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Génie mécanique
Manuel de référence
4ème année Sciences Techniques
Sommaire THEME 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE INTERNE D’UN PRODUIT
THEME 2 : COMMUNICATION TECHNIQUE
THEME 3 : TYPOLOGIE DES ASSEMBLAGES
THEME 4 : TRANSMISSION DE PUISSANCE
THEME 5 : COMPORTEMENT DU SOLIDE DEFORMABLE
THEME 6 : OBTENTION DES PIECES
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THEME 3 : TYPOLOGIE DES ASSEMBLAGES 41
Rappel : Liaison 42
I. Fonction assemblage 42
1. Les assemblages réalisant une liaison encastrement 42
1.1. Mise en position (MIP) 43
1.2. Maintien en position (MAP) 45
1.3. Adhérence 46
1.4. Fiabilité 47
1.5. Transmettre la puissance 47
II. Fonction guidage en rotation 48
1. Règles de montage des roulements (à une rangée de billes à contact radial) 48
2. Guidage en rotation par des roulements à contacts obliques 50
3. Station de lavage automatique 59
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Sommaire
THEME 5 : COMPORTEMENT DU SOLIDE DEFORMABLE 139
Introduction 140
1- Étude du comportement du solide déformable 140
2- Hypothèses générales 140
Support d’étude : UNITE DE REMPLISSAGE DE FLACONS 143
Torsion simple 145
Flexion plane simple 151
Sollicitations composées 160
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Sommaire
AXE 1 : ANALYSE FONCTIONNELLE
INTERNE D’UN PRODUIT
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Sommaire
FONCTIONNELLE INTERNED’ UN Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
THEME : ANALYSE
PRODUIT
Rappel
Elimination
du produit Besoin exprimé Etude de
(Cahier des faisabilité
charges
fonctionnel)
- Usage du produit
- Service après-vente
-…
- Conditionnement
commercialisation Définition
- Vente Dossier projet
-…
Production Industrialisation
Dossier de
qualification
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Sommaire
CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5
Consigne de Information
l’utilisateur pour
Chaîne l’utilisateur
Information d’information Ordres
extérieure au Etat initial
système
Fonction
Action d’usage
Source d’énergie Chaîne réalisée
d’énergie
Information pour
Consigne de
l’utilisateur l’utilisateur
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Sommaire
CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 4. Chaîne d’énergie
Définition :
Dans un système automatisé, on appelle une chaîne d’énergie l’ensemble des
procédés qui vont réaliser une action.
On peut découper cette chaîne en plusieurs blocs fonctionnels.
Ordres
Chaîne d’énergie
Réalisation
de l’action
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre
Energie
d’entrée
Informations consignes
+Information(s) provenant de
l’utilisateur Consignes de l’utilisateur Ordres Etat initial
Chaîne d’énergie
Pertes
Distribuer Distribuer Alimenter Transmettre Agir
Energie
d’entrée Energie ? Energie ? Energie ? Energie ?
Etat final
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Sommaire
CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 II. Fonctions techniques associées aux fonctions de service
Un produit peut être considérer comme support matériel d’un certain nombre de
fonctions techniques.
L’analyse fonctionnelle interne d’un produit dégage chaque fonction technique
permettant d’assurer les fonctions de service et permet la modélisation des concepts
de solutions techniques. C’est un point de vue concepteur.
Le concepteur doit chercher les solutions techniques devant satisfaire les fonctions
de services, et s'assurer que le produit possède la qualité souhaitée par l'utilisateur, il
s'agit donc de respecter le C.d.c.f en choisissant les solutions permettant d'atteindre
les performances attendues. Pour trouver le maximum de solutions, il est nécessaire
de procéder à une recherche progressive et descendante des fonctions techniques à
partir de chacune des fonctions de service.
L'outil permettant de réaliser cet enchaînement s'appelle le « F.A.S.T » signifiant :
« Fonction Analysis System Technique », que l’on peut traduire par : « Technique
d’Analyse Fonctionnelle et Systématique »
Son élaboration s’effectue en répondant aux questions suivantes :
• Pourquoi cette fonction existe-t-elle ?
Comment ?
• Comment cette fonction existe-t-elle ? Pourquoi ?
• Quand cette fonction existe-t-elle ? FT52 …… FT521 Faire telle
action FT5211 ……
Quand ?
Comment ? Pourquoi ?
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Sommaire
CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 2. Pourquoi la méthode F.A.S.T est-elle importante ?
La méthode F.A.S.T aide à penser au problème de façon objective et permet de
déterminer la portée du projet en illustrant les relations logiques entre les fonctions. La
disposition des fonctions de façon logique dans un diagramme F.A.S.T permet aux
participants de déterminer toutes les fonctions requises. Le diagramme F.A.S.T peut
servir à vérifier si, et à illustrer comment, une solution proposée atteint les besoins du
projet, ainsi qu’à déterminer les fonctions inutiles, dédoublées ou omises.
Pourquoi ?
*Fonction Niveau
Niveau
supérieur inférieur
Etendue de l’étude
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Sommaire
CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 5. Étapes pour construire un diagramme F.A.S.T
Débuter avec les fonctions trouvées à l’aide de l’analyse fonctionnelle ;
• Étendre les fonctions dans les directions « comment »et « pourquoi »;
• Bâtissez le long de la voie « comment » en posant la question « comment cette
fonction est-elle accomplie ? » Inscrivez la réponse à droite, sous forme d’un verbe
actif et d’un nom désignant quelque chose de mesurable ;
• Tester la logique dans la direction de la voie « pourquoi » (de droite à gauche) en
posant la question « pourquoi cette fonction est-elle entreprise ? »
• Quand la logique ne suit pas, relever toutes fonctions omises ou redondantes, ou
ajuster l’ordre ;
• Afin de déterminer les fonctions simultanées, poser la question « quand on fait
cette fonction, quoi d’autre se fait ou est causé par cette fonction ? »
• Les fonctions d’ordre élevé (fonctions vers la gauche du diagramme F.A.S.T)
décrivent ce qui est accompli et les fonctions d’ordre moindre (fonctions à la droite
du diagramme F.A.S.T) décrivent comment elles sont accomplies.
• « Quand » ne fait pas référence au temps mesuré par une horloge, mais bien aux
fonctions qui se passent en même temps, ou qui résultent l’une de l’autre.
Solution
Fonction de Fonction Technique 1
technologique 1
service
Solution
Fonction Technique 2
technologique 2
OU
Solution
ET technologique 3
Solution
Fonction Technique 3
technologique 4
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 III. Exemple
Pour illustrer ce qui précède, prenons l'exemple du « transporteur basculeur de
bobines » :
1. Mise en situation
Une société a conçu et fabriqué un transporteur basculeur de bobines de feuilles
métalliques laminées.
Ce transporteur doit pouvoir déplacer des bobines d’acier d’une masse maximum de
30 tonnes entre deux ateliers distants de 40 mètres. Pendant le déplacement on
procédera au basculement à 90°de la bobine afin de pouvoir la placer dans un four
vertical pour traitement thermique.
Bobines de feuilles
métalliques laminées
Le système est constitué de deux éléments principaux :
• Un châssis roulant motorisé pour le déplacement. (Monté sur rails)
• Un châssis basculant ou Berceau, pour le retournement des bobines.
Le système est alimenté en électricité par un câble, déroulé à l’arrière du châssis
roulant dans une goulotte située entre les rails. Un enrouleur automatique permet de
récupérer le câble au retour.
L’ensemble du système est une construction mécano soudé. La forme du berceau et
ses dimensions sont fonctions du poids des bobines, de leurs dimensions, et de la
position du centre de gravité de l’ensemble.
Phase 1 : Chargement d’une
bobine horizontalement sur le Phase 2 : Basculement
vé du châssis basculant. Déplacement en translation
du châssis roulant. Au cours
du déplacement, basculement
de la bobine.
Phase 3 : Déchargement de
la bobine en position
verticale vers le four.
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5 2. Eléments constitutifs du système
Chaîne de basculement (3)
Berceau (1)
Moteur (M1) +Réducteur
(R1) de basculement
1- Schéma technologique du basculeur de bobines
Châssis (2)
(Châssis roulant +
Châssis intermédiaire)
Moteur (M3) + Réducteur
(R3) de l’enrouleur
Galets
moteurs
(5)
Voie de roulement
Galets porteurs (4)
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5
3. Dessin d'ensemble
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5
4. Travail demandé
4.1. Chaînes fonctionnelles
a. Compléter l’architecture fonctionnelle pour les motorisations suivantes du
système :
➢ Motorisation pour le déplacement.
P = 11 kW r = 1/33,78 Ø 400
N = 1420 tr/min Cs = 2450 Nm
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5
b. Compléter l’architecture fonctionnelle chaîne d’énergie et d’information
suivante du système
Chaîne d’information
Informations lumineuses sur la
fenêtre de signalisation et
Informations consignes informations vers l’utilisateur
CAPTEURS FENETRE DE
CARTE DE
SIGNALISATION
COMMANDE Bobine en
Informations fonctionnements du Position 1
système
Réducteurs à
MOTEURS: engrenages:
Relais,
M1, R1,
Contacteurs,… R2,
M2,
BLOC et R3
D’ALIMENTATION
et M3
Pignons Chaines ; Bobine en
Galets; Rails ; position 2
Enrouleur;
Berceau…
(*) : énergie électrique ; (**) : énergie mécanique
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CD 1.2 Séquence : Analyse fonctionnelle interne d’un produit
CD 1.4
CD 1.5
4.2. Fonctions techniques associées aux fonctions de service (FAST)
Compléter le diagramme d’analyse fonctionnelle FAST ci-dessous descriptif partiel du
système en indiquant les processeurs correspondants des fonctions FP1 et FP2.
FT21 : Maintenir la
FP2 : Basculer Vé
bobine en position
la bobine
Plaque d’appui
FT22 : Guider
Galets porteurs (4)
en rotation le
Berceau (1)
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Thème : Communication technique
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Sommaire
Définition des éléments d’un produit
Rappel
LECTURE D’UN DESSIN
D’ENSEMBLE
Analyse du
Observation globale fonctionnement :
des vues et leurs Chaîne cinématique ;
correspondances les liaisons ; les
composants…
I. Le dessin d’ensemble
Le dessin d’ensemble est une représentation générale de tout ou partie (sous-ensemble)
d’un système, d’un objet technique ou d’une installation qui montre toutes les pièces et
permet l'étude, la conception et la compréhension d'un mécanisme. Plusieurs vues sont
souvent nécessaires pour définir le produit.
Des normes internationales assurent sa compréhension par les techniciens du monde
entier.
Le cartouche est la carte d'identité du document. Il comporte plusieurs cases où sont notés
le format du document technique, le symbole de la méthode de projection, le titre du
document, l'échelle du dessin, …
La nomenclature est la liste complète des pièces ou des composants, chaque pièce
constituant le produit est repérée par un numéro qui constitue le produit, sa matière, son
nombre d'occurrences...
Ces pièces ne sont pas détaillées, leur description précise étant donnée ailleurs, dans leur
dessin de définition.
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Définition des éléments d’un produit
Animation
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
2.2. Nomenclature
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Définition des éléments d’un produit
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Sommaire
Définition des éléments d’un produit
2. L'approche synthétique
Lecture du dessin : (voir dessin d'ensemble)
Fonction globale : Polir les clés
• L'échelle du dessin : Echelle 1:3: donne une idée sur la taille réelle du mécanisme.
• L'observation globale des vues donne une idée sur les formes générales de l'ensemble
mécanique et des instructions sur la position normale d'utilisation de l'ensemble.
3. L'approche analytique
Analyse fonctionnelle : recherche des matières d'œuvres (d'entrée et de sortie) et
la fonction globale.
Dans notre exemple : « Machine à polir les clés »
La matière d'œuvre d'entrée : clés non polies
La matière d'œuvre de sortie : clés polies
La fonction globale : Polir les clés
En se référant au dossier technique de la machine à polir les clés compléter la modélisation
du système.
Energie pneumatique Ordre de commande
Informations
Clés non polies Clés polies
Polir les clés
A-0 Pertes
Pression d’air
Piston (45) Tige (2) Embout de Levier (7)
vérin (4)
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Définition des éléments d’un produit
Couple entrée
N entrée Axe moteur Clavette (16) Pignon (18) Pignon (14)
(19)
b- Reconnaître les liaisons entre les différentes pièces. Cette analyse peut conduire à
l'élaboration :
- des classes d'équivalence cinématiquement liées ;
- du graphe des liaisons ;
- des schémas cinématiques et technologiques.
B :{8}
C :{6 ; 7}
D :{2 ; 3 ; 4 ; 42 ; 44 ; 46 ; 47}
E : {11 ; 12 ; 13 ; 14 ; 15 ; 22 ;
F :{29 ; 33 ; 34 ; 35 }
G :{9 ; 10 ; 28 ; 30}
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
Clavette (16)
Rondelle (9)
2 16 ; 18
Sous- ensemble
restant
10
9
18
16
Sous- ensemble restant
Ensemble Machine à
polir les clés
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
3. Vérifications indispensables
• Vérifier que la chaîne est fermée ;
• Vérifier qu'il n'y a qu'une seule cote par pièce, condition pour que la chaîne soit minimale
• Vérifier que chaque cote désigne bien une dimension que l'on retrouve sur uneseule
pièce.
Condition de serrage du pignon récepteur (14) sur le fourreau (28) :
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Définition des éléments d’un produit
4. Chaînes dépendantes
La condition Jd et un jeu fonctionnel entre les sous ensemble mobile et le bâti fixe.
La position des surfaces terminales dépend de J.
Le jeu est maximal si J : entre le couvercle (24) et le roulement (23’)
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Définition des éléments d’un produit
Le vecteur condition Ja est orientée de bas en haut (⇑) égal à la somme des vecteurs
cotes fonctionnelles a33, a34, a35
On projette tous les vecteurs de la chaîne de cote suivant la direction de la cote
condition Ja:
+0,8
⇒a35 = 4 +0,4
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Définition des éléments d’un produit
Ce dessin représente une seule pièce d'un ensemble ou d'un sous-ensemble. Il définit
complètement et sans ambiguïté les exigences auxquelles doit satisfaire le produit. Ce
dessin a une valeur de contrat et doit permettre à terme la fabrication de la pièce à partir
des informations suivantes : matière, forme, cotation dimensionnelle, spécifications
géométriques (perpendicularité entre les surfaces, planéité, …), qualité de l'état des
surfaces à obtenir (rugosité). Pour cela on est invité (dans la plupart des cas) à utiliser les
coupes et les sections afin de montrer les parties intérieures d'une pièce.
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
Les demi-coupes
A la suite de cette étude, vous devriez retenir plus
particulièrement les points suivants :
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
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Définition des éléments d’un produit
Exemple d’exécution :
Modéliser une pièce d’un mécanisme en 3D et 2D en utilisant des logiciels appropriés.
Données :
Le dessin d’ensemble de la machine à polir les clés.
Le dessin de définition de la flaque arrière (39) en :
- Vue de face ;
- Vue de gauche en coupe B-B ;
- Vue de dessus en coupe A-A.
Travail demandé :
a- Modéliser la flaque arrière (39) en 3D ;
b- Modéliser la flaque arrière (39) en 2D en utilisant les plans de coupe suivants :
- brisée à plans sécants (par deux plans concourants) ;
- à plans parallèles (à plans décalés).
Animation
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Définition des éléments d’un produit
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Sommaire
THEME : TYPOLOGIE DES ASSEMBLAGES
- Fonction assemblage :
Solutions constructives des assemblages
démontables.
- Fonction guidage en rotation :
• Guidage en rotation par roulements à une rangée de
billes à contact radial (rappel).
• Guidage par roulements à contact oblique (efforts,
règles de montage, tolérances des portées des
roulements).
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Sommaire
Séquence : Les liaisons mécaniques
THEME : TYPOLOGIE DES
Rappel
Un assemblage mécanique est la liaison de différentes pièces d'un ensemble ou produits.
