Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TITRE
RESPONSABLES :
Mr Tiendjou
MEMBRES :
YAWAT NGOUNE WENDY JONES
YOGO KAM CALVIN KARIS
WEMBE NZOGOUM WILFRIED BRIAN
TSOPJIO YOUMPE MOREL BRIAN
TSAKENG AGHOKENG NESTA DUREL
ZAMBOU GNIMPIEBA STEVY TRESOR
INTRODUCTION
Historique et origine
Le concept d’énergie est récent. Ses aspects mécaniques et thermiques n’ont été
clairement perçus qu’au XIXe siècle. Jusque-là, les mécaniciens distinguaient mal ce que
nous appelons maintenant puissance et force. Cet extrait du Dictionnaire raisonné de
Physique publié en 1781 par M. Brisson de l’Académie Royale des Sciences, en
témoigne.
TRAVAIL ET PUISSANCE D’UNE FORCE
1.1. Puissance d’une force dans un référentiel
Tout d’abord, la puissance est définie comme un débit d’énergie que l’on peut souvent
comptabilise par unité de temps
P=
1.1.1. Définition: Soit un point matériel de masse m, se trouvant au point M du référentiel avec
le vecteur vitesse. Ce point matériel subissant à cette date une force la puissance de cette force
est par définition :
La puissance d’une force dépend du référentiel d’étude, que celui-ci soit galiléen ou non ; en
effet, bien que la force soit invariante, la vitesse dépend du référentiel considéré. L’unité de
puissance, dans le Système international d’unités, est le watt (symbole : W ; 1W = 1 kg. m2. s–3).
1.1.2. Puissance d’une force de contact sans frottement
Un point matériel se déplace à la vitesse sur un support fixe dans le référentiel d’étude .En
l’absence de frottements, la force de contact est normale au support et donc orthogonale au
vecteur vitesse. La puissance de cette force est nulle dans :
-Travail d’une force dans un référentiel
Nous nous demandons bien c’est quoi le travail d’une force ? Le travail d’une force est
l’énergie fourni par cette force lorsque son point d’application se déplace, Il est
responsable de la variation de l’énergie cinétique du système qui subit cette force. Son
symbole W du mot anglais (work)
W =F.d ou F est la force et d le déplacement
1.2.1. Définition : Le travail élémentaire de la force appliquée à un point matériel M est, pour la
durée infinitésimale dit :
. Ce travail élémentaire dépend du référentiel. Il se reformule(en simplifiant les notations) dans
le référentiel d’étude selon :
.
O étant un point fixe dans, , est le vecteur déplacement élémentaire du point M ; est la
circulation élémentaire de la force additivité des puissances entraîne celle des travaux. L’unité
de travail, dans le Système international d’unités, est le joule (symbole : J ; 1 J = 1 kg. m2. s–2).
MOMENT CINÉTIQUE
Qui stipule que :< dans un référentiel Galiléen, le moment cinétique d’un système
pseudo isolé se conserve au cours du temps>
vecLo = vecOM^vecP
Enoncé :
< Dans un référentiel Galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un mobile sur un
parcours est égale au travail des forces extérieures pendant ce déplacement>
Soit :
Avec :
b. Méthode
Pour appliquer le théorème de l’énergie cinétique, il faut respecter les étapes
suivantes.
Énergie cinétique
Travail et variation de l’énergie cinétique, aujourd’hui, nous appelons énergie cinétique
l’énergie associée au mouvement. Cette appellation a été introduite en 1849 par l’un des
grands physiciens du dix-neuvième Siècle, Lord Kelvin. Considérons un corps rigide, qui
se déplace sous l’influence de forces de constante F, une balle par exemple, qui décélère
en pénétrant dans l’argile tendre. Le travail de la force est W = Fl et, comme F = ma, alors
W = mal. Mais d’après les lois du mouvement rectiligne, nous avons
m, nous obtenons :
Ici, l est le déplacement du c.m. En réalité, il n’est pas nécessaire que la résultante des
Forces soit constante. Nous obtenons le même résultat en utilisant la force moyenne qui
produit une accélération moyenne. En fait, on montre facilement par le calcul que Éq. (1)
reste valable si la force varie avec la distance
Sous l’influence d’un force résultante (θ = 0), un corps accélère lorsqu’un travail lui est
appliqué, pour vaincre l’inertie. Sa vitesse augmente et il gagne de l’énergie cinétique E c.
