Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
laurence.cheze@univ-lyon1.fr
Modalités de contrôle des connaissances
Cette UE de 3 ECTS est évaluée par un Contrôle Partiel et un Contrôle Terminal, comptant
pour 50% de la note d’UE chacun (le partiel ne comptant que s’il est favorable).
Une épreuve de seconde session sera organisée pour tous ceux qui n’auront pas validé
(ou obtenu par compensation) l’UE. La note de seconde session remplacera la note du
contrôle terminal pour le calcul de la nouvelle note d’UE.
2
Préambule
Le monde qui nous entoure est rempli d’éléments matériels, qui interagissent entre eux.
Le nombre de ces interactions est très grand, et toutes ne peuvent être prises en compte
dans l’étude d’un système matériel.
Exemples d’interactions :
3
Préambule
Pour l’étude des systèmes matériels, nous sommes donc amenés à construire des
modèles de ces systèmes, et il ne faut jamais perdre de vue qu’une modélisation n’est
pas la réalité, mais seulement une interprétation imparfaite de la réalité (généralement
basée sur des lois mathématiques), fondée sur des hypothèses plus ou moins justes et
plus ou moins précises.
4
Préambule
Hypothèses utilisées en mécanique classique ( = Newtonienne)
- Les systèmes matériels existent pendant un intervalle donné de temps dans un espace
réel à trois dimensions.
- Si un ensemble de points matériels est tel que les distances entre chaque point
constituant l’ensemble sont constantes, alors cet ensemble de points sera appelé solide.
Un solide est donc indéformable.
5
Préambule
Limites de la mécanique classique
- Dans les modélisations que nous allons effectuer, toutes les interactions entre les
systèmes ne sont pas prises en compte, alors que certaines peuvent être importantes
pour le système considéré, ou avoir une action à long terme.
Exemple : variations de température (phénomènes de dilatation), ou interactions
chimiques (fatigue des matériaux),...
6
Objectif
Etude des interactions mécaniques entre solides rigides (au repos)
7
Plan
8
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
1. Définition
On appelle action mécanique (ou force) toute cause ayant pour effet de maintenir au
repos, ou de modifier l’état de repos ou de mouvement d’un système ou de certaines de
ses parties.
Les actions mécaniques exercées par deux solides l’un sur l’autre peuvent s’effectuer :
– soit par contact direct entre les deux solides : il s’agit alors d’action mécanique de
contact (ce contact pouvant être ponctuel, linéique ou surfacique);
– soit par attraction ou répulsion sans contact direct entre eux : il s’agit alors d’action
mécanique à distance (pesanteur, attraction magnétique).
10
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Les forces intérieures à un système Σ sont les forces exercées par une partie de Σ sur
une autre partie de Σ, ce qui suppose donc un fractionnement de Σ.
Les forces extérieures à Σ sont exercées par une partie de l’univers privé de Σ sur une
partie de Σ.
Ces deux notions n’ont donc de sens que si on a, au préalable, défini le système que l’on
souhaite analyser.
Système ?
11
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Exemple :
12
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Une force localisée peut s’exercer sur un point matériel M isolé ou sur un point matériel
M d’un système continu (on parle alors de force concentrée).
Le moment qu’une force exerce en un point du solide sur lequel elle est appliquée
traduit la capacité de cette force à faire tourner le solide autour de ce point.
Le bras de levier est la distance perpendiculaire entre le point (ou axe de rotation) et la
droite d’action de la force.
15
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
16
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Soient les composantes, dans une même base, des vecteurs suivants :
𝑋𝑋 𝑋𝑋1 𝑋𝑋2
𝑽𝑽 = 𝑌𝑌 𝑽𝑽𝟏𝟏 = 𝑌𝑌1 𝑽𝑽𝟐𝟐 = 𝑌𝑌2
𝑍𝑍 𝑍𝑍1 𝑍𝑍2
17
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Ainsi, de manière générale, les actions mécaniques exercées sur les solides seront
modélisées par un torseur de forces.
Chaque particule M du solide S, affectée d’une masse élémentaire dm subit un effort 𝑓𝑓 𝑀𝑀 = 𝑔𝑔⃗ .dm
En effet, à l’échelle où l’on se place, on considère que l’accélération de la pesanteur 𝒈𝒈 est
constante sur tout le solide.
