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UNIVERSITE DE YAOUNDÉ I THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I

ÉCOLE NATIONALE NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF


SUPÉRIEURE POLYTECHNIQUE ENGINEERING OF YAOUNDE
DE YAOUNDÉ
DEPARTMENT OF MATHEMATICS
DÉPARTEMENT DE AND PHYSICAL SCIENCES
MATHÉMATIQUES ET DES
SCIENCES PHYSIQUES

EXPOSÉ DE LA MECANIQUE DU POINT PAR LA


PRATIQUE

TITRE

RESPONSABLES :

 Mr Tiendjou

MEMBRES :
 YAWAT NGOUNE WENDY JONES
 YOGO KAM CALVIN KARIS
 WEMBE NZOGOUM WILFRIED BRIAN
 TSOPJIO YOUMPE MOREL BRIAN
 TSAKENG AGHOKENG NESTA DUREL
 ZAMBOU GNIMPIEBA STEVY TRESOR

SOUS GROUPE : C4 DATE : 11 Décembre 2023 HEURES : 16H00-


18H00

ANNÉE ACADÉMIQUE 2023-2024 - ACADEMIC YEAR 2023-2024


SOMMAIRE
I. Introduction à l’énergétique du point matériel

II. Historique et origine

III. Travail et puissance d’une force

IV. Théorème de l’énergie cinétique

V. Conservation de l’énergie pour les systèmes isolés

VI. Corrigées des exercices

INTRODUCTION

Dans ce chapitre, on s’intéresse à l’énergétique du point matériel. Tout d’abord


l’énergie est une grandeur fondamentale de la physique qui peut donner naissance à
une action (déplacer chauffer, éclairer, casser, …). Aboutissant à une équation scalaire,
elle permet aussi de mettre en relation plusieurs domaines de la physique (notamment
la thermodynamique), puisque l’énergie perdue par un système mécanique doit se
retrouver sous une forme différente. Par conséquent, elle peut prendre plusieurs
formes : thermique, mécanique, électrique, chimique, nucléaire. Appliquant cela a un
point matériel, nous introduisons le faite que ;
-Un point matériel M possède de l’énergie (potentiel) si du travail peut être fourni par
modification de sa position.
 Notion de travail
Le travail d’une force est l’énergie fournie par cette force lorsque son point d’application
se déplace. Il est responsable de la variation de l’énergie cinétique du système qui subit
cette force. Cette force peut être donnée comme :
: « Force vive: C’est celle d’un corps actuellement en mouvement, qui agit contre un
obstacle qui cède, et qui produit un effet sur lui. Telle est, par exemple, la Force d’un
corps, qui, par la pesanteur, est tombé d’une certaine hauteur, et choque un obstacle
qu’il rencontre. Telle est encore la Force d’un ressort qui se débande contre un obstacle
qu’il déplace. On a toujours pensé, jusqu’à Leibnitz que la Force vive devait être évaluée,
ainsi que la Force morte, par le produit de la masse multipliée par la simple vitesse; mais
Leibnitz a pensé autrement, et a cru qu’il fallait l’estimer par le produit de la masse
multipliée par le carré de la vitesse. (Voyez son Ouvrage, qui a pour titre: Brevis
demonstratio erronis memorabilis Cartefii et aliorum, Act. Erud.Lipf., 1686, p.161.)

Historique et origine

Le concept d’énergie est récent. Ses aspects mécaniques et thermiques n’ont été
clairement perçus qu’au XIXe siècle. Jusque-là, les mécaniciens distinguaient mal ce que
nous appelons maintenant puissance et force. Cet extrait du Dictionnaire raisonné de
Physique publié en 1781 par M. Brisson de l’Académie Royale des Sciences, en
témoigne.
TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE
1.1. Puissance d’une force dans un référentiel
Tout d’abord, la puissance est définie comme un débit d’énergie que l’on peut souvent
comptabilise par unité de temps
P=
1.1.1. Définition: Soit un point matériel de masse m, se trouvant au point M du référentiel avec
le vecteur vitesse. Ce point matériel subissant à cette date une force la puissance de cette force
est par définition :
La puissance d’une force dépend du référentiel d’étude, que celui-ci soit galiléen ou non ; en
effet, bien que la force soit invariante, la vitesse dépend du référentiel considéré. L’unité de
puissance, dans le Système international d’unités, est le watt (symbole : W ; 1W = 1 kg. m2. s–3).
1.1.2. Puissance d’une force de contact sans frottement
Un point matériel se déplace à la vitesse sur un support fixe dans le référentiel d’étude .En
l’absence de frottements, la force de contact est normale au support et donc orthogonale au
vecteur vitesse. La puissance de cette force est nulle dans :
-Travail d’une force dans un référentiel
Nous nous demandons bien c’est quoi le travail d’une force ? Le travail d’une force est
l’énergie fourni par cette force lorsque son point d’application se déplace, Il est
responsable de la variation de l’énergie cinétique du système qui subit cette force. Son
symbole W du mot anglais (work)
W =F.d ou F est la force et d le déplacement
1.2.1. Définition : Le travail élémentaire de la force appliquée à un point matériel M est, pour la
durée infinitésimale dit :
. Ce travail élémentaire dépend du référentiel. Il se reformule(en simplifiant les notations) dans
le référentiel d’étude selon :
.
O étant un point fixe dans, , est le vecteur déplacement élémentaire du point M ; est la
circulation élémentaire de la force additivité des puissances entraîne celle des travaux. L’unité
de travail, dans le Système international d’unités, est le joule (symbole : J ; 1 J = 1 kg. m2. s–2).
 MOMENT CINÉTIQUE

