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Sollicitations sur les

poutres
(Traction / Flexion / Torsion)
Mesure des déformations par des jauges

Préparé par :
Encadré par : • El KATI Kholoud
•M.CHAABA Moulay Ali • TKIMZATE Ahmed Amine
•SEMMAKI Fatima-Zahra

Section 8 G.CIVIL Année scolaire


2022/2023
SOMMAIRE
Introduction

Partie I:
 Appareillage
 Principe
 Traction pure
 Flexion
 Torsion

Partie II
 Choix préliminaire du profil de la poutre et celui des
poteaux
 Calcul des moments de flexion maximaux
 Calcul semi-manuel des déplacements
 Simulation sur APDL Ansys

Conclusion
2
Table des figures
 Les figures:
Figure 1: Schéma général du banc d’essai
Figure 2: Essai de traction
Figure 3: Représentation graphique
Figure 4: Modèle pour la poutre en flexion
Figure 5: Essai de flexion
Figure 6: Représentation graphique
Figure 7: Essai de torsion
Figure 8: Portique à étudier
Figure 9: Diagramme des moments fléchissant
Figure 10: Matrice de rigidité de l’élément fini 1
Figure 11: Matrice de rigidité de l’élément fini 2
Figure 12: Matrice de rigidité de l’élément fini 3
Figure 13:Matrice d’assemblage
Figure 14: Système des déplacements
Figure 15: Moment de flexion(Ansys)
Figure 16: Contraintes normales au niveau de la portée Ansys
Figure 17:Forces Ansys
 Les tableaux:
Tableau 1: Résultats obtenus de l’essai de traction simple
Tableau 2: Résultats obtenus de l’essai de flexion

3
Introduction

La mécanique permet de connaitre l’évolution dynamique des corps en fonction des


efforts appliqués, mais elle permet aussi de s’assurer que le domaine sera suffisamment
résistant et que la durée de vie initialement prévue sera respectée. Ces calculs de
dimensionnement passent par la connaissance des déformations et la répartition des efforts à
l’intérieur du domaine étudié. Ceci conduit à la notion de contrainte très utile pour valider la
bonne tenue du système. Après avoir suivi cet enseignement, vous serez en capacité de
comprendre et d’appliquer les formules utilisées dans les codes de calculs de structure. Vous
pourrez dimensionner des éléments simples travaillant dans le domaine élastique.

► Il existe différents types de déformations :

• La flexion est la déformation d'un objet qui se traduit par une courbure.

• La compression est une contrainte mécanique équivalente à l'action d'une force qui exerce
une pression à chaque extrémité d'une poutre. La flèche indique une pression sur l’extrémité
de la poutre.

• La traction est une sollicitation qui consiste à étirer un matériau.

• La torsion est une sollicitation mécanique qui consiste à tordre un matériau

4
PATIE I
5
Appareillage:

Essai :Expérimentation sur différentes


poutres en sollicitations simples

Système d’acquisition pour le


calcul des déformations.

Différents masses + Eprouvettes de


matériaux divers à tester

Les extensomètres à fils résistants ou jauges de déformation (strain gauge) ont pour
objectif de mesurer la déformation d’un élément d’ouvrage en la traduisant en variation de
résistance électrique. La déformation étant définie comme le rapport de la variation de sa
longueur divisée par sa longueur initiale.
En agissant par traction ou compression sur le fil, celui-ci s’allonge ou se rétrécit. Cette
variation de longueur modifie sa résistance électrique. On mesure alors cette variation de
résistance entre l’état de repos et l’état sous contrainte. Le fil est agencé en spires de
manière à ce que la déformation agisse en même temps sur plusieurs tronçons du fil pour
amplifier la variation de résistance électrique. On admet ainsi que la jauge subit les mêmes
déformations que la surface sur laquelle elle est collée.
Sachant que la résistance d ’un conducteur de section S et de longueur l est égale à :

R=ρ
On aura:
Sachant que: , on démontre que : = k avec K est le facteur de jauge dont la valeur est
voisine de 2.