Le centre d’inertie du solide est défini comme le point G tel que : 𝑚𝑚 𝑂𝑂𝐺𝐺 = � 𝑂𝑂𝑂𝑂. 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑆𝑆
P 𝑃𝑃 = 𝑚𝑚 𝑔𝑔⃗
� P 𝑃𝑃 = 𝑚𝑚 𝑔𝑔⃗
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑂𝑂 𝑀𝑀P (𝑂𝑂) = 𝑂𝑂𝑂𝑂 ^ 𝑚𝑚 𝑔𝑔⃗ ou encore : �
𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐺𝐺 𝑀𝑀P (𝐺𝐺) = 0
19
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
𝒎𝒎𝒈𝒈
20
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Dans le cas d’une action répartie, l’action exercée sur chaque particule est représentée
par une force élémentaire. Cet ensemble de forces élémentaires admet une résultante
𝑹𝑹 .
21
Chapitre 1 : Notion d’action mécanique
Δ 𝑓𝑓⃗
Δ 𝑓𝑓⃗ C F
Δ 𝑓𝑓⃗
Δ 𝑓𝑓⃗
d. Exercice d’application
Un panneau indicateur est soumis à son propre poids et à l’action du vent sur sa partie
rectangulaire.
Le poids linéique des montants OA et AB est q = –q y (q constant).
Le poids du panneau CDEF est P = – Mg y.
L’action du vent sur CDEF est représentée par une densité surfacique d’efforts p = –p z (p constant).
Question :
Calculer le torseur d’actions mécaniques
résultant en O sur cette structure.
24
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
1. Définitions
a. Référentiel galiléen
Un référentiel galiléen ou d’inertie est un référentiel dans lequel un point matériel isolé
(libre de toute interaction) a un mouvement rectiligne uniforme, ou reste fixe.
Les référentiels galiléens n’existent pas dans la nature, nous utiliserons le plus souvent des
référentiels quasi-galiléens, qui ne créent que des quantités d’accélérations négligeables par
rapport à celles mises en jeu dans nos problèmes.
A l’échelle où l’on se place, un référentiel fixe par rapport à la Terre sera considéré galiléen.
25
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
b. Equilibre statique
Un solide S (ou un ensemble de solides) est en équilibre statique par rapport à un référentiel R si
chaque point de S reste fixe dans le temps ou a un mouvement rectiligne uniforme par rapport
à R.
26
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Σ 𝐹𝐹⃗Σ�→Σ = 0
PFS
Σ 𝑀𝑀Σ�→Σ (𝑃𝑃) = 0 ∀ 𝑃𝑃
Remarques
- Le principe fondamental de la statique n’est en fait qu’un cas particulier du principe
fondamental de la dynamique.
- Si le torseur des actions mécaniques extérieures à un système est nul par rapport au référentiel
galiléen, le système n’est pas forcément en équilibre statique.
− 𝐹𝐹⃗ 𝐹𝐹⃗
Si un système matériel S1 exerce une action mécanique [F1→2 ] sur un système matériel S alors le
2
système matériel S2 exerce sur le système matériel S1 une action mécanique [F2→1 ] telle que :
[F2→1 ] = − [F1→2 ]
Ces actions mécaniques sont dites réciproques. Les torseurs représentant deux actions
mécaniques réciproques sont donc opposés.
28
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
b. Cas particuliers
Soient deux points A et B d’un solide S en équilibre statique sous l’action de deux glisseurs
passant respectivement par A et par B. On a :
r r
R𝑅𝑅11 R𝑅𝑅22
FS →S = r
1
et FS →S = r
2
00 00
A B
r r r
R 1 + R2 =
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 = 00
En appliquant le principe fondamental de la statique au solide S, on obtient : uuur r r
AB ∧𝑅𝑅R2 2==
𝐴𝐴𝐴𝐴 ∧ 00
Donc, 𝑅𝑅1 et 𝑅𝑅2 ont même direction, même norme et sont de sens opposés. De plus, ces
vecteurs sont nécessairement colinéaires à 𝐴𝐴𝐴𝐴 .