Qui stipule que :< dans un référentiel Galiléen, le moment cinétique d’un système
pseudo isolé se conserve au cours du temps>

En mécanique classique, le moment cinétique (ou moment angulaire) d’un point


matériel M par rapport à un point O est le moment de la quantité de mouvement →\
vec {p} par rapport au point O, c’est-à-dire le produit vectoriel :

vecLo = vecOM^vecP

THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE

Enoncé :

< Dans un référentiel Galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un mobile sur un
parcours est égale au travail des forces extérieures pendant ce déplacement>

De formule : ΔEc(A→B)=Ec(B) −Ec(A)=∑WAB(F).

Soit :

Avec :

∆EC (A->B) : La variation d’énergie cinétique du système entre les points A et B, en


joule (J)

Ec : l’énergie cinétique du système, en joule (J)

Wf : le travail de chaque force constante, … appliquée au système, en joule (J)

b. Méthode
Pour appliquer le théorème de l’énergie cinétique, il faut respecter les étapes
suivantes.

Étape 1 : Réaliser le bilan des forces.

Présenter le système, faire le bilan des forces appliquées au système et les


représenter sur un schéma.

Étape 2 : Calculer les énergies cinétiques.


Calculer les énergies cinétiques du système étudié Ec(A) et Ec(B) aux points A
et B (état initial et état final).

Étape 3 : Calculer le travail de chaque force constante.

Calculer le travail de chaque force constante appliquée au système entre A et B puis


effectuer la somme de ces travaux des forces pour obtenir.

Étape 4 : Appliquer le théorème de l’énergie cinétique.

Utiliser la formule du théorème de l’énergie cinétique et l’appliquer :

Énergie cinétique
Travail et variation de l’énergie cinétique, aujourd’hui, nous appelons énergie cinétique
l’énergie associée au mouvement. Cette appellation a été introduite en 1849 par l’un des
grands physiciens du dix-neuvième Siècle, Lord Kelvin. Considérons un corps rigide, qui
se déplace sous l’influence de forces de constante F, une balle par exemple, qui décélère
en pénétrant dans l’argile tendre. Le travail de la force est W = Fl et, comme F = ma, alors
W = mal. Mais d’après les lois du mouvement rectiligne, nous avons

En multipliant les deux membres par

m, nous obtenons :

Ici, l est le déplacement du c.m. En réalité, il n’est pas nécessaire que la résultante des
Forces soit constante. Nous obtenons le même résultat en utilisant la force moyenne qui
produit une accélération moyenne. En fait, on montre facilement par le calcul que Éq. (1)
reste valable si la force varie avec la distance
Sous l’influence d’un force résultante (θ = 0), un corps accélère lorsqu’un travail lui est
appliqué, pour vaincre l’inertie. Sa vitesse augmente et il gagne de l’énergie cinétique E c.
Nous définissons l’énergie cinétique de translation d’un corps de masse m. qui se
déplace avec la vitesse v, par :