Nous définissons l’énergie cinétique de translation d’un corps de masse m. qui se
déplace avec la vitesse v, par :
En sorte que le second membre de l’Éq. (1) est la variation de l’énergie cinétique :
Le travail total effectué pour accélérer un objet rigide est égal à la variation de son
énergie cinétique, cette conclusion est connue sous le nom de théorème de l’énergie
cinétique. De ce résultat, nous déduisons que l’unité d’énergie cinétique est la même
que l’unité de travail, en l’occurrence le Joule.
Précisons que nous avons établi le théorème de l’énergie cinétique pour une masse
ponctuelle ou, ce qui est équivalent. Pour un corps rigide en mouvement de translation.
Une masse ponctuelle n’a pas de constituants internes et ne peut ainsi «cacher » aucune
énergie par des interactions et des mouvements internes. Il en est de même pour un
corps rigide idéal, car sa structure interne ne change pas. Les objets macroscopiques
réels peuvent emmagasiner de l’énergie sous une forme appelée energie interne.
Quand, dans une situation particulière, l’énergie transférée à un système par le travail ne
peut se transformer qu’en énergie cinétique ou inversement, quand l’énergie cinétique
d’un système ne peut se transformer qu’en travail, alors l’Éq. (3) s’applique aussi aux
systèmes complexes. Cela peut arriver mais, en règle générale, ce n’est pas exactement
vrai pour des objets macroscopiques réels. Tant que, dans un corps en mouvement, toutes
les particules se déplacent exactement de la même façon, l’objet se comporte comme une
masse ponctuelle et le théorème de l’énergie cinétique s’applique.
Le théorème de l’énergie cinétique ne peut pas toujours être appliqué (même par une
approximation) aux corps déformables. Par exemple, si on lance une boule E contre un
mur de briques. La boule s’arrête et la variation de son énergie est assez grande ; mais le
travail du poids de l’argile est nul, pratiquement. Le mur exerce des forces sur l’argile à
travers la surface de contact mur-argile qui est essentiellement stationnaire. Par contre
le mur n’est pas parfaitement rigide, et il y a des mouvement minuscules des points
d’application des forces, lorsque le mur se déforme. Pour le moment, nous nous limitons
aux cas où le théorème de l’énergie cinétique s’applique. Par exemple, si on lance la
même boule d’argile vers le haut dans l’air ; elle se ralenti et le travail de l’interaction
gravitationnelle avec la Terre et du frottement de l’air est presque exactement, égal à la
variation de l’énergie cinétique de la boule.
L’énergie cinétique est une quantité relative ; nous choisissons effectivement le zéro de
l’énergie cinétique, en choisissant le système de coordonnée par rapport auquel la
vitesse est mesuré Ici c’est la terre qui est prise comme système de référence «immobile
», et on calcule la vitesse par rapport au sol. Si vous étiez dans un avion assis «au repos »
à côté de votre valise de 20 kg, notre valise n’a aucune énergie cinétique ; l’avion n’en a
pas non plus. Mais un observateur au sol, vous voit passer devant lui à la vitesse 268
m/s ; votre valise a une énergie cinétique de 7,2 x 105 J. En règle générale, ce qui
compte en matière d’énergie du mouvement, ce n’est pas l’énergie absolue du
système, mais l’énergie qui lui est transféré ou retirée.
Dans une partie de bowling, votre bras exerce un travail sur la boule et, de ce fait, il
augmente l’énergie cinétique de la boule (W= Ec). Après avoir atteint sa vitesse de
lancement, la boule parcourt une certaine distance, vient frapper les quilles, exécutant
ainsi un certain travail sur elles, égal à la quantité d’énergie cinétique que la boule perd.
Le travail maximum, que peut exécuter un objet en mouvement, est égal à son énergie
cinétique. Nous avons donc la transformation travail → Ec → Travail, dans un sens ou
dans un sens ou dans un autre. Lorsqu’un travail est effectué sur un système (travail
moteur, positif), l’énergie cinétique du système peut augmenter et lorsqu’un travail est
effectué par le système (travail résistant, négatif), son Ec peut diminuer. Un système qui
se déplace transporte de l’énergie d’un endroit à un autre, sous forme d’énergie
cinétique.