6
Principe:

Dans ce TP, une poutre ou barre est soumise à l’une des trois sollicitations simples :
Traction, flexion ou la torsion. On mesure ensuite la déformation engendrée par un
système d’acquisition.
On change les efforts appliqués dans chacun des cas et on note la déformation
correspondante qui est déterminée expérimentalement par les jauges de déformation
via le système d’acquisition.

Figure 1: Schéma général du banc d’essai

Traction pure:
1. Traction pure:
On applique un effort de traction F=mg.
Avec g=9.81 m/s².
La jauge de déformation collée sur l’éprouvette nous permet de déterminer la valeur
de la déformation à l’aide de la formule suivante :
ε= 2*(UA/UE x 1/(1+ν) x 1/k)

Où :
• k : facteur de jauge (k=2.05).
• v : coefficient de Poisson du matériau de l’éprouvette expérimentée.
• UA/UE est la grandeur relevée de l’appareil, elle est donnée en mV/V.
7
Traction pure:

Figure 2: Essai de traction

On a comme données :
• Facteur de jauge : K= 2,05.
• Dimension de l’éprouvette :(largeur et épaisseur) : 2×10 mm2 . On calcule donc les
contraintes en utilisant la relation suivante : σ = F*S
Avec S = l*e =20mm2 (la section de l’éprouvette)
On résume les résultats obtenus dans le tableau ci-dessous :

Facteur de jauge: 2,05


Dimensions de l’éprouvette (largeur et épaisseur):b=10 et H=2mm
Module de Young: 130,9 GPa
Contrainte
Cas de charge Force (N) Déformation lue(με)
calculée(MPa)
0 0 0,00E+00 0
1 5 2,20E+00 0,25
2 10 4,40E+00 0,5
3 15 5,87E+00 0,75
4 20 8,07E+00 1
5 25 9,54E+00 1,25
6 30 1,17E+01 1,5
7 35 1,39E+01 1,75
8 40 1,54E+01 2
9 45 1,76E+01 2,25
10 50 1,91E+01 2,5
Tableau 1: Résultats obtenus de l’essai de traction simple
8
Traction pure:
 Représentation graphique :

On représente graphiquement la contrainte en fonction de la déformation correspondante


(, ) :
Contraintes en fonction des déformations (Traction
pure)

2.5
f(x) = 0.130915277777778 x − 0.0333333333333337
Contraintes (MPa)

2 f(x) = 1.05129108378338 ln(x) − 0.941166973040482

1.5

0.5

0
0.00E+00 5.00E+00 1.00E+01 1.50E+01 2.00E+01 2.50E+01

Déformation µℰ

Figure 3: Représentation graphique

 Estimation du module de Young du matériau :

D’après ce tableau :

D’après la courbe tracée, on obtient E=130,9 GPa.


Donc le matériau utilisé dans cette manipulation est le cuivre (la valeur expérimentale du
module de Young est proche de la valeur réelle).

9
Flexion simple:
2. Flexion :
La structure concernée est une poutre en flexion plane simple, encastrée d’un côté et libre de
l’autre. On applique une force F=mg.

Figure 4: Modèle pour la poutre en flexion


On détermine :
• le moment de flexion M dans la section droite qui est à la position x:
Mfz = -(l-x). F= -(l-x).mg avec: (l-x)=250mm
• la contrainte normale 𝜎(x,y) en un point de la section, éloigné de l’axe neutre de la distance
y=h/2:
On a : 𝜎 = (−𝑀𝑓𝑧/𝐼G𝑧 )× y
Et : b = 20mm et h = 5mm Alors : IG 𝑧 = mm ⁴
D’où : 𝜎max = −Mfz. 𝐼Gz.𝑦max Avec : 𝑦max = h/2.
• La déformation normale:
On mesure la contrainte à travers la valeur de la masse suspendue, la déformation est à relever
d’après le système d’acquisition a l aide de la formule suivante : ε= (UA/UE) x 1/k.

