Vous êtes sur la page 1sur 66

cours physique-chimie terminale F

Sommaire
PARTIE PHYSIQUE. …………………………………………………………………….2
Leçon 1 : Lois de Newton sur le mouvement (F2, F3, F4, MEB). …………………….....3
Leçon 2 : Étude de quelques mouvements (F2, F3, F4, MEB). …………………………..8
Leçon 3 : Dipôle (RLC) (F4, MA, MEB). ……………………………………………… .18
Leçon 4 : Puissance en régime sinusoïdal forcé (F4, MA, MEB). …………………….. 23
Leçon 5 : Systèmes triphasés équilibrés (F4, MA, MEB). ……………………………… 25
Leçon 6 : Effet photoélectrique (F4, MA, MEB). ……………………………………… .29
Leçon 7 : Notion de signal (F2, F3, F4, MA, MEB). …………………………………… .33

om
Leçon 8 : Ondes généralités (F2,F3, F4, MA, MEB). …………………………………… 39
Leçon 9 : Superposition d’ondes (F2, F3, F4, MA, MEB). …………………………........ 43

PARTIE CHIMIE. ……………………………………………………………………….48

.c
Leçon 1 : Les hydrocarbures saturés, Insaturés.
………………………………………….49
xa
Leçon 2 : Les composés oxygénés. ……………………………………………………… 55
Leçon 3 : Les pétroles et les gaz naturels. ………………………………………………..58
Leçon 4 : Etude chimique des sols. ………………………………………………………61
te

Leçon 5 : Métallurgie/Élaboration des métaux. ………………………………………….64


je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 1


om
.c
xa

PARTIE PHYSIQUE
te
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 2


Leçon 1 : LES LOIS DE NEWTON SUR LE MOUVEMENT

Objectifs : A la fin de cette leçon, je dois être capable de déterminer les caractéristiques du
mouvement d’un système matériel ou d’une particule dans un champ de force uniforme.

1. Caractéristiques d’un mouvement.


Plusieurs paramètres permettent de montrer qu’un objet est en mouvement, ils sont appelés
paramètres cinématiques à savoir : le référentiel, la trajectoire, le vecteur vitesse et le vecteur
accélération.
1-1 . La notion de référentiel :
Le référentiel est un objet de référence qui permet de décrire le mouvement d’un corps.

om
Il existe : le référentiel du laboratoire ou terrestre ; le référentiel géocentrique (dont
l’origine est le centre de la terre et les axes pointant vers 3 étoiles parmi lesquelles l’étoile
polaire). Ces deux référentiels sont dits Galiléen (ceux dans lesquels le principe d’inertie
est respecté). Il existe aussi le référentiel héliocentrique (origine centre du soleil).
1-2. La trajectoire.

.c
On appelle trajectoire, l’ensemble des positions successivement occupées par un mobile
pendant son déplacement dans un repère. Si cette trajectoire est une droite, on parle de
mouvement rectiligne, si non, on parle de mouvement curviligne. Dans le cas particulier où
elle est dans un plan, on parle de mouvement plan.
xa
1-3. Vecteur position et vecteur déplacement.
La position d’un point M d’un solide à un instant donné se définit dans un repère cartésien
(o, i, j, k) par le vecteur OM tel que OM= x i + y j + z k ou x, y et z représentent les
te

coordonnées cartésiennes du point M.


Z
z
M
je

k
y
i O j Y
su

x
X

Soit M1 la position du point M à la date t1 et M2 celle de M à la date t2, le vecteur déplacement


du point M est donné par M1M2 tel que M1M2 = M1O+ OM2 = OM2 – OM1. Il correspond à la
variation ΔOM du vecteur position.

1-4. vecteur vitesse.


Le vecteur vitesse moyenne entre t1 et t2 est noté Vm tel que Vm=M1M2/(t2-t1). O étant l’origine
du repère, on a :

Vm = (M1O + OM2)/(t2 – t1)=OM2 – OM1/(t2 – t1) = ΔOM/ Δt. et ‫ ׀׀‬Vm ‫ =׀׀‬M1M2/(t2 – t1).

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 3


En faisant tendre t2 vers t1, la durée t2-t1 tend vers 0 et le point M2 lui tendra vers M1. Le vecteur
vitesse Vm tendra alors vers une limite notée V et appelé vecteur vitesse instantanée. On a alors
la relation :
V= limVm = lim M1M2/(t2 –t1)
t2 t1 t2 t2
Remarque :
- L’expression du vecteur vitesse instantanée peut également se traduire par la dérivée du
vecteur position par rapport au temps dans un repère (o, i, j, k), l’expression du vecteur
vitesse instantanée d’un mobile est donné par V=dOM/dt. Soit

OM =x i + y j + z k, le vecteur position de M, on a :

V =dOM/dt = d(x i + y j + z k)/dt = dx i/dt + dy j/dt + dz k/dt.

om
Dans ce repère, V s’écrit V= Vx i + Vyj + Vzk, avec

𝑑𝑥
𝑉𝑥 = =
𝑑𝑡
𝑑𝑦
𝑉𝑦 = 𝑑𝑡
=

{𝑉𝑧 =
-
𝑑𝑧
𝑑𝑡
=
.c
le mouvement d’un mobile sera considéré comme uniforme si V=cte. Il sera accéléré si V
xa
augmente avec le temps et retardé ou ralenti dans le cas contraire.

1-5. vecteur accélération.


On appelle vecteur accélération moyenne noté am d’un mobile animé des vitesses V1 et V2
aux dates t1 et t2, la grandeur définie par :
te

am = (V2 –V1)/(t2 – t1)= ΔV/ Δt.


