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LABBE Thomas

POISAT Franck
TP n°7
07/12/2022

Loi de comportement mécanique


Essai de traction

TP N°2 SAE 1.3

Thomas LABBE / Franck POISAT


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Ce T.P. nous invitait à étudier grâce à un essai de traction la loi de comportement
mécanique sur une éprouvette en aluminium. Une seconde éprouvette, en acier a été étudiée
par un autre groupe le même jour. Durant cette étude, nous devions vérifier
expérimentalement la relation entre la contrainte et la déformation, soit la loi de Hooke. Nous
devions également, de manière expérimentale déterminer le module d’Young et le coefficient
de poisson de notre éprouvette. Finalement, après avoir effectué tout cela, nous donnerons
une définition du module d’Young.

Lors de ce T.P. nous avons procédé à l’étude expérimentale de cet essai sous une
configuration que nous illustrerons ci-dessous.

Afin de réaliser toutes ces observations, nous avions à notre disposition le matériel
suivant :

- Un bâti métallique avec vis de serrage et anneau dynamométrique


- Une éprouvette équipée de jauges d’extensométrie
- Un pied à coulisse
- Un pont d’extensométrie et un boitier de commutation
- Un comparateur et un tableau d’étalonnage de l’anneau dynamométrique
- Une notice sur les jauges d’extensométrie

Le montage du bâti métallique avec vis de serrage et l’anneau


dynamométrique qui nous était proposé se présentait comme ceci :

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Lors de la partie expérimentale,

- Nous devions tout d’abord relever à l’aide du pied à coulisse les dimensions de la
section de l’éprouvette afin de calculer par la suite l’aire S de la section ainsi
l’incertitude absolue S et relative S/S.

- Puis, en se référant au tableau d’étalonnage de notre anneau dynamométrique


disposé à côté du bâti métallique, nous faisions varier l’effort de 0 jusqu’à 2KN
grâce à la visse de serrage.

- Ensuite, pour chaque cas de charge, il fallait lire et relever les valeurs des
déformations relatives x et z en µm/m, pour remplir le tableau des mesures (cf :
annexe 1).

Ainsi, pour l’expérience, nous avions relevé à l’aide du pied à coulisse les
dimensions suivantes,

Eprouvette
Relevés 1er 2ème 3ème
Largeur [mm] 9,98 10,01 10,00
Profondeur [mm] 2,99 2,98 2,99

Section 1 = 2,984.10-5 m²
Section 2 = 2,982.10-5 m²
Section 3 = 2,99.10-5 m²

Nous avons alors calculé la moyenne de nos 3 relevés,

(S1 + S2 + S3) / 3 = 2,986.10-5 m²

Pour obtenir l’incertitude absolue S et relative S/S, nous avons en premier lieu
calculé la moyenne des largeurs et des profondeurs,

L moy = (2,99 + 2,98 + 2,99) / 3 = 2,987 mm


p moy = (9,98 + 10,01 + 10,00) / 3 = 9,997 mm

Donc, S/S = L moy / L moy + p moy / p moy = 0,01/2,987 + 0,01/9,997

S/S = 4,348.10-3 ≈ 0,004348


≈ 0,4 %

S = S/S * S = 4,348.10-3 * 2,986.10-5

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S = 1,298.10-7 m²
Finalement, Section = (2,986.10-5 ± 1,298.10-7 m²)

Maintenant cela fait, nous pouvons passer aux essais,

Nous avions eu comme première consigne de faire nos essais jusqu’à 1500 N soit une
charge de 150 kg.

Le tableau d’étalonnage de notre anneau dynamométrique nous permet de déterminer


les forces N que nous allons mettre à l’épreuve les unes après les autres.

Nous avons 5 cas de charges :

- 30kg soit 300 N


- 60 kg soit 600 N
- 90 kg soit 900 N
- 120 kg soit 1200 N
- 150 kg soit 1500 N

Chaque charge possède une contrainte normale que l’on obtient en soustrayant la
valeur d’origine à 0 kg qui est égale à 5000 µm avec la valeur correspondant à chacun des cas
de charge.