Figure 5: Essai de flexion


10
Flexion simple:
On résume les résultats des mesures dans le tableau suivant :

Dimensions de la poutre: b=20mm ; h=5mm


Module de Young: 185,7 GPa
Moment d'inertie des sections: I=208,33 mm²
Déformation lue Moment de flexion Contrainte calculée
Cas de charge Force (N)
(με) (N.m) (MPa)
0 0,5 -7,805 0,125 1,5
1 1 -16,098 0,25 3
2 1,5 -24,390 0,375 4,5
3 2 -32,195 0,5 6
4 2,5 -40,488 0,625 7,5
5 3 -48,780 0,75 9
6 3,5 -54,146 0,875 10,5
7 4 -64,878 1 12
8 4,5 -73,171 1,125 13,5

Tableau 2: Résultats obtenus de l’essai de flexion


simple
 Représentation graphique :
On représente graphiquement la contrainte en fonction de la déformation correspondante
(, ):
Contraintes en fonction des déformations (Flex-
ion simple)
16
14
f(x) = − 0.185703076381937 x + 0.0316161151546313
Contrainte en MPa )

12
10
8
6
4
2
0
-80.000 -70.000 -60.000 -50.000 -40.000 -30.000 -20.000 -10.000 0.000

Déformations ( με)
11 Figure 6: Représentation graphique flexion
Flexion simple:
 Estimation du module de Young du matériau :
D’après ce tableau :

D’après la courbe tracée, on obtient E=185,7 GPa.


Donc le matériau utilisé dans cette manipulation est l'acier (la valeur expérimentale du module
de Young est proche de la valeur réelle).

Torsion pure:
3. Torsion :
La structure concernée est un barreau cylindrique en torsion pure, de diamètre D, longueur l,
soumise à un couple de torsion T.

Figure 7 : Essai de torsion

12
Torsion pure:
Essai de torsion:
Une poutre est sollicitée à la torsion simple si le torseur associé aux forces de cohésion de la partie droite
(II) sur la partie gauche (I) de la poutre peut se réduire en G, barycentre de la section droite (S) à un
moment perpendiculaire à (S).

On exerce un moment MG1 dans la section droite (S1) et on mesure l'angle de rotation des sections (S )
et (S1) par rapport à (S0). On constate que:

On peut écrire:

avec:
= angle unitaire de torsion (rad/mm).
= angle de rotation (S1)/(S0) (en rad).
l1 = distance séparant (S1) à la section de référence (S0) (mm)

En un point M, la contrainte de torsion est proportionnelle à la distance de ce point à la ligne moyenne

13
Torsion pure:

ₘ: contrainte tangentielle due à la torsion (MPa).


G: module d'élasticité transversale (de Coulomb)
(MPa).
: angle de torsion unitaire (rad/mm).
: distance de M au centre de la section (mm).
La contrainte de torsion est nulle si M est sur la ligne moyenne ( = 0). La fibre neutre est confondue
avec la ligne moyenne.
La contrainte de torsion est maximale si M est sur la surface du solide ( = R = distance max.):

Dans le domaine élastique, le moment de torsion Mt est proportionnel à l'angle unitaire de torsion :

Mt: moment de torsion (Nmm).


G: module d'élasticité transversal (de Coulomb) (MPa).
: angle de torsion unitaire (rad/mm).
I0: moment quadratique de (S) par rapport a (O, x) (mm4).

Pour les arbres de grande longueur (arbres de forage de puits de pétrole, arbres de navires importants)
on évite de trop grandes déformations de torsion qui risqueraient d'engendrer des vibrations trop
importantes pour un fonctionnement correct. A cet effet, on impose un angle unitaire limite de torsion:
lim. à ne pas dépasser ( lim: 0,25 °/m, par exemple).
Avec:
Mt: moment de torsion (Nmm).
G: module d'élasticité transversale (de Coulomb)(MPa).
I0: moment quadratique de (S) par rapport à (O,z)(mm4)

La contrainte en un point M d'une section droite est:

: contrainte tangentielle due a la torsion (MPa).