C’est aussi un ensemble de procédés et solutions techniques permettant d’obtenir ces
liaisons. Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :
✓ Le nombre de degrés de liberté,
✓ La permanence de la liaison,
✓ La déformabilité de la liaison,
✓ La transmission d’une action
✓ L’existence ou non d’organes associés à la réalisation de la liaison.
LIAISON
I. Fonction assemblage
1. Les assemblages réalisant une liaison encastrement
Du point de vue modèle cinématique, une liaison encastrement n’autorise aucun degré de liberté
entre deux ou plusieurs pièces constitutives d’un mécanisme. On désigne les solutions
techniques qui réalisent cette liaison sous le terme « assemblages ». Le langage courant utilise
aussi (bien de façon inadaptée) les termes de « liaison complète ». Cela peut se faire de
manière permanente (collage, soudage, etc.) ou de manière temporaire, c'est le cas des
assemblages démontables que nous allons étudier.
On peut faire apparaître la décomposition fonctionnelle suivante :
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Les liaisons mécaniques
CD 2.2
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Les liaisons mécaniques
CD 2.2
b. Cylindre prépondérant :
➢ Un positionnement angulaire.
➢ Un positionnement longitudinal.
c. Cône prépondérant :
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Les liaisons mécaniques
CD 2.2
d. Hélice prépondérante :
Dans certains cas particuliers, on peut utiliser une surface hélicoïdale pour assurer la mise
en position, on supprime ainsi 5 degrés de liberté. Le degré de liberté restant (conjugué)
peut être éliminé avec un arrêt en translation démontable ou non.
a. Obstacle :
On utilise alors principalement des éléments filetés (vis, boulon, goujon, etc.)
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Les liaisons mécaniques
CD 2.2
On peut utiliser : des goupilles, des éléments filetés, des anneaux élastiques, etc.
1.3. Adhérence :
Voici quelques solutions par adhérence, on y retrouve le pincement, le coincement, les
tampons tangents, entre autres…
Pincement
(déformation des pièces)
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Les liaisons mécaniques
CD 2.2
(Pincement prismatique)
Tampons tangents
(pièce de friction différente)
1.4. Fiabilité
La fiabilité du maintien en position est liée à la possibilité ou non du dispositif à se desserrer
ou non, cela concerne particulièrement la visserie. On retrouve alors toutes les solutions de
freinage des éléments filetés, à savoir :
➢ Freinage par obstacle
- Plaquette arrêtoir
- Goupille
- Rondelle + écrou encoche
- Rondelles à dents
- Rondelles Grower
- …
➢ Freinage par adhérence
- Contre-écrou
- Rondelles élastiques (Belleville)
- Auto-freinés (Nylstop)
- Colle frein filet
- …
Rondelle à dents (éventails) Rondelle élastique (Grower) Ecrou auto-freinés (Nylstop)
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Guidage en rotation
CD 2.2
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
Remarque
A B
Généralement le roulement (A)
supportant la totalité des efforts
axiaux, il est plus sollicité que le
roulement (B). Ses dimensions sont
donc généralement plus importantes
que celles du roulement (B), cela
facilite le montage (voir exemple ci-
dessous).
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
Représentations Représentations
Roulement à une rangée de
billes à contact oblique
Du fait de leur structure particulière, ces roulements doivent être montés par paire et en
opposition. Ils travaillent en opposition mutuelle. Ils offrent la possibilité de réglerle jeu de
fonctionnement par translation axiale relative entre les deux bagues.
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Guidage en rotation
CD 2.2
a. Montage en « X »
Montage appelé en « X » car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent
un « X »
Ce type de montage est utilisé :
▪ habituellement dans le cas des arbres tournants avec organes de transmission
(engrenages, …) situés entre les roulements.
▪ lorsque l'écart entre les deux roulements est faible.
Le réglage du jeu interne est réalisé sur les bagues extérieures. Les dilatations de l'arbre
ayant tendance à charger un peu plus les roulements, cela tend à diminuer le jeu interne.
Montage en «X» du roulement à une rangée de billes, à contact oblique
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Guidage en rotation
CD 2.2
Les bagues intérieures avec l’arbre : Les bagues intérieures tournantes sont
Obstacles A et B montées SERREES.
Tolérance de l’arbre : m6
Les bagues extérieures avec le moyeu : Les bagues extérieures fixes sont montées
Obstacle C et réglage axial du jeu du GLISSANTES.
fonctionnement en D Tolérance de l’alésage : H7
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Guidage en rotation
CD 2.2
b. Montage en «O»
Montage appelé en «O» car les perpendiculaires aux chemins de roulement dessinent
un «O».Ce type de montage est à privilégier lorsque :
▪ les moyeux sont tournants.
▪ on recherche une grande rigidité d'ensemble de la liaison.
▪ l'écart entre les deux roulements est important
Le réglage du jeu interne est réalisé sur les bagues intérieures.
Les dilatations de l'arbre ayant tendance à diminuer la charge sur les roulements,cela
tend à augmenter le jeu interne.
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
Importante
la direction de la charge
Bague intérieure fixepar
P7
La bague intérieurepeut
Normale ou
Direction de Bague extérieure
importante N7
Variable
charge
h6 Faible et
variable M7
dans l’ alésage
A partir de m5 utiliser des roulementsavec un jeu
chargenon
La bague intérieure est ajustée avec serrage sur
Faible
direction de la charge, ou direction de charge
Importante
définie.
Bague intérieure tournante par rapport à la
et h5
variable ou normale K7
j5-j6
Bague extérieure fixe par rapport à
Importante
Normale
k5-k6 avec chocs J7
la direction de lacharge
H7
dans l’ alésage
non définie
Importante Normale
l’ arbre.
n6
avec (mécanique
H8
chocs p6 ordinaire)
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
2.3. L’étanchéité
Les dispositifs d’étanchéité séparent deux espaces de manière qu’aucun liquide ou gaz ne
puisse passer de l’un à l’autre. La notion d’étanchéité est très relative car l’étanchéité
dynamique absolue n’existe pas (notion de durée) ; c’est un idéal vers lequel tend la
technique.
Passage étroit :
L’étanchéité est réalisée par un faible jeu
entre l’arbre et le couvercle. Plus le jeu est
faible, meilleure est l’étanchéité.
Dispositif à chicanes :
La figure montre une disposition des
chicanes de manière à empêcher la
pénétration d’eau ou d’impureté extérieure.
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Guidage en rotation
CD 2.2
Conditions de montage
Ils assurent une étanchéité dans un seul
sens avec, en plus, une protection dite
«anti-poussière » dans l’autre sens.
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Guidage en rotation
CD 2.2
18
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Guidage en rotation
CD 2.2
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
3.3. Assemblages
En se référant au dessin d’ensemble du moteur réducteur
1. Etude de l’assemblage de Boitier (25) et le bâti (1).
a. Colorier sur le dessin partiel ci-dessous les surfaces de contacts entrent (25) et (1).
Surface cylindrique ✓
Surface conique
b. Identifier la nature des surfaces de contacts
(Cocher les cases correspondantes). Surface plane ✓
Méplat
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
e. Combien reste de degrés de liberté à éliminer, pour avoir une liaison encastrement ?
Par quel composant(s)est (sont) éliminé(s) ?
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Mettre une croix devant la bonne réponse.
- La vis (24) assure le maintien en position.
- Les surfaces de contact assurent la mise en position.
- Les vis (24) éliminent les 6 degrés de libertés
- Les vis (24) éliminent 1 seul degré de liberté.
f. Les solutions constructives qui assurent les fonctions techniques permettant la
transmission du moteur à la roue lisse (41)
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Sommaire
Guidage en rotation
CD 2.2
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Sommaire
AXE 2 : ANALYSE STRUCTURELLE ET
CONCEPTION
Transmission de puissance
▪ Machines thermiques
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Sommaire
Transmission de puissance
THEME : TRANSMISSION DE
PUISSANCE
TRANSMISSION DE PUISSANCE
I.Introduction
La chaîne d'action ou d'énergie comprend :
- Des préactionneurs qui permettent de moduler (distribuer) le transfert d'énergie de la source
d'entrée (énergie disponible) vers l'énergie d'entrée de l'actionneur (énergie modulée) ;
- Des actionneurs (vérins, moteurs) qui convertissent une énergie électrique, hydraulique,
pneumatique en énergie mécanique ;
- Des transmetteurs qui adaptent et transmettent l'énergie. On parle généralement dans ce
cas de transmission de puissance ;
- Des effecteurs qui agissent directement sur la matière d'œuvre.
Ordres MOE
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Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance
CD 2.3
CD 1.9
1. Notion de puissance
La puissance définit la quantité de travail effectué par unité de temps (par seconde) ou autrement
dit le débit d’énergie.
1 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 1𝑗
1 watt = = 𝑜𝑢 𝑗. 𝑠 −1
1 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒 1𝑠
Autre unité usuelle : le cheval (cv) 1 cv = 736 W
2. Puissance développée par une force
La puissance instantanée P développée par une force ⃗F dont le
point d’application A se déplace à la vitesse ⃗⃗V sur sa trajectoire
TA est égale au produit scalaire de F ⃗ par V ⃗⃗ .
P = ⃗F . ⃗⃗V = F . V. cos. Avec P en (watt) ; F en (N) ; V en (m.s-1)
R
3. Puissance développée par un couple
La puissance développée par un couple C se déplaçant à la vitesse
angulaire est égale au produit de C par
⃗
F
P = C. ; avec P : puissance en (W) ; C = F.R : couple en (Nm) ;
: vitesse de rotation en (rad.s-1)
La fréquence de rotation N est souvent exprimée en tour par minute. Il faut la convertir en radian
par seconde pour la rendre exploitable dans les calculs grâce à la relation suivante :
2. 𝜋. 𝑁
ω=
60
4. Notion de rendement
Le rendement () d’une machine est égal au rapport de l’énergie restituée sur l’énergie fournie
ou reçue.
Remarque : l’énergie perdue peut l’être sous forme de chaleur,
de frottement, etc.
Ws We − Wp Wp
= = =1−
We We We
Cela est valable aussi avec la puissance
Ps Pe − Pp Pp
= = =1−
Pe Pe Pe
5. Les différentes solutions de transmission
Système de
Entrée Système simple Sortie Entrée transformation de Sortie
mouvement
Système de Système de
Entrée transformation de Sortie Entrée transformation de Sortie
mouvement mouvement
Système de Système de
Entrée transformation de Sortie Entrée transformation de Sortie
mouvement mouvement
Page 66 3
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance
CD 2.3
CD 1.9
II.Transmission de puissance sans transformation de mouvement
1. Les types de transmissions
Sans modification de
Mécanismes de transmission Accouplements
vitesses angulaire
Embrayages
Limiteurs de couples
transformation de mouvement
Avec modification de
vitesses angulaire
Boite de vitesses
Trains épicycloïdaux
Cames
Pignon crémaillère
Liens flexibles
Machines thermiques
Bielle manivelle
Page 67 4
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
- Il est également possible d’assurer la transmission de puissance entre deux arbres sécants
par des joints d’accouplement appelés joints de Cardan.
- Suivant la solution, la transmission peut être homocinétique ou non. Elle est homocinétique
sur la vitesse de rotation de sortie reste à tout instant égale à la vitesse de rotation d’entrée.
Remarque : Sur les automobiles, on ne retrouve pas de joints de cardan : c'est un abus de
langage. Ce sont en fait des joints tripodes associés à des joints Rzeppa qui sont réellement
utilisés.
On distingue On distingue généralement 3 familles d'accouplements :
- Rigides
- Élastiques
- Flexibles
Page 68 5
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
❖ Symbole normalisé
❖ Plateau et goupilles
Page 69
Sommaire 6
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
2 Arbre
récepteur
b. Entrainement par adhérence
❖ Par colle ❖ Par soudure et colle
❖ Pincement de coquilles
A AA
2
A
Le manchon est constitué de 2 coquilles (1,2) pincées sur les arbres par des vis CHC (3)
Page 70 7
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
2.2. Les accouplements élastiques
Les accouplements élastiques ont pour rôle, comme les accouplements rigides, d'effectuer une
transmission de puissance entre deux arbres en prolongement et sans modification du couple, ni
de la vitesse, mais ils ont été créés pour remédier aux inconvénients des accouplements rigides.
En effet, ces accouplements permettent une légère variation de la position relative des axes des
arbres, ils corrigent les défauts d'alignement et de centrage entre les axes comme : Le
déplacement radial ou axial et l'angle d'inclinaison de l'arbre moteur par rapport à l'arbre récepteur.
❖ Symbole normalisé
❖ Manchon RADIAFLEX
❖ Accouplement FLECTOR
2
(1,2) : Plateau
(3) : Élément Élastique en
Caoutchouc
(4) : Vis H
(5) : Ecrou H
(6) : Vis de pression
Page 71
Sommaire 8
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
❖ Manchon à gaine flexible
(1) : Clavette
(2) : Plateau
(3) : Vis H
(4) : Flasque
Page 72 9
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance -Accouplement
CD 2.3
CD 1.9
2.3. Les accouplements positifs
❖ Accouplement à soufflet
Ces accouplements, proche des accouplements élastiques, ont une rigidité en torsion importante.
Page 73 10
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Limiteur de couple
CD 2.3
CD 1.9
❖ Fonctionnement
La transmission est assurée par adhérence.
Le réglage du couple est en général obtenu
par un système presseur à ressort
(Rondelles Belleville) (8)), en serrant ou en
desserrant les écrous (9).
La transmission est interrompue en cas de
dépassement du couple préréglé.
1 : Plateau Moteur
2 : Plateau de pression
3 : Plateau Récepteur
4 : Arbre moteur
5 : Arbre récepteur
6 : Garnitures de Friction
7 : Vis H
8 : Rondelle Belleville
9 : Ecrou H
10 : Clavette parallèle forme A
❖ Couple transmissible
2 𝑅3− 𝑟 3
Ct = .F.n.f.
𝑅2− 𝑟 2
r
Avec :
• Ct : Couple transmissible en (N.m),
• F : Effort presseur en (N), ici crée par les rondelles
belleville,
• n : Nombre de surfaces frottantes
• f : Coefficient de frottement des surfaces frottantes.
• R et r : Les rayons de la surface de contact en (mm)
Page 74
Sommaire 11
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
4. Les embrayages
- Mécanique
Commande - Hydraulique
- Pneumatique
- Electromagnétique
Accoupler ou
Arbres désaccouplés Arbres désaccouplés
désaccoupler à volonté
deux arbres en rotation
Embrayage
Page 75 12
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
❖ Position embrayée
❖ Position débrayée
Autre exemple
Page 76 13
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
b. Embrayage à dents
La position de (4 + 3) à gauche ou à
droite entraine l’embrayage de (2) avec
( ) ou de (2’) avec ( ). La position
représentée et la position débrayée.
Page 77 14
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
❖ Les disques
❖ Garniture de friction
Les surfaces de friction remplissent les conditions suivantes :
- Grand coefficient de frottement ;
- ésistance à l’usure ;
- ésistance à l’échauffement.
❖ Couple transmissible par un embrayage à friction plane
2 𝑅3 − 𝑟3
𝐶𝑡 = . 𝐹 . 𝑓. 𝑅2 − 𝑟2
3
Avec :
Ct : Couple transmissible en Nm ;
F : Effort de compression des surfaces de friction en N ; R
f : Coefficient de frottement ;
n : Nombre de surface de friction ; r
R : Rayon extérieure du disque de friction en mètre ;
r : Rayon intérieure du disque de friction en mètre.
Page 78
Sommaire 15
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
L’embrayage est assuré par la force pressante crée par les ressorts (2 ).
L’appui sur la pédale d’embrayage, provoque la poussée de la butée d’embrayage ( ) par la
fourchette (18) contre le diaphragme (11) provoquant le recul du plateau (8) d’où le débrayage.