Énergie cinétique de rotation
Considérons un corps rigide tournant autour d’un axe fixe. Ce corps n’a aucun
mouvement de translation ; il n’a donc aucune Ec de translation. Néanmoins, la plupart
des atomes de ce corp ont un mouvement rotationnel en phase, lorsque le corp tourne.
A tout instant, chaque particule du corps a une E individuelle. Un corps tournant a donc
une Ec de rotation. Il peut effectuer un travail ou transférer une partie de l’énergie
cinétique a d’autres objets. Un système en rotation possède donc une énergie cinétique
de rotation.
On peut toujours supposer que le corps en rotation est formé par n particules de
masses m1,m2,m3….mn, situées à distances respectives r1,r2,r3…rn de l’axe de rotation
Si m est la masse du peintre, nous pouvons écrire l’Eq. (6) en fonction de sa hauteur
initiale hi et sa hauteur finale hf, indépendamment du chemin suivi , soit :
Notre planète tourne sur elle-même, par conséquent, g devrait représenter ici
l’accélération gravitationnelle absolue. Cependant, on néglige souvent cette petite
différence et on prend la veulent 9.81 m/s pour g. Selon le choix du niveau de référence,
Ep peut être positive ou négative.
Energie potentielle et forces conservatives
Lorsqu’une force F, appliqué vers le haut, soulève un corp initialement immobile dans le
champ gravitationnel de la Terre, le haussant d’un point initial (Pi) à un point final (Pf) où
il reste immobile, elle effectue un travail positif (W) et l’énergie potentielle
gravitationnelle du corps augmente : W= . Mais enfaite elle augmente a cause de
où Ec,f est l’énergie cinétique finale et Ec,i est l’énergie cinétique initiale.
On choisit le référentiel de l’énergie potentielle élastique de sorte que Ep,i=0 quand x=0.
Ainsi, l’énergie mécanique initiale est égale à l’énergie cinétique initiale:
L’énergie mécanique finale est égale à la somme des énergies potentielle et cinétique
finales:
On obtient ainsi la formule pour l’énergie potentielle élastique d’un ressort en fonction
du déplacement et des vitesses initiale et finale de la masse.
Energie du condensateur
Pour charger le condensateur, il faut déplacer des charges électriques d’une armature à
l’autre, en les faisant passer par le générateur. Le générateur fournit un travail
électrique W, égal à la variation de l’énergie électrique du circuit:
où Ee,f est l’énergie électrique finale et Ee,i est l’énergie électrique initiale.
Le travail électrique est aussi égal à la charge Q transférée multipliée par la tension V:
L’énergie électrique initiale est nulle, car le condensateur est déchargé, l’énergie
électrique finale est égale à l’énergie potentielle électrostatique du condensateur, En
égalant les deux expressions du travail, on obtient:
Q=CV
En remplaçant Q par CV dans l’expression de l’énergie potentielle, on obtient:
On peut simplifier cette expression en divisant par 2, car la charge Q n’est pas transférée
instantanément, mais augmente progressivement de 0 à Q. Donc, la tension V varie
aussi de 0 à V, et la valeur moyenne de V est V/2. On a donc:
-IMPULSIONS
Les impulsions représentent le changement de quantité de mouvement Dun objet ou
d’un système d’objets. L’impulsion est donc défini comme ;
Mathématiquement parlants, l’impulsion ‘’J’’exerce par une force (F) sur un intervalle (
t) est définie par la formule
J=F t
*CHOC ELASTIQUE
Un choc élastique est un choc entre deux corps qui produit un rebond entièrement régi
par l‘élasticité des zones d‘impact. Cela signifie que les corps reprennent leur forme
initiale; sana déformation permanente comme dans un écrasement.
Un choc mou est un choc au cour duquel les solides restent accroches après la collision.
Après le choc les deux solides ont la même vitesse.
Le module du vecteur vitesse peut être obtenu par projection de la relation vectorielle
suivant un axe ou un système d‘axes
-du faite de la naissance des forces temporaires très importantes lors d‘un choc de
particules la quantité de mouvement du système constitue par les particules en choc se
conserve.