Mt: moment de torsion (Nmm).
I0: moment quadratique polaire de la section droite
14 considérée (mm4).
: distance du point M à la fibre neutre (mm).
Torsion pure:
Il faut rechercher la section (S) dans laquelle le moment de torsion est maximal. Dans celle-ci la
contrainte est maximale au point le plus éloigné de l'axe ( = R).

Tmax.: contrainte maximale tangentielle (MPa)*.


Mt max.: moment de torsion maximale (Nmm).
I0: moment quadratique polaire de la section (S) (mm4 ). R:
distance du point le plus éloigne de la fibre neutre à cette
dernière (mm).
( I0/ R ): module de torsion (mm3 ).

15
PATIE
II
16
Simulation
 Choix préliminaire du profil de la poutre et celui des poteaux
On choisira un profil IPE pour les 2 éléments ( poutre et poteaux) I1=I2

On a : K= 0,8

avec h=8 m la hauteur des poteaux et L=10m la portée de la poutre.

Ainsi : N₁ = K + 2 = 2,8 N2 = 6K +1 = 5,8

Donc : = q*L = q*L = 4*10 = 20 KN

== = = 11,9 KN.m

1 3

17 Figure 8: portique à étudier


Simulation
 Calcul des moments de flexion maximaux :
 tronçon [AB] :

 tronçon [BC] :

.m
 tronçon [CD] :

Donc :

18
Figure 9: Diagramme des moments fléchissants
Simulation
Vérification de la résistance vis-à-vis du moment de flexion :

On a le matériau utilisé est E24 (S235)

On a :

Et

Donc :

D’après le catalogue, on prend le profil IPE 180

19
Simulation
 Calcul semi-manuel des déplacements
Le calcul des matrices est fait par la plateforme matrixcalc.org

[K1]=

Figure10: Matrice de rigidité de l’élément fini 1

[K2]=

Figure11: Matrice de rigidité de l’élément fini 2

[K3]=

Figure12: Matrice de rigidité de l’élément fini 3


20
Simulation
Donc la matrice d’assemblage est donnée par :

[K]=

Figure13: Matrice d’assemblage


[K]*U=Q

Figure14: système des déplacements


On trouvera ainsi U le vecteur déplacement:
U(x1,x2,x3,x4,x5,x6,x7,x8,x9,x10,x11,x12)=U(u1,v1,,u2,v2, ,u3,v3,3,u4,v4, 4)

21
Simulation
Un programme sur Matlab a permis l’obtention des déplacements, contraintes et
déformations suivantes.

Valeurs des déplacements en


mm

Déformation et contrainte (Mpa) Déformation et contrainte (Mpa)


au niveau de l’encastrement de au niveau de l’encastrement de
gauche droite

22
Simulation
 Simulation sur Ansys
Il s’agit de faire le calcul par éléments finis à travers le logiciel Ansys. Le portique étudié sera
discrétisé en 3 éléments.

Figure15:Moments de flexion Ansys

Figure16: Contraintes normales au niveau de la portée Ansys


23
Simulation
 Simulation sur APDL Ansys
Il s’agit de faire le calcul par éléments finis à travers le logiciel Ansys. Le portique étudié sera
discrétisé en 3 éléments.