Soit,

- 300N : 5000 - 4712 = 288 µm


- 600 N : 5000 – 4425 = 575 µm
- 900 N : 5000 – 4142 = 858 µm
- 1200 N : 5000 – 3859 = 1141 µm
- 1500 N : 5000 – 3582 = 1418 µm

Les valeurs obtenues ci-dessus seront le « nombre de tours » à effectuer sur le


dynamomètre lors des mesures.

Vous trouverez nos mesures pour x avec les jauges 1 et 2 et z avec les jauges 3 et 4
dans l’annexe n°1.

La phase expérimentale étant désormais terminée, nous avons par la suite exploité nos
résultats en calculant tout d’abord les contraintes normales [MPa] dans l’éprouvette associée
à chaque cas de charge avec la formule suivante :

[Pa] = F[N] / S[m²]

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Ce qu’il nous a donné pour 30 kg par exemple :

x = 300 / 2,986.105 = 10,047 MPa

Nous avons répété la même formule pour les 4 autres charges, nous donnant ainsi,

Pour 60 kg : x = 20,094 MPa


Pour 90 kg : x = 30,141 MPa
Pour 120 kg : x = 40.186 MPa
Pour 150 kg : x = 50,234 MPa

Par la suite, nous avions tous ce dont il est nécessaire pour tracer 2 graphes,

Un graphe pour pouvoir déterminer lorsque nous placions nos points expérimentaux
la valeur du module d’Young avec le coefficient directeur de la droite.

Et le deuxième, pour cette fois-ci pouvoir déterminer la valeur du coefficient de


poisson v de l’aluminium.

Vous retrouverez nos 2 graphes en annexe n°2 et n°3

Les valeurs de x et z prisent pour tracer ces 2 graphes sont les moyennes entre les
mesures de la jauge 1 et 2 pour x et 3 et 4 pour z. Ces valeurs sont présentes dans l’annexe
n°1 dans les deux dernières colonnes de droites du tableau.

À l’issue du traçage, nos deux graphes sont des droites passant par l’origine, formant
cette allure totalement linéaire, et nous notons que ce qui est mis en évidence est la
proportionnalité de nos valeurs misent sur les axes des abscisses et des ordonnées.

Et comme nous savons que, x = E . x , E correspond au coefficient directeur de la


droite du graphe n°1 (annexe n°2) car notre droite est de la forme y = a.x où a = E.

Nous en avons déduit alors, grâce à 2 points,

A(750 ; 55 ) et B( 0 ; 0 )

Coefficient directeur est égale à 0,0733.1012 Pa ; soit 73,3 GPa

Nous avions grâce au premier graphe retrouver le module d’Young de l’aluminium qui
est égal à 73,3 GPa.

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Nous savons également que le coefficient de poisson est égal à : – ( z / x) ; Et nous
avions x sur l’axe des abscisses et z sur l’axe des ordonnées (annexe n°3), ainsi le coefficient
directeur de ce graphe correspond bien au coefficient de poisson.

Nous l’avons déterminé de la même manière que pour E,


Deux points, A’(132 ; 41,5) et B’(270 ; 85)

Nous trouvions alors que le coefficient de poisson de notre éprouvette en


aluminium est 0,32. (Le coefficient de poisson ne possède pas d’unité)

Nous n’avons pas totalement fini de déterminer nos valeurs, car par la suite il nous
était demandé d’estimer et de calculer les variations absolues et relatives de F, x et z afin de
pouvoir encadrer les valeurs de E et v.