Page 79 16
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
Page 80 17
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
Volant moteur
Disque Vilebrequin
écanisme (Amortisseur)
Butée
Avec N = F/sin
Exemple d’embrayage progressif à friction conique
Suite à un sens de rotation d’entrée de ( ), deux sens de rotation sont possibles à la sortie
(arbre (2)) obtenus par la position du biconique (5) (à gauche ou à droite). La translation du
biconique est obtenu par la fourchette (6) manouvrée par (9) et (8).
Page 81 18
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
Page 82 19
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les embrayages
CD 2.3
CD 1.9
4.2.4. Embrayage progressif à friction cylindrique Centrifuge
a. A masselottes
Lorsque la vitesse est suffisante, les garnitures de friction seront en contact avec la cloche (6).
Sous l’action de la force centrifuge agissant sur les masselottes, l’adhérence générée entre les
garnitures et la cloche permet la transmission du couple.
b. A mâchoires Poulie réceptrice
Mâchoire en mouvement
Ressort de rappel
❖ Couple à transmettre
Ct = K.2
Avec : Ct : couple à transmettre en N.m
K : constante
: Vitesse angulaire en rd/s
Page 83 20
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les feins
CD 2.3
CD 1.9
5. Les freins
- Mécanique
Commande - Hydraulique
- Pneumatique
- Electromagnétique
Ralentir ou Arrêter un
Organe en mouvement Organe à l’arrêt
organe (un mécanisme)
en mouvement
Frein
❖ Symbole normalisé
1 : disque 1 : tambour
2 : plaquette 2 : machoire
1 : tambour 1 : tambour
2 : machoire 2 : sangle
Page 84
Sommaire 21
CD 1.3 Transmission de puissance – Les feins
CD 2.3
CD 1.9
❖ Principe
❖ Principe
Lorsque l’électro-aimant (8) est excité l’armature (7) est tirée à gauche le disque (3) peut tourner
librement.
Lorsque l’électro-aimant (9) n’est plus excité l’armature (7) est poussée par les ressorts (14) à
droite, le disque (3) (serré entre la bride fixe (5) et (7)) est freiné.
Page 85 22
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les feins
CD 2.3
CD 1.9
❖ Dessin d’ensemble
Page 86
Sommaire 23
CD 1.3 Transmission de puissance – Les feins
CD 2.3
CD 1.9
❖ Couple de freinage
On donne :
2 , 2 0,07
A.N : Cf = . 2250.2 .0,5 . 2 2 = 218,68 N.m
, 2 ,
Page 87 24
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Les feins
CD 2.3
CD 1.9
5.1.3. Frein à tambour
Le frein à tambour est un système de freinage constitué d'un tambour (1), à l'intérieur duquel se
trouvent au moins deux mâchoires munies de garnitures (4). Leur fonction est de s'écarter grâce
à des cames ou des pistons (2) qui provoquent le frottement de la garniture dans le tambour.
Page 88 25
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
6. La boite de vitesses
6.1. Fonction d’une boite de vitesses
- Adapter le couple moteur au couple résistant.
- Permettre un désaccouplement permanent de la transmission (point mort).
- Inverser le sens de marche.
6.2. Boite de vitesses non synchronisée
Elle est Commandée à l’arrêt
6.2.1. Constitution
- Le pignon ( ) de l’arbre primaire lui est
solidaire.
Baladeur
- Le pignon ( ) de l’arbre secondaire est
libre en rotation (liaison pivot).
- Le crabot coulissant est en liaison
glissière sur l’arbre secondaire.
Z .Z
r=0 r= r=1
Z2 . Z
Page 89 26
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
❖ Chaine cinématique
Roue
transmission
Arbre de
Embrayage
Moteur à
Pont
combustion Boite de vitesse
différentiel
interne
transmission
Arbre de
Roue
❖ Fonction globale
Énergie mécanique
Énergie mécanique de sortie
Adapter les paramètres de Ps = C2 x ω2
d’entrée
Pe = C1 x ω1 couple et vitesse de rotation
en fonction des Info. Feu de recul
Energie électrique circonstances rencontrées Info. Feu de recul
par le déplacement du
véhicule Info. Feu de recul
Boîte transversale,
Boîte et pont montée sur la majorité
différentiel des véhicules.
montés ensemble Exemple : Peugeot 208,
Clio IV, C3, Golf, ...
Page 90 27
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
Boîte longitudinale
montée sur les
véhicules à
traction avant. Exemple
: R25 V6 ou R21.
Page 91
Sommaire 28
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
❖ Différents rapports
Point mort (pas de transmission de puissance)
Le pignon de l’arbre d’entrée tourne ainsi que Arbre primaire Arbre intermidiaire
tous les pignon de l’arbre intermidiaire mais pas
de transmssion à l’arbre secondaire.
Arbre secondaire
Page 92 29
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
Le deuzieme
Le rapport de transmission = 1/i
Si le régime moteur est de 2500 tours/mini
L’arbre secondaire tourne à une vitesse
N2=2500/2.1 = 1190.5 tours/mini
Le troisieme
Le rapport de transmission = 1/i
Si le régime moteur est de 2500 tours/mini
L’arbre secondaire tourne à une vitesse
N3=2500/1.5 = 1666.67 tours/mini
Le quatrieme
Le rapport de transmission = 1/i
Si le régime moteur est de 2500 tours/mini
L’arbre secondaire tourne à une vitesse
N4=2500 tours/mini
Page 93 30
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
Le cinquieme
Le rapport de transmission = 1/i
Si le régime moteur est de 2500 tours/mini
L’arbre secondaire tourne à une vitesse
N5=2500/0.75 = 3333.33 tours/mini
Le retour
Le rapport de transmission = 1/i
Si le régime moteur est de 2500 tours/mini
L’arbre secondaire tourne à une vitesse
N5=2500/(-4) = - 625 tours/mini
6.3.2. La synchronisation
Le synchroniseur est un embrayage à friction conique, de faible
pente, car il permet pour un faible effort « F », de transmettre un F
couple « C » très important.
Page 94 31
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
❖ Le synchroniseur de type « Borg Warner »
Le synchroniseur type « BORG WARNER » est le plus répandu et celui qui présente le plus de
variantes parce que chaque bureau d’études utilisateur
s’évertue à l’améliorer.
Sur l’arbre primaire, le synchroniseur est composé :
- D’un baladeur coulissant qui tourne à la même vitesse
angulaire que l’arbre avec lequel il est lié par cannelures.
Son déplacement est commandé par une fourchette,
- D’un moyeu, il est totalement lié à l’arbre,
- Les anneaux de synchro qui porte le cône femelle de
friction, possèdent une denture extérieure identique aux crabots mâles du pignon fou,
- D’un pignon fou qui porte le cône mâle de friction.
2 essorts Clavettes
Synchroniseur
Page 95 32
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Boite de vitesses
CD 2.3
CD 1.9
6.3.3. La lubrification d’une boite de vitesses
Dans la plupart des cas, la emplissage d huile
lubrification de la boîte de vitesses et prise d air
Projection d huile Lubrif ication
est réalisée par un graissage des paliers
onctueux par barbotage. uissellement
Une partie des pignons seulement
est au contact du bain d’huile et
celle-ci prélevée en tournant, assure
le graissage de la denture des Voy ant Voy ant
pignons. La centrifugation de l’huile
provoque une pulvérisation sur tous
les organes et une projection Vidange Vidange
Chambre de décantation Bain d huile
importante sur les parois du carter.
Ce contact avec le carter contribue pour une grande part au refroidissement de l’huile.
Des rainures hélicoïdales pratiquées sur les faces latérales des pignons, facilitent l’accès de
l’huile vers les axes et les paliers.
Comme son nom l'indique, l’huile de boîte de vitesses circule à l’intérieur de votre boîte de
vitesses. Elle joue donc un rôle important dans le système de transmission : elle permet à ses
mécanismes de fonctionner de manière optimale.
Le rôle principal de l'huile de vitesses est de lubrifier les organes (roulements, engrenages,
arbres, etc.) du mécanisme de la boîte de vitesses et de la transmission. Sans elle, vous ne
pouvez pas passer les vitesses, ce qui vous permet de transmettre la puissance du moteur aux
roues. C'est la raison pour laquelle il faut régulièrement réaliser une vidange de la boîte de
vitesses.
L’huile de boîte de vitesses n’est pas une huile classique. Elle doit être détergente et résister
aux contraintes de vitesse ainsi qu’à la pression, pour éviter la rupture du film d’huile. Enfin, votre
huile de boîte de vitesses doit être capable de résister aux évolutions de température pour rester
efficace.
Maintenance :
Contrôle du niveau tous les 60 000 km ou tous les quatre ans, pas de vidange de préconiser.
Pour tous les modèles de véhicules, il faut impérativement respecter les préconisations
constructrices tant au niveau de la périodicité d’entretien qu’au niveau de la quantité et de la qualité
de l’huile
Page 96 33
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Train épicycloïdal
CD 2.3
CD 1.9
7. Trains d'engrenages
7.1. Trains simples
7.1.1. Définition
On appelle train d'engrenages simple, une succession d'engrenages constitués de roues dont
les axes sont fixes les uns par rapport aux autres.
Les roues d'entrée et de sortie étant identifiées, on
exprime, en général, le rapport de transmission
ωsortie/bâti
r=
ωentrée/bâti
7.1.2. Rapport du train
Pour calculer le rapport du train, on effectue le produit
des rapports des engrenages qui constituent le train
tout en identifiant clairement pour chaque engrenage
l'entrée et la sortie :
Produit des menantes
r = (−1)𝑘
Produit des menées
Page 97 34
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Train épicycloïdal
CD 2.3
CD 1.9
▪ Satellite : Le pignon tournant autour d’un axe du porte-satellites. Il engrène sur les deux
planétaires. Les satellites ont une trajectoire épicycloïdale. Il peut il y avoir 1, 2, 3 ou 4
satellites sur la périphérie en fonction de la puissance à transmettre.
▪ Porte-satellites : Le porte-satellites ne comporte pas de dents, il supporte les satellites, Il
tourne autour du même axe que les deux planétaires.
Ce système nécessite le blocage d’une des parties permettant différents types de
fonctionnement. Les figures représentent les cas usuels de fonctionnement. La configuration
avec le planétaire (4) bloqué, ou couronne bloquée, est le plus utilisé avec comme entrée le
planétaire (1) et en sortie le porte-satellites (2). Si jamais, le montage est réalisé comme
illustré au niveau du cas 3, le porte-satellites est bloqué et l’ensemble fonctionne alors
comme un train d’engrenages classique.
Page 98 35
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Train épicycloïdal
CD 2.3
CD 1.9
7.2.2. Dispositions constructives
Un train épicycloïdal est dit plan si tous les axes sont parallèles, cette disposition constructive
concerne la majorité des trains (roue de camion, treuil, boite de vitesse automatique,
motoréducteur …).
Il existe 4 configurations de train épicycloïdal plan.
Carter ( )
Page 99 36
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Train épicycloïdal
CD 2.3
CD 1.9
Page 100 37
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Vis-écrou
CD 2.3
CD 1.9
III.Transmission de puissance avec transformation de mouvement
1. Généralité
Le transformateur de mouvement ne fournit pas un simple changement de la vitesse de sortie de
l’actionneur, mais une modification du mouvement complet. Il existe plusieurs systèmes
permettant cette modification, parmi lesquelles on cite :
- Système vis-écrou
- Excentriques
- Cames
- Bielle manivelle
- Pignon-crémaillère
- Liens flexibles
2. Système vis écrou
Le système vis-écrou est l’utilisation d’une liaison hélicoïdale comme système de
transformation de mouvement. En effet, la liaison hélicoïdale possède un degré de liberté sous
la forme de deux mouvements élémentaires liés par une relation. Il suffit donc de lier
partiellement chacun des deux éléments constituant la liaison hélicoïdale pour obtenir la
transformation de mouvement. L’un des éléments ne doit que tourner et l’autre uniquement se
translater selon le même axe.
2.1. Montages possibles
Il existe 4 montages possibles :
Montage 1 2 3 4
R : Rotation
Vis R T R+T T : Translation
Ecrou T R R+T
Assurer la rotation de la vis et la translation de l’écrou Assurer la rotation de l’écrou et la translation de vis
Page 101 38
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Vis-écrou
CD 2.3
CD 1.9
2.2. Relation cinématique
2.2.1. Pas du filetage
Vis à 1 filet
Pour 1 tour de la vis on a un déplacement égal au Pas
Vis à n filets
P = n . Px
Avec :
n : nombre de filets ;
Px : pas axial
Vitesse linéaire
P P • P : pas en mm,
V= .ω = .N • X : déplacement en mm,
2π Avec : • θ : angle de rotation en rad
• V : vitesse linéaire en mm /s
• N : Fréquence de rotation en tr/mn
• ω : Vitesse angulaire Rad/s
2.3. Condition de réversibilité
Le système Vis écrou est réversible si la condition géométrique selon l'angle de frottement est
respectée
•
• tan() tan() = f
Page 102 39
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Vis-écrou
CD 2.3
CD 1.9
2.4. Couple et Effort axial développé
2.4.1. Liaison parfaite
Les frottements supposés négligeables et le rendement est à 100%
Couple exercé
P
C= .Fa
2π
Effort axial développé
2π
Fa = .C
P
Couple exercé
P
C= . Fa
2π.
Effort axial développé
2π
Fa = . .C
P
2.4.3. Amélioration du rendement
Pour améliorer le rendement on utilise des systèmes vis-écrou à billes.
Les frottements sont relativement importants dans le système vis-écrou, pour améliorer le
rendement de ce mécanisme, le frottement est remplacé par le roulement. D’où l’utilisation
d’une vis à billes, le rendement est amélioré de 35% pour une vis ordinaire à 90% pour vis à
billes.
Page 103 40
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Came - Excentrique
CD 2.3
CD 1.9
3. Cames
Ce dispositif permet de convertir une rotation
continue en un mouvement de translation qui n’arrive
qu’une fois par tour par exemple.
La valeur de l’excentricité de la came par rapport au
rayon donnera la course de la translation.
Il existe bien d’autres types de cames qui permettent
d’arriver à ces résultats.
3.1. Types de cames
Came disque Came tambour Came à rainure
alet alet
Came
Came
Suiveur
Page 104 41
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Came - Excentrique
CD 2.3
CD 1.9
3.2.3. Tracé du profil de la came
4. Excentriques
L’axe de rotation d’une came peut être décalé par rapport
à son centre. Dans ces situations, la came porte le nom
d’excentrique.
Sa fonction est la transformation de mouvement circulaire
continu en mouvement rectiligne alternatif, avec une course
aussi faible que l’on désire.
Le principe, représenté ci-contre, est utilisé pour
transformer un mouvement de rotation continu (de
l’excentrique par rapport au bâti ) en un mouvement de
translation alternatif (du poussoir 2 par rapport au bâti 0).
Page 105 42
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Came - Excentrique
CD 2.3
CD 1.9
Page 106 43
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Bielle-manivelle
CD 2.3
CD 1.9
5. Bielle-manivelle
Ce mécanisme est destiné à transformer un mouvement de
translation rectiligne alternative en un mouvement de rotation
continue (machine à vapeur, moteur à combustion interne) ou
inversement (pompe à piston, étau-limeur, scie alternative). Dans
le système bielle-manivelle, l’une des extrémités de la bielle,
appelée tête de bielle, est articulée sur l’excentrique d’une
manivelle ou sur un maneton de vilebrequin, qui, en tournant,
induit un mouvement de rotation. L’autre extrémité, appelée pied
de bielle, dont la trajectoire par rapport au bâti est un segment de
droite, est articulée sur une crosse, qui se déplace entre deux
glissières, ou sur l’axe d’un piston, ce dernier assurant lui-même
le guidage du mouvement.