Le vecteur accélération instantanée noté a, est la limite du vecteur accélération moyenne
lorsque t2 tend vers t1.
je

a=lim am = lim ΔV/ Δt.


t2 t1 t2 t1
su

L’expression de l’accélération instantanée est aussi donnée par a =dV/dt or V=dOM/dt

d’où a=d2OM/dt2.
Dans le repère (o, i, j, k), nous savons que , on a donc :

Remarque :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 4


 Si a = 0 ↔ V = cte , on dira que le mouvement est uniforme.
 si a = cte différente de 0, on dira que le mouvement est uniformément varié. Il est
accéléré si a.V>0 et retardé si a.V<0.

2- La quantité de mouvement.
2-1. La quantité de mouvement d’un point matériel.
Généralement noté P, la quantité de mouvement d’un point matériel de masse m animé d’un
mouvement de vitesse V est la grandeur vectorielle tel que :

P = mV.
Ses caractéristiques sont :
PA : Le centre d’inertie G du solide.
Direction et sens : ceux de VG.
Module P = mxV. Avec m (kg), V(m/s), P(kg.m/s)

om
Remarque:
La relation précédente n’est admise qu’en mécanique classique encore appelé mécanique de
Newton c’est-à-dire pour des points animés d’une vitesse inférieure à 3x108/10m/s.

2-2. Quantité de mouvement d’un système de point matériel.


Considérons un système constitué de plusieurs points matériels G1, G2, …Gn de masses

.c
respectives m1 ; m2…..mn animé chacun d’un mouvement à la vitesse V1, V2…Vn. La
xa
quantité de mouvement P est égale à la somme vectorielle des quantités de mouvement de
chaque point du système. Ainsi nous aurons :

P = m1V1 + m2V2 +…. + mnVn.


te

2-3. Conservation de la quantité de mouvement.


La quantité de mouvement d’un système isolé ou pseudo-isolé déformable ou non, se
conserve c’est-à-dire ne change pas.
je

2-3-1. Notion de choc.


Le choc est un contact violent d’un corps avec un autre. Il existe deux types de choc :
- Les chocs mous au cours desquels les solides restent accrochés après le contact et,
- Les chocs élastiques au cours des quels les solides prennent des directions différentes
su

ou des vitesses différentes après le contact.

2-3-2. Le choc mou


Considérons 2 solides S1 et S2 de masses respectives m1 et m2. S1 est animé d’une vitesse
V1 avant le choc et S2 est immobile. Déterminons la vitesse V de l’ensemble après le choc.

3- Enoncé des lois de Newton sur le mouvement.


3-1. 1ère loi de Newton ou principe de l’inertie.
3-1.1. Enoncé de la loi :
Lorsque la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système est nulle,
son centre d’inertie est :
- Au repos si le système est initialement au repos ;
- Animé d’un mouvement rectiligne uniforme si le système était initialement en
mouvement.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 5


3-2. 2ème loi de Newton : Le théorème du centre d’inertie.
Énoncé : Dans un référentiel galiléen, la somme des forces extérieures appliquées à un solide de
masse m est égale au produit de sa masse par le vecteur accélération de son centre d’inertie.
3-3. 3ème loi de Newton ou principe des actions réciproques.∑Fext = ma
Enoncé :
Lorsqu’un système (A) exerce sur un système (B) une force FA/B, réciproquement, le
système (B) exerce sur le système (A) une force FB/A de même direction, de même intensité
et de sens contraire, soit FA/B = - FB/A ↔ FA/B = FB/A.

4- Dynamique du solide en translation.


Dans le référentiel Galiléen, la relation traduisant le TCI est ∑Fext = ma, deux cas vont donc
se présenter :
-Si ∑Fext =0, le vecteur accélération a = 0 alors le vecteur vitesse est constant et dans ce

om
cas, le solide est soit immobile, soit en MRU.
- si ∑Fext ≠ o, a ≠ 0, le mouvement du solide est alors un MRUA.

5- Dynamique des solides en rotation.


5-1. Paramètres cinématiques du mouvement de rotation.
Considérons un point M capable de se mouvoir sur une trajectoire circulaire de rayon R,
partant d’une position Mo.
y
.c
Sa position peut être donnée par ses
coordonnées :
xa
at - Curvilignes généralement noté S(t) tel
a que S(t)=MoM =Rθ
t - Angulaires notées θ(t) tel que
M θ(t)= (OM0, OM).
nM
x
te

o a
n
je

Dans ce repère, le vecteur vitesse tangent à la trajectoire, est donné par la relation V=dS/dt or
S=Rθ d’où V =dRθ/dt = Rdθ/dt = RǾ, V= RǾ. Avec V(m/s) ; R(m) et Ǿ(rad/s). Ǿ représente
le vecteur angulaire de rotation du mobile et est parfois noté ω avec ω=2πN.
su

Dans la base de Frenet, le vecteur accélération est donné par la relation a= ann + att. La
composante tangentielle at caractérise les variations de la norme du vecteur vitesse :
at = dV/dt = d(RǾ)/dt = RdǾ/dt = RŐ at = RŐ.

Ő représente l’accélération angulaire instantanée, elle s’exprime en rad/s2.


On montre que an = V2/R = (RǾ)2/R = RǾ2, R étant le rayon de courbure de la trajectoire.

5-2. Relation fondamentale de la dynamique du solide en rotation.


Énoncé de la Relation Fondamentale de la Dynamique :
« La somme algébrique des moments par rapport à un axe de rotation, des forces extérieurs appliquées à
un solide en rotation est égale au produit du moment d’inertie du solide par rapport à cet axe par
l’accélération angulaire du solide ».

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 6


∑ЛFext = JΔŐ.

5-3. Moment d’inertie d’un solide par rapport à un axe quelconque.


5-3.1. théorème de Huygens.