En sorte que le second membre de l’Éq. (1) est la variation de l’énergie cinétique :
Le travail total effectué pour accélérer un objet rigide est égal à la variation de son
énergie cinétique, cette conclusion est connue sous le nom de théorème de l’énergie
cinétique. De ce résultat, nous déduisons que l’unité d’énergie cinétique est la même
que l’unité de travail, en l’occurrence le Joule.
Précisons que nous avons établi le théorème de l’énergie cinétique pour une masse
ponctuelle ou, ce qui est équivalent. Pour un corps rigide en mouvement de translation.
Une masse ponctuelle n’a pas de constituants internes et ne peut ainsi «cacher » aucune
énergie par des interactions et des mouvements internes. Il en est de même pour un
corps rigide idéal, car sa structure interne ne change pas. Les objets macroscopiques
réels peuvent emmagasiner de l’énergie sous une forme appelée energie interne.
Quand, dans une situation particulière, l’énergie transférée à un système par le travail ne
peut se transformer qu’en énergie cinétique ou inversement, quand l’énergie cinétique
d’un système ne peut se transformer qu’en travail, alors l’Éq. (3) s’applique aussi aux
systèmes complexes. Cela peut arriver mais, en règle générale, ce n’est pas exactement
vrai pour des objets macroscopiques réels. Tant que, dans un corps en mouvement, toutes
les particules se déplacent exactement de la même façon, l’objet se comporte comme une
masse ponctuelle et le théorème de l’énergie cinétique s’applique.
Le théorème de l’énergie cinétique ne peut pas toujours être appliqué (même par une
approximation) aux corps déformables. Par exemple, si on lance une boule E contre un
mur de briques. La boule s’arrête et la variation de son énergie est assez grande ; mais le
travail du poids de l’argile est nul, pratiquement. Le mur exerce des forces sur l’argile à
travers la surface de contact mur-argile qui est essentiellement stationnaire. Par contre
le mur n’est pas parfaitement rigide, et il y a des mouvement minuscules des points
d’application des forces, lorsque le mur se déforme. Pour le moment, nous nous limitons
aux cas où le théorème de l’énergie cinétique s’applique. Par exemple, si on lance la
même boule d’argile vers le haut dans l’air ; elle se ralenti et le travail de l’interaction
gravitationnelle avec la Terre et du frottement de l’air est presque exactement, égal à la
variation de l’énergie cinétique de la boule.
L’énergie cinétique est une quantité relative ; nous choisissons effectivement le zéro de
l’énergie cinétique, en choisissant le système de coordonnée par rapport auquel la
vitesse est mesuré Ici c’est la terre qui est prise comme système de référence «immobile
», et on calcule la vitesse par rapport au sol. Si vous étiez dans un avion assis «au repos »
à côté de votre valise de 20 kg, notre valise n’a aucune énergie cinétique ; l’avion n’en a
pas non plus. Mais un observateur au sol, vous voit passer devant lui à la vitesse 268
m/s ; votre valise a une énergie cinétique de 7,2 x 105 J. En règle générale, ce qui
compte en matière d’énergie du mouvement, ce n’est pas l’énergie absolue du
système, mais l’énergie qui lui est transféré ou retirée.
Dans une partie de bowling, votre bras exerce un travail sur la boule et, de ce fait, il
augmente l’énergie cinétique de la boule (W= Ec). Après avoir atteint sa vitesse de
lancement, la boule parcourt une certaine distance, vient frapper les quilles, exécutant
ainsi un certain travail sur elles, égal à la quantité d’énergie cinétique que la boule perd.
Le travail maximum, que peut exécuter un objet en mouvement, est égal à son énergie
cinétique. Nous avons donc la transformation travail → Ec → Travail, dans un sens ou
dans un sens ou dans un autre. Lorsqu’un travail est effectué sur un système (travail
moteur, positif), l’énergie cinétique du système peut augmenter et lorsqu’un travail est
effectué par le système (travail résistant, négatif), son Ec peut diminuer. Un système qui
se déplace transporte de l’énergie d’un endroit à un autre, sous forme d’énergie
cinétique.
Énergie cinétique de rotation
Considérons un corps rigide tournant autour d’un axe fixe. Ce corps n’a aucun
mouvement de translation ; il n’a donc aucune Ec de translation. Néanmoins, la plupart
des atomes de ce corp ont un mouvement rotationnel en phase, lorsque le corp tourne.
A tout instant, chaque particule du corps a une E individuelle. Un corps tournant a donc
une Ec de rotation. Il peut effectuer un travail ou transférer une partie de l’énergie
cinétique a d’autres objets. Un système en rotation possède donc une énergie cinétique
de rotation.
On peut toujours supposer que le corps en rotation est formé par n particules de
masses m1,m2,m3….mn, situées à distances respectives r1,r2,r3…rn de l’axe de rotation

l’énergie cinétique d’une masse ponctuelle est mais car chaque

Particule a la même vitesse angulaire que le corp Il en résulte que :

Sommant les énergies cinétiques de toutes les particules, nous trouvons :

Nous reconnaissons, dans le terme entre parenthèses, le moment d’inertie I de toutes


les mases ponctuelles, donc du corps rigide autour de l’axe de rotation. Nous pouvons
donc écrire :
Si un corps rigide est en mouvement de translation sans rotation, son énergie

cinétique est . Si le corps rigide est en mouvement de rotation sans

translation, son énergie cinétique est . Si le corps rigide est en mouvement

de rotation et translation, son énergie cinétique est .