5.1. Constituants du système bielle manivelle
Le système est constitué essentiellement par : Piston
1 : Manivelle ou Vilebrequin
Bielle
2 : Bielle
du piston
Course
3 : Piston
anivelle
Manivelle
Page 107 44
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Bielle-manivelle
CD 2.3
CD 1.9
Page 108 45
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Pignon-crémaillère
CD 2.3
CD 1.9
6. Pignon-crémaillère
6.1. Principe
Le système à pignon et crémaillère transforme
Pignon
le mouvement de rotation d’une roue dentée
appelée « pignon » en un mouvement de N
translation d’une tige dentée appelée « V
crémaillère », ou vice versa. Lorsque le pignon
tourne, ses dents s’engrènent avec les dents
de la crémaillère et entraînent cette dernière
dans un mouvement de translation. À l’inverse,
Crémaillère
si l’on fait bouger la crémaillère, les dents de la
crémaillère s’engrèneront dans les dents du
pignon induisent alors un mouvement de
rotation. Il s’agit donc d’un système réversible.
6.2. Déplacement linéaire
Le déplacement linéaire de la crémaillère pour une rotation Ɵ en degrés :
X=R.Ɵ
6.3. Vitesse linéaire V
d
V=
2
.ω= .ω
Avec :
V : vitesse crémaillère en m/s ;
ω : Fréquence de rotation pignon ;
d= m.Z: diamètre primitif du pignon (m : module de la dent ; Z : nombre de dents).
Page 109 46
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Pignon-crémaillère
CD 2.3
CD 1.9
6.5. Exemple d’utilisation
Page 110 47
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Liens flexibles
CD 2.3
CD 1.9
7. Liens flexibles
Mécanisme par lien flexible
Transformer
Assurer une
l’énergie de rotation
transformation
d’un moteur, en
par lien flexible
énergie de
translation d’un
l'aide d'un moteur pas à pas et d’un lien flexible (courroie Châssis
crantée).
ête
Le déplacement de la tête d’impression suivant l’axe des y Pièce
imprimée
d impression
Carte
Carte SD électronique
Page 111 48
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
IV.Les machines thermiques
1. Définition
Nombreux appareils peuvent être décrits par la thermodynamique : moteurs à
essence et diesel, les réfrigérateurs, les pompes à chaleur, les centrales électriques,
les usines d'incinération...
Une machine thermique est un convertisseur d'énergie qui permet de transformer l'énergie
thermique en énergie mécanique ou inversement.
Source Source
chaude chaude
Tc Tc
Source Source
froide froide
Tf Tf
Page 112 49
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
3. Le moteur thermique
3.1. Vue générale
Prélèvement d’énergie
Mouvement de fluide Gradient de pression
utile (mécanique)
Page 114 51
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
Page 115 52
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
Page 116 53
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
3.4.2. Différentes architectures
Il existe plusieurs "types" de moteurs 4 temps, ou plutôt plusieurs configurations qui influent sur
les performances et l'agrément.
❖ Moteur en ligne
Le moteur en ligne est ce qui
se fait le plus dans le monde
de l'automobile, et c'est
sûrement celui qui équipe
votre auto. Les cylindres sont
alignés sur un même axe et
bougent du bas vers le haut.
Avantages Inconvénients
• Ce type de moteur prend plus d'espace
(en longueur, pas en largeur) sous le
capot moteur car les cylindres sont plus
"étalés", il faut donc une plus grande
surface. Une structure en V permet donc
• Mécanique plus simple donc plus d'empiler les cylindres dans un plus petit
économe à la fabrication (c'est d'ailleurs la volume, ou plutôt dans un volume plus
structure la plus courante en France). homogène.
• Consommation généralement plus • Masses internes moins équilibrées que sur
efficiente (réduite) sur un moteur en ligne un moteur en V. Sur un moteur en ligne il
• Moins large qu'un moteur en V, mais plus faut généralement un système de
long ... Placé transversalement cela libère contrepoids interne que l'on appelle arbre
un maximum de place pour l'habitabilité d'équilibrage. Cependant, il faut préciser
que le problème n'existe quasiment plus
sur les 6 cylindres en ligne, qui bénéficie
alors d'un meilleur équilibrage grâce à la
multiplication des masses en mouvement.
Page 117 54
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
❖ Moteur à plat
Dans le cas d'un
moteur à plat, les
pistons fonctionnent
cette fois-ci
horizontalement (de
manière opposée) et
non plus de haut en
bas. De plus, la moitié
des pistons va dans un
sens et l'autre dans une
direction opposée. Il
existe deux types de
moteur à plat : le Boxer
et le moteur en V à
180°.
Avantages Inconvénients
❖ Moteur en V
Le moteur en V a deux lignes côte à côte au lieu
d'une seule ligne. Sa forme a donné lieu à son nom :
le V.
Page 118 55
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
Avantages Inconvénients
• Plus cher et plus complexe, ce type de
moteur revient donc plus cher à l'achat et
• L'équilibrage des masses mobiles est à l'entretien. Notamment au niveau de la
meilleur, les vibrations sont donc plus distribution qui doit alors synchroniser
facilement maîtrisables par les ingénieurs. deux lignes (sur un moteur en V) au lieu
• Centre de gravité assez réduit quand d'une seule.
l'ouverture du V est importante (si on • Consommation qui peut être légèrement
arrivait à 180 degrés, le moteur serait alors supérieure
plat) • Quand l'angle du V est réduit cela n'aide
• Plus court qu'un moteur en ligne pas à réduire le centre de gravité
• Plus large qu'un moteur en ligne
❖ Moteur en VR
Les VR sont des moteurs en V dont l'angle a
été réduit pour réduire l'encombrement du
moteur. Le meilleur exemple reste celui de la
Golf 3 VR6 qui n'avait pas forcément
énormément de place sous son capot. Les
pistons sont si rapprochés qu'il n'y a pas besoin
d'avoir deux culasses (une pour chaque rangée
dans le cas des V6). Il a donc pu être placé de
manière transversale dans la Golf sachant
qu'elle reste une des rares compactes du
marché à avoir accueilli un 6 cylindres.
Page 119 56
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
❖ Moteur en W
Les moteurs en W, connus principalement en 12 cylindres (W12) est une sorte de moteur en V
doublé. Au final la forme ressemble à un W mais ce n'est pas exactement ça.
❖ Moteur rotatif
C'est sans doute la structure la plus originale de
toutes. En effet, point de piston ici mais un
système inédit de chambre de combustion
Avantages Inconvénients
• Poids réduit par sa structure simple • Moteur très spécial, tous les garagistes ne
nécessitant moins de pièces que sur un le prendront pas forcément en charge (tout
moteur "conventionnel" dépend après de la tâche à accomplir)
• Moteur qui monte plus vite en régime, plus • Le système de segmentation n'est pas
grande nervosité forcément idéal et garder une bonne
• Très bon équilibrage du moteur, les compression pendant longtemps est peut-
vibrations sont donc très réduites, surtout être plus difficile que sur un moteur
face aux autres architectures. "standard"
• Le bruit est très bien maîtrisé et l'agrément • Plus énergivore en carburant ...
est très bon
www.fiches-auto.fr
Page 120 57
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
❖ Moteur en étoile
Ce type de moteur s'est avéré être très robuste et
fiable. Le nombre de cylindres qui composent une
rangée peut être de trois, cinq, sept ou neuf.
Certains moteurs en étoile ont deux rangées de sept
ou neuf cylindres disposés radialement autour du
carter, l'un devant l'autre.
Il existe aussi des moteurs en étoile à quatre
rangées de cylindres avec sept cylindres dans chaque
rangée soit 28 cylindres.
Le nombre de cylindres par rangée est de
préférence impair pour des raisons d'équilibrage et de
régularité cyclique et éviter les vibrations dues aux
asymétries de poussée des bielles. L'ordre d'allumage est 1,3,5,7,9,2,4,6, 8 et retour à cylindre 1
à nouveau. Cela signifie qu'il y a toujours un écart de deux pistons entre le piston sur sa course
motrice et l'autre piston (par exemple, le piston à compression).
Engrenage
réducteur
Arbre à
Bielles
came
Drain huile
Bielles
Page 121 58
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
3.4.3. Fonctionnement
Par définition, un moteur thermique à allumage commandé est un
moteur alternatif à combustion interne permettant de produire un travail
mécanique, sous forme de rotation du vilebrequin, à partir de la
combustion d’un mélange carburé (air-essence) à l’intérieur d’un
cylindre, dons lequel se déplace un piston en mouvement alternatif. Le
déplacement du piston s’effectue entre deux limites appelées
respectivement le Point Mort Haut (PMH) et le Point Mort Bas (PMB). Le
volume balayé par ce déplacement de piston est la cylindrée unitaire du
moteur.
Voici un aperçu du fonctionnement d'un moteur à essence grâce au
schéma animé ci-contre. Vous pouvez observer les étapes de
fonctionnement qui se découpent en 4 temps, d'où le nom du moteur à
4 temps. Cependant ici on n'aperçoit qu'un seul cylindre en état de
marche.
Ces quatre temps sont : admission, compression, combustion ou
explosion et échappement.
❖ Admission
Le piston descend en aspirant le mélange air-carburant une fois la soupape
d'admission ouverte. La vanne commence à s'ouvrir avant le début de la
course et se ferme une fois la course terminée. La soupape d'échappement
reste
Le vilebrequin fait un demi-tour et l'arbre à cames tourne de 90º.
❖ Compression
Le piston atteint l'extrémité inférieure de la course et la soupape d'admission
se ferme. A ce moment, le piston remonte en comprimant le gaz contenu
dans la chambre. Le vilebrequin tourne à 360º et l'arbre à cames tourne à
180º, et les deux soupapes sont également fermées et leur course est
ascendante.
Le taux de compression volumétrique est le volume de la charge en fin de
course. Cette valeur est réduite à une fraction de son volume d'origine.
❖ Combustion et détente
A ce stade le gaz est à pression maximale et l'allumage s'effectue de manière
différente selon le cycle de combustion utilisé :
Page 122 59
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
❖ Expulsion ou échappement
Le piston monte et pousse les gaz de combustion qui sortent par la
soupape d'échappement.
En atteignant la fin de course supérieur, la soupape d'échappement
se ferme et la soupape d'admission s'ouvre pour redémarrer le
cycle.
3.4.4. Cylindrée
La cylindrée unitaire V est égale au volume balayé par le piston durant sa course entre le PMH
et le PMB.
On remarque que la course est égale à deux fois le rayon du vilebrequin (rayon vilebrequin =
distance entre l’axe du tourillon et l’axe du maneton).
Le volume V est le produit de la section du cylindre S par la course L : V = S.L
Ainsi on définit la cylindrée unitaire V :
Avec A : diamètre du cylindre, nommé
𝜋. 𝐴² alésage : (souvent exprimé en mm)
𝑉= .𝐿 L : la course, (souvent exprimée en mm)
4 Avec les unités usuelles, la cylindrée
unitaire sera donc obtenue en mm 3
Et la cylindrée totale C :
Page 123 60
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
Les constructeurs ne fournissent pas directement la valeur de ce volume mais donne le rapport
volumétrique qui permet de retrouver le volume de la chambre de combustion.
Diesel Essence
Le rapport volumétrique :
Au PMH Au PMB
Page 124 61
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Machine thermique
CD 2.3
CD 1.9
Ainsi le volume de la chambre peut être déterminé :
𝑉+𝑣
Depuis ε = il vient ε. 𝑣 = V + 𝑣 puis ε. 𝑣 − 𝑣 = V puis 𝑣. (ε − 1) = V
𝑣
V
Pour finir 𝑣= ε−1
Ainsi, cette relation confirme que le volume de la chambre se retrouve (ε − 1) fois dans le
volume du cylindre, dans notre exemple : 8 – 1 = 7.
Page 125 62
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
V.Exemple d’activité - Ascenseur
1. Présentation du support d’activité
1.1. Mise en situation
Un équipementier automobile est équipé d’une ligne d’usinage entièrement automatisée. Le
premier module de cette ligne d’usinage qui est l’objet de notre étude est un ascenseur. L’objectif
de cet ascenseur est de charger des bruts d’un convoyeur BAS vers un convoyeur HAU .
nous présenterons l’environnement extérieur à l’ascenseur ainsi que les différentes phases de
fonctionnement du système.
Accouplement
Colonne de guidage
Pignon arbré
La rotation de la pince est assurée par un vérin pneumatique. Un vérin auxiliaire appelé vérin de
maintien a été conçu afin de maintenir en position l’ascenseur en cas de coupure d’électricité.
Page 126
Sommaire 63
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Vérin assurant la
rotation de la pince
Vérin de maintien
Convoyeur HAUT
Convoyeur BAS
Pièce brute en
position finale
Pièce brute
en position initiale
1.3. CaractéristiquesTechniques
Eléments Caractéristiques
Ø piston : 32 mm
Vérin de maintien
Pression dans le vérin : 0,55 Mpa
Vérins
Vérin assurant la Ø piston : 32 mm
rotation de la pince Pression dans le vérin : 0,6 MPa
Page 127 64
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
1.4. Dessin d'ensemble
Page 128 65
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
1.5. Nomenclature
Rep. Nb. DESIGNATION MATIERE Observation
1 1 Poutre mécano-soudée S235
2 3 Couvercle S235
3 1 Support pignon-suiveur E335
4 1 Plat 35x205 S235
5 1 Pignon arbré (suiveur) E335
6 2 Support colonne de guidage E335
7 2 Colonne de guidage EN AW 2017
8 1 Support pignon entrainement E335
9 1 Cache accouplement EN AW 2017
10 1 Corps sortie réducteur EN AW 2017
11 1 Corps intermédiaire réducteur E335 Z = 40dents
12 1 Corps entrée réducteur EN AW 2017
13 1 Carter moteur S235
14 1 Couvercle moteur S235
15 4 Vis fermeture couvercle
16 1 Equerre soudée S235
17 4 Roulement 6002
18 4 Douille à billes
19 1 Ensemble glissière E335
20 1 Pignon arbré (entrainement) E335
21 1 Roulement 6004 2ZR
22 1 Stator
23 1 Rotor
24 1 Roulement 6004 2ZR
25 2 Noix de serrage E335
26 2 Vis serrage noix
27 1 Arbre denté fendu E335 Z =10 dents
28 1 Roulement 6005 2ZR
29 1 Anneau élastique
30 1 Joint réducteur
31 3 Satellite S235 Z=?
32 1 Porte Satellites S235
33 3 Axe porte satellites E335
34 1 Roulement 6007 2ZR
35 1 Bague
36 1 Joint sortie réducteur
37 1 Clavette (porte satellite) 6x6x28 CuAl10Fe2
38 1 Vis de pression (porte satellite)
39 1 Accouplement (porte satellite) E335
40 1 Anneau denté Caoutchouc
41 1 Accouplement (pignon entrainement) E335
42 1 Clavette (pignon entrainement) 6x6x28 CuAl10Fe2
43 1 Vis de pression (pignon entrainement)
Page 129 66
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
2. Vérification des caractéristiques techniques de ce mécanisme
2.1. Etude de la liaison de l’arbre moteur à l’arbre d’entrée du réducteur
2.1.1. Par quoi est assurée la liaison de l’arbre moteur (2 ) à l’arbre d’entrée du réducteur
(27) ?
2 Noix de serrage, 2 Vis serrage noix avec arbre denté fendu
26
Page 130 67
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
0 − n32 Z27
= (−1)1 .
n27 − n32 Z11
n32 Z27
=
n27 − n32 Z11
n32 ω32 Z27
r= = =
n27 ω27 Z11 + Z27
2.2.4. Puisque le nombre de dents Z31 du satellite n'intervient pas dans l'expression de Willis,
quelle est la fonction du satellite ?
Le satellite (31) agissant comme une roue d'inversion.
2.2.5. Calculer le rapport de transmission de ce réducteur. Conclure.
r = 0,2 donc le rapport de transmission du réducteur est validé.
Page 131 68
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Page 132 69
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
4. Etude cinématique
4.1. Analyse fonctionnelle
Compléter les classes d’équivalence
cinématique suivantes :
(On ne prendra pas en compte les joints et
les roulements).