Le moment d’inertie d’un solide, par rapport à


un axe quelconque (Δ) est égale à la somme du
moment d’inertie JΔG de ce solide par rapport à
un axe ΔG parallèle à l’axe Δ passant par son
centre d’inertie G et du produit de la masse m
du solide par le carré de la distance d entre les
axes ΔG et Δ.

om
JΔ = JΔG + md2

Moments d’inertie de quelques solides :

.c
xa
te

Exercice d’application :
Déterminer le moment d’inertie du système suivant, constitué d’une sphère de masse M et de
rayon R et d’une tige de masse m et de longueur l par rapport à un axe Δ passant par l’extrémité
libre de la tige? On donne l=4R et m=M/4.
je
su

(Δ) (ΔG)
(ΔG’
)
Exercice d’application :
Deus solides (S1) et (S2) de masses respectives m1 et m2 sont reliés par un fil inextensible et de
masse négligeable passant par la gorge d’une poulie de rayon r, tournant sans frottement autour
d’un axe horizontal Δ passant par son milieu. Le moment d’inertie de la poulie par rapport à
l’axe Δ est JΔ. On abandonne le système sans vitesse initial (voir schéma).
Etablir l’expression de la l’accélération linéaire a, en fonction de m1, m2, JΔ, g et r.
AN) m1 = m2 = 100g, JΔ= 8x10-5kgm2, r= 1cm, g=10m/s2.
S1, m1
Δ

(S2), m2
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 7
Leçon 2 : Étude de quelques mouvements
Objectifs :
Déterminer, à partir des lois de Newton, les caractéristiques de quelques Mouvements de
solides dans un champ de pesanteur uniforme.
1. Application aux mouvements rectilignes.
1.1 La chute libre.
La chute libre d’un corps est le mouvement de chute de ce corps soumit à la seule action de
son poids.
Considérons un solide (s) de masse m en mouvement de chute libre :

om
(s)
- Etude dynamique.
Système : solide de masse m
Référentiel : galiléen.
i Force extérieure : poids P.

P
j
.c
TCI : P = mag .
Projection :
Suivant i : magx = 0
agx = 0
agy = g d’où
xa
Suivant j : magy = p ag = g = cte

Le mouvement de (s) est rectiligne uniformément accéléré.


Etude cinématique (qui permet de connaître la vitesse et la position).
te

 La vitesse
La vitesse de (s) à un instant t et V = agt + Vo or ag=g d’où V = gt + Vo.
 Equation horaire.
L’équation horaire de (s) est y = 1gt2/2 + Vot + yo. Par rapport au repère considéré, yo = 0 d’où
je

y = 1gt2/2 + Vot.

Remarque :
su

1) si le repère est lié au sol,

ag = -g ↔ y = -1/2gt2 + Vot + yo. avec yo = h.

h P si Vo=0, Y(t)= -1/2gt2 + yo.


j

i
i
2) si la chute n’est pas libre, on doit tenir compte de la poussée d’Archimède F (qui est le poids
de l’air déplacé) F = ρairVg , et de la résistance de l’air R = -fV avec f le coefficient de
viscosité de l’air ainsi :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 8


F
TCI : P+ R+ F = mag : En projetant suivant y, on a : P – F – R =mag
R ↔ ag = (mg – R –F)/m or en module R = fV d’où

y ag = (mg – V - ρairVg)/m

3) on peut aussi utiliser la variation de l’énergie cinétique pour montrer que le mouvement du
mobile est RUV : La variation des carrés des vitesses d’un mobile entre 2 points 1 et 2 est

om
tel que V22 – V12 =2agX.
4) pour un mouvement rectiligne uniformément varié, les espaces parcourus pendant des
intervalles de temps successif et égaux à θ forment une progression arithmétique de raison
r = aθ2.

1.2 Mouvement sur un plan horizontal.

.c
Considérons un solide de masse (m) en mouvement sur un plan horizontal sous l’action
d’une force de traction F, les frottements équivalent à f.
xa
Etude dynamique :
R Rn Système : solide de masse m
j Référentiel : Galiléen.
F
i Bilan des forces : P, R, F.
k f
te

P TCI : P + R +F =mag

La projection suivant les axes donne :


je

↔ ag = agx = (F – f)/m
su

 Si F = cte, f = cte, avec F – f ≠ 0, alors le mouvement de ce solide est RUV.

Etude cinématique

V = agt + Vo = (F – f)t/m + Vo, l’équation horaire est

X = 1(F –f)t2/2m + Vot + xo.


 Si F –f=0 ag = 0 alors le mouvement est RU.
Étude cinématique

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 9


V = V0 et X(t) = Vot + xo.

1.3 mouvement sur un plan incliné.


Considérons le solide précédent maintenant sur un plan incliné d’un angle α tel que :

Rn
R F

j i
) f
)
k Py

om
P
TCI : P + R + F =mag.

La projection sur les différents axes donne


-Psinα – f +F = magx.

-Pcosα + Rn + 0 = magy

0 + 0 + 0 = magz ↔
.c agx = -gsinα + (F-f)/m

-Pcosα + Rn =0 d’où agy = 0


xa
Oz = 0
Alors ag = agx = -gsinα + (F-f)/m

étude cinématique :
te

V = (-gsinα + (F-f)/m)t + Vo et

X(t) = (-gsinα + (F-f)/m)t2 + Vot + xo.


je

2. Application aux mouvements plans :


2.1 mouvement d’un projectile dans un champ de pesanteur uniforme.
Soit projectile (corps soumit à la seule action de son poids) de masse (m), lancé dans un
champ de pesanteur terrestre avec une vitesse initiale Vo faisant un α avec l’horizontal.
su

C
d

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 10


étude dynamique
Système : solide de masse m
Référentiel : Galiléen.
Bilan des forces : P
TCI: P = mag, mg = mag d’ou ag = g
Dans le repère (o, i, j) les coordonnées du vecteur ag seront :