-la typologie des chocs est dressée a l‘aide du coefficient de restitution en énergie
-un choc parfaitement élastique vérifie e=1, un choc partiellement élastique est
caractérisé par 0<e<1 et un choc parfaitement inélastique par e=0
On considéré un champ de force non uniforme dans le xOy tels que la force F sur le point M(x,y)
pour composante Fx = 2x et Fy = x. Calculer le travail de vecteur F quand M passe de O(0,0) a
A(1,1)
Iii - Conclure
Pour calculer le travail de la force F lorsque le point M se déplace de O(0,0) à A(1,1), nous allons
utiliser la définition du travail d’une force le long d’un chemin. Le travail W est donné par
l’intégrale de la force le long du chemin parcouru :
; ou F est la force et r est le déplacement infinitésimal le long du chemin
C.
I- Le chemin est une ligne droite de O à A, donc le déplacement r est dans la même
direction que la force, donc on a :
II- En suivant le chemin [OB] avec B(0,1), puis le segment [BA] , le travail effectué le long de
[OB] est:
Exercice 2 :
Un satellite de masse M gravite sur une orbite de rayon R autour de la terre de masse M, avec
une vitesse v et on considère que l’accélération de l’apesanteur a pour expression g = GM/r2 ou
G est la constante universelle de gravitation
I – Vérifier que la force de pesanteur p = mg à laquelle est soumis le satellite dérive d’un
potentiel. On déterminera ensuite l’énergie potentiel subséquente Ep en la supposant a priori à
l’infini.
Ii – Par application du PFD au satellite, montrer que l’énergie cinétique Ec est égale a l’oppose de
la moitié de Ep déterminé ci-dessus
Iv – Application :
I- La force de la pesanteur est une force conservative qui dérive d’un potentiel car le
travail réalisé par cette force est indépendant du chemin suivi et dépend
uniquement des positions initiales et finale. L’Energie potentielle gravitationnelle Ep
associée à cette force est donnée par l’intégrale de la force de pesanteur par rapport
à la distance, en supposant quelle es nulle à l’infini
III- L’Energie mécanique totale En du satellite est la somme de son énergie cinétique et
son énergie potentielle :
IV- On utilise les valeurs données pour obtenir la vitesse linéaire v de la lune
La vitesse de rotation de la lune autour de la terre est égale à sa vitesse linéaire car la lune
est en rotation synchrone, ce qui signifie qu’elle montre toujours la même face a la terre
Pour un système de particules, la quantité de mouvement totale est la somme vectorielle des
quantités de mouvement de chaque particule.
Pour un système pseudo isolé, aucune force extérieure nette n’agit sur le système, ou les forces
extérieure se compensent mutuellement. Selon la deuxième loi de Newton, la variation de la
quantité de mouvement est égale à la force nette appliquée :
II- Conservation du moment cinétique : Le moment cinétique L d’une particule par rapport
à un point de référence est défini comme la produit vectorielle de la position r et de la quantité
de mouvement p = mv
Pour un système de particules, le moment cinétique totale est la somme des mouvements
cinétique de chaque particule :
, or dl = vdt
II- La puissance développée par les forces appliquée à un point matériel est défini
comme le taux de variation du travail par rapport au temps :
III- Le travail (W) des forces quand le point passe de (A) à (B) est la variation de l’énergie
cinétique entre ces deux points :
IV- La conclusion générale que nous pouvons tirer est le principe de la conservation de
l’énergie mécanique pour un système isolé. Si aucune force non-conservative
(comme la friction ou la résistance de l’air), n’agit sur le système, l’énergie
mécanique totale (somme da l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle) reste
constante
Exercice 19 : Coefficient de restitution en énergie
Un ballon de basketball assimile à un point matériel, est lâche d’une hauteur de ho, sans vitesse
initiale, et remonte après avoir frappe le sol a une hauteur h1. Si e désigne le coefficient de
restitution (En énergie) dudit sol :
L’Energie potentielle gravitationnelle à une hauteur (h) est mgh, ainsi la relation entre h0 et
h1 est :
II- Pour que le ballon remonte à la hauteur h0 après le rebond, il doit être envoyé vers
le sol avec une vitesse initiale telle que l’énergie cinétique juste avant le rebond soit
égale a l’énergie potentielle gravitationnelle à la hauteur h0 donc :