Fondamentalement, il n’y a rien de nouveau dans l’énergie cinétique de rotation ; elle


est simplement l’énergie cinétique de translation des particules constituantes, due à la
rotation du corps rigide.
Énergie Potentielle
Considérons un champ de force qui agit continuellement sur un corps. Par exemple,
l’interaction gravitationnelle, à l’origine du poids du corps. Pour déplacer le corps vers le
haut, il faut exercer une force ascendante (musculaire ou par un ascenseur) contre le
poids dirigé vers le bas et cela nécessite un travail. Le point crucial est que la force
continue à agir après le déplacement du corps. Un corps, soulevé dans un champ
gravitationnel, subit toujours une force descendante, bien qu’il soit maintenu immobile.
S’il est lâché, il tombe : la force gravitationnelle le conduit vers le bas et il reçoit de
l’énergie cinétique en descendant.
Tout ceci semble normal : le travail effectué pour soulever le corps est finalement
transformé en Ec. Mais qu’arrive-t-il à ce travail pendant que le corps est maintenu
immobile, en haut, dans le champ gravitationnel ? L’énergie cinétique ne commence à
être «libérée» que lorsque le corps est lâché. Apparemment, il est possible d’effectuer
un travail sur un système et ne pas le voir aussitôt transformé en Ec. Mais la possibilité
de générer cette énergie est toujours là, à cause de la force toujours présente. En
d’autres termes, l’énergie est emmagasinée dans le système d’objets en interaction,
prête à être libérée. Cette énergie liée à la position d’un corps dans un champ de force
ou à la configuration d’objet en interaction, est connu sous le nom d’Energie potentielle
(Ep). Les forces qui peuvent restituer l’énergie qu’elles ont emmagasinées sont des
forces conservatives ; elles conservent l’énergie mécanique. Le concept d’énergie
potentielle est une des composantes de la notion globale d’énergie ; le travail W effectué
sur un corps contre une force conservative, comme la gravité, peut se convertir en
énergie potentielle ; et celle-ci peut être transformée ultérieurement en Ec.
La variation de l’énergie potentielle d’un corps, lorsqu’il est déplacé d’un point où il est
immobile à un autre point où il l’est aussi, est égale au travail effectué pour vaincre
l’interaction conservative qui emmagasine l’énergie. L’énergie potentiel existe seulement
dans le cas d’objets en interaction.
Quand un peintre de la grimpe pour peindre la hampe du drapeau, il effectue un travail
pour vaincre la force descendante de gravité. Un travail correspond toujours à une
variation de l’énergie, et si nous association cette variation a l’énergie potentielle
gravitationnelle EPG, que pour simplifier, nous notons Ep. A condition qu’il soit immobile
au départ et a l’arrivé nous avons . Ce travail est égal au produit de la force
exerce et la hauteur verticale qu’il gravie :

Si m est la masse du peintre, nous pouvons écrire l’Eq. (6) en fonction de sa hauteur
initiale hi et sa hauteur finale hf, indépendamment du chemin suivi , soit :

Nous nous limitons provisoirement aux déplacements proches de la surface de la terre,


ce qui permet de considérer g comme constante. L’énergie potentiel, comme l’énergie
cinétique est relative ; même la notion de «hauteur » est relative. Nous le choisissons
simplement à un certain niveau commode et nous prenons l’énergie potentielle
relativement à ce niveau. Ce qui compte, en temps ordinaire, ce n’est que les variations
de l’énergie potentielle qu’entraînent les variations d’altitude. Cela nous dispense d’avoir
à choisir un niveau de référence. En fait, la seule chose que nous somme capable de
mesurer est la variation de l’énergie potentiel. Cela nous révèle quelque chose de très
profond sur la nature de l’Univers
Il est utile, néanmoins, d’avoir une expression pour l’énergie potentielle d’un corps une
hauteur h au-dessus d’un niveau de référence choisi comme « hauteur zéro» : la surface
de la Terre. Ce que nous entendons par « hauteur d’un corps » est la hauteur de son
centre de gravité. L’Éq. (7) devient alors :