Figure17: Forces Ansys

Conclusion

Durant cette séance de TP, on a pu mesurer les déformations au niveau des poutres
sollicitées en flexion simple et en traction pure…, en utilisant ce qu’on appelle des jauges de
déformations. Le but envisagé est de déterminer les module de young E du matériau utilisé
à une précision donnée tout en gardant une marge d’erreur, puisqu’il existe toujours des
imperfections au niveau de l’essai.
Finalement nous nous sommes contenté de réaliser une simulation sur Ansys d’un portique
afin de déterminer les déplacements, les contraintes et les déformations.
24
Annexe
Programme Matlab pour la détermination des déplacements, contraintes et déformations au
niveau du portique.
%caracteristiques du portique% 0 0 1 0 0 0;
E=210000;
0 0 0 cx1 cy1 0 ;
I=10630000;
0 0 0 -cy1 cx1 0 ;
A=1960;
0 0 0 0 0 1];
h=8000;
%element 2%
l=10000;
j2=0;
%constantes%
cx2=cos(j2);
a1=E*A/h; a2=E*A/l;
cy2=sin(j2);
b1=12*E*I/(h^3); b2=12*E*I/(l^3);
T2=[cx2 cy2 0 0 0 0;
c1=4*E*I/h; c2=4*E*I/l;
-cy2 cx2 0 0 0 0;
d1=6*E*I/(h^2); d2=6*E*I/(l^2);
0 0 1 0 0 0;
e1=2*E*I/h; e2=2*E*I/(l^2);
0 0 0 cx2 cy2 0;
%matrices%
0 0 0 -cy2 cx2 0 ;
K1=[a1 0 0 -a1 0 0 ;
0 0 0 0 0 1];
0 b1 d1 0 -b1 d1 ;
%element 3%
0 d1 c1 0 -d1 e1 ;
j3=-pi/2;
-a1 0 0 a1 0 0 ;
cx3=cos(j3);
0 -b1 -d1 0 b1 -d1;
cy3=sin(j3);
0 d1 e1 0 -d1 c1];
T3=[cx3 cy3 0 0 0 0;
K2=[a2 0 0 -a2 0 0 ;
-cy3 cx3 0 0 0 0;
0 b2 d2 0 -b2 d2 ;
0 d2 c2 0 -d2 e2 ;
-a2 0 0 a2 0 0 ; Conclusion 0 0 1 0 0 0;
0 0 0 cx3 cy3 0 ;
0 0 0 -cy3 cx3 0;
0 -b2 -d2 0 b2 -d2;
0 0 0 0 0 1];
0 d2 e2 0 -d2 c2];
format long
K3=[a1 0 0 -a1 0 0 ;
%dans le rep?re global%
0 b1 d1 0 -b1 d1 ;
K1g=T1'*K1*T1;
0 d1 c1 0 -d1 e1 ;
K2g=T2'*K2*T2;
-a1 0 0 a1 0 0 ;
K3g=T3'*K3*T3;
0 -b1 -d1 0 b1 -d1 ;
%assemblage%
0 d1 e1 0 -d1 c1 ];
M1=blkdiag(K1g,zeros(6,6));
%matrice de passage%
M2=blkdiag(zeros(3,3),K2g,zeros(3,3));
format long
M3=blkdiag(zeros(6,6),K3g);
%element 1%
K=M1+M2+M3;
j1=pi/2;
cx1=cos(j1);
%Les forces de blocage
cy1=sin(j1);
a=4*l/2;
T1=[cx1 cy1 0 0 0 0;
b=4*l^2/12;
-cy1 cx1 0 0 0 0;
F=[0 -a -b 0 -a b];
25 F=F';
Annexe
%resolution
G=K((4:9),(4:9));
%d?placement
U= inv(G)*F;

% reaction aux appuis


u=[0 ;0 ;0 ;U; 0; 0; 0]
R=K*u;
R=R';
format short
%les deformations et les contraites
%element 1
eptc1= u(5)/h;
epfl=-90*[-6/h^2 -4/h 6 /h^2
-2/h ]*[u(1);u(3);u(4);u(6)];
ep1=epfl+eptc1
sigma1=ep1*E

%element 4
eptc4=u(8)/h;
epf4=-90*[6/h^2 (2/h) -6/h^2
4/h ]*[u(7);u(9);u(10);u(12)];
ep4=epf4+eptc4
sigma4=ep4*E

26

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