S1 = {1, 2, 3, 4, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14,
15, 16}
S2 = {23, 25, 26, 27}
S3a = {31(a)} ;
S3b = {31(b)} ;
S3c = {31(c)}
S4 = {32,33, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 20}
S5 = {5}
S6 = {18, 19 + Pièces non repérées sur le
dessin d’ensemble}
Compléter le tableau des mobilités et des
liaisons entre classes d’équivalence
4.2.2. En se référant au dossier technique, calculer la vitesse de rotation maximale (en Tr/min)
du pignon arbré (20) par rapport à (S1) en sortie de réducteur. .
Données : Nmoteur = 6000 tr/min
Npignon arbré = Nmoteur / 5 = 6000 / 5 = 1200 tr/min
⃗ 𝑨∈𝒑𝒊è𝒄𝒆/𝑺𝟏 ‖ en phase de montée
4.2.3. Calculer la vitesse linéaire maximale ‖𝑽
Tracer le vecteur vitesse.
Page 133 70
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Données : Ø pignon arbré = 28,5 mm ; Npignon arbré = 1600 Tr/min
⃗⃗ 𝑨∈𝒑𝒊è𝒄𝒆/𝑺𝟏 ‖= R x
‖𝑽
ωpignon arbré ; ωpignon
arbré = 2xπxNpignon
arbré/60
= 0,01425 x 2 x 3,14
x 1600/60= 2,39 m/s
Echelle : 1mm pour
0.011 m/s
Page 134 71
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Rotation de
ΤApièce / S6 Rotation Arc de cercle de centre C et rayon [AC]
la pince
Rotation de
ΤBSE / S6 Rotation Arc de cercle de centre C et rayon [BC]
la pince
Rotation de
ΤCSE / S6 Aucun Point fixe
la pince
• ⃗ 𝐵∈𝑆𝐸/𝑆6 ‖
Déterminer ‖𝑉
⃗ 𝐵∈𝑆𝐸/𝑆6 ‖= 0,222m/s
‖𝑉
Page 135 72
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Page 136 73
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
Calculer le poids de l’ensemble (Ensemble glissière,
pince, vérin rotation pince, vérin de maintien et la pièce)
Page 137 74
Sommaire
CD 1.3 Transmission de puissance – Exemple d’activité
CD 2.3
CD 1.9
⃗ 1/𝑇𝑎𝑚𝑝𝑜𝑛𝑓𝑟𝑒𝑖𝑛 ‖ = 221N
‖𝐵 ‖𝐶1/𝑇𝑎𝑚𝑝𝑜𝑛𝑓𝑟𝑒𝑖𝑛 ‖ = 221N
5.6. A l’aide du tableau ci-dessous, déterminer le coefficient de frottement (f) entre le tampon
frein et la poutre mécanosoudée (1) sachant que le tampon frein est en acier.
Nature des surfaces Coefficient de frottement (f)
Acier sur acier 0,18
Téflon sur acier 0,04
Acier sur bronze 0,11
5.7. Conclure.
2 N > 2 , N donc en cas de coupure d’électricité le vérin de sécurité assure bien le
maintien en position de l’ensemble (ensemble glissière, pince, vérin rotation du pince, vérin
de maintien et la pièce).
Page 138 75
Sommaire
THEME : COMPORTEMENT DU SOLIDE DEFORMABLE
Torsion simple
- Essai
- Contrainte.
- Condition de résistance.
- Condition de rigidité.
- Essai.
- Contraintes.
- Efforts tranchants.
- Moments fléchissant.
- Condition de résistance.
Sollicitations composées
- Condition de résistance.
Page 139
Sommaire
THÈME : COMPORTEMENT
DU SOLIDE DEFORMABLE
Introduction
CD1.7 : Retrouver les différentes sollicitations que subit un solide de type poutre.
CD2.1 : Dimensionner un composant et vérifier sa résistance.
2
Page 140
Sommaire
Introduction
CD 1.7
CD 2.1
- L’aire de la section (S) est appelée section droite ou section normale de la poutre.
- La courbe (C) est appelée fibre moyenne de la poutre, si la fibre moyenne est une droite,
la poutre est dite droite.
- Le rayon de courbure de la fibre moyenne est suffisamment grand par rapport à la
dimension transversale de la poutre.
2-3 Hypothèses sur les efforts extérieurs :
- Toute action mécanique est représentée par un torseur en un point. Ces actions peuvent
être concentrées ou réparties, exercées à distance ou en contact.
Les efforts extérieurs sont situés dans le plan de symétrie de la poutre ou disposés
symétriquement par rapport à ce plan.
2-4 Domaine de validité de la résistance des matériaux :
Hypothèse des petites déformations : Les déformations dues aux charges sont
négligeables par rapport aux dimensions des composants étudiés.
Hypothèse de Navier-Bernoulli (hypothèse des sections planes) : les sections droites
restent planes et normales à la fibre moyenne au cours de la déformation.
Hypothèse de Saint Venant : Les contraintes (et par suite les déformations qui leur sont
liées par la loi de Hooke), dans une région éloignée des points d’application d’un système
de forces, ne dépendent que de la résultante générale et du moment résultant de ce
système de forces.
Ces hypothèses simplificatrices conduisent à des solutions approchées qui permettent en
général une bonne approximation du comportement des structures soumises à différents
types de charges.
2-5 Les efforts dans les poutres :
2-5-1 Modélisation des liaisons :
La norme voudrait que l'on utilise les mêmes symboles que dans les schémas
cinématiques. Cependant la pratique et notamment les logiciels spécifiques à la RDM
utilisent fréquemment les représentations suivantes :
Liaison encastrement : cette liaison reliant la poutre à une pièce considérée comme fixe,
on représente une liaison encastrement par le symbole de la masse.
Ce type d’appui introduit donc 3 inconnues, les deux projections de R sur deux axes du
plan moyen et l’intensité du Moment M perpendiculaire au plan moyen
Liaison rotule (appui ou articulation) : cette liaison est très fréquente. Elle peut
correspondre à la liaison de la poutre avec un roulement à une rangée de billes muni de
Page 141 3
Sommaire
Introduction
CD 1.7
CD 2.1
ses arrêts axiaux (éventuellement elle est susceptible de représenter aussi un appui
simple).
L’articulation introduit 2 inconnues, par projection sur deux directions du plan moyen.
Liaison appui-simple (ou sphère cylindre) : la encore cette liaison est fréquente puisqu'elle
est réalisée par exemple à partir d'un roulement à une rangée de billes non bloqué
axialement. L’appui simple introduit une seule inconnue dans l’étude de la poutre.
Page 142 4
Sommaire
Introduction
CD 1.7
CD 2.1
Support d’étude
1- Présentation du système
Ce système est destiné à remplir automatiquement un produit chimique dans des flacons.
Motoréducteur MA
Moteur-frein MD
Motoréducteur MT
Plateau positionneur
Vérin C1
Tapis
Détail « A » : du dispositif
Vérin C2 de manœuvre du plateau
Détail A avec cliquet anti-retour
Page 143 5
Sommaire
CD 2.1
CD 1.7
Echelle 1 :2
Page 144
Introduction
Sommaire
1 1 Moteur 15 1 Joint plat 29 3 Clavette parallèle
Rep Nbre Désignation Rep Nbre Désignation Rep Nbre Désignation
6
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
1- Définition :
Une poutre est sollicitée à la torsion
lorsqu’elle est soumise à ses deux
extrémités à des actions mécaniques
qui se réduisent à deux couples égaux
et opposés dont les moments sont
portés par la ligne moyenne.
Exemple : La sollicitation du manchon (23) (voir dessin d’ensemble de l’unité de
remplissage de flacons)
2- Etude expérimentale : Poutre
Comparateur à
4-1 Dispositif d’essai de torsion : cadran
La figure ci-contre représente un Levier
dispositif d’essai de torsion.
Il permet de fournir la rotation (α) du
levier en fonction du moment de
torsion dû à la charge accrochée.
Page 145 7
Sommaire
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
Sous l’action du moment de torsion Mt, la génératrice MOM initialement rectiligne, devient
un arc d’hélice MOM’.
Les points M1, M2, et M tournent autour de l’axe de l’éprouvette pour venir respectivement
en M’1, M’2, et M’.
On relève les angles (α1), (α2) et (α) et on constate que :
𝛼1 𝛼2 𝛼
= = = 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑋1 𝑋2 𝑋
Cette constante, notée , est appelée angle unitaire de torsion.
𝛼 : angle de torsion en rd
𝜃= : est exprimé en rd/mm
𝐿 L : Longueur de l’éprouvette en mm
4- Etude des contraintes :
Soit la poutre sollicitée à la torsion comme l’indique la figure ci-dessous.
Page 146 8
Sommaire
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
⃗⃗ 𝑡 + ∑𝑖(𝐺𝑀
𝑀 ⃗⃗⃗⃗ 𝑖 ) = ⃗0 en projection sur l’axe (x’x) on obtient :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑖 ∧ 𝑑𝑓
5- Loi de Hooke :
Pour un petit élément de longueur dx d’une poutre sollicitée à la torsion la fibre M1M0
qui devient M1M.
Page 147 9
Sommaire
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
Iso-valeurs de contrainte
Simulation dans un modeleur 3D pour un arbre en
acier GC45, avec un diamètre 25 mm.
Il est soumis à un moment de torsion de 30 N.m d’une extrémité et fixé de l’autre.
𝑀𝑡 = 𝐺. 𝜃. 𝐼𝑂
On peut exprimer l’angle unitaire de torsion :
Page 148 10
Sommaire
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
y d y d
surface z o
z o
𝜋𝑑4 𝜋(𝐷4 − 𝑑4 )
𝐼𝑂
32 32
8- Condition de rigidité :
Pour certains arbres de transmission on doit limiter les déformations de torsion pour assurer
une rigidité convenable et par la suite moins de perte de puissance à transmettre, on impose
alors une limite à l’angle unitaire de torsion :
𝜃 ≤ 𝜃𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡
9- Relation moment de torsion-contrainte :
𝑀𝑡
On a 𝜏 = 𝐺. 𝜃. 𝜌 et 𝜃 = de ces deux équations nous pouvons déduire
𝐺.𝐼𝑂
𝑀𝑡
𝜏= .𝜌
𝐼𝑂
𝑀𝑡
Si max =R alors 𝜏𝑚𝑎𝑥 = .𝑅
𝐼𝑂
Page 149 11
Sommaire
Séquence : Torsion simple
CD 1.7
CD 2.1
𝜋(𝐷4 −𝑑4 )
𝐼𝑜 𝐼𝑜 𝜋((2𝑑)4 −𝑑4 ) 15𝜋𝑑3
𝑚𝑖𝑛 = 32
D or 𝐷 = 2𝑑 𝑚𝑖𝑛 = =
𝑣 𝑣 16.2𝑑 32
2
𝐼
3 32. 𝑣𝑜 𝑚𝑖𝑛 3 32×1350
𝑑𝑚𝑎𝑥 = √ =√ =9,71mm
15𝜋 15×𝜋
11-3- Déduire le diamètre extérieur minimal Dmin
𝐷𝑚𝑖𝑛 = 2𝑑 =29,71=19,42mm
11-4- Les diamètres choisis sont D=20 mm et d=9mm. Calculer la valeur de la contrainte
tangentielle maximale puis représenter sa répartition.
𝐶𝑡 16.𝐷.𝐶𝑡 16×20×121,5×103
𝜏𝑚𝑎𝑥𝑖 = 𝐼𝑜 = =
𝜋(𝐷4 −𝑑 4 ) 𝜋(204 −94 )
𝑣
𝜏𝑚𝑎𝑥𝑖 = 80,65N/mm²
Echelle : - longueur 1mm → 2mm
- Contrainte 1mm → 4 N/mm²
Page 150 12
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Définition :
Une poutre est sollicitée à la flexion plane simple lorsque le système des forces extérieures
se réduit à un système plan et que toutes les forces sont perpendiculaires à la ligne
moyenne.
1- Essai de flexion :
Un banc d’essai permet d'effectuer un essai de flexion plane simple sur une poutre
reposante sur deux appuis A et B et soumise en C à une charge ⃗𝑭. Un comparateur placé
⃗ varie en position et en norme.
en C permet de mesurer la flèche lorsque 𝑭
Comparateur à
Poutre cadran
B
Appui
A C
⃗
𝑭
L
x
Charge
Page 151 13
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Par la pensée, on réalise une coupe fictive de la poutre pour la diviser en deux parties (A) et
(B).
On isole la partie (A) située à gauche de la section de centre G. La condition d’équilibre de
cette partie est :
Page 152 14
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Les Actions de la partie B sur la partie A sont remplacées par les Actions de Cohésion au
niveau de la section (S), cela donne :
Dans le cas général l’ensemble des actions de cohésion contient 6 composantes (3 forces
et 3 moments)
=
𝑅⃗ = 𝑁𝑥 + 𝑇𝑦 𝑦 + 𝑇𝑧 𝑧
Coh (B) / (A)
G G
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑡𝑥 + 𝑀𝑓𝑦 𝑦 + 𝑀𝑓𝑧 𝑧
𝑀𝐺
N : effort normal ; Ty : efforts tranchant suivant Gy ; Tz : effort tranchant suivant Gz
Mt : moment de torsion ; Mfy : moment fléchissant suivant Gy ; Mfz : moment fléchissant
suivant Gz
En troisième année nous avons rencontré la composante ( N : effort normal ) qui a
produit la sollicitation de traction ou compression. ( Ty=Tz=Mt=Mfy=Mfz=0 seule N 0)
Pour la flexion plusieurs cas se présentent :
𝑇𝑦 𝑦
Coh (B) / (A) = =_ Action ext / (A)
G G 𝑀𝑓𝑧 𝑧 G
Page 153 15
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
z G 𝑏ℎ3 ℎ𝑏 3 ℎ𝑏 2
(𝑏 + ℎ2 )
h
12 12 12
b
y
z G 𝑎4 𝑎4 𝑎4
a
a
12 12 6
y b
12 12
B
y d
z G
𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4
64 64 32
y d
z G
𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 ) 𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 ) 𝜋(𝑑 4 − 𝐷4 )
64 64 32
D
Page 154 16
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Sur un élément de surface de la surface S (plan (G y z)), la flexion plane simple produit
une contrainte normale : en N /mm2.
Ces contraintes normales créent des forces élémentaires appliquées sur les éléments de
surface qui ont tendance à faire tourner la surface S autour de l’axe Gz.
Le moment d’une force élémentaire est : ∆M⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 = (σ
⃗ . ∆𝑠). 𝑦
la somme de tous les moments des forces élémentaires donne le moment fléchissant Mfz
tel que :
𝑀𝑓𝑧 = ∑𝑠 𝜎. ∆𝑠 . 𝑦 (3)
On rappel la loi de HOOKE (vue en troisième année)
𝜎 = 𝐸. 𝜀
Reprenons la relation (1) 𝜀 = 𝑘𝑦 on obtient 𝜎 = 𝐸. 𝑘𝑦 = 𝑘 ′ 𝑦
k et k’ sont deux constantes.
La relation (3) devient : 𝑀𝑓𝑧 = ∑𝑠 𝑘 ′ 𝑦. ∆𝑠 . 𝑦 𝑀𝑓𝑧 = 𝑘 ′ ∑𝑠 𝑦 2 . ∆𝑠
Finalement on trouve
Mfz
𝜎= .𝑦
𝐼𝐺𝑧
Page 155 17
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Mfz Mfz
𝜎max = 𝑦 =
𝐼𝐺𝑧 max 𝐼𝐺𝑧 Répartition des contraintes normales
v
𝐼𝑂
La quantité est appelée module de torsion en mm3
𝑅
Iso-valeurs de contrainte normale
Simulation pour une poutre de longueur 250 mm, de section rectangulaire 30x15 posée à
plat, soumise à une charge localisée de 600 N au milieu.
Page 156 18
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Cette contrainte agit pour faire glisser l’élément de surface s’ dans le plan (G x z).
Les contraintes tangentielles, pour la sollicitation de flexion, dépendent de la forme de la
section droite de la poutre.