Nous pouvons écrire :

Notre planète tourne sur elle-même, par conséquent, g devrait représenter ici
l’accélération gravitationnelle absolue. Cependant, on néglige souvent cette petite
différence et on prend la veulent 9.81 m/s pour g. Selon le choix du niveau de référence,
Ep peut être positive ou négative.
Energie potentielle et forces conservatives
Lorsqu’une force F, appliqué vers le haut, soulève un corp initialement immobile dans le
champ gravitationnel de la Terre, le haussant d’un point initial (Pi) à un point final (Pf) où
il reste immobile, elle effectue un travail positif (W) et l’énergie potentielle
gravitationnelle du corps augmente : W= . Mais enfaite elle augmente a cause de

l’interaction gravitationnelle avec la planète, et on peut se demander comment


dépend-elle de l’interaction.
AEp. Mais, en fait, elle augmente à cause de l’interaction
CONSERVATION DE L’ÉNERGIE MÉCANIQUE
C’est Descartes qui, en 1664, énonça la loi de conservation de la quantité de
mouvement. Aussi, quand Huygens a voulu remplacer mv comme mesure fondamentale
du mouvement, il a tout naturellement cherché une quantité également conservée
(c’est-à-dire constante dans le temps). Par la suite, on établit qu’il y avait diverses formes
interchangeables d’une énergie totale invariable, avant que Rankine n’utilise, en 1853,
sa fameuse expression « conservation de l’énergie ». Cette période a vu le progrès de
l’étude de la thermodynamique avec sa première loi : «la chaleur» est aussi une forme
d’énergie. Enfin, il fallut attendre 1905, pour qu’Einstein apporte la dernière pierre à cet
édifice, en montrant que la masse peut être considérée comme équivalente à l’énergie ;
ainsi en vertu de son existence même, une particule massive possède déjà de l’énergie.
L’un des énoncés les plus fondamentaux de toute la physique est la loi de conservation
de l’énergie :
L’énergie totale de tout système isolé du reste de l’Univers reste constante, mais
l’énergie peut être transformée d’une forme à une autre à l’intérieur du système.
Dans l’hypothèse où l’énergie de l’Univers est constante, l’énergie de toute portion de
cet Univers, qui est isolée du reste, doit aussi être constante. S’il n’y a aucun transfert
d’énergie de l’extérieur vers ce système ou de ce système vers l’extérieur (c’est ce que
signifie le mot isolé), l’énergie de ce système ou du reste de l’Univers ne peut pas varier.
Nous trouvons aussi ici la notion de système pseudo-isole :
Un système pseudo-isolé est un système qui n’échange pas de matière avec son
environnement, mais qui peut échanger de l’énergie sous forme de chaleur ou de travail.
Il conserve donc sa masse, mais pas son énergie totale. Un exemple de système pseudo-
isolé est un gaz enfermé dans un cylindre muni d’un piston.
La différence entre un système isolé et un système pseudo-isolé est que le premier
n’échange ni matière ni énergie avec son environnement, alors que le second peut
échanger de l’énergie sous forme de chaleur ou de travail. Cela implique que le système
isolé conserve son énergie totale, alors que le système pseudo-isolé ne la conserve pas.
A partir de lois énoncées démontrons certaines formules d’énergies
Énergie mécanique
L’énergie mécanique est un concept fondamental qui permet de comprendre le
comportement des objets en mouvement et leurs interactions avec les forces qui leur
sont appliquées. La loi de conservation de l’énergie implique que le travail des forces de
contact se manifeste par une variation de l’énergie gravitationnelle et/ou de l’énergie
cinétique :

Avec Ec = mv2 et Ep =mgh ou h est la hauteur d’un niveau de


reference.
S’il y avait d’autres forces conservatives que la gravité, nous ajouterions leurs énergies
potentielles appropriées.
Nous définissons l’énergie mécanique comme la somme de l’énergie cinétique (liées au
mouvement) et de l’énergie potentielle gravitationnelle (liées a la position) de toutes ses
parties.
Energie potentiel élastique

La formule pour l’énergie potentielle élastique d’un ressort est:

où k est la constante de raideur du ressort et x est le déplacement du ressort par


rapport à sa position d’équilibre.

On peut dériver cette formule en utilisant le principe de conservation de l’énergie


mécanique. On considère un ressort de masse négligeable fixé à une extrémité et
attaché à une masse m à l’autre extrémité. On suppose que le ressort est horizontal et
que la masse glisse sans frottement sur une surface plane.

