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Theme2 Physique expérimentale

Physique expérimentale
Rapport 3
T2-Groupe2 A

Encadré par :
M.HABIB Abdelfettah
M.LAASIRI Yassir
Mme. LASSRI Meryam
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Rapport 3
T2-Groupe2 A

Dans ces expériences, on vise à étudier et établir un bilan d’énergie du


freinage en indiquant l’énergie qui interviennent lors d’un freinage et si il y’a une
dissipation d’énergie. Pour assouvir cela, on montrera dans un premier lieu que
l'énergie cinétique durant le freinage se dissipe à cause du travail des forces
frottements, et puis dans un deuxième lieu que cette énergie se convertie
essentiellement en énergie thermique. On excepte de ces expériences de voir une
relation directe entre l’énergie cinétique, les frottements ainsi que l’énergie
thermique.

1. Première expérience

Objectif : Etudier la variation de l’énergie cinétique et les causes de sa dissipation


Intérêt : Etablir le bilan de l’énergie
Hypothèse : on suppose que l’énergie cinétique diminue à cause des frottments.
Les paramètres qu’on fait varier : la vitesse initiale
Les paramètres qui varient suite à cette variation : distance d’arrêt
Les paramètres qu’on garde constants : les frottements, la masse, la pente(=0)

:
Procédure :
 Montage expérimental et le matériel utilisé :

Une caméra
rapide
Banc à coussin
d’air

Pied en V, Un cavalier
grand
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 Etapes suivies :
L’expérience consiste à communiquer des vitesses initiales différentes au cavalier et de percevoir la
distance au bout de laquelle ce dernier s’arrête, sans modifier les frottements. Nous avons donc
également enregistré le mouvement grâce à la caméra rapide, qui nous a permis par la suite d’obtenir
la vitesse ainsi que l’accélération.
Après l’enregistrement des valeurs de la vitesse et la distance nous avons calculé l’énergie cinétique
𝟏
étant EC= 𝟐 mv² avec v la vitesse initiale communiquée au cavalier
M la masse du cavalier m=150g
Ensuite on a procéder à calculer l’opposé du travail de la force des frottments qui s’exprime de la
manière suivante -W (𝒇 ⃗ )= f.d avec f l’intensité de force de frottment
d la distance d’arrêt
Par projection du PFD sur l’axe (ox) horizontale on obtient que f=-ma
On peut bien sur extraire la valeur de l’accélération (qui est constante) d’après la dérivée seconde de
l’abscisse (ce qui a été effectué grâce au logiciel Latis Pro ainsi que la caméra rapide)
Nous avons donc toutes les données permettant de tracer la variation de l’énergie cinétique en
fonction de l’opposé du travail de la force de frottements

 Hypothèses du travail :
-Les frottements de l’air sont négligés.
-L’inclinaison de la surface de mouvement par rapport à l’axe horizontal qui s’affiche
automatiquement sur le logiciel Cineris qui est négligeable
-L’imprécision du choix des points des abscisses qui ont été traité par le logiciel (erreur de
l’expérimentateur)

 Justification du choix :
Nous avons eu recours à une caméra rapide afin de trouver la valeur de l’accélération (une valeur
obtenue après le traitement des résultats et l’établissement de la courbe exprimant la variation de
l’abscisse en fonction du temps et que nous avons dérivé deux fois) cette valeur de l’accélération a
permis de trouver la valeur de l’intensité de la force f, une valeur nécessaire à la détermination du
travail de cette dernière.
Le choix de l’utilisation du banc à coussin d’air a été conçu suite au fait que le corps suit une trajectoire
rectiligne contrairement au cas où le mouvement est effectué directement sur le sol car il est bien
possible que la trajectoire ne soit pas parfaitement droite

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Une courbe présentant la variation de l’abscisse, vitesse et accélération en


fonction de du temps (d’après l’enregistrement de la caméra rapide) :

La vitesse

L’abscisse x

L’accélération

Cette procédure a été effectué cinq fois afin d’obtenir les résultats suivants :

tableau présentant les valeurs de l’énergie cinétique en fonction du


travail de la force de frottement f:

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Une courbe présentant


la variation de l’énergie
cinétique en fonction du
travail de f (les forces de
frottements)

Commentaire de la courbe :
D'après la courbe obtenue on peut conclure la relation qui lie Ec et W (𝒇⃗ ) et qui s'écrit sous la forme Ec=a×(-
W(f)) +b tel que a= 0.981 ~1 et b=0.009612 ~0 ,donc on peut écrire que
Ec= -W(f)
Cette formule que nous venons de prouver montre que l’énergie cinétique d'un corps se dissipe à cause du
travail des force frottements, la question qui se pose maintenant: En quoi est ce que l'énergie cinétique dissipée
se transforme-t-elle?
Etant donné que le principe de la conservation de l’énergie confirme que L'énergie ne surgit pas du néant part
et ne disparaît pas dans le néant.

