Vous êtes sur la page 1sur 9

Physique expérimentale

Encadré par :
M.HABIB Abdelfettah
M.LAASIRI Yassir
Mme. LASSRI Merieme

1
Objectif : Etablir une loi physique liant la distance d’arrêt, la vitesse et
le coefficient de frottement
Intérêt : Citer quelques facteurs agissant sur la distance d’arrêt d’une
bicyclette et déterminer quelques aspects de sa sécurité routières.
Hypothèse : on suppose que plus le coefficient de frottement
augmente plus la distance d’arret diminue
Les paramètres qu’on garde constant : vitesse initiale (lors du freinage),
frottement de l’air
Les paramètres qu’on varie : les frotements du sol.

Fil

Banc à coussin
d'aire

Cavalier

Moteur CC
Camera
Pied en V, rapide
grand
2
Explication logique
Matériel utilisé :
Camera rapide, banc à coussin d’air, fil, cavalier, moteur CC, pied en V grand.

Paramètre :
Cette expérience vise à étudier les frottements et leurs relation avec la distance d’arrêt, tout en
ayant fixé plusieurs autre paramètres comme vitesse du cavalier, sa nature ainsi que sa masse.

Justification des choix :


On a pris cette expérience pour sa fiabilité aux vues de la persistance et du faite que la vitesse est
précisément la même pour chaque expérience.
La vitesse était fixé afin d’éviter les inconsistances des valeurs au vues que cette grandeur
influencent sur la distance d’arrêt du cavalier en question, comme le montre l’expérience de la première
séance.
Pour le matériel, la caméra été choisis aux vues des faibles incertitudes qu’elles induisent
puisqu’elle permet de déterminer à chaque instance l’abscisse X du corps de manière précise tandis que
l’utilisation d’un moteur CC lié au cavalier était dans le but de garantir que le cavalier commence par à
peu près la même vitesse initiale V0, comme ça on ne trouvera pas un grand décalage lorsqu’on voudra
chercher la plus petite vitesse commune entre les cinq graphes sans oublier le banc à coussin d’air qui
avait comme rode de varier la frottements à chaque fois.

Effets négligés :
Pendant la réalisation de l'expérience il y a plusieurs facteur qui
peuvent influencer la précision des résultats, ces facteurs sont cités
comme la suite :
- Les frottements avec l'air
- La précision du clic pendant le traitement de la vidéo
obtenu par la camera
- L’inclinaison du bonc à coussin d'air par rapport au
caméra (de petite angle )

3
Cette expérience consiste à mettre en mouvement le cavalier sur le banc à
coussin d'air et étudier son mouvement grâce à une caméra permettant de suivre
l'évolution de l'abscisse X du cavalier en fonction du temps.
On refait la même procédure 5 fois tout en variant l'intensité des frottements
exercés sur le cavalier.
On trace les courbe X(t) représentantes la variation de X au cours du temps, et
puis on exploite la dérivé pour obtenir la variation de la vitesse au cours du temps et
en suite on dérive une deuxième fois afin d’obtenir les valeurs de l’accélération du
cavalier à chaque fois.
Rq : Afin de fixer la valeur de la vitesse initial, après avoir tracé les cinq courbes
représentant la variation de la vitesse en fonction du temps, on choisit la plus petite
vitesse commune entre les cinq graphes (0,462m/s) et on prend l'abscisse correspond
à cette vitesse comme origine du temps. Ensuite, on revient aux premiers graphes qui
montrent la variation de X en fonction du temps et on calcule ainsi la distance d'arrêt à
partir duquel la vitesse est 0,462m/s.

On utilise le logiciel Latis pro pour convertir les résultats obtenus à chaque
fois dans les cinq expériences en graphes, et on obtient des courbes et les
tableaux comme ci-dessous (on a cité deux modèles afin d’éviter la répétition
puisqu’on refait la même procédure 5 fois ainsi que les résultats sont très
détaillées vus que la camera enregistre le mouvement chaque 40ms ):

Vitesse

Vitesse

Acceleration Abscisse X

Abscisse X
Acceleration

4
Remarque : les courbes ci-dessus représentent X(t) et V(t) et a(t) sur le même
graph et pour avoir l’équation de chaque courbe on utilise la fonction 《 modelling

Après avoir tracé les différents courbes de X(t) et


calculé les différents accélérations pour chaque cas
, on a déduit les différents k (coefficient de
frottement) correspondante à des distances d'arrêt
différents(en utilisant le principe fondamental de la
dynamique, on constate que
K=-a/g tel que a est l’accélération du cavalier et g
est l’accélération de pesanteur et K le coefficient
des frottements, puis on a trace la courbe Da(k) ci-
dessous : 》

On remarque que la fonction Da(k) est similaire à une hyperbole, c’est


pourquoi on a décidé de tracer Da(1/k) et on remarque qu’elle est presque
affine sous la forme a/k +b dont le second terme b tends vers 0 comme
montre la courbe ci-dessous :

5
En prenant en considération les résultats de chaque courbe on constate
qu'on peut écrire Da=a/k , tel que Da est la distance d’arrêt et K coefficient
de frottement et a une constante strictement positive.