30
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Soient trois points A, B et C d’un solide S en équilibre statique sous l’action de trois glisseurs
passant respectivement par A, B et C. On a :
r r r
R 𝑅𝑅1
R𝑅𝑅2 R𝑅𝑅33
FS1→S = r , FS2→S = r et FS →S C = r
1 2 3
A
00
B 0
0 00
31
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
r r r r
𝑅𝑅1 R + 𝑅𝑅+2 +R𝑅𝑅3+=R0 = 0
En appliquant le PFS au solide S, on obtient : uuur r 1 2 3
uuur r r
𝐴𝐴𝐴𝐴 ∧
AB ∧ 𝑅𝑅R22++𝐴𝐴𝐶𝐶
AC ∧ 𝑅𝑅∧3 R
=30=
0
Les vecteurs 𝐴𝐴𝐴𝐴 , 𝐴𝐴𝐶𝐶 , 𝑅𝑅2 et 𝑅𝑅3 sont tous perpendiculaires à 𝐾𝐾 , ils sont donc tous coplanaires.
Il en est forcément de même pour le vecteur 𝑅𝑅1 d’après l’équation de la résultante.
Si, dans ce plan, on appelle I le point d’intersection des supports des glisseurs 𝑅𝑅1 et 𝑅𝑅2 , leur
moment par rapport à I est nul. Pour respecter le PFS, il en est nécessairement de même pour 𝑅𝑅3 ,
Donc le support de 𝑅𝑅3 passe aussi par I, d’où :
𝑅𝑅2
𝑅𝑅1
33
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Remarque : Le point I peut être rejeté à l’infini, alors les trois glisseurs sont coplanaires et
colinéaires.
34
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Problème plan
• d’une part la géométrie du système peut être assimilée à une géométrie plane (i.e. lorsque
tous les solides constituant le système sont symétriques par rapport à un plan fixe et que la
répartition de masse dans ces solides est homogène),
35
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Problème plan
• d’une part la géométrie du système peut être assimilée à une géométrie plane (i.e. lorsque
tous les solides constituant le système sont symétriques par rapport à un plan fixe et que la
répartition de masse dans ces solides est homogène),
• et d’autre part que les actions mécaniques données sur le système sont situées dans le
même plan (composantes de forces dans le plan, composante de moment perpendiculaire au
plan).
36
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Dans le cas d’un problème plan, le torseur général de l'action mécanique d'un solide 1 sur un
solide 2 s'écrit:
X 12
ur
𝐑𝐑
R = Y
12
0
( x , y , z ) avec A point du plan de symétrie (x,y).
[F1→2 ] =
uuuuuur 0
M( A) = 0
𝐌𝐌(𝐀𝐀) Au maximum 3 inconnues statiques pour une liaison
N
12 ( x , y , z )
∑ RX = 0
L'étude d'un problème plan est réalisé en écrivant seulement 3 équations scalaires
(2 pour la résultante, 1 pour le moment) sur chaque système isolé. ∑ RY = 0
∑ M = 0
Z
Pour l'étude d'un système composé de Np pièces, dans le cas d'un système plan, il suffit d’écrire
3*Np équations pour résoudre le système.
37
Chapitre 2 : Principe Fondamental de la Statique
Avant de traiter le problème dans le plan, il est impératif de vérifier que les conditions de
validité sont bien respectées !
38
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
1. Définitions
a. Liaison parfaite
Une liaison est dite parfaite si le torseur qui représente l’action mécanique d’un des solides
sur l’autre a autant de composantes qu’il y a de degrés de liberté bloqués par la liaison. En
pratique, si l’on néglige le frottement, la liaison est considérée parfaite
• Si la liaison bloque 1 degré de liberté (ddl) en translation suivant une direction, alors la
liaison est capable de transmettre une composante de force dans cette direction. Ou
inversement, si la liaison permet un mouvement de translation suivant une direction, aucune
résultante ne peut alors être transmise suivant cette direction.
• Si la liaison bloque 1 ddl en rotation autour d’un axe, alors la liaison est capable de
transmettre une composante de moment sur cet axe. Ou inversement, si la liaison permet un
mouvement de rotation autour d’un axe, aucun moment ne peut alors être transmis selon cet
axe.