Introduction :
L'expérience suivante vise à trouver une relation entre la variation de l’énergie cinétique et le travail
des frottements, ou on suppose une relation d’égalité entre les deux paramètres, et cela a été permis en
mesurant la distance d’arrêt à plusieurs vitesse initiales données en fixant des paramètres (le coefficient de
frottements, masse, la pente « 0 »…).
Validation des résultats:
Les résultats sont ceux attendus aux vues que l’hypothèse initiale est qu'une variation de vitesse, c’est-
à-dire une variation de l’énergie cinétique, est dû au travail des forces de frottements appliquées sur le corps
le long de sa trajectoire et les résultats montres bien cela. En effet, la théorie prédit une relation d’égalité
entre la variation de Ec et le travail des frottements, et cette prédiction est induite par les résultats
expérimentaux qui nous montrent cette relation entre les deux paramètres.

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Lien avec la théorie :


Les implications de la théorie entre la variation de l’énergie cinétique et le travail des forces de
frottements ont été démontrées par nos résultats qui suggèrent un lien d’égalité directe entre eux, et donc
notre expérience ne fait que renforcer la théorie.
Les écarts d’incertitudes entre la théorie et l’expérience peuvent être expliqués par l’incapacité des
instruments de mesures de donner un résultat idéal et extrêmement précis. En effet la camera collectait
chaque 50ms une image et nous étions menés à indiques dans chaque image un point qui montre le
mouvement de l’objet tout au long de sa trajectoire.
Comparaison : -La comparaison des résultats doit être jugée sur les écarts relatifs avec les valeurs
prédites par la théorie ainsi que les défauts de l’expérience ou l’idéalisation de la théorie. Les écarts sont dus
au matériel de mesure et aux effets négligés comme les frottements de l’air les incertitudes liées à
l’observateur vu que c’est nous qui indiqué la trajectoire de l’objet suivant la camera rapide, sans oublier
l’angle d’inclinaison du et du fil qui n’est pas vrai mais est proche de la réalité.
Sources d’erreur :
Au vue du point que l’expérience prédit la théorie on peut affirmer que les erreurs expérimentales sont
minimes. Les erreurs peuvent provenir des différents effets négligés cités précédemment qui au cours du
temps s’accumule. Ces erreurs sont systématiques car elles proviennent d’une négligence de la part de
l’expérimentateur.
Conclusion :
Ces résultats sont satisfaisants du fait de l’incertitude basse qui les accompagne, ce qui montre la
fiabilité de l’expérience. L’importance de cette expérience se situe du fait qu’elle induit des résultats
conformes à la théorie, l'énergie cinétique Ec et durant le freinage se dissipe à cause du travail des forces
frottements en effet on a prouvé Ec=-W(f).

2. Deuxième expérience :

Objectif : Déterminer en quoi est ce que l’énergie cinétique se transforme.


Intérêt : Etablir le bilan de l’énergie
Hypothèse : on suppose que l’énergie cinétique se dissipe totalement en chaleur.
Les paramètres qu’on fait varier : le nombre de tours effectués par la manivelle.
Les paramètres qui varient suite à cette variation : La température de l’eau à l’intérieur du
calorimètre.
Les paramètres qu’on garde constants : La masse de l’eau

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b. :
Procédure :
 Montage expérimental et le matériel utilisé :

Thermomètre Manivelle

Fil

Colorimètre

Pied en V,
grand

En réponse à la question posée précédemment, on a décidé de faire une expérience qui montre
l’action du travail des frottements, sur l’énergie cinétique et pour arriver à notre but on réalise le
montage suivant:
- Un colorimètre contenant une quantité d’eau est lié à une manivelle tournante, on
entoure sa surface extérieure à l'aide d'un fil dont son extrémité est liée à une masse (Le
pied en V de 2,5kg) pour qu'on puisse conserver le contact entre le fil et le colorimètre et
garder la masse en équilibre (Ep=0) c.à.d que la rotation de la manivelle n’est pas
accompagné par la montée de la masse