Si on écarte la masse de sa position d’équilibre de x, le ressort exerce une force de


rappel sur la masse, donnée par la loi de Hooke:

Cette force est conservative, c’est-à-dire qu’elle ne dépend que de la position de la


masse et non de son chemin. Donc, le travail de la force de rappel est égal à la variation
de l’énergie potentielle élastique du ressort:
où Ep,f est l’énergie potentielle élastique finale et Ep,i est l’énergie potentielle élastique
initiale.

Le travail de la force de rappel est aussi égal à l’opposé de la variation de l’énergie


cinétique de la masse, par le théorème de l’énergie cinétique:

où Ec,f est l’énergie cinétique finale et Ec,i est l’énergie cinétique initiale.

En égalant les deux expressions du travail, on obtient:

Ce qui signifie que la somme des énergies potentielle et cinétique se conserve:

On choisit le référentiel de l’énergie potentielle élastique de sorte que Ep,i=0 quand x=0.
Ainsi, l’énergie mécanique initiale est égale à l’énergie cinétique initiale:

où vi est la vitesse initiale de la masse.

L’énergie mécanique finale est égale à la somme des énergies potentielle et cinétique
finales:

où vf est la vitesse finale de la masse.

Comme l’énergie mécanique se conserve, on a:


Donc, on peut isoler l’énergie potentielle élastique finale en soustrayant les termes
contenant les vitesses:

On obtient ainsi la formule pour l’énergie potentielle élastique d’un ressort en fonction
du déplacement et des vitesses initiale et finale de la masse.

Energie du condensateur

La formule de l’énergie potentielle électrostatique d’un condensateur est:

où C est la capacité du condensateur et V est la différence de potentiel


entre ses armatures.

On peut dériver cette formule en utilisant le principe de conservation de l’énergie. On


considère un condensateur plan à armatures parallèles de surface S et de distance d,
relié à un générateur de tension constante V. On suppose que le condensateur est
initialement déchargé.

Pour charger le condensateur, il faut déplacer des charges électriques d’une armature à
l’autre, en les faisant passer par le générateur. Le générateur fournit un travail
électrique W, égal à la variation de l’énergie électrique du circuit:

où Ee,f est l’énergie électrique finale et Ee,i est l’énergie électrique initiale.

Le travail électrique est aussi égal à la charge Q transférée multipliée par la tension V:

L’énergie électrique initiale est nulle, car le condensateur est déchargé, l’énergie
électrique finale est égale à l’énergie potentielle électrostatique du condensateur, En
égalant les deux expressions du travail, on obtient:

On peut exprimer la charge Q en fonction de la capacité C du condensateur, définie par:

Q=CV
En remplaçant Q par CV dans l’expression de l’énergie potentielle, on obtient:

On peut simplifier cette expression en divisant par 2, car la charge Q n’est pas transférée
instantanément, mais augmente progressivement de 0 à Q. Donc, la tension V varie
aussi de 0 à V, et la valeur moyenne de V est V/2. On a donc:

-IMPULSIONS
Les impulsions représentent le changement de quantité de mouvement Dun objet ou
d’un système d’objets. L’impulsion est donc défini comme ;

La force appliques sur un intervalle de temps données et qui permet de modifier la


quantité de mouvement d’un objet,

Mathématiquement parlants, l’impulsion ‘’J’’exerce par une force (F) sur un intervalle (
t) est définie par la formule

J=F t

Cette impulsion provoque un changement dans la quantité de mouvement d’un objet


donnée par la formule de la quantité de mouvement

P= mv ou p est la quantité de mouvement, m est la masse de l’objet et v la


vitesse

 CHOCS ENTRE PARTICULES

*CHOC ELASTIQUE

Un choc élastique est un choc entre deux corps qui produit un rebond entièrement régi
par l‘élasticité des zones d‘impact. Cela signifie que les corps reprennent leur forme
initiale; sana déformation permanente comme dans un écrasement.

Un choc élastique est caractérise par la conservation de :

.son énergie cinétique, du fait de l‘absence de dissipation;

.sa quantité de mouvement, comme tout système isole.


*CHOC INELASTIQUE

Un choc mou est un choc au cour duquel les solides restent accroches après la collision.
Après le choc les deux solides ont la même vitesse.

Le vecteur vitesse de l’ensemble après le choc a pour expression : = v1 et


v2 étant des vecteurs

Le module du vecteur vitesse peut être obtenu par projection de la relation vectorielle
suivant un axe ou un système d‘axes

-du faite de la naissance des forces temporaires très importantes lors d‘un choc de
particules la quantité de mouvement du système constitue par les particules en choc se
conserve.