Nous savons que E / E = F / F + S / S + x / x

Et, v / v = x / x + z / z

Tout d’abord, pour F, par équivalence, on obtient,

10 m F
Moyenne F moy
lecture
comparateur

F moy = (1500 + 1200 + 900 + 600 + 300 + 0) / 6 = 750 N

Moyenne lecture comparateur = (5000 +4712+4425+4142+3859+3582) /6 = 12 860 / 3 m

Alors, F ≈ 1,750 N

Donc, F / F ≈ 2,333.10-3
≈ 0,002333
≈ 0,233 %

Ensuite, pour x, il est indiqué sur le boitier de commutation l’incertitude à prendre,
(3 +0,5% de la mesure),

Donc, nous avions fait la moyenne des x moy présentes dans l’annexe n°, nous
obtenons 405,9 µm/m.

x = 3 + 0,005*405,9 = 5,0295 µm/m

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Alors, x / x = 5,0295 / 405,9 ≈ 0,0124 soit environ 1,24 %

Puis, pour z , l’incertitude donnée est toujours la même, nous avions alors répété le
même procédé, c’est-à-dire,

Moyenne de x moy = 110,6 µm/m

z = 3 + 0,005*110,6 = 3,553 µm/m

Alors, z / z = 3,553 / 110,6 ≈ 0,0321 soit environ 3,21 %

Nous pouvions désormais encadrer E et v,

E / E = F / F + S / S + x / x = 0,233 + 0,4 + 1,24 = 1,87 %

Donc, E = (1,87 / 100) * 73,3 = 1,37 GPa soit 2 GPa

L’encadrement de E est donc : E = (73,3 ± 2) GPa où l’allongement en x est la


principale source d’incertitude.

v / v = x / x + z / z = 1,24 % + 3,21 % = 4,45 %

Donc, v = 4,45 % * v = 4,45 / 100 * 0,32 = 1,42.10-2 soit 2.10-2 GPa

L’encadrement de v est donc : v = (0,32 ± 2. 10-2) GPa où l’allongement en z est la


principale source d’incertitude.

Nous pouvons dorénavant analyser, comparer et commenter nos résultats, en disant


dans un premier temps que notre matériau vérifie la loi de Hooke car notre matériau est de
l’aluminium de E = 70 GPa, ce qui est environ la même valeur déterminée grâce à nos
précédents calculs. Cette loi, comme illustré par notre graphe (annexe n°2) traduit la
proportionnalité entre la contrainte normale et l’allongement relatif de l’éprouvette suivant x.

Dans un deuxième temps, le module d’Young aussi appelé module d’élasticité


longitudinal, est une grandeur caractéristique du comportement élastique d’un matériau,

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autrement dit, il caractérise la rigidité du matériau, soit la capacité d’un matériau à ne pas se
déformer sous l’action d’un effort extérieur. Ici, dans le domaine élastique, illustré par notre
première droite, E est le rapport entre  et , il est le coefficient de proportionnalité de la
droite.
Dans un dernier temps, nous avons remarqué que sous l’action d’une charge F, notre
éprouvette s’allongeait, ainsi, son diamètre rétrécissait par la même occasion, le coefficient de
poisson permet de faire le lien entre la déformation longitudinale et la déformation
transversale. Nous notons également que sous une charge de traction, la déformation
longitudinale est positive et la déformation transversale est négative. De plus, nous avions
observé que le coefficient poisson reste toujours positif et est compris entre 0 et 0,5.

Finalement, notre ultime but lors de ce TP était de donner une définition de ce qu’était
le module d’Young, ainsi, nous avons achevé ce TP.

Pour conclure, ce TP est notre dernier parmi les trois proposées lors de cette SAE,
les trois TP nous ont permis de pratiquer analytiquement et expérimentalement les premières
notions de la mécanique de la structure, nous trouvions également que ce TP en particulier
fait très bien office de synthèse des deux autres TP, car il regroupe les cinq étapes
fondamentales vu en cours afin d’étudier la mécanique d’un « objet », qui sont l’étude de la
contrainte, de la déformation relative, de la loi de Hooke, du module d’Young et finalement
du coefficient de poisson.

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