40
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Elle correspond à un appui entre deux solides indéformables où le contact peut être assimilé à
un point (comme une sphère ou la pointe d’un cône en appui sur un plan). Le contact est
supposé permanent, il ne peut donc pas y avoir de déplacement relatif entre les deux solides
selon la direction perpendiculaire au plan de contact.
Il faut se placer dans un repère local dont les axes coïncident avec les mobilités de la liaison.
Ici, la direction privilégiée est la normale au plan de contact.
On peut donc choisir le repère R= (O,x,y,z) où O est le point de contact entre les deux solides et z
la normale au plan.
Les degrés de liberté du mouvement relatif entre les deux solides sont :
• Les 3 rotations,
• Les translations selon les axes (O,x) et (O,y).
42
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Le torseur des actions mécaniques transmissibles par cette liaison aura donc la forme suivante :
Ωx 0
𝛀𝛀r Ω 𝐑𝐑 r 0
Ω 𝟐𝟐/𝟏𝟏 =
2/1 y 𝟏𝟏→𝟐𝟐
R
1→2 =
Ω Z
z R 12 R
VS 2/ S 1 = FS 1→S 2 =
uuuuuuur Vx uuuuuuuuur 0
O O
𝐕𝐕 (
V𝟐𝟐/𝟏𝟏 (O
O )) = V 𝐌𝐌M𝟏𝟏→𝟐𝟐
( (O)
O ) = 0
2/1 y 1→2
0 0
R R
43
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (1/6)
Ponctuelle
Moment
Linéaire rectiligne
4 degrés de liberté
44
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (2/6)
Linéaire annulaire
4 degrés de liberté
Rotule
3 degrés de liberté
45
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (3/6)
Appui plan
3 degrés de liberté
Pivot glissant
2 degrés de liberté
46
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (4/6)
Pivot
1 degré de liberté
Glissière
1 degré de liberté
47
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (5/6)
1 degré de liberté
Avec : L = -p X
48
Chapitre 3 : Modélisation des liaisons parfaites
Torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons mécaniques usuelles (6/6)
Encastrement
Aucune mobilité
49
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
1. Introduction
Dans le cas d’une action de contact entre deux solides, la modélisation est complexe car l’action
dépend de la structure microscopique des surfaces en contact. Nous allons donc ici considérer
le cas particulier pour lequel des lois expérimentales ont pu être établies : le frottement de
glissement.
Leonardo da Vinci (1452-1519) peut être considéré comme le père de la tribologie (science qui
étudie les frottements) …
50
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Mais c’est seulement au XVIIème siècle qu’Amontons, physicien français, a publié les lois de
frottement en statique qui expriment une relation entre les composantes normales et
tangentielles lors de l’interaction entre deux solides en contact.
Lois d’Amontons
• La force de frottement ne dépend pas de l’étendue des surfaces en contact, mais seulement
de la nature de ces surfaces.
51
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Ces lois d'Amontons ont été contestées par la suite. Coulomb (1726-1805) fait plus que les
confirmer en menant « des expériences réelles et faites en (vraie) grandeur ». Il en étend ainsi le
domaine de validité, en particulier pour de très fortes charges. De plus, la diversité des
paramètres dont il étudie l'influence (matériaux en contact, charge appliquée, rugosité et
étendue des zones de contact, vitesse de glissement, utilisation éventuelle de lubrifiants), et la
traduction de ces influences dans des formules mathématiques, sont sans précédent.
52
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Les frottements vont créer des efforts supplémentaires qui s’opposent aux déplacements.
Lorsqu’il y a frottement, la réaction d’un solide (S1) sur un solide (S2) est schématisée par :
53
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Composante normale
La composante normale N est toujours dirigée vers le solide sur lequel elle est appliquée (force
répulsive). Elle ne dépend ni de la nature des surfaces en contact ni de la vitesse de glissement
entre les deux solides et ne disparait que lorsque cesse le contact.
a) il y a glissement
La composante tangentielle T est colinéaire à la vitesse de glissement de (S2) par rapport à (S1)
et de sens contraire.