 équation horaire :
Dans le repère (o, i, j) les coordonnées des vecteurs, vitesse V et position OG sont :
X = Vocosαt
OG Y = -1/2gt2 + Vosinαt
Z=0
et

om
 Équation de la trajectoire
L’équation de la trajectoire s’obtient en éliminant le temps t entre les expressions de X et Y
X = Vocosαt (1)
Y = -1gt2/2 + Vosinαt (2)

Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xsinα/Vocosα.c
(1) t = X/Vocosα (3) (3) dans (2) donne :
Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xtanα
xa
Remarque :
- cette équation est de la forme y = aX2 + bX + c (c=0) donc trajectoire du projectile et une
parabole.
- cette équation n’est valable que pour les angles α ≠ π/2. le mouvement du centre d’inertie
est alors soit une parabole (α =π/2) soit un segment de droite (α ≠ π/2)
te

 Expression de la flèche :
La flèche est la hauteur maximal notée h atteinte par le projectile pendant son mouvement.
En S, dY/dX ==0.
je

Y = -1gX2/2Vo2cos2α + Xtanα
dY/dX= 0 ↔-gX/ Vo2cos2α + tanα = 0 ↔ gX/ Vo2cos2α = tanα.
Soit X = Vo2cos2α tanα/g = Vo2cos2αsinα/gcosα Xs = Vo2cosαsinα/g (en remplacent Xs
su

dans Y on obtient la flèche Ys tel que :


Ys = -1g Vo4cos2αsin2α/2 Vo2cos2αg2 + Vo2sin2α/g après simplification,
Ys = h = Vo2sin2α/2g.

 Expression de la portée horizontale.


Généralement notée d, la portée horizontale et l’abscisse d’ordonnée nulle.
YC =0.
YC = -1gXC2/2Vo2cos2α + XCtanα = 0
XC(-1gXC/2Vo cos α + tanα) = 0 or XC ≠ 0 alors (-1gXC/2Vo2cos2α + tanα) = 0
2 2

-1gXC/2Vo2cos2α = -sinα/cosα XC = 2 Vo2cosα sinα/g = Vo2sin2α/g

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 11


Remarque : Pour une vitesse Vo donnée, 2 angles, α et (π/2- α) permettent d’atteindre la
même portée. La trajectoire la plus basse est appelé tir tendu et l’autre le tir en cloche.

3. Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme.

Dans un champ électrostatique uniforme, une particule de masse m de charge q, animée


d’une vitesse V0, est soumise à deux forces : celle électrostatique F = qE et son poids P.
L’intensité du poids étant toujours négligeable devant la force électrostatique, deux cas sont
à envisagés.
 Cas ou le vecteur vitesse Vo est colinéaire au vecteur champ électrostatique E.

om
Etude dynamique :
+ E système : solide de masse m
j
référentiel : Galiléen.
Bilan des forces : F
TCI : F = mag F = qE d’ou
i Vo
K mag =qE ↔ a = qE/m
F
.c
Dans le repère définit, les cordonnées des vecteurs accélérations, vitesses et positions seront :
xa
X = 1/2qEt2/m + Vot
OG Y=0
Z =0
te

Dans ce cas, la trajectoire de la particule est rectiligne uniformément varié entre les deux
plaques.
je

 Cas ou le vecteur vitesse Vo est orthogonal au vecteur champ électrostatique E.


Soit la particule précédente pénétrant dans un espace champ tel que :
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 12


Etude dynamique :
- système : solide de masse m
- référentiel : Galiléen. Dans ce repère, le vecteur E s’écrit
- Bilan des forces : F
Ej d’où a = qEj/m
- TCI : F = mag F= qE d’ou
mag =qE ↔ a = qE/m

Dans le repère défini, les cordonnées des vecteurs accélérations, vitesses et positions seront :

om
X = Vot
Y = 1qEt2/2m
OG
Z=0

X = Vot (1) ↔ t =X/Vo (3)


Y = 1qEt2/2m (2)
.c
L’équation de la trajectoire se déduit alors tel :
xa
(3) dans (2) Y = qEX2/2mVo2

A l’intérieur des plaques, la trajectoire est une parabole de sommet O.


Remarque :
- pour que la particule puise sortir de l’espace champ électrostatique, il faudrait que les
te

coordonnées Xs et Ys du point de sortie satisfassent aux conditions suivantes :


Xs = l et Ys <d/2.
Xs = l
1qEl2/2mVo2 < d/2 soit Vo>√qEl2/md
je

Or Ys = 1qEl2/2mVo2
Ys< d/2
- si la condition précédente sur la vitesse est satisfaite, la particule sortant de l’espace champ
su

électrostatique n’est soumise à aucune force dans ce cas, elle prendra un mouvement
rectiligne uniforme d’après le principe de l’inertie.

 Détermination de la déviation angulaire.


Noté α, la déviation angulaire est l’angle entre la vitesse à l’entrée et à la sortie du champ.
Ainsi dans le triangle ISH, nous avons :
Tanα = SH/IH = Ys/l/2 = qEl2x2/2mVo2 = qEl/mVo2 = qUl/mVo2 (1) avec E = U/d.

 Détermination de la déflection électrique PO’.