-la typologie des chocs est dressée a l‘aide du coefficient de restitution en énergie

donne par e= rapport des énergies cinétiques d‘après et avant le choc.

-un choc parfaitement élastique vérifie e=1, un choc partiellement élastique est
caractérisé par 0<e<1 et un choc parfaitement inélastique par e=0

-le COEFFICIENT DE RESTITUTION EN COMPOSANTES NORMALES de la vitesse relatives

de deux particules en choc est le scalaire e= ou n (vecteur) est la normale au


plan tangent commun aux deux particules en choc et ou les vitesses d‘après choc sont
surmontées du signe prime(vecteur)

Exercice et corriger sur l’Energétique du point matériel

Exercice 1 : Travail de Force

On considéré un champ de force non uniforme dans le xOy tels que la force F sur le point M(x,y)
pour composante Fx = 2x et Fy = x. Calculer le travail de vecteur F quand M passe de O(0,0) a
A(1,1)

I – Le long du segment [OA].

Ii – En suivant le segment [OB], avec B(0,1), puis le segment [BA]

Iii - Conclure

Pour calculer le travail de la force F lorsque le point M se déplace de O(0,0) à A(1,1), nous allons
utiliser la définition du travail d’une force le long d’un chemin. Le travail W est donné par
l’intégrale de la force le long du chemin parcouru :
; ou F est la force et r est le déplacement infinitésimal le long du chemin

C.

I- Le chemin est une ligne droite de O à A, donc le déplacement r est dans la même
direction que la force, donc on a :

Puise ce que le chemin est directement de O à A, dy est égale a dx. Donc :

II- En suivant le chemin [OB] avec B(0,1), puis le segment [BA] , le travail effectué le long de
[OB] est:

Sur [OB], x est constant et égale a 0, le travail le long de [OB] :

Le travail effectue le long de [BA] est :

Sur [BA] y est constant et égale a 1 donc dy = 0, donc on a :


III- Conclusion : Le travail total effectue par la force F est indépendant du chemin suivi entre
O et A. Que ce soit le long de [OA] ou en suivant [OB] puis [BA], le travail total est le même, soit
3/2 J. Cela montre que la force F est conservative dans le plan xOy

Exercice 2 :

Un satellite de masse M gravite sur une orbite de rayon R autour de la terre de masse M, avec
une vitesse v et on considère que l’accélération de l’apesanteur a pour expression g = GM/r2 ou
G est la constante universelle de gravitation

I – Vérifier que la force de pesanteur p = mg à laquelle est soumis le satellite dérive d’un
potentiel. On déterminera ensuite l’énergie potentiel subséquente Ep en la supposant a priori à
l’infini.

Ii – Par application du PFD au satellite, montrer que l’énergie cinétique Ec est égale a l’oppose de
la moitié de Ep déterminé ci-dessus

Iii – Donner alors l’expression de l’énergie mécanique totale du satellite

Iv – Application :

On donne G = 6,67.10-11 Nm2/kg2 ainsi que M = 6.1024 kg

Déterminer le linéaire de la lune (masse m = 7,34.1022 kg ; rayon moyen de l’orbite r = 3,84.108


m) ainsi que la vitesse de rotation autour de la terre

I- La force de la pesanteur est une force conservative qui dérive d’un potentiel car le
travail réalisé par cette force est indépendant du chemin suivi et dépend
uniquement des positions initiales et finale. L’Energie potentielle gravitationnelle Ep
associée à cette force est donnée par l’intégrale de la force de pesanteur par rapport
à la distance, en supposant quelle es nulle à l’infini

II- Par application du principe Fondamental de la Dynamique (PFD) au satellite, on a :


ma = p ; ou a est l’accélération centripète
En utilisant l’expression de g, on obtient :

L’Energie cinétique es donnée par :

En remplaçant (v2) par GM/r on obtient :

III- L’Energie mécanique totale En du satellite est la somme de son énergie cinétique et
son énergie potentielle :

En utilisant l’expression de Ec et Ep, on a :

IV- On utilise les valeurs données pour obtenir la vitesse linéaire v de la lune
La vitesse de rotation de la lune autour de la terre est égale à sa vitesse linéaire car la lune
est en rotation synchrone, ce qui signifie qu’elle montre toujours la même face a la terre

Exercice 4 : Conservation de la QDM et du moment cinétique

i- Monter que la quantité de mouvement d’un système pseudo isole de conserve au


cours du mouvement.
ii- Faire de même pour le moment cinétique
I- Conservation de la quantité du mouvement (QDM) : La quantité de mouvement, ou
Momentum, d’un système est défini comme le produit de la messe et de la vitesse d’un objet.