 Etapes suivis :

 Fixer l'appareil de base pour déterminer l'équivalent mécanique de la chaleur à un coin de la table.
 Placer le calorimètre et verser de l'eau dans ce dernier.
 Introduire le thermomètre de température le plus profondément possible dans l'ouverture du calorimètre.
 Placer la masse de 2.5 kg en dessous du vase calorimétrique.
 Enrouler le fil autour du calorimètre en lui faisant faire 4 tours et l'attacher à la masse de 2.5 kg posée par
terre.
 Actionner la manivelle et s'assurer que la masse de 2.5 kg est soulevée sur quelques centimètres et se
maintient à une hauteur constante même si on continue de tourner la manivelle
 Tourner la manivelle tout en mesurant l'augmentation de la température en fonction du nombre de tours
exécutés.

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 Hypothèse de travail :
- On suppose que la variation de l’énergie mécanique est égale à la variation de l’énergie cinétique car la
variation de l’énergie potentielle est nulle (due au non variation de la hauteur de la masse)
- On admet que la chaleur créée par les frottements du fil sur la paroi de colorimètre est de la même
température que l’eau qui se trouve à l’intérieur. ‘L’homogénéité thermique’

 Justification des choix :


- Nous avons eu recours à un colorimètre puisqu’il constitue un système thermodynamique isolé, ce qui
implique qu'il n'y a pas d'échange de matière et d'énergie (travail ou chaleur) avec le milieu extérieur.
Son but est de déterminer expérimentalement les quantités d'énergie transférées au cours d'une
transformation.

Le tableau suivant montre les résultats obtenus:


Nombre de tours 40 60 80 100 150 200
La variation de la 0.4 ± 0.1 0.6 ± 0.1 0.8 ± 0.1 1 ± 0.1 1.4 ± 0.1 1.8 ± 0.1
température en °C

Une courbe qui représente la


variation de la température
en fonction du nombre de
tours:

Commentaire de la courbe :
La courbe obtenue montre une relation très importante entre la variation de la température et le
nombre de tour effectué, cette relation peut se traduire comme suit:
T= a × N + b / b=0.087465 (on peut négliger b devant le terme N×a)

Ce résultat montre que plus le nombre de tours augmente plus la température augmente.

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Traitements analogique
Si la température du système augmente on peut déduire qu'il reçoit de l’énergie thermique
Et si le nombre de tour augmente alors on peut dire que la valeur absolue du travail des force
frottements augmente aussi car|𝐖(𝐟)| = 𝐟. 𝐝 = 𝐌𝐠𝐧𝛑𝐃. (Par application du Principe fondamental
de la Dynamique sur la masse m on peut déduire que f=mg)
Tel que : M la masse accroché au fil (2.5kg) ; g l’accélération de pesanteur (9.81 m/s²)
n nombre de tours ; D diamètre du colorimètre (46mm)
Donc on peut intuitivement déduire que le travail des forces frottements est la cause de la chaleur.
En effet si on calcule 𝑬𝒕𝒉 l’énergie thermique et 𝑬𝒎 l’énergie mécanique qui se calculent par la
formule :
𝑬𝒕𝒉 = 𝑸 = (𝒎𝒆 𝒄𝒆 + 𝒎𝒄 𝒄𝒄 )∆𝑻 Et 𝑬𝒎 = |𝐖(𝐟)| = 𝐟. 𝐝 = 𝐌𝐠𝐧𝛑𝐃
Avec : 𝒎𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍′𝒆𝒂𝒖 ; ∆𝑻 la variation de la température ;
𝒄𝒄 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒕𝒉𝒆𝒓𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆; 𝒄𝒆 la capacité thermique de l’eau ; 𝒎𝒄 la masse du
calorimètre
Le graphe préparé restitue la variation de la température en fonction du nombre de tour, c’est à dire
d’une autre manière, l'énergie thermique en fonction de l'énergie mécanique produite en tournant la
manivelle tout en luttant contre le frottement. On peut écrire par hypothèse de début que :
𝐌𝐠𝛑𝐃
𝑬𝒕𝒉 = 𝑬𝒎 et donc (𝒎𝒆 𝒄𝒆 + 𝒎𝒄 𝒄𝒄 )∆𝑻 = 𝐌𝐠𝐧𝛑𝐃 , d’où ∆𝑻 = (𝒎 𝐧
𝒆 𝒄𝒆 +𝒎𝒄 𝒄𝒄
𝐌𝐠𝛑𝐃
En calculant 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒆, 𝒐𝒏 𝒐𝒃𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕
(𝒎𝒆 𝒄𝒆 +𝒎𝒄 𝒄𝒄 )
𝐌𝐠𝛑𝐃 𝟐,𝟓×𝟗,𝟖𝟏×𝝅×𝟎,𝟎𝟒𝟔
= = 0,0112. Alors que le graphe montre que la pente est 0,008691 qui
(𝒎𝒆 𝒄𝒆 +𝒎𝒄 𝒄𝒄 ) 𝟔𝟓,𝟔×𝟒,𝟏𝟖+𝟏𝟎𝟖,𝟒×𝟎,𝟑𝟖𝟓
est relativement très proche du résultat calculé en remplaçant par les valeurs des paramètres.
Cette différence résulte des pertes de chaleur non saisies telles que, par exemple, le contact
thermique entre le calorimètre et le fil. De plus, durant la réalisation des expériences on entend
toujours un bruit à cause des frottements entre les différents matériels, donc on peut déduire qu’une
petite partie de l'énergie cinétique se dissipe sous forme de son.
Ce qui répond à notre question: en quoi se transforme l’énergie cinétique?