Pour une vitesse de glissement fixée, la norme de la composante tangentielle (ou force de
frottement) est proportionnelle à la norme de la composante normale (loi de Coulomb en phase
de glissement) :
T=f.N
où f est le coefficient de frottement de glissement dépendant de la nature et de l’état des
surfaces en contact. 54
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
55
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Remarque : Le fait que la force de frottement dynamique est inférieure à la force de frottement
statique explique que :
• lorsque l'on pousse une armoire, le plus difficile est de la mettre en mouvement (vaincre le
frottement statique) ;
• lors d'un freinage en voiture, la distance de freinage est plus grande si l'on bloque les roues.
En effet, dans le cas où la roue tourne, elle est localement à l'arrêt par rapport à la route, et le
coefficient de frottement à prendre en compte est le coefficient statique. Si la roue est
bloquée, elle glisse par rapport à la route, et le coefficient de frottement applicable est alors
le coefficient dynamique qui est inférieur ...
56
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Lorsqu'il n'y a pas de mouvement relatif entre les deux solides, on ne connait pas la direction de
l'action de contact. On sait seulement que cette action est à l'intérieur du cône d'adhérence en
I. Le coefficient d'adhérence est fs = tg φs, avec φs, le 1/2 angle au sommet du cône d'adhérence.
T ≤ fS . N
En résumé :
La composante tangentielle est
inférieure à sa valeur maximale
STATIQUE
(adhérence)
DYNAMIQUE
(glissement)
La composante tangentielle est
égale à sa valeur maximale
58
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Les lois de contact entre deux solides sont complexes, et des lois semblables aux lois de Coulomb
pour les frottements de glissement ont été formulées pour modéliser les phénomènes de
résistance au pivotement et au roulement.
59
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Le torseur des efforts transmissibles de S1 sur S2 s’écrit alors dans le cas général :
ur r r
𝐑𝐑 R
= =𝐍𝐍N
𝐧𝐧 n+ +𝐓𝐓T Avec : CP = couple de résistance au pivotement
[F1→2 ] = uuuuur r r CR = couple de résistance au roulement
M𝐌𝐌(𝐈𝐈)
(I) ==C𝐂𝐂P𝐩𝐩n 𝐧𝐧++C𝐂𝐂R𝐑𝐑
60
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
𝑪𝑪𝑹𝑹 61
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
62
Chapitre 4 : Contact entre solides – Notion de frottement
Exemple d’application :
Une luge descend une pente enneigée inclinée de 30° à vitesse constante.
Quel est le coefficient de frottement entre la neige et la luge ?
30°
63
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
Certains corps déformables (ressorts, fils, …) sont présents dans les systèmes de solides
déformables, en équilibre statique ou en mouvement. Nous allons donc voir comment modéliser
les actions mécaniques qu’ils appliquent sur les solides auxquels ils sont attachés ou avec
lesquels ils sont en contact.
1. Fil ou courroie
Lorsqu’on exerce une traction à l’extrémité d’un fil tendu, dont l’autre extrémité (point A) est
attachée à un solide S, le fil transmet cette force de proche en proche. Il en résulte une force
exercée sur le solide en A appelée tension du fil.
On néglige la masse du fil devant les autres actions mécaniques, et l’on suppose de plus que le fil
est inextensible et infiniment flexible. 64
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
Les actions mécaniques doivent tendre le fil. Comme pour les solides soumis à deux glisseurs, on
peut poser :
r r
𝐑𝐑R e→ S = T
𝐞𝐞→𝐒𝐒 = 𝐓𝐓
Fe→S = uuuuuuuuur r
𝐌𝐌𝐞𝐞→𝐒𝐒(A)
M (𝐀𝐀) =
= 𝟎𝟎
0
e→ S
𝐓𝐓
A
La résultante « tire » sur le solide et a
pour direction celle du fil au point A.
65
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
2. Ressort linéaire
Un ressort linéaire (ou de traction-compression) exerce, sur le solide auquel il est attaché, une
force proportionnelle à son allongement.