Soit P le point d’impact de la particule sur un écran placé à une distance D de l’entrée de
l’espace champ, la déflection est la grandeur PO’ tel que, dans le triangle IO’P,
Tanα = PO’/IO’ ↔ PO’ = IO’x Tanα or IO = (D – l/2) en considérant l’expression (1), on
a: PO’ = (D – l/2)x1qUl/mVo 2

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 13


4. Mouvement d’un pendule Pendule pesant.
a. Description.

On appelle pendule pesant, tout


système rotant autour d’un axe (Δ)
horizontal ne passant pas par son centre
de gravité. Lorsque ce pendule est en
équilibre, la droite passant par son
centre de gravité et la trace de son axe
de rotation, sont verticales.

b) Étude dynamique.
- Bilan des forces : P, R.

om
- Référentiel : terrestre supposé galiléen.
- TCI des solides en rotation : ∑ЛFext = JΔθ’’.
ЛP/Δ + ЛR/Δ = JΔθ’’ or ЛR/Δ = 0, ЛP/Δ = -pd d’où, -pd = JΔθ’’ or sinθ = d/OG’’↔d = OG’’sinθ
d’où -p OG’’sinθ = JΔθ’’ ↔ JΔθ’’ + p OG’’sinθ = 0
Θ’’ + mgOG’’xsinθ/JΔ=0
Equation différentielle du second ordre qui n’est pas de la forme θ’’ + ω2θ = 0. Donc les
solutions ne sont pas des fonctions sinusoïdales du temps. Nous pouvons alors conclure que
.c
dans le cas général, les pendules pesant ne sont pas des oscillateurs harmoniques.

Remarque :
xa
Si θ est petit c’est-à-dire <12°, sinθ≈θ (rad) alors on a : Θ’’ + mgOG’’θ/JΔ=0 qui est une
équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme θ’’ + ω 2θ = 0 dont
l’une des solutions est :
θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ouθ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec ω = √mgOG’’/JΔ.
te

Dans le cas des petits angles, la période propre des oscillations du pendule pesant et donnée par
la relation : T = 2π/ω0 = 2π√JΔ/mgOG’’.
Cette période propre ne variant pas en fonction du temps, on dit que l’on a isochronisme des
oscillations d’amplitude faible (même période).
je

5. Mouvement d’un pendule élastique.


Un pendule élastique est constitué d’un solide de petite dimension fixé à l’extrémité d’un
ressort, l’ensemble pouvant osciller de part et d’autre de la position d’équilibre. On distingue
su

les pendules élastiques horizontaux, verticaux et obliques (sur un plan incliné).

a. Pendule horizontal.
Considérons un ressort de masse négligeable de longueur à vide L0 enfilé sur une tige
horizontale, fixé sur un mur vertical. A l’extrémité libre de ce ressort de constante de raideur
k, fixons un solide (S) de masse m pouvant se déplacer sans frottement sur la tige. Écartons
légèrement le solide (S) d‘une certaine valeur (a) et abandonnons le système initial.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 14


 Étude dynamique :
-système : solide (s) de masse m.
- Référentiel de laboratoire supposé galiléen
Bilan des forces P, T, R.
- Théorème du centre d’inertie des solides en
translations : ∑Fext = ma. P + R + T = ma.
Suivant l’axe des y : -P + R = 0↔ P = R = mg.
Suivant l’axe des x: 0 + 0 – T = ma(1) or, T = kx
et l’accélération suivant l’axe des x s’écrit x’’
-
d’où on a : -kx= mx’’ mx’’ + kx = 0 x’’ + kx/m= 0

om
Nous obtenons une équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme
X’’ + w2x=0
Ses solutions sont de la forme : x(t) = Xmcos(ωt + ρ0) ou x(t) = Xmsin(ωt + ρ0) avec ω = √k/m
représentant la pulsation propre en rad/s. La période du pendule est donnée par :
T = 2π/ω, T=2π√m/k.

X(o) = a = Xmcosρ0 (1)


.c
Xm et ρ0 sont déterminés par les conditions initiales. A t = 0,
(2) : -Xmωsinρ0 = 0, or Xm≠0, ω≠0 d’où
Sinρ0 = 0. ρ0 = 0 ou ρ0 = π.
Pour déterminer la valeur exacte de ρ0 et a, on a :
xa
X(o) = 0 =-Xmωsinρ0 (2)
Xmcosρ0 = a or Xm>0, a>0 d’ou cosρ0 > 0 donc ρ0 = 0 et
Xmcos(0) = a ↔Xm = a.
D’où x(t) = acos(ωt) (m) . Avec ω = √k/m
te

 Étude énergétique.
Déterminons l’énergie mécanique du système solide ressort :
A l’instant initial :
je

E M = E pp + E c + Eipe or Eipp = 0, Eic = 0 et Eipe = 1ka2/2, d’ou


i i i
EiM = 1ka2/2.

A l’instant t quelconque:
EtM= Etpp + Etc + Etpe or Etp = 0, Etc = 1mx’2/2 or x = acos(ωt), x’ = -aωsin(ωt) d’où
su

Etc = 1ma2ω2sin2(ωt)/2 or ω2 =k/m d’où Etc = 1ka2sin2 (ωt)/2 (1).


Etpe = 1kx2/2 = 1ka2cos2(ωt)/2 (2).
(1) Et (2) nous permettent d’écrire :
E M = 1ka2sin2 (ωt)/2 + 1ka2cos2(ωt)/2 = 1ka2/2[cos2(ωt) + sin2 (ωt)] d’où EtM = 1ka2/2.
t

Nous constatons que : EiM= EtM. Nous pouvons donc déduire que notre système est
conservatif.
 Vitesse lorsque le solide passe par la position initiale d’équilibre.
EeM =Eepp + Eepe + Eec, or Eepp = Eepe = 0 et Eec = 1mV2e/2. Le système étant conservatif,

1mV2e/2 = 1ka2/2 ↔ Ve = a√k/m.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 15