Pour un système de particules, la quantité de mouvement totale est la somme vectorielle des
quantités de mouvement de chaque particule.

Pour un système pseudo isolé, aucune force extérieure nette n’agit sur le système, ou les forces
extérieure se compensent mutuellement. Selon la deuxième loi de Newton, la variation de la
quantité de mouvement est égale à la force nette appliquée :

Si = 0 alors , ce qui signifie que la quantité de mouvement du système reste

constante au cours du temps. C’est le principe de la conservation du mouvement

II- Conservation du moment cinétique : Le moment cinétique L d’une particule par rapport
à un point de référence est défini comme la produit vectorielle de la position r et de la quantité
de mouvement p = mv

Pour un système de particules, le moment cinétique totale est la somme des mouvements
cinétique de chaque particule :

La variation du moment cinétique est liée au mouvement des forces extérieure


Si le moment des forces extérieure est nul Mext = 0, ce qui signifie que le moment cinétique du
système reste constant. C’est le principe de conservation du moment cinétique.

Exercice 6 : Théorème de l’énergie cinétique (TEC)

Soit F la résultante des forces appliquées à un point matériel

i- Montrer que le travail élémentaire dW de F (c.-à-d. pour un déplacement


élémentaire dl donne par dW = (1/2mV2)
ii- Donner une expression de la puissance développé par les forces appliquées à un
point matériel (en fonction de x et y )
iii- Calculer en fonction de m, VA et VB, le travail de ses forces quand le passe de A à B.
VA = vitesse en A et VB égale vitesse en B
iv- Conclure en énonçant une loi générale.
I- Nous partons de la définition du travail élémentaire

En utilisant la deuxième loi de Newton on obtient/

, or dl = vdt

II- La puissance développée par les forces appliquée à un point matériel est défini
comme le taux de variation du travail par rapport au temps :

Si nous exprimons la vitesse en fonction de ses composantes, la puissance devient :

III- Le travail (W) des forces quand le point passe de (A) à (B) est la variation de l’énergie
cinétique entre ces deux points :
IV- La conclusion générale que nous pouvons tirer est le principe de la conservation de
l’énergie mécanique pour un système isolé. Si aucune force non-conservative
(comme la friction ou la résistance de l’air), n’agit sur le système, l’énergie
mécanique totale (somme da l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle) reste
constante
Exercice 19 : Coefficient de restitution en énergie

Un ballon de basketball assimile à un point matériel, est lâche d’une hauteur de ho, sans vitesse
initiale, et remonte après avoir frappe le sol a une hauteur h1. Si e désigne le coefficient de
restitution (En énergie) dudit sol :

i- Quelle relation peut-on écrire en h0, h1 et e


ii- Avec quel vitesse initiale le ballon doit être envoyé ver le sol pour qu’il puisse
remonter à la hauteur initiale h0
iii- Déterminer à quel hauteur hn remontera le ballon du 1° après le n-ième rebond au
sol.
I- Le coefficient de restitution est le rapport entre l’énergie cinétique après le rebond
et l’énergie cinétique juste avant le rebond. Si nous considérons que l’énergie
potentielle gravitationnelle est convertie en énergie cinétique sans perte d’Energie
autre que celle due au rebond, nous avons :

L’Energie potentielle gravitationnelle à une hauteur (h) est mgh, ainsi la relation entre h0 et
h1 est :

II- Pour que le ballon remonte à la hauteur h0 après le rebond, il doit être envoyé vers
le sol avec une vitesse initiale telle que l’énergie cinétique juste avant le rebond soit
égale a l’énergie potentielle gravitationnelle à la hauteur h0 donc :

III- Après la n-ième rebond, la hauteur à laquelle le ballon remontera peut-être


déterminée en utilisant le coefficient de restitution a chaque rebond. La hauteur
après le n-ième rebond, (hn), est :
REFERENCES
-UNIVERSITE ADI Ayyad Faculté polydisciplinaire départementM, de physique

-Livre facilitateur de l’ingénieur professeur Paul Salomon Ngohe Ekam


-Ouvrage de Leibnitz (titre : Brevis demonstratio erronis memorabilis Cartefii et aliorum,
Act. Erud.Lipf., 1686, p.161.)
-Mécanique premier année MPSI-PCSI-PTSI de Hachette supérieure.

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