Introduction :
Cette expérience vise à établir l’égalité entre deux formes d’énergies différentes qui se produisent
généralement d’une manière consécutive, à savoir l'énergie mécanique et l'énergie thermique, il s’agit de mettre
en évidence expérimentale l’équivalence entre ces deux énergies-là en procédant principalement à la mesure de
la variation de la température et le nombre de tours effectués par le calorimètre.
Validation des résultats :
Les résultats entre l'énergie mécanique Em et l'énergie thermique Eth est sensée être vérifiée par la
modélisation d’une droite passant par l’origine, cependant la pente de la droite passant par l’origine est
relativement inférieure au résultat attendue.

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Ceci résulte des pertes de chaleur non saisies telles que par exemple, les pertes de l’énergie
thermique non transmise au calorimètre ainsi qu’au bruit à cause des frottements entre les différents
matériels, qui dissipe une petite partie de l'énergie cinétique sous forme de son.
En plus de ça, nos résultats sont approximativement similaires au groupe G2A qui a effectué
la même expérience que la nôtre, ce qui montre la fiabilité des résultats obtenus
Lien avec la théorie :
La conversion de l'énergie mécanique en énergie thermique peut être vérifié avec la théorie,
en effet, Considérons un objet qui glisse sur un plan horizontal. Sa vitesse diminue progressivement
jusqu'à l'arrêt.
Pendant le mouvement, le corps a perdu son énergie mécanique. Elle a été convertie
en énergie thermique. La variation de l'énergie mécanique est due au travail des forces de
frottements de l'objet
Sources d’erreurs :
• Il se peut que plusieurs mesures réalisées au cours de l’expérience manquent de la
précision à titre d’exemple : la mesure de la température correspondante à l’équilibre thermique juste
avant sa dissipation, sans oublier la détermination du nombre de tours effectue par le calorimètre.
• Notre besoin à un calorimètre conducteur et non adiabatique entrainera par
conséquence la perte d’une partie de la chaleur générée par les frottements.
• Pour réussir la comparaison entre Em et Eth il fallait tenir en compte les écarts relatifs
et les incertitudes dues aux mesures et au matériel utilisé ainsi qu’aux effets négligés comme
l’homogénéité de la température du calorimètre et de l’eau.

Notre étude nous conduit à une conclusion finale, c'est que l'énergie cinétique Ec
et durant le freinage se dissipe à cause du travail des forces frottements en effet
on a prouvé Ec=-W(f) , aussi on a conclu que le travail de ces forces frottements
conduit à l’apparition d'une énergie thermique, et en fin on peut conclure que
durant le freinage l'énergie cinétique se dissipe essentiellement en énergie
thermique.

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