Dans certains cas il est difficile de calculer la contrainte maximale max, on a alors recours
𝑇𝑦
à la contrainte tangentielle moyenne moy. 𝜏𝑚𝑜𝑦 = 𝑆
Ty : effort tranchant en (N)
S : surface de la section droite en (mm2)
3 𝑇𝑦 4 𝑇𝑦
max 𝜏𝑚𝑎𝑥 =
2𝑆
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
3𝑆
4- Condition de résistance :
Pour qu’une poutre, sollicitée à la flexion plane simple, puisse résister en toute sécurité
il faut que :
𝑅𝑒
𝜎𝑚𝑎𝑥 ≤ 𝑅𝑝𝑒 avec 𝑅𝑝𝑒 = 𝑠
𝜎𝑚𝑎𝑥 : contrainte normale maximale en (N/mm2)
Re : limite élastique d'extension du matériau en (N/mm2) ou (MPa)
s : coefficient de sécurité (sans unité)
Rpe : résistance pratique à l'extension en (N/mm2) ou (MPa)
Mfz max : moment fléchissant maximal en (N.mm)
Pour un système de forces donné, le moment fléchissant varie en fonction de l’abscisse de
la section considérée
5- Déformation en flexion :
5-1 Equation de la déformée
On appelle déformée, la courbe de la ligne
moyenne dans le plan (A, x, y) après déformation.
À tout point C d'abscisse xc. correspond une
ordonnée yC représentant la distance du point C
avant déformation au point C’après déformation.
Cette ordonnée yC s'appelle la flèche en C.
L'équation de la déformée est : y =f(x) dans (A x, y).
Les dérivées première et seconde de l'équation de
la déformée seront notées y'et y".
Page 157 19
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
Remarque :
Ne pas confondre y : flèche en C dans l'équation de
la déformée avec y : distance d'un point M de la
section droite à la fibre neutre dans l'expression de la
contrainte en un point M
⃗⃗⃗⃗
‖𝑃𝑡 ‖×𝐴𝐵
𝑒𝑥𝑡/𝐵 = 0 ; ‖𝑃𝑡 ‖ × 𝐴𝐵 + 0 − ‖𝐹𝐶 ‖𝐶𝐵 = 0 ‖𝐹𝐶 ‖ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ 𝑀𝑓 ⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐵
60×300
⃗⃗⃗⃗𝐶 ‖ =
AN: ‖𝐹 = 450𝑁
40
⃗⃗⃗⃗𝐵 ‖ = ‖𝑃
‖𝐹 ⃗⃗⃗𝑡 ‖ + ‖𝐹
⃗⃗⃗⃗𝐶 ‖ = 60 + 450 = 510𝑁
Page 158 20
Sommaire
Séquence : Flexion plane simple
CD 1.7
CD 2.1
𝑃𝑡 . 𝐴𝐵 3 64. 𝑃𝑡 . 𝐴𝐵 3
𝑓= =
3. 𝐸. 𝐼𝐺𝑧 3. 𝐸. 𝜋𝑑4
64 × 60 × 3003
𝑓= = 5,23𝑚𝑚
3 × 210. 103 × 𝜋104
Page 159 21
Sommaire
Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
Introduction :
Pour simplifier l’étude des effets des sollicitations, nous avons jusqu’ici considéré les
différentes sollicitations séparément. Souvent, dans la pratique la plupart des pièces
mécaniques sont sollicitées à des combinaisons deux ou plus qu’une sollicitation simple, on
dit alors que ces pièces sont soumises à des sollicitations composées, voir :
• Flexion plus traction (ou compression),
• Flexion plus torsion,
• Torsion plus cisaillement,
• Torsion plus traction (ou compression).
Généralement on classe les sollicitations composées selon la nature de la combinaison
des contraintes qui les constitues : de même nature ou de nature différent.
Ces combinaisons peuvent être analysées en utilisant le principe de superposition des
efforts.
1- Flexion-traction/ Flexion-compression
La poutre encastrée proposée supporte une
charge concentrée 𝐹 en B, inclinée de l’angle .
La charge peut se décomposer en une charge
transversale ⃗⃗⃗
𝐹𝑦 , et une charge axiale ⃗⃗⃗
𝐹𝑥 , toutes
deux agissant en B.
⃗⃗⃗
𝐹𝑦 engendre de la flexion avec efforts tranchants
⃗ et moments fléchissants ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇 𝑀𝑓.
⃗⃗⃗ ⃗ comme ceux
𝐹𝑥 amène des efforts normaux 𝑁
rencontrés en traction.
2-1 Contraintes :
Cas des contraintes normales
N Mf Mf
= − v =− v
S I Gz I Gz
N Mf N Mf
= + v = = v
S I Gz S I Gz
Page 160 22
Sommaire
Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
Si Ty0, le calcul des contraintes normales ne sera pas modifié aux points les plus éloignés
de l'axe neutre, car les contraintes tangentielles sont nulles en ces points.
Elles sont, en général, négligeables pour les autres points
de (S).
Page 161 23
Sommaire
Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
2- Flexion-torsion
Un cas extrêmement courant en
mécanique est le calcul d’arbre de
transmission dans une machine. Dans la
plupart des cas, l’arbre sera soumis à la
torsion (et donc aussi au cisaillement). et
à la flexion Le cisaillement étant
négligeable, nous nous trouvons devant
un cas de sollicitations combinées de
flexion et de torsion.
Un arbre est soumis à une sollicitation de flexion-torsion si l’ensemble des actions cohésion
contient les composantes suivantes
=
𝑅⃗ = 𝑇𝑦 𝑦
Coh (2) / (1)
G G
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑡𝑥 + 𝑀𝑓𝑧 𝑧
𝑀𝐺
3-1 Moment idéal de flexion
Les contraintes normales et tangentielles agissent simultanément et il y a majoration de
chacune d'elles. On calcule la contrainte normale à partir du moment idéal de flexion défini
par la formule générale de Mohr-Cacquot (issue des théories de l'élasticité).
1 1 Rpg 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛
𝑀𝑓𝑖 = (1 −
2𝜆
) 𝑀𝑓 + 2𝜆 √𝑀𝑓 2 + 𝑀𝑡 2 𝜆=R = 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑝𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 à 𝑙′ 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜n
pe
Page 162 24
Sommaire
Séquence : Sollicitations composées
CD 1.7
CD 2.1
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = 20𝑁𝑚
Le moment exercé : ‖𝑀𝑡
Les forces :
‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐵 ‖ = 400𝑁; ‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐴 ‖ = ‖⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐶 ‖ = 200𝑁
Re = 375 MPa ; le coefficient de sécurité
adopté s =3
Poids des éléments négligés devant la charge.
3-2-1 Identifier les sollicitations en B et
calculer leurs valeurs
Mt =20000 Nmm
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗i ‖
‖𝑀𝑓 𝑅𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗i ‖
32.‖𝑀𝑓 𝑅𝑒
𝜎𝑚𝑎𝑥𝑖 ≤ 𝑅𝑝𝑒 𝐼𝐺𝑧 ≤ ≤
𝑠 𝜋.𝑑3 𝑠
𝑣
3
32.‖𝑀𝑓i ‖.𝑠⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗32.‖𝑀𝑓i ‖.𝑠 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
32×20665×3 3
𝑑≥√
𝜋.𝑅𝑒
𝑑 ≥ √ AN: 𝑑 ≥ √
𝜋.𝑅𝑒 𝜋.375
d 11,89 mm
Page 163 25
Sommaire
THEME : OBTENTION DES PIECES
Page 164
Sommaire
THÈME : OBTENTION Obtention des pièces
DES PIÈCES
1 2
1 2
Page 165 2
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
2 1
2 1
Moindre usinage :
La réalisation du diamètre (1) 20 H7
nécessite 3 opérations : Ebauche ;
demi-finition, finition.
Pour protéger l’outil de finition, le
technicien peut :
Soit dresser la surface 2
Soit effectuer le chanfrein (3)
2F 3 1F
2- Isostatisme (Rappel)
2-1 Nécessité de l’isostatisme
Afin d’assurer la précision, la répétitivité de l’usinage et le respect des spécifications
dimensionnelles et géométriques portées sur le dessin de définition, la fabrication en
série impose un positionnement précis et unique de toutes les pièces sur la machine.
Mise en position isostatique mise en position unique et identique
Page 166 3
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
b. Symboles de base :
Projection Projection
Appuis Vue ou Serrage Vue ou
cachée cachée
Sur surface Sur surface Sur surface Sur surface
brute usinée brute usinée
1 2 1 2 1
3
Page 167 4
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
y y
y
4 6
5 6 x 4 5
z
4 2 3 1 2 1 3
x x
5 2 4
2 Mise en position (MIP)
1 • L’appui plan (1,2,3)
6 élimine Rx, Rz et Ty.
z 3 • L’appui linéaire (4,5)
1
élimine Ry et Tx.
5
3 • L’appui ponctuel (6)
élimine Tz.
z Maintien en position (MAP)
6 • Serrage contre (4,5).
Moyen d’ablocage
Exemple1 : Etau de serrage
4 6
5 4 5 6
2 3 1 2 1 3
4
2
1
5
3
6
https://www.youtube.com/watch?v=2nvAoITddyA
Page 168 5
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
1
1
2 3 2
3
4 5 4 5
Page 169 6
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
5 3 5
x x
4 z
4 5 3 4
3
z
1 2 1 2 1 2
5 5
1 3
2 4 13 2 4
https://www.youtube.com/watch?v=fC-NcbKKtlE
2-4 Spécifications dimensionnelles et géométriques :
La réalisation d’une surface par enlèvement de matière, impose une mise en
position précise de la pièce pour respecter les spécifications dimensionnelles et
géométriques portées sur le dessin de définition.
Une étude de ces spécifications est nécessaire afin de déterminer les surfaces d’appui
appelées surfaces de base (SB).
Page 170 7
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
3- Cotes de fabrication
3-1 Définition
Les cotes et tolérances géométriques liant les surfaces usinées de la pièce sont
obtenues par enlèvement de matière à l'aide des moyens d'usinage (machine, outils,
appareillages, porte - pièces).
On appelle cote fabriquée les cotes qui sont réalisées pendant un usinage sans
démontage de la pièce. Elles relient :
• soit une surface de mise en position avec une surface usinée ;
• soit deux surfaces usinées dans la même phase.
3-2 Les différentes cotes de fabrications
Selon les éléments référentiels utilisés pour effectuer les réglages des outils coupants,
et parce que dans chaque cas dispersions qui interviennent sont différentes, les cotes
de fabrication (Cf) sont classées en trois catégories :
• les cotes machines (Cm) ;
• les cotes outils (Co) ;
• les cotes appareillage (Ca).
a. Les cotes machines
Cotes réalisées en contrôlant les déplacements entre l’outil et la pièce produit par la
machine. Contrôlé manuellement, par des butées ou numériquement ; deux
modes : Absolu Incrémental. Ces cotes séparent une surface de mise en position ( ou
l’axe de la pièce en tournage) et la surface usinée.
La cote machine est obtenue par réglage, de l’outil par rapport au référentiel de mise
en position de la pièce.
Page 171 8
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
6 6
Page 172 9
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Graphe de transfert
Page 173 10
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 174 11
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Elément : Palier
Bureau
Feuille d’avant-projet Matière : S 275
d’étude de fabrication Nombre : Unitaire
des
méthodes
1/2
Brut : moulé
Machines-
N°de Désignation des phases,
outils. Croquis de phase
phase sous-phases et opérations
Outils
Pied à
10 Contrôle du brut coulisse
Réglet
Tour B1 1
parallèle
6
Tournage Montage
de
Le référentiel est défini par : tournage B2
1
- Appui plan (1,2,3) sur B1 T20
-Centrage court (4,5) sur B2
-Appui ponctuel (6) sur B3. Outil à 5
20 dresser en
carbure. 2
Cm2
a) Dresser (1) en finition directe
Outil à 2
Cm1=130,5 ; Ra=3,2 aléser en 4 3
b) Aléser en ébauche (2) carbure.
2Cm2=Ø390,1 PC 1/50
Cm1
Tour
parallèle Cm3
Montage
de 1
Tournage tournage 6
2
T30
Référentiel défini par : B2
- Appui plan (1,2,3) sur (1) Outil à
dresser en
-Centrage court (4,5) sur B2
carbure. 2
-Appui ponctuel sur B3.
2Cm5
5
30 -Serrage Outil à
aléser en
a) Dresser (3) en finition directe carbure.
Cm3=450,15 ; Ra=3,2 TLD 4
Ø40H8
b) Aléser (2) en finition directe
PC 1/50 3
2Cm5=Ø40H8 ; Ra=0,8
Plaquette
rugotest
1
Page 175 12
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Perçage
2
Référentiel de départ défini par :
- Appui plan (1,2,3) sur (1)
-Centrage court (4,5) sur (2)
-Appui ponctuel sur B3.
-Serrage
40 Co1
5 4
a) Percer (5) en finition directe
Cm7
Co1 = 10,5+0,30
6
1
Ca1= 50 ; Ca2 = 100 1 2 Ca1 3
Ca2
b- Surfacer (4) en finition directe
Cm7=150,2
Transfert de cote
A = 30 0,3
B = 45 0,1
Cm7max = Bmin - Amin = 44,9 – 29,7 = 15,2
Cm7min = Bmax - Amax = 45,1 – 30,3 = 14,8
A
B
1 2
Page 176 13
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
5-1 Introduction
La MOCN ou Machine-Outil à Commande Numérique est une machine totalement ou
partiellement automatique à laquelle les ordres sont communiqués grâce à des codes
qui sont portés sur un support matériel (Anciennement les disquettes et les cassette,…
de nos jours ils sont remplacées par des unités et des automate de grande
performances). Lorsque la machine-outil est équipée d'une commande numérique
capable de réaliser les calculs des coordonnées des points définissant une
trajectoire(interpolation), on dit qu'elle est à calculateur. Elle est appelée CNC
(Commande Numérique par Calculateur). La plupart des MOCN sont des CNC.
5-1 Programmation des Machines-Outils à Commande Numérique
La programmation consiste à décrire les opérations d’usinage dans un langage codé
(appelé code G) assimilable par le calculateur de la machine. C’est le langage de
programmation des MOCN. Ce langage est normalisé (norme ISO 1056) où certains
codes utilisés ont les mêmes fonctionnalités pour différents contrôleurs de machines-
outils (NUM, FANUC, SIEMENS,...).
Les autres codes peuvent avoir une interprétation différente d’un contrôleur à un autre.
Le langage de programmation des MOCN possède les caractéristiques suivantes :
- La chronologie des actions,
- L’appel des outils,
- La sélection des vitesses de coupe et d’avance,
- La formulation des trajectoires,
- La définition des coordonnées de fin de trajectoire,
- Les mises en ou hors fonction d’organes de la machine.
Page 177 14
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 178 15
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
L’origine programme OP : l’origine des axes qui a servi à établir le programme. Elle
est choisie par le bureau des méthodes. Toutes les coordonnées des points des
cycles d’usinage sont définies par rapport à l’OP à partir des cotes de fabrication.
Page 179 16
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
e. Dessin de définition
Page 180 17
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Point 1 2 3 4 5 6 7
X 8 0 4.5 5 5 8 8
Z -1 -1 -1 -1.5 -15 -15 20
Page 181 18
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 182 19
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 183 20
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 184 21
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Point X Y Z
1 0 0 15
2 0 0 -2
3 6 0 -2
4 6 0 15
5 59.5 0 15
6 59.5 0 -1.5
7 66.5 0 -1.5
8 66.5 0 15
- Programme en G-code
Programme Interprétation
% Phase 60 (Rainurage) % : début de programme : phase 60
N10 S7000 M03 M03 : rotation de la broche dans le sens horaire
N20 G95 T2 D2 M6 G95 : avance exprimée en mm/tr
N30 G0 X0 Y0 Z 15 G0 : avance rapide ; X=0 ; Y=0 ; Z=15
N40 G1 F.1 Z-2 G1 : interpolation linéaire ; Avance en mm/tr : 0.1
N50 G1 X6 Y0 Z-2 G1 : interpolation linéaire ; X= 6 ; Y=0 ; Z =-2
N60 G0 F.5 Z15 G0 : avance rapide ; Avance en mm/tr : 0.5
N70 G0 X59.5 Y0 Z15 G0 : avance rapide ; X=53.5 ; Y=0 ; Z=15
N80 G1 F.1 Z-1.5 G1 : interpolation linéaire ; Avance en mm/tr : 0.1
N90 G1 X66.5 Y0 Z-1.5 G1 : interpolation linéaire ; X= 60.5 ; Y=0 ; Z =-1.5
N100 G0 F.5 Z15 G0 : avance rapide ; Avance en mm/tr : 0.5
N110 G1 X66.5 Y0 Z15 G0 : avance rapide ; X=60.5 ; Y=0 ; Z=15
N120 M02 M02 : fin du programme.