Exercice d’application :
Un corps de masse m = 200g suspendu à deux ressorts R1 et R2 de constante de raideurs
k1 = k2 = 10N/m oscille sans frottement sur une table horizontale. Initialement les deux ressorts
ne sont pas tendus et sont placés entre 2 ponts A et B distant de 20cm.
1. Le corps étant supposé ponctuel, donner la longueur à vide de chaque ressort.
On écarte le solide de 2cm vers B et on le lâche sans vitesse initiale.
2. Établir l’équation différentielle de son mouvement en appliquant le TCI.
3. Établir l’expression de l’énergie mécanique du système ressort-masse-ressort.
4. Déduire de l’expression de l’énergie mécanique, l’équation différentielle établie au 2.
5. Calculer la pulsation propre ω et la période propre T.
6. Déterminer l’équation horaire du mouvement de ce système en prenant l’instant ou m
est lancé.
7. Exprimer l’énergie mécanique totale du système en fonction de l’amplitude maximale.
8. Calculer l’énergie mécanique.

om
Solution :

.c
1. A l’équilibre, AB = 2L0↔ L0 = AB/2↔ L0 = 20/2 = 10 L0 = 10cm.
xa
2.
te
je

- Système : ressort-solide-ressort.
su

- Référentiel : Terrestre supposé galiléen.


- Bilan des forces : P, R, T1, T2.
- TCI : P+ R+ T1+ T2 = ma.
La projection suivant l’axe ox donne : -T1 –T2 = mx’’↔ -2Tx = mx’’↔ 2kx + mx’’ = 0↔ x’’+
2kx/m = 0. On obtient une équation de la forme x’’ + ω2x = 0 avec ω2 = 2k/m.

3. Em du système.
Em = 1kx2/2 + 1mx’2/2 + 1kx2/2 = 1mx’2/2 + kx2.
4. Déduction de l’équation différentielle.
EM = cte. EM = EC + Epp + Epe = cte. 1mx’2/2 + 0 + 1kx2/2 = cte. Dérivons membre à membre,
on a: d/dt(1mx’2/2 + 1kx2/2) = dcte/dt = 0. d/dt(1mx’2/2) + d/dt(1kx2/2) = 0↔
1m/2d/dtx’2 + 1k/2d/dtx2 = 0.↔ 1m2x’’x’/2 + 1k2x’x/2 = 0. mx’’x’ + kx’x = 0↔ x’(mx’’ +
kx) =0 or, x’≠0 alors x’’ + kx/m = 0.
5. Pulsation propre ω et T.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 16


On a: ω2 = 2k/m↔ ω = √2k/m. AN) ω = √2x10/0,2 = 10rad/s.
T = 2π/ω = π/5s = 0,6228s.
6. Equation horaire du mouvement.
(2) : -Xmωsinρ0 = 0, or Xm≠0, ω≠0 d’où
X(o) = a = Xmcosρ0 (1) Sinρ0 = 0. ρ0 = 0 ou ρ0 = π.
Pour déterminer la valeur exacte de ρ0 et a, on a :
X(o) = 0 =-Xmωsinρ0 (2) Xmcosρ0 = a or Xm>0, a>0 d’ou cosρ0 = 0 donc ρ0 = 0 et Xmcos(0) = a
↔Xm = a.
D’où x(t) = acos(ωt) = 2cos(10t) ( m)

7.
Em = 1kXm2/2

8. Em = 1(10)2x0,/2

om
.c
xa
te
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 17


Leçon 3 : Dipôle RLC
Objectifs :
- Étudier le comportement d’un circuit électrique siège des oscillations libres ou forcées.
- Établir des analogies mécano-électriques.

1. Les oscillations électriques libres.


1.1 le condensateur.
1.1.1 Définition.
On appelle condensateur un ensemble de deux armatures séparées par un diélectrique, il a pour
symbole :
A B
1.1.2 Charge d’un condensateur.

om
La charge q d’un condensateur est proportionnelle à la tension UAB appliquée au condensateur
donc, q/UAB = constante.
A B La charge instantanée q est égale à
qA qB q = qA - qB

G .c
La charge instantanée q et l’intensité instantanée i sont liées par : i = dq/dt↔dq = idt.
xa
1.1.3 La capacité d’un condensateur
C’est le coefficient de proportionnalité entre q et UAB: C = q/UAB, avec q en(C), C en(F), UAB
en (V).
L’énergie emmagasiné par le condensateur est: E = 1/2CU2. E en (j).
te

E = 1/2CU2= 1qU2/2U ↔ E = 1/2qU

1.2 Les oscillations électriques libres n’ont amorties : Décharge d’un condensateur dans une
bobine inductive pure.
je

Une bobine est pure lorsque sa résistance r est nulle. Branchons une bobine inductive pure aux
bornes d’un condensateur chargé.
su

Il nait dans le circuit (LC) des oscillations


électrique. Appliquons la loi d’ohm au
bornes de ce circuit, ΣU = 0 ↔ UC + UL =
0↔ q/C + Ldi/dt = 0, i = dq/dt↔ q/C +
Ld/dt(dq/dt) = 0↔
q/C + Ld2q/dt2 = 0↔ d2q/dt2 + q/LC = 0.↔
q’’ + 1q/LC = 0 (1) avec ω2 = 1/LC ↔
ω = √1/LC et T =2π√LC.
Une solution de l’équation (1) et de la
forme q = qmsin(ωt + ρ).
La courbe de variation de q = f(t) est donc :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 18


1.3 Les oscillations électriques amorties : Décharge d’un condensateur dans une bobine
inductive de résistance r non négligeable.