On néglige la masse du ressort devant les autres actions mécaniques, et le ressort est caractérisé
par :
Sa longueur à vide ou longueur de repos : l0
Sa raideur (exprimée en N/m) : K > 0
66
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
Le torseur associé aux actions mécaniques exercées par le ressort sur le solide est :
r r
𝐑𝐑
e𝐞𝐞→𝐒𝐒
R →S ==±±KK (ℓ
( l −−l 0 0 )𝐱𝐱
ℓ
) x
Fe→S = uuuuuuuuur r
R
𝐌𝐌 (P) ==0𝟎𝟎
e→ S (G)
M𝐞𝐞→𝐒𝐒
Un ressort spirale exerce, sur le solide auquel il est attaché, un couple proportionnel à son angle
de déviation.
Une démarche analogue à la précédente permet de définir le sens du moment en tout point O
de l’axe de la liaison. 68
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
Ce principe permet de déterminer la valeur de la pression exercée par un fluide sur une paroi.
Considérons un liquide immobile à l'intérieur d'un récipient; la pression en tous les points du
liquide situés sur un même plan horizontal est identique.
69
Chapitre 5 : Les corps déformables utiles en mécanique des solides
ρ gh
PB − PA = La différence de pression (en pascals) entre A et B est
numériquement égale au poids d'une colonne de
liquide de section unité 1 m2 et de hauteur h (en
mètres): on pourra dire que PB - PA exprimée en pascals
est donc égale à une pression de h mètres de colonne
de liquide de masse volumique ρ (kg/m3). On peut
toujours exprimer une pression avec une unité de
hauteur après avoir précisé le liquide choisi.
71
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
1. Hyperstatisme et mobilité
a. Degré d’hyperstatisme
On dit qu’un système est hyperstatique si le nombre des inconnues statiques 𝑵𝑵𝑺𝑺 (i.e. inconnues
de liaison) présentes dans le système est supérieur au nombre d’équations indépendantes
𝒓𝒓𝑺𝑺 obtenues en écrivant l’équilibre statique de chaque solide du système (en ne comptant pas le
bâti fixe 𝑆𝑆0 ).
On définit alors le degré d’hyperstatisme h d’un mécanisme comme la surabondance des liaisons
constituant ce mécanisme.
h = 𝑵𝑵𝑺𝑺 - 𝒓𝒓𝑺𝑺
72
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
Lorsque le nombre d’inconnues statiques est égal au nombre d’équations indépendantes (h=0),
le système est isostatique.
Isostatique Hyperstatique
73
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
Pour résoudre un problème hyperstatique, i.e. calculer toutes les inconnues de liaison du
système, il faut :
• Formuler des hypothèses simplificatrices (ex : symétrie de certains efforts de liaison)
• Faire appel à des calculs de Résistance Des Matériaux (hors programme)
Avantages Inconvénients
• Calcul aisé des efforts de liaison • Solidité et rigidité réduites ou obtenues
Système • Montage facile en apportant beaucoup de matière.
Isostatique • Positionnement relatif peu précis des
liaisons
• Solidité et rigidité avec peu de matière • Difficultés de calcul des efforts de liaison
Système • Montage parfois délicat
Hyperstatique • Nécessité de réalisation des liaisons avec
plus de précision.
74
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
b. Degré de mobilité
Dans le cas d’un mécanisme, les équations d’équilibre supplémentaires donnent des relations
entre les efforts extérieurs à l’équilibre statique, et/ou la valeur des paramètres de position du
mécanisme à l’équilibre statique.
75
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
• Vérifier si l’on peut traiter le système en problème plan (i.e. vérifier si toutes les
hypothèses permettant de simplifier le problème sont valides).
• Compter le nombre de solides dans le système (sans prendre en compte le bâti fixe
𝑆𝑆0 ) : N.
77
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
b. Résoudre le problème
Et, pour chacun de ces sous-systèmes, on écrit les équations d’équilibre statique sur ce
système Σ isolé :
Σ 𝐹𝐹⃗Σ�→Σ = 0
Σ 𝑀𝑀Σ�→Σ (𝑃𝑃) = 0 ∀ 𝑃𝑃
78
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
Remarques :
79
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
c. Exemples d’application
Ex. 1 : Etude statique d’un VTT sur lequel le cycliste n’exerce aucune action mécanique sur le
guidon, seulement le poids P sur la selle.
80
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
81
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
82
Chapitre 6 : Méthode générale d’étude d’un problème de statique
On considère la masse du
panneau S1,
et l’action du fluide sur le
piston entre S3 et S2.