Page 185 22
Sommaire
Obtention des pièces par enlèvement de matière
CD 3.9
CD 2.6
Page 186 23
Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Rappel : métrologie
La métrologie est la science des mesurages et
ses applications. Elle comprend tous les
aspects théoriques et pratiques des
mesurages, quels que soient l'incertitude de
mesure et le domaine d'application.
La métrologie rassemble l’ensemble des
techniques permettant de réaliser des
mesures, de les interpréter et d’assurer leur
fiabilité. Elle peut être légale, fondamentale (ou
scientifique) ou industrielle appliquée à tous les
secteurs d’activité.
Note : Selon la norme ISO, la température de référence pour la mesure s'élève à 20°C. Tout
matériau risque de subir une dilatation thermique en cas de fluctuation de la température. De
ce fait, il est indispensable de réguler avec précision la température de la pièce où est réalisée
la mesure.
Vis de blocage
Règle Jauge de profondeur
Vernier
Molette
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Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Mesure intérieure
Mesure extérieure
Cote 3
Mesure profondeur
Précision de mesures
Si la règle est toujours graduée en mm, il n'en est pas de même pour le vernier. Celui-ci, gravé
sur le coulisseau, a une graduation particulière dont le nombre de divisions va déterminer la
précision de lecture du pied à coulisse.
Graduation : 0,1 mm
(1) Lecture de la graduation principale 185,00 mm
(2) Lecture du vernier 0,3 mm
Lecture du pied à coulisse 185,3 mm
25
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Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Graduation : 0,05 mm
(1) Lecture de la graduation principale 6,00 mm
(2) Lecture du vernier 0,65 mm
Lecture du pied à coulisse 6,65 mm
Graduation : 0,02 mm
(1) Lecture de la graduation
principale 83,00 mm
(2) Lecture du vernier 0,34 mm
Lecture du pied à coulisse
83,34 mm
Graduation : 0.01 mm
(1) Lecture de la graduation principale 16,00 mm
(2) Lecture du vernier 0,13 mm
Lecture du pied à coulisse 16,13 mm
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Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Afficheur digital
Commutation pouce/mm
Vis de blocage Règle
Jauge de profondeur
Molette
Couvercle de la pile
Touche définissant la position zéro
Touche ON/OFF
Becs de mesure extérieure
Jauge de profondeur
Cet appareil est une variante du pied à coulisse. Il permet la mesure des profondeurs et la
méthode de lecture utilisée est strictement identique au pied à coulisse.
27
Page 190
Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Micromètre (Palmer)
https://www.youtube.com/watch?v=wPhgH-u-
4DE&list=RDCMUCWpLzpWLnseUSMycIMyxDgQ&index=2
Le micromètre est un instrument beaucoup plus précis que le pied à coulisse. Grâce à la touche
mobile à vis micrométrique au pas de 0,5 mm, la précision de lecture est de 1/100 de mm.
D'autre part :
- Les erreurs résultant de l'inégalité de pression de l'appareil sur les pièces à mesurer se
trouvent éliminées par le système de friction.
- Les déformations de l'appareil sont négligeables, le corps pouvant avoir une section
suffisante pour rendre toute flexion impossible.
- Les incertitudes de lecture sont très faibles, puisqu'une variation de cote de 1/100ème de mm
nécessite la rotation de la douille de la valeur d'une division, équivalent environ à 1 mm en
longueur développée.
Dispositif de blocage de la broche
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Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Micromètres d'intérieur
Jauge de profondeur micrométrique Jauge de profondeur micrométrique digitale
29
Page 192
Sommaire
Métrologie
CD 2.7
La grandeur à mesurer est comparée à une grandeur de même nature, de valeur connue,
peu différente de celle de la grandeur à mesurer. On distingue deux méthodes :
- Mesure par comparaison (ex : comparateurs …)
- Mesure par calibrage (ex : calibres à mâchoires, tampons …)
Comparateurs
Comparateur
Les comparateurs enregistrent les différences de cotes entre
les différents points d'une pièce ou entre les pièces à mesurer
et les étalons (pièces types ou combinaison de cales). La
précision et la sensibilité de ces appareils dépend pour
beaucoup de la constance et du peu d'intensité de la pression
qu'exerce leur touche mobile sur la pièce à mesurer.
Comparateur à cadran
Index mobile
Totaliseur Support magnétique
Cadran
Aiguille
Canon
Tige
Palpeur
Touche
Pièces à contrôler
Marbre
30
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Sommaire
Métrologie
CD 2.7
Parallélisme
Procédure de contrôle
- Positionner la surface de
référence de la pièce sur le
marbre
- Palper un point de la surface de la
pièce.
- Régler le comparateur sur le zéro.
- Palper l’ensemble de la surface à
contrôler en faisant glisser la pièce
Pièce
sur le marbre
- Relever l’amplitude maximale du Marbre
déplacement de l’aiguille du
comparateur https://www.youtube.com/watch?v=l2qQOwZnovM
Perpendicularité
Procédure de contrôle
- Positionner la surface de référence
de la pièce sur le marbre et la
surface à contrôler contre le
palpeur.
- Palper la surface de la pièce en la
déplaçant. Pièce
- Relever l’amplitude maximale du
déplacement de l’aiguille du
comparateur. Marbre
https://www.youtube.com/watch?v=0Nb-HM3N6Kg
Coaxialité (concentricité)
Procédure de contrôle
- Positionner la surface de référence
de la pièce dans un Vé et la
surface à contrôler contre le
palpeur.
- Palper la surface de la pièce en la
tournant
- Relever l’amplitude maximale du
déplacement de l’aiguille du
comparateur.
https://www.youtube.com/watch?v=byUclo6jzFw
31
Page 194
Sommaire
Métrologie
CD 2.7
C’est un vérificateur pour alésage constitué par deux cylindres en acier trempé a
surface parfaitement lisse, montes sur les extrémités d’une poignée sur laquelle est
marquée la cote nominale suivie des symboles de tolérance.
Le contrôle d’une cote intérieure exige :
- un vérificateur entre pour affirmer que la cote n’est pas trop faible ; c’est le vérificateur
mini,
- un vérificateur n’entre pas pour affirmer que la cote n’est pas trop grande ; c’est le
vérificateur maxi (bande rouge).
Si les deux conditions sont remplies, la pièce est acceptable. La pièce a donc bien une
cote réelle comprise entre les cotes limites.
Chaque vérificateur est constitué par deux Ces calibres comportent une
mâchoires gravés en son milieu la cote nominale et partie ENTRE et une
les symboles de tolérance sont graves au milieu du partie N'ENTRE PAS placées
poignée. l'une derrière l'autre. Le
Pour l’emploi de ces vérificateurs, observer les contrôleur vérifie en un seul
mêmes règles que pour l’emploi des tampons geste la dimension de sa pièce.
lisses.
32
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Sommaire
THEME : OBTENTION DES PIÈCES
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Sommaire
THEME : OBTENTION DES Plasturgie
PIECES
A- INTRODUCTION
Les plastiques inventés au XXième siècle
ont remplacé les matériaux traditionnels
comme le bois ou le métal. Les recherches
menées pour améliorer et diversifier leurs
propriétés les destinent à de nombreuses
utilisations. Les matières plastiques sont
légères, hygiéniques, durables et faites sur
mesure.
C’est grâce à toutes leurs qualités qu’elles
sont devenues irremplaçables et omniprésentes dans les objets notre vie
quotidienne.
Un plastique est un mélange dont le constituant de base est une résine, ou
polymère, à laquelle on associe des adjuvants (charges, renforts, plastifiants,
anti-oxydants…) et des additifs (pigments et colorants, ignifugeants, lubrifiants,
fongicides…).
B- PRINCIPALES PROPRITS
Les plastiques présentent de nombreux avantages, notamment :
• Faible masse volumique (830 à 2300kg/m3),
• Bonnes résistances chimiques (corrosion…),
• Qualités esthétiques (formes, couleurs…),
• Isolation électrique et thermique,
• Coût généralement faible.
Les emplois sont limités dans les cas suivants :
• Tenue en température,
• Résistance mécanique,
• Stabilité dimensionnelle,
• Conservation des caractéristiques dans le temps.
2
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 D- CLASSIFICATION
Les matières plastiques se transforment sous la chaleur et la pression.
Elles peuvent être moulées ou encore modelées dans de nombreuses formes.
Il existe aujourd’hui un grand nombre des polymères que l’on peut classer en trois
grandes catégories : les thermoplastiques, les thermodurcissables et les
élastomères.
Désignation
Nom Désignation Noms commerciaux
Acrylonitrile-butadiène- ABS
styrène
Polyamide PA 11 ; PA 6 ; PA 6/6 Rilsan, Nylon, Technyl, etc…
Poly butylène téréphtalate PBT
Polycarbonate PC Mak rolon, Lexan, etc…
Polychlorure de vinyle PVC Vinidur, Viniflex, etc…
Polyéthylène PE Lactène, Hostalen, etc…
Polyéthylène téréphtalate PET
Polyméthacrylate de PMMA Altuglas, Plexiglas, etc…
méthile
Polyoxyméthylène POM Ultraform, Kematal, etc…
Polypropylène PP Appryl, Novo Len, etc…
Polystyrène PS
Polystyrène résistant aux PSB
chocs
3
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 D-2 Les thermodurcissables :
Les thermodurcissables sont des matériaux
plastiques qui prennent une forme définitive
après polymérisation.
La polymérisation est une réaction
chimique qui entraine la solidification de la
résine ou de la matrice de façon irréversible.
Cette propriété ne permet donc pas
aux thermodurcissables d'être recyclés. Les
thermodurcissables sont des matériaux
solides et très résistants.
Désignation
Nom Désignation Noms commerciaux
Epoxyde EP Araldite, Néonite, etc…
Phénoplaste PF Bakélite
Polyester UP Rutapal, Norsodyne, etc…
Polyuréthane PUR Vovanol, Bayflex, etc…
Aminoplaste MF Formica
4
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Principaux élastomères
Matière
Butyle
Butadiène acrylonitrile (Perbunan)
Acrylique NOTA : Les élastomères ont un
thylène-Propylène comportement viscoélastique
lastomère fluoré (Viton) analogue à celui du caoutchouc.
Polyuréthane
lastomère polyesters
Chloroprène (Néoprène)
La matrice
La matrice est un matériau qui permet d’assurer la tenue chimique et la cohésion
du matériau tout en donnant la forme souhaitée au produit final. La matrice entoure
et protège le renfort. Lorsque le composite est à matrice organique, cette
dernière est appelée résine.
5
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Il existe trois grandes familles de matrices :
CMO CMC CMM
(composites à matrice (composites à matrice (composites à matrice
organique) céramique) métallique)
Les polymères
- L’Aluminium
organiques (résine - Le carbone
- Le titane
thermodurcissables ou - Le carbure de silicium
- Le magnésium
thermoplastiques)
Le renfort
Le renfort constitue l'ossature de la pièce et assure l’essentiel des
propriétés mécaniques. En général, les renforts sont des fibres comme la fibre de
verre (qui est la plus répandue), la fibre de carbone, la fibre d’aramide ou encore la
fibre végétale (qui est renouvelable). Le renfort peut également prendre la forme de
particules.
Les renforts permettent de rendre le matériau encore plus performant.
Les plastiques, polymères de composition très variable, sont devenus des objets
d’usage courant. Mais ils sont maintenant reconnus comme une source de pollution
pour l’environnement. Ils affectent l’ensemble de la planète jusqu’aux régions les
plus reculées, telles les calottes glaciaires des zones polaires ou les plus profondes
fosses océaniques. Pour cela on doit faire le point sur le rôle des plastiques dans la
vie courante et l’ampleur de la pollution. Des recommandations nécessaires pour la
protection de notre environnement tels que, l’utilisation raisonnée de ces polymères,
un programme de recherche ambitieux destiné, d’une part à comprendre le devenir
des déchets plastiques abandonnés dans le milieu naturel et évaluer leur impact sur
les êtres vivants et, d’autre part, à élaborer des composés rendant les mêmes
services à la société tout en étant recyclables ou aisément dégradables.
6
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 E-1 Les plastiques face au défi d’une économie circulaire
- Recyclage mécanique
A priori, un plastique est recyclable à l’infini. Il peut être coupé en morceaux ou
broyé, puis fondu et remis en production pour faire un nouvel objet. On parle alors de
recyclage mécanique. En pratique, la situation est beaucoup plus complexe. Tout
d’abord, ce processus, qui affecte la longueur des chaînes, dégrade les propriétés de
la matière qui ne pourra dès lors plus être utilisée pour la même application. Ainsi,
dans le cas emblématique des bouteilles transparentes en PET, le polymère recyclé
est trop fluide pour être de nouveau mis en forme par des méthodes habituelles et
perd également ses propriétés de résistance.
- Recyclage chimique
Le recyclage chimique qui transforme sélectivement les polymères en petites
molécules constitue une méthode alternative de choix. Aujourd’hui, il se limite
essentiellement à la pyrolyse ou thermolyse en présence de catalyseurs qui aident à
transformer les polymères en gaz, en combustibles ou en cires. Cette méthode est
peu utilisée car son coût énergétique est important et l’objectif de réutilisation en tant
que plastique n’est pas atteint.
- Incinération et compostage
Enfin, l’incinération propre des déchets plastiques, à défaut de pouvoir les intégrer
dans un cycle économique fermé, permet d’éviter leur dissémination et de récupérer
au moins une partie de l’énergie qui a été nécessaire à leur fabrication. Le but ultime
est en tout état de cause d’éviter les plastiques dans les décharges, car l’écrasante
majorité des polymères synthétiques n’est pas biodégradable. Les organismes
(micro-organismes) vivants ne sont pas adaptés pour digérer et décomposer en gaz
carbonique et eau, ces matériaux synthétiques ayant à peine un siècle d’existence.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 E-2 Le devenir des plastiques dans l’environnement
E-3 Recommandations
L’utilisation des plastiques affecte dangereusement la planète car ils donnent
naissance à des déchets variés potentiellement toxiques qui ont maintenant envahi
la totalité de ses enveloppes superficielles, les surfaces continentales, les eaux
douces, l’atmosphère et les océans. Les plastiques sont utiles et il est serait vain de
prétendre les supprimer. Pour limiter la pollution dont ils sont responsables, il est
nécessaire d’entreprendre simultanément des actions citoyennes à tous les niveaux
de responsabilité de la chaîne production-utilisation pour aller vers une économie
circulaire et de lancer un grand plan de recherches pluridisciplinaires pour
comprendre tous les aspects de cette pollution, afin de la maîtriser.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 E- LES PROCDS DE MISE EN ŒUVRE DES MATIÈRES
PLASTIQUES
1. L’Impression 3D
L’impression 3D, aussi connu sous
le nom de « fabrication additive » est
un procédé permettant de créer des
objets en 3 dimensions à l’aide d’une
imprimante 3D, d’un fichier
numérique et de différents
matériaux.
Etapes de fabrication
□ La première étape consiste à dessiner la pièce en 3D de manière numérique via
un logiciel de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) ou à scanner un objet
existant.