D’après la loi d’ohm, VA – VB + VB – VA = 0 ↔ UC + UL + Ur = 0↔ q/C + Ldi/dt + ri = 0 or


i = dq/dt d’où, q/C + Ld2q/dt2 + rdq/dt = 0↔d2q/dt2 + rdq/Ldt + 1q/LC = 0
On constate que q diminue avec le temps, le circuit correspondant est un oscillateur amorti à régime
pseudo périodique.

om
2. Oscillations électriques forcées.
Lorsqu’on associe dans un circuit électrique constitué d’une bobine d’inductance L et d’un
condensateur de capacité C, un générateur de tension variable, on observe une réponse forcée
du circuit oscillant, on parle donc d’oscillations forcées.
2.1 Quelques rappels :

.c
On appelle courant alternatif tout courant électrique périodique qui change de sens deux fois par
période et transporte alternativement dans un sens et dans l’autre des quantités d’électricités égales.
Le plus simple des courants alternatifs est le courant sinusoïdale dont l’intensité et de la forme i =
xa
Imcos(ωt + ρ).
L’intensité efficace d’un courant alternatif est l’intensité du courant constant qui, circulant pendant
le même temps dans la même résistance y produit la même quantité de chaleur que le courant
alternatif étudié. Généralement elle est notée Ieff tel que Ieff =Im/√2
Entre deux points d’un circuit, il peut exister une différence de potentielle alternative sinusoïdale
te

noté u tel que u =Umcos(ωt+ ρ). La valeur efficace de la tension est donnée par Ueff = Um/√2.

2.2 Étude du dipôle RLC.


je

Soit le circuit ci-dessous : Dans l’étude d’un régime d’oscillation forcée, on utilise un
oscilloscope qui permet de visualiser simultanément en
fonction du temps deux grandeurs.
La voie A permet de visualiser la tension aux bornes du
su

générateur basse fréquence et la voie B permet de visualiser


la tension aux bornes du résistor (elle permet de visualiser les
variations du courant à une constante près).
Branché, on visualise à l’écran de l’oscilloscope deux courbes
qui sont généralement décalées l’une par rapport l’autre
suivant l’horizontal, ce qui traduit un déphasage.

2.2.1 Étude théorique.


Cette étude consiste à déterminer les facteurs Um et ρ. De l’expression U = Umcos(ωt + ρ), u
représente la tension aux bornes du GBF, pour cela posons i = Imcos(ωt).

UAE = UAB + UBD + UDE


UAB = q/C or q = §dq = §idt = §Imcos(ωt)dt = Im§cos(ωt)dt = Imsin(ωt)/ω
UAB = q/C = Imsin(ωt)/Cω = Imcos(ωt – π/2)/Cω

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 19


UBD = ri + Ldi/t = rImcos(ωt) + L[-Imωsin(ωt)] = rImcos(ωt) – LImωsin(ωt)
UBD = rImcos(ωt) + LImωcos(ωt + π/2)

UDE = Ri = RImcos(ωt).
Nous obtenons alors la relation :
UAE = Imcos(ωt – π/2)/Cω + rImcos(ωt) + LImcos(ωt + π/2) + RImcos(ωt).
UAE = (R + r)Imcos(ωt) + LImωcos(ωt + π/2) + Imcos(ωt – π/2)/Cω = Umcos(ωt + ρ).

On constate donc que :


- UDE et i sont en phase.
- UBD en quadrature est en avance de phase sur i.
- UAB en quadrature est en retard de phase sur i.
Soit alors par construction de Fresnel :

om
(R + r)Im LImω Im/Cω
MN NP PQ
0 π/2 -π/2

P
Im/C
Um

Q
ω.c
LIm
xa
M (R + r)Im N

Dans le triangle MNQ rectangle en N, on a :


U2m = (R + r)2I2m + [LImω – Im/Cω]2 = (R + r)2I2m + I2m(Lω – 1/Cω)2.
Um = Im√[(R + r)2I2m + I2m(Lω – 1/Cω)2].
te

De meme, Tanρ = (LImω – Im/Cω)/ (R + r)Im = (Lω – 1/Cω)/(R + r).


Tanρ = (Lω – 1/Cω)/(R + r).

Si le déphasage ρ est positif, alors tanρ >0, Lω – 1/Cω>0↔ Lω>1/Cω. Dans ce cas le circuit
je

est inductif et la tension u est en avance sur l’intensité i. (cas de la figure principale).
Si ρ<0, on a Lω<1/Cω, le circuit est dans ce cas capacitif, et la tension est en retard de phase
sur l’intensité on a dans ce cas :
su

P
M
N

Q
 Le produit Lω s’appelle la réactance d’induction, et 1/Cω la réactance de capacité.
(Lω – 1/Cω) est la réactance du circuit.
 Notion d’impédance.
On définit l’impédance d’un circuit comme étant le rapport de la tension maximale sur
l’intensité maximale. Généralement noté Z, on a :
Z = Um/Im = Im√[(R + r)2I2m + I2m(Lω – 1/Cω)2]/Im

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 20


Z = √[(R + r)2I2m + I2m(Lω – 1/Cω)2] Z s’exprime en ohm(Ω).

On appelle admittance l’inverse de l’impédance. Noté Y, on a Y = 1/Z Y s’exprime en


siemens (S).
Remarque : Sachant que Um = Ieffx√2 et Im = Ieffx√2 on a Z = Ueff/Ieff.

Cas d’un circuit ne comportant qu’une bobine d’inductance L et de résistance r.


Z = √(r2 + L2ω2) et tanρ = Lω/r.
Cas d’un circuit ne comportant qu’un condensateur de capacité C.
Z = 1/Cω et le déphasage est –π/2.
Cas d’un circuit ne comportant qu’un résistor de résistance R
Z = R, tanρ = 0↔ρ = 0(2π).

om
2.3.1 La résonnance d’intensité.
Définition :
Dans un circuit RLC en série, on parle de résonnance lorsque la tension imposée aux
bornes du générateur est en phase avec l’intensité du courant qui traverse les dipôles.

