorsque vous changez
d’exercice. Prenez le temps de bien lire les questions. Les trois exercices sont indépendants.
• La notation sera particulièrement sensible à la précision et à la clarté des arguments. En particulier, et sauf si la
question le demande explicitement, les résultats non justifiés ne seront pas pris en compte.
• La qualité de la rédaction et le soin entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies. La réponse
à une question prend la forme d’une formule littérale encadrée ou soulignée. L’application numérique (avec la bonne unité
• Bon courage !
Dans certains accélérateurs de particules, on utilise un générateur de tension sinusoïdale plutôt que de hautes tensions
statiques. Pour atteindre des énergies importantes tout en gardant une longueur pour les tubes accélérateurs qui reste
raisonnable, il faut élever la fréquence du générateur de tension. A haute fréquence, les tubes se comportent comme des
antennes dipolaires et rayonnent énormément d’énergie. La solution, pour éviter ces pertes, consiste à enfermer les tubes
dans une cavité résonnante dont les parois réfléchissent le rayonnement. Lorsqu’elles sont soumises à un rayonnement
électromagnétique radiofréquence, le comportement de ces cavités peut être étudié via un système électrique analogue
simple. Cette étude peut se faire soit sans tenir compte des pertes énergétiques dans la cavité (modèle dit "idéal" étudié en
section I), soit en les prenant en compte (modèle "réel" étudié en section II).
Lorsqu’un faisceau de particules accélérées traverse la cavité, le montage électrique analogue au dispositif complet faisceau
+ chambre accélératrice + cavité résonnante idéale est représenté ci-contre. Le générateur délivre une tension sinusoïdale
( ) de pulsation et d’amplitude . On étudie uniquement le régime sinusoïdal forcé correspondant.
( )= ( ) avec ( )= et = −1.
Dans une cavité réelle, les courants surfaciques sur les bords de la cavité induisent des pertes. On modélise ces pertes par
une résistance placée en série avec la bobine idéale. Le montage électrique analogue devient alors celui représenté ci-
contre.
Cavité résonante réelle
Dans la suite, on note = / .
"( )
Faisceau
4. Calculer l’impédance complexe équivalente de la
cavité résonnante réelle. ( )
6. Soit "( ) = # cos( + ') le courant circulant dans la branche contenant la bobine et la résistance . Exprimer #
et ' en fonction de , , et .
7. Que vaut alors ' ? Que peut-on alors dire du courant circulant dans la bobine et de la tension aux bornes du
condensateur ?
8. On suppose que = . En déduire une expression de l’énergie totale ) stockée dans la cavité résonnante en
fonction de et # .
9. Exprimer la puissance moyenne * dissipée dans en fonction de et # dans un premier temps, puis en fonction ,
) et !.
10. Lorsque la cavité est à température ambiante, le facteur de qualité vaut ! = 3, 00 × 10. . À la température de 4 0,
! = 10 et la puissance dissipée vaut 16 2. Que vaudrait la puissance dissipée dans une cavité fonctionnant à température
ambiante et ayant la même énergie stockée ? Justifier alors l’intérêt d’utiliser des cavités supraconductrices.
On applique une tension ( ) = 345( ) sinusoïdale de pulsation (fréquence 6) aux bornes d’une bobine de résistance
et d’auto-inductance . L’intensité du courant électrique en régime sinusoïdal forcé est alors ( ) = # 345( + 7).
3. Montrer que la puissance moyenne * reçue par la bobine peut s’écrire * = # cos 7, où représente la valeur
efficace de la tension ( ). En déduire l’expression de * en fonction des données.
4. Quelle est la valeur maximale de puissance * >? que peut recevoir la bobine, si l’on s’autorise à faire varier la
fréquence ? En déduire le taux de transfert @A = * ⁄* >? et sa valeur numérique.
On ajoute un condensateur de capacité C en série avec la bobine précédente. Cet ensemble est toujours alimenté par la même
tension ( ) = 345( ).
7. Tracer l’allure de la courbe @A en fonction de , après en avoir fait une étude asymptotique.
8. Calculer # et 7 pour = .
On réalise le circuit ci-contre, où C et C correspondent aux voies de l’oscilloscope. Les valeurs de et caractérisant la
bobine ne sont plus égales aux valeurs proposées ci-dessus.
C
• = 1, 500 = ;
= 30 Ω ; ( )= ) K4L E
cos(
•
• 6 = 4000 :; ;
9. La bobine étant « vide », on règle la valeur de la capacité à = 37, 5 EF pour obtenir l’oscillogramme N°1 (Fig. 1).
Déduire de cet oscillogramme les valeurs et de la résistance et l’inductance de cette bobine vide.
10. On insère un morceau d’aluminium (substance non ferreuse) à l’intérieur de la bobine. On observe alors un décalage
des courbes (oscillogramme N°2, Fig. 1). Déterminer le déphasage 7 de par rapport à .
Pour obtenir l’oscillogramme N°3, on doit faire passer la capacité à la valeur = 43, 7 EF.
11. Déterminer les nouvelles valeurs M et M de la résistance et de l’inductance lorsque la bobine contient un morceau
d’aluminium. Ces valeurs sont-elles compatibles avec les observations faites sur l’oscillogramme N°2 ?
La charge mise à fondre dans le four change les paramètres électriques R et L de ce four. En particulier, l’inductance L
diminue en cours de chauffe. On désire que le four travaille constamment à puissance optimale. Dans la pratique, on choisit
C de manière à optimiser le transfert de puissance « à froid », puis on régule en cours de chauffe en jouant sur un autre
paramètre.
12. Préciser quel est ce paramètre et quel doit être son sens d’évolution en cours de chauffe. Justifier.
On place, en série avec une résistance = 1 NΩ, une capacité = 1 OF en parallèle avec une bobine d’inductance =
30 9:.
1. Étudier le comportement
asymptotique du montage aux basses
fréquences, puis aux hautes fréquences et
déduire la nature du filtre. W V
Donner les expressions littérales des équations des asymptotes à basses fréquences (bKF) et à hautes fréquences (b:F)
pour chacune des courbes de réponse, préciser leurs caractéristiques et les représenter sur les diagrammes de Bode avec
les courbes de réponse en gain et en phase.
6. Établir les expressions littérales, en fonction de 6 et de !, des fréquences de coupure 6M et 6M de ce filtre. Effectuer
les applications numériques.
7. Calculer c6, la largeur de la bande-passante en fréquence de ce filtre, après avoir donné son expression en fonction
de 6 et de !.
8. On envoie sur ce filtre un signal W( ) = ) 345(0,1 ) + ) 345( ) + ) 345(10 ) avec ) = 5 =.
En tenant compte des caractéristiques numériques du filtre, donner l'expression du signal V( ) obtenu en sortie du circuit.