D'après les résultats du premier rapport on trouve que Da=a.V², et selon ce qu'on vient de démontrer
on constate que Da=b/k, en faisant une analyse dimensionnelle pour les deux expressions on trouve que
[Da] = [b]/[k] = [b] ([k]=1 car k n'a pas de dimension puisqu’il représente le coefficient de frottement)
Et [Da] = [a][V0]²  L = [a]L²/t²  [a] = t²/𝑳−𝟏
Donc a est l'inverse d'une accélération et b une distance ou bien le rapport d'une vitesse au carré par
une accélération. Puisque les différents distances sont variables au cours du mouvement du cavalier
donc b ne peut pas être une distance car b est fixe au cours du temps et les distance sont variables, il
reste le cas où b est le rapport du carré d'une vitesse initial (puisqu’ elle est fixe) par une accélération
constante.
Donc forcément V= V0 et on a prend en considération a et g car elles sont les seules accélérations
existantes lors de l’expérience), on peut dire que a=g car g est une constante indépendante des
conditions de l’expérience
Donc on déduit que
Da=V0 ²/ng et Da=b/k donc
Da=V0 ²/nkg avec n une constante strictement positive
Par simple calcule, a partie des pente des premieres courbes du raport on constate est que n est
approximativement égal à 2
Et par suite
Da=V0 ²/2kg

6
Lien avec la théorie :
Si on applique le principe fondamental de la dynamique sur le cavalier
on aura
Rn – mg =0 et -f=ma avec Rn reaction normal f les forces de frottement
et a l'acceleration du cavalier
Et f=kRn=kmg
D'où k=-a/g
Donc a = -kg =dv/dt  v= -kgt+ v0  x=-(kg/2 )t² + v0 t (x0=0)
L'instant d'arrêt correspond à une vitesse nulle donc
Ta= v0/kg
On remplace t par Ta dans x(t) pour avoir Da
Et on obtient Da=V0 ²/2kg

L’idée de base
L’idée cardinale de l’expérience était de mettre en œuvre la relation qui lie
les forces de frottements appliquées par la surface sur le corps en
mouvement et la vitesse. En se basant sur les résultats et les valeurs
expérimentales ainsi que les relations théoriques d ou l’application du PFD
𝒂
« K=-
𝒈
En effet, nous avons réussi à obtenir une courbe hyperbolique représentant
la variation de la distance d’arrêt en fonction du coefficient de frottement
qui a son tour dépend de plusieurs facteurs que nous allons traiter ensuite et
qui agissent implicitement sur la distance d’arrêt

7
Validation des résultats
En réalité, le freinage consiste à un serrage de plaquettes/ patins qui, une
fois actionnés, entraine l’arrêt de la rotation de la roue grace aux forces de
frottements. En conséquent, on peut considérer que les forces appliquées
par le sol sur les roues comme étant une source de freinage (explication du
principe de la première expérience)

Etant que la distance d’arrêt est exprimé de la manière suivante Da=b/k et


donc cette inversion de proportionnalité peut témoigner d’autant plus
qu’effectivement les forces de freinage sont quasiment des forces de
frottements
En rassemblant les résultats des deux expériences effectuées on peut
𝒗𝒐²
obtenir une formule de la distance qui s’exprime comme suite Da=
𝟐𝒈𝒌

Conclusion
Grace à l’approche théorique et expérimental qui a été effectué
préalablement nous avons conclu une relation primordiale qui lie la distance
d’arrêt aux carré de la vitesse et également le coefficient du frottement qui
plus sa valeur est importante plus la distance d’arrêt se réduit. Le fait que le
coefficient de frottement ait une influence sur la distance d’arrêt cela
implique que la distance d’arrêt dépend également de la nature du sol (selon
la définition du coefficient de frottement) l’humidité et une myriade d’autres
facteurs qui sont directement lié à ce paramètre
Notons bien que la distance de freinage est également influencée par
d’autres paramètres tels que l’humidité ; en effet le véhicule glisse sur une
surface assez importante quand le sol est humide, cette distance dépend aussi
de la surface de contact entre le corps et le sol , on peut constater par
conséquence que plus un pneu est gonflé (bonne condition) , la surface de
contact est très réduite ..En contrepartie si la pression aérienne à l’intérieur
du pneu est faible, la surface de contact augmente, sans oublier que la

8
déclivité étant la pente (en cas de descente) ou rampe (en cas de montée) agit
également sur la distance d’arrêt …
Tous ces facteurs et d’autres (distance de réaction, frottements d’air ,
obscurité... ) influencent amplement la distance de freinage sauf que nous
pouvons constater que quelques-uns parmi ces paramètres (notamment ceux
mentionnés précédemment) agissent directement sur le coefficient de
frottement K.

Vous aimerez peut-être aussi