□ Une fois l’objet créé numériquement, il est nécessaire de le mailler. Pour se faire,
on l’exporte en fichier STL, qui correspond à une représentation sous la forme d’une
succession de triangles. Enfin, le logiciel de l’imprimante va découper la pièce en
tranches pour déterminer les différentes couches de matière qui seront déposées par
la machine pour constituer l’objet.
La fabrication additive est un secteur avec une forte croissance annuelle qui a de
nombreux débouchés et de belles opportunités.
2. L’Injection
Dans le moulage par injection, la matière
est fluidifiée dans un organe approprié puis
injectée sous forte pression dans
l’empreinte (ou les empreintes) du moule.
L’une des caractéristiques les plus
appréciées du moulage par injection est la
possibilité de travailler à cadence élevée.
9
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Sommaire
Plasturgie
CD 3.9
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Pour un objet de dimension moyenne (quelques centaines de grammes), la durée
du cycle est de quelques dizaines de secondes. Elle peut être bien inférieure pour
des objets de faible épaisseur (une fraction de seconde pour des gobelets) et bien
supérieur pour des objets de forte épaisseur (quelques dizaines de minutes pour des
containers de grande capacité). Par suite de la mauvaise conductibilité thermique
des matières plastiques, c’est souvent la durée de refroidissement qui conditionne la
durée du cycle. Pour des raisons économiques, la limite supérieure de l’épaisseur
des parois pour les objets moulés par injection se situe au voisinage de 6mm. Au-
delà, la durée de refroidissement devient prohibitive.
Fermeture et Nouveau
La trémie est
verrouillage du cycle
alimentée en granulés
moule
Plastification et Dosage :
Avance du groupe Injection de la matière
fusion du volume de
de plastification fondue et maintien sous
matière nécessaire à la
pression
prochaine moule
Refroidissement
Ouverture du
moule
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Sommaire
Plasturgie
CD 3.9
CD 2.6 de la vis. Le compactage de l’empreinte permet de réduire le retrait de la pièce
CD 2.8 injectée.
CD 2.7 On peut distinguer quatre phases pendant l’injection (fig.1) d’un polymère :
fig.1
3. L’Injection-soufflage
Le procédé d’injection-soufflage permet de
réaliser des corps creux qui présentent de
bonnes propriétés mécaniques.
Il se décompose en deux phases
distinctes :
• Une première phase d’injection.
Cette phase consiste à injecter une
préforme (éprouvette) dans un moule
d’injection.
• Une deuxième phase de soufflage.
Cette phase consiste à souffler la préforme
dans un moule.
Cette technique est essentiellement réservée aux thermoplastiques.
Ce procédé permet d’obtenir de type flacon (pharmacie, cosmétique) où les volumes
doivent être très précis ainsi que des bouteilles légères pour boisson.
Le cycle de fabrication se compose de quatre étapes (fig.2) :
1) Réalisation par injection d’une préforme.
2) Transfert de cette préforme dans une station de réchauffage pour que le matériau
soit réchauffé dans un domaine d’état caoutchoutique.
3) Transfert de la paraison chaude dans un moule et soufflage pour que le polymère
vienne en contact avec les parois du moule.
4) Refroidissement et éjection de la pièce.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7
fig.2
12
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 4. L’Extrusion-soufflage
Ce procédé consiste à combiner la
technique de l’extrusion avec celle du
soufflage.
On effectue une extrusion en continu du
polymère ; le flux sortant coule autour d'un
noyau, ce qui laisse une cavité centrale.
De l'air comprimé — ou éventuellement un
gaz inerte — est injecté en permanence,
ce qui maintient le tube ouvert. Le tube
ainsi formé est appelé « paraison » ; on
règle l'épaisseur de la paroi en ajustant
l'espace entre le noyau et la paroi de la
filière, appelé « entrefer ». (fig.3)
La paraison est pincée dans un moule fait de
deux demi-coquilles ayant la forme désirée. L'air
sous pression vient plaquer le tube contre
l'empreinte ; le polymère refroidit et la pièce se
fige dans sa forme finale.
Les objets ainsi obtenus présentent en général
un bourrelet provenant du pincement de la
paraison dans le bas du joint de moule, appelé
« soudure ». On peut ainsi distinguer les objets
fabriqués par injection avec un point (point
d'injection) des objets fabriqués par extrusion-
soufflage avec une ligne (zone de soudure).
1. Vis d’extrusion ;
2. Air comprimé ;
3. Trémie ;
4. Granulés ;
5. Groupe de plastification ; fig.3
6. Eléments chauffants ;
7. Broyage, malaxage ;
8. Groupe hydraulique pour le vérin ;
9. Filière;
10. Noyau/poinçon.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Trois étapes principales peuvent être distinguées dans le processus d’extrusion-
soufflage (fig.4) :
- Extrusion d’un tube de résine fondue appelé paraison,
- Mise en place de la paraison entre les deux moitiés d’un moule,
- Soufflage de la paraison pour lui faire prendre la forme du moule.
fig.4
14
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 5. L’Extrusion-gonflage
La technique de production de film par
extrusion-gonflage consiste à extruder une
mince gaine qui, momentanément pincée,
est gonflée avec de l’air. L’air qui remplit la
gaine est introduit par l’axe de la tête-filière
annulaire utilisée pour cette production.
Le dispositif de refroidissement placé au
niveau de la gaine déjà gonflée arrête
l’étirage du film. Ce phénomène est
provoqué par la solidification de la matière
refroidie qui supporte alors les contraintes
provenant du gonflage. Le film, en forme de
bulle, est ensuite aplati par un dispositif
appelé « foulard » composé de deux
panneaux convergeant vers les rouleaux
pinceurs.
L’étirage en direction transversale est obtenu par la surpression de l’air dans la
gaine extrudée et pincée par deux rouleaux-tireurs (un rouleau est recouvert de
caoutchouc et d’autre est en acier).
L’étirage en direction longitudinale résulte du rapport de la vitesse de l’étirage et de
la vitesse d’extrusion.
Les rouleaux-pinceurs jouent le rôle d’un bouchon qui reste fixe quand le film se
déplace. Les petites fuites entre les rouleaux ou par les petits trous sont compensées
par une soupape automatique très sensible de soufflage d’air. La pression d’air
emprisonné dans la gaine varie de 0,01 à 0,02 MPa.
On applique l’extrusion-gonflage vers le haut pour les PEbd, PEhd et leurs
copolymères. L’extrusion vers le bas, avec le refroidissement dans un bain d’eau se
pratique pour le PP, ce qui donne une excellente transparence au film. L’extrusion
horizontale, assez délicate à réaliser, est utilisée dans le cas du PVC, ce qui
supprime la tête d’équerre dans laquelle la matière risque de brûler.
L'extrusion-gonflage est utilisée pour fabriquer des sacs plastiques (sacs poubelles,
sacs de congélation, etc.), des rideaux de douche, des parapluies, des cirés, des
films agricoles, etc.
6. Le thermoformage
Le thermoformage est une technique qui
consiste à prendre un matériau sous forme de
plaque (verre, plastique…), à le chauffer pour
le ramollir, ainsi qu’à profiter de cette ductilité
pour le mettre en forme avec un moule. Le
matériau redurcit quand il refroidit, gardant
cette forme.
15
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CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Dans le cas du thermoformage plastique, le matériau utilisé se présente le plus
fréquemment sous forme de bobine, dès que l’épaisseur avant thermoformage se
situe sous 2 millimètres.
Dans le cas du verre, cela consiste à poser à froid une ou des feuilles de verre,
peut-être coloré, sur une forme réfractaire dont elles épouseront le relief à la cuisson.
L’utilisation de cette technique est possible grâce au comportement des matières
thermoplastiques (plus marqué pour les amorphes) qui prennent une consistance
caoutchouteuse au-dessus de leur température de transition vitreuse et peuvent
donc être aisément formées et figées dans cet état par refroidissement.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7
fig.5
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CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Bien que la méthode soit relativement simple, l’industrie utilise dans la plupart
des cas des machines spéciales pour ce type de mise en œuvre.
Il existe plusieurs techniques de formage que l’on peut classer en trois groupes
qui se distinguent par l’obtention de pièces d’épaisseurs différentes :
1) Procédé d’emboutissage.
2) Méthode pneumatique.
3) les procédés basés sur la combinaison de ces deux systèmes précédents.
7. Le roto moulage
Le moulage par rotation est conçu
pour réaliser des corps creux de
toutes dimensions. La méthode de
fabrication est très simple : la matière
(thermoplastique) est introduite dans
un moule sous forme de poudre très
fine (~300µm) ou de liquide, le moule
est fermé puis chauffé ;
Pendant que la matière devient fluide, l’ensemble est mis en double rotation (ou
rotation plus une oscillation) pour que la matière tapisse toutes les parois. Lorsque la
matière est fondue et correctement répartie dans l’empreinte, le moule est introduit
dans un système de refroidissement.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 7-3 Différentes phases du cycle de rotomoulage
1) Phase de remplissage :
2) Phase de rotation :
Une fois le polymère à l’intérieur, le
moule est mis en rotation lente autour
de ses deux axes perpendiculaires.
La vitesse de rotation du moule ainsi
que la différence de vitesse entre les
deux axes auront des répercussions sur
l’homogénéité de la pièce finie.
3) Phase de fusion :
19
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7
4) Phase de solidification :
5) Phase de démoulage :
La pièce est maintenant complètement
solidifiée et peut se décoller du moule.
L’outillage est déverrouillé et la pièce est
extraite et prête pour la finition.
Les phases de découpe, de conformation
et de finition interviennent. Selon le besoin,
les accessoires ou les décorations sont
appliqués.
Dans tous les cas, un contrôle qualité unitaire est réalisé. Le cycle peut alors
recommencer.
a) Avantages techniques
- La variété et la complexité des formes réalisables
Un des avantages majeurs de la technique de rotomoulage est sa capacité à
produire des pièces de toutes les formes, de toutes les couleurs et pour certaines
d’une très grande complexité technique. A condition que le polymère soit à même de
couvrir les parois du moule, toutes les formes sont imaginables.
Les réalisations sont tellement vastes que les designers peuvent s’autoriser une
grande liberté dans leurs créations.
20
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 Il est possible de varier facilement les teintes et l’aspect des réalisations. La
coloration dans la masse permet de choisir parmi une gamme infinie de coloris sans
contrainte supplémentaires.
En l’absence de pression ou de soudure, les pièces fabriquées ne gardent aucune
marque même lors de l’insertion ou collage d’accessoires.
Sa flexibilité de fabrication en fait une technique idéale pour de nombreuses
applications dans les domaines, comme la sous-traitance industrielle ou agricole
(cuves, containers, silos, etc.), les transports (réservoirs, sièges, coffres, etc.), le
mobilier urbain (poubelles, bacs à fleurs, etc.), la signalisation (bornes, balises,
bouées, etc)
L’horticulture (jardinières, pots de fleurs, etc.), les sports (pontons, flotteurs,
barques, bateaux, etc.), les loisirs (bacs à sable, jouets, ballons, etc.) et bien d’autres
encore.
- La haute résistance mécanique
La grande résistance des pièces fabriquées par rotomoulage est un argument de
poids pour de nombreuses applications. Le polyéthylène, utilisé dans la majeure
partie des cas, est un matériau qui supporte parfaitement les variations de
températures et résiste aux chocs, aux déformations (fluage) et à l’oxydation. Sa
grande résistance chimique permet la compatibilité avec la plupart des acides.
b) Avantages économiques
- Des coûts de fabrication compétitifs
Le procédé de rotomoulage est particulièrement adapté à la production de pièces
en petites et moyennes séries avec un coût d’outillage relativement faible.
Différents types de produits peuvent être rotomoulés ensemble sur une seule et
même machine mais il est aussi possible de multiplier les outillages afin d’augmenter
les cadences et de diminuer encore les coûts de production.
Le rotomoulage a une mise en fabrication rapide qui peut faire réaliser des
économies importantes.
- Le coût et la simplicité des moules
La conception des moules servant au rotomoulage est simple car ces moules n’ont
pas à supporter de pression, même si mécaniquement, et surtout pour les pièces à
gros volume, ils doivent résister à la charge insérée. Le moule ne nécessite donc pas
une haute résistance.
Sans pression d’origines mécaniques, le procédé empêche aussi la formation de
résidus, ce qui garantit la haute qualité des pièces rotomoulées produites.
Un rendement élevé et à un prix concurrentiel, de quoi séduire le plus grand nombre.
À titre d’exemple, une machine de rotomoulage coûte trois fois moins cher qu’une
machine d’injection…
21
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7 c) Avantages environnementaux
En rotomoulage, il n’y a aucune perte de matériau, toute la matière peut être 100%
recyclée.
La matière utilisée, le polyéthylène est imputrescible et résiste parfaitement aux
contraintes naturelles même les plus extrêmes (températures extrêmes, rayons UV,
milieu acide, milieu marin, brouillard salin, etc.). Aucun risque que la pièce ne se
dégrade dans la nature.
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Sommaire
CD 3.9
Plasturgie
CD 2.6
CD 2.8
CD 2.7
BIBLIOGRAPHIE
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Sommaire
CD 3.9
Cd 2.6 OBTENTION DES PIÈCES - PROJET
CD 2.8
CD2.7
FRAISAGE
Le référentiel est défini par : FU
- Appui plan (1,2,3)
- Appui linéaire (4,5) Fraise à deux
- Appui ponctuel (6) tailles
20 - Serrage Ø 63
a. Chanfreiner (1) à
30x45°en Cm1= 30±0,1 Plaquette
b. Chanfreiner (2) à rugotest
30x45°en Cm2= 250±0,2
FRAISAGE
Le référentiel est défini par : FU
- Appui plan (1,2,3)
- Appui linéaire (4,5) Fraise à deux
- Appui ponctuel (6) tailles
30 - Serrage Ø 63
a. Chanfreiner (3) à
30x45°en Cm3= 30±0,1 Plaquette
b. Chanfreiner (4) à 30x45° rugotest
en Cm4=250±0,2
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CD 3.9
Cd 2.6 OBTENTION DES PIÈCES - PROJET
CD 2.8
CD2.7
84,5±0,1,Cm13’=160±0,1,
Cm5=60±0,1, Cm6=152,5±0,1 et
Cm7= 214±0,1
TARAUDAGE MANUEL
Le référentiel est défini par :
- Appui plan (1,2,3)
- Appui linéaire (4,5)
- Appui ponctuel (6)
- Serrage
a. Tarauder (10) et (10’) en
Co10=M4, Co10’=M4 en
Cm5=20±0,5 ; Cm13’=160±0,1 ;
50
Cm12=84,5±0,1
b. Tarauder (11) et (11’) en
Co11=M4, Co11’=M4 en
Cm6=20±0,5 ; Cm11’= 20,5±0,1;
Cm11=72±0,1
c. Tarauder (12) et (12’) en
Co12=M4, Co12’=M4 en
Cm7=214±0,1; Cm12=84,5±0,1 ;
Cm13=250±0,1
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CD 3.9
Cd 2.6 OBTENTION DES PIÈCES - PROJET
CD 2.8
CD2.7
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CD 3.9
Cd 2.6 OBTENTION DES PIÈCES - PROJET
CD 2.8
CD2.7
CONCEPTION
(Logiciels 3D et 2D)
a. Modéliser la pièce en 3D
à l’échelle 1
b. Modéliser la pièce à l’aide
1
de référence
c. Mailler : exporter le fichier
pour le tranchage en
format .STL
TRANCHAGE
(Logiciels Repetier-Host,
Slicer ou Cura …)
a. régler la densité de
remplissage et le type
d’adhésion au plateau
2
b. Trancher et découper le
fichier
c. Exporter le fichier format.
STL en format.Gcode vers
la carte SD.
IMPRIMANTE 3D
Avertissement : toutes les
manipulations seront faites à
la présence de l’enseignant.
3
a. Mettre l’imprimante 3D
sous tension.
b. Insérer la carte SD
c. Lancer l’impression
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