On donne :
𝑂𝑂𝑂𝑂= - L 𝑥𝑥⃗ - l 𝑦𝑦⃗ - h 𝑧𝑧⃗
𝐴𝐴𝐴𝐴= - x 𝑥𝑥4
83
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
1. Contexte
Précédemment, nous avons considéré les solides indéformables mais en réalité, tout
solide soumis à des sollicitations (actions mécaniques) subit une déformation : il existe
un déplacement relatif entre les particules constituant le matériau, sous l’effet des
actions mécaniques extérieures.
84
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Les lois qui décrivent les relations entre les forces et les déformations sont les « lois de
comportement des matériaux ».
Ces lois dépendent de la nature des matériaux : des corps de même forme géométrique
et soumis aux mêmes forces extérieures peuvent avoir des déformations différentes.
Elles sont obtenues de manière expérimentale : par des essais des matériaux.
85
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
2. Hypothèses
• L’hypothèse de continuité des matériaux s’énonce comme suit: sous l’action des
forces extérieures, les corps se déforment en gardant leur cohésion. Des actions
mécaniques intérieures s’exercent donc entre les différentes parties du solide.
86
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
87
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
A B A B
B’
Avant déformation Après déformation
F F
88
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
• Principe de Saint-Venant :
Les contraintes et déformations dans une section droite éloignée des points
d’application d’un système de forces ne dépendent que de la résultante et du moment
résultant (au centre de gravité de la section) associés à ce système de forces.
⇒ Les résultats de la RDM ne sont donc valables que loin des points d’application des
forces.
89
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
• Les actions mécaniques sont comprises dans le plan de symétrie de la poutre ou sont
symétriques par rapport à celui-ci. Elles peuvent être des actions de contact :
Ponctuelles :
Réparties :
90
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
3. Notion de contrainte
Pour mettre en évidence la notion de contrainte, on est amené à imaginer une coupure
de la poutre, la séparant en deux parties, et à prendre en compte les actions mutuelles
entre ces deux parties à travers la section de coupe S.
91
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
𝑑𝑑𝑑𝑑
Le vecteur contrainte 𝜎𝜎⃗ = est défini par ses 3 composantes, dans un repère tel que
𝑑𝑑𝑑𝑑
l’axe X soit perpendiculaire à la section S, et dirigé vers l’extérieur (par convention).
Pour comprendre l’effet d’un chargement quelconque sur un corps, nous allons d’abord
étudier le cas de sollicitations simples. En effet, dans le cadre des hypothèses de la
RDM, le principe de superposition s’applique (les contraintes et déformations en cas de
sollicitation composée sont la somme des contraintes et déformations de chaque
sollicitation simple).
Traction :
Les forces extérieures qui agissent sur le corps se réduisent à deux forces égales et
opposées, qui tendent à l’allonger.
94
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Compression :
Les forces extérieures qui agissent sur le corps se réduisent à deux forces égales et
opposées, qui tendent à le raccourcir.
95
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Cisaillement :
Les forces extérieures qui agissent sur le corps se réduisent à deux forces égales, qui
tendent à le séparer en deux tronçons en les faisant glisser l’un par rapport à l’autre.
96
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Torsion :
Les forces extérieures qui agissent sur le corps (cylindrique) se réduisent à deux couples
de sens contraire, dont les plans sont perpendiculaires à son axe géométrique. Les
génératrices du cylindre s’enroulent suivant des hélices.
97
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Flexion :
Les forces extérieures qui agissent sur la poutre engendrent un moment fléchissant en
certains points de celle-ci. On constate que certaines fibres subissent un allongement
alors que d’autres se raccourcissent.
98
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
99
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
100
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Les résultats de l’essai de traction sont présentés sous la forme d’une courbe d’allure
caractéristique, reliant l’effort appliqué sur l’éprouvette F (ou la contrainte σ
correspondant à la force par unité de surface) à l’allongement ∆L (ou la déformation ε
correspondant à l’allongement par unité de longueur).
101
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
102
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
ε' ∆d
ν= − ε'=
ε d
104
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
105
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Le torseur de cohésion modélise l’action mécanique d’une partie de la poutre sur une
autre partie de la poutre, de part et d’autre d’une coupure fictive.
Tapez
N : résultante normale une M t : moment de torsion
r uuuuuur r
équation
𝐑𝐑R = Ty : résultante tangentielle M(
ici.
G) =
𝐌𝐌(𝐆𝐆) M fy : moment fléchissant / yy
T : résultante tangentielle M : moment fléchissant / zrz⃗
z fz
107
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Pour représenter l’évolution des actions mécaniques intérieures, on les trace sous la
forme de courbes représentant chaque composante en fonction de l’abscisse de la
section droite x.
110
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
1. Modélisation des liaisons entre le solide étudié et l’extérieur, afin de définir les
actions de liaison inconnues.
2. Ecriture des équations d’équilibre statique global du solide pour déterminer les
inconnues de liaison (on pourra les calculer complètement seulement si le montage
est isostatique).
3. Découpage de la poutre en « tronçons ». A chaque fois qu’une discontinuité
apparaît sur la ligne moyenne (effort ou couple ponctuel, liaison …), il faudra définir
un nouveau tronçon de poutre.
4. A faire sur chacun des tronçons : Ecriture des équations d’équilibre statique sur la
partie amont (ou avale) de la poutre, pour déterminer les inconnues qui sont ici les
efforts internes dans la section de coupe.
111
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Exemple 1 :
Soit une poutre AB, posée sur deux appuis simples (bloquant seulement la translation
suivant la direction verticale).
112
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
YA YB
113
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Etape n°2 : Equilibre statique global de la poutre ⇒ Calcul des inconnues de liaison
r r
YA YB
∑ F𝐅𝐅.⃗ .x𝑥𝑥⃗ = 0
r r
∑ F𝐅𝐅.⃗ .𝑦𝑦y⃗ = 0 ⇒ YA – F + YB = 0
uuuuuur r
∑M 𝐌𝐌(𝐴𝐴).( A).𝑧𝑧z⃗ = 0 ⇒ - a.F + (a+b).YB = 0
a b
D’où : YB = F et YA = F
a+b a+b
114
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
YA YB
Une force concentrée est appliquée en C, on considère donc 2 tronçons : l’un en amont
de C, et le second en aval de C.
115
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
b b
D’où : T= − F et Mf = F .x
a+b a+b
116
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Etape n°4b : Equilibre statique du tronçon [A,G[ (pour G en aval de C, a ≤ x < a+b)
⇒ Calcul des efforts internes dans le second tronçon
r r
∑ F𝐅𝐅.⃗ .𝑥𝑥x⃗ = 0 ⇒ N = 0 (pas d’effort normal)
r r
∑ F𝐅𝐅..𝑦𝑦y⃗ = 0 ⇒ a + b F - F + T =
⃗ b
0
uuuuuur r
∑ 𝐌𝐌(𝐺𝐺). 𝑧𝑧⃗ ⇒ −
b
M ( A ). z = 0 F .x +F .(x - a ) + M f =
0
a+b
a a
D’où : T= F et Mf =
− F .x + aF
a+b a+b
117
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Etape n°4b : Equilibre statique du tronçon [G,B[ (pour G en aval de C, a ≤ x < a+b)
⇒ Calcul des efforts internes dans le second tronçon
r r
∑ F𝐅𝐅.⃗ .𝑥𝑥x⃗ = 0 ⇒ N = 0 (pas d’effort normal)
r r 𝑎𝑎
∑ F𝐅𝐅..𝑦𝑦y⃗ = 0 ⇒ − 𝑇𝑇 + 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 𝐹𝐹 = 0
⃗
uuuuuur r 𝑎𝑎
∑M ( A).𝑧𝑧z⃗ = 0 ⇒ −𝑀𝑀𝑓𝑓 + 𝑎𝑎 + 𝑏𝑏 − 𝑥𝑥 .
𝐌𝐌(𝐺𝐺).
𝑎𝑎 + 𝑏𝑏
𝐹𝐹 = 0
a a
D’où : T= F et Mf =
− F .x + aF
a+b a+b
(on retrouve le même résultat que l’on isole la partie amont ou avale) 118
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
119
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Exemple 2 :
120
Chapitre 7 : Introduction à la résistance des matériaux
Résultats :
121