.c
2.3.2 Les conséquences de la résonnance.
A la résonance l’impédance Z est égale à la résistance totale R du dipôle RLC.

P
xa
Im/Cω
LωIm
RIm

M Q N
te

A la résonnance, la réactance du circuit est nulle c’est-à-dire Lω – l/Cω = 0↔LCω2 = 1


ω2 = √1/LC. Or ω = 2πf, on a : f = ω/2π = 1/2π(√1/LC).
je

2.3.3 La courbe de résonnance.

L’intensité efficace (Ieff) est maximale à la


su

résonnance : Δω = ω2 – ω1.
On appelle bande passante l’ensemble des
pulsations pour les quelles I≥Imax/√2, sa
largeur est Δω = R/L ou Δf = Δω/2π.

 Plus la bande passante est étroite plus la résonnance est aigu. On appelle facteur de
qualité le rapport q = f0/ Δf = ω0/ Δω = Lω/R.
Le facteur de qualité caractérise l’acuité de la résonnance et la sélectivité du circuit.
 Si q<1 la résonnance est floue.
 Si q>10, la résonnance est aiguë.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 21


2.3.4 La surtension à la résonnance.

La résonnance est très aiguë, la tension du condensateur augmente et atteint une valeur Uc dite
tension de surtension, qui peut provoquer le claquage du condensateur.
De même aux bornes de la bobine da faible résistance la surtension peut provoquer des décharges
entre les spires.
A la résonnance d’intensité la tension Uc est égale à Uc = QUmax.

3 Analogies électromécaniques.

3.3 Les oscillateurs non amorties.

Équation Grandeur Autres Pulsation

om
différentielle variable grandeurs
Oscillateur x’’ + kx/m = 0 X en (m) M (kg),k ω= √k/m
mécanique
Oscillateur q’’ + 1q/LC = 0 q en (C) Inductance L(H) ω = √1/LC
électrique Inverse de la
capacité 1/C

3.4 Cas des oscillateurs amortis.

Équation Variable
.c Autres Pulsation
xa
différentielle grandeurs
Oscillateurs mx’’ + fx’ + kx = 0 X(m) m(kg), k(N/m), ω= √k/m
mécaniques f (forces de Intensité de
frottement) frottements
Oscillateurs Lq’’ + Rq’ + q/C = Q (C) Inductance (L), ω = √1/LC
te

électriques 0 résistance totale


du circuit RLC
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 22


Leçon 4 : Puissance en régime sinusoïdal
forcé

1- Définition :
Les valeurs instantanées d’une tension et d’un courant sinusoïdaux sont des fonctions
sinusoïdales du temps : u= Umaxsin(wt+θ0) ; i= Imaxsin(wt+ θ0) w= 2πf = 2π/T
f : fréquence et T : période.
2- Puissance instantanée :
Pour le dipôle ci-contre, la puissance instantanée est :

P= u(t).i(t)
R
A B En regime sinusoidal, si u=𝑼 𝟐coswt

om
UAB = Et i= I 𝟐cos(wt-φ)
i Ri P= 2UIcoswtcos(wt-φ)
UAB = UIcosφ -UIcos(2wt-φ)

On travaille sur des circuits linéaires en régime permanent sinusoïdal. Ainsi les signaux
étudiés dans cette leçon sont des courants et des tensions sinusoïdales de même fréquence f
(ou même pulsation)
La puissance moyenne est donnée par : .c
xa
te
je

3- Puissance Active
C’est la valeur moyenne p de la puissance instantanée p.
su

P= < 𝑝 >= UIcosφ


C’est aussi le produit de U.I. Elle s’exprime en
watts (W) si U est en Volt (V) et I e ampère (A).
Pour un recepteur, -π/2≤ 𝜑 ≥ +π/2, P≥ 0.
La puissance active se mesure avec un appareil
φ
(wattmètre) qui effectue la moyenne du produit ui :
Dont le circuit intensité est parcouru par i ;
Dont le circuit tension est soumis à u
4- Puissance réactive.
Par définition, elle est donnée par : Q= UIsinφ. Elle s’exprime en voltampères réactifs (var).
Selon que φ soit supérieur ou inférieur à 0, Q peut etre positif ou négatif.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 23


5- Puissance apparente :

Elle permet de dimensionner les appareils électriques, en particulier les


transformateurs.
6- Triangle des puissances
Si S= UI est l’hypoténuse d’un triangle rectangle, p et Q sont les deux cotés de l’angle
droit puisque.
P= Scosφ S2= p2+ Q2
Q= Ssinφ De plus 𝑄 = tanφ
𝑝

om
7- Théorème de Boucherot

« Les puissances active et réactive absorbées par un groupement de Dipoles sont

.c
respectivement égales à la somme des puissances actives et réactives absorbées par
chaque élément du groupement ».
xa
8- Facteur de puissance.
C’est le rapport p/S, il est toujours inférieur à 1. En régime sinusoidal, le facteur de
puissance est p= Scosφ, donc p/S= cosφ.

8-1 Importance du relevement du facteur de puissance.


te

Un dipôle, alimenté sous la tension U, appelle un courant I pour absorber une puissance
p qu’il transforme en puissance thermique, mécanique ou chimique.
Pour U (imposé par le réseau), p (nécessaire) et cosφ (dû à la nature du dipôle) donnés,
je

𝑝 𝑝
le courant appelé aura pour intensité : I= 𝑈𝑐𝑜𝑠 𝜑 avec cosφ= .
√𝑝2+𝑄2

Cette intensité sera plus faible que cosφ sera élevé. Or, plus l’intensité appelée est faible, plus
les pertes en ligne sont faibles : Il importe donc de veiller à l’obtention d’un facteur de
su

puissance proche de 1.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 24


Leçon 5 : Systèmes triphasés équilibrés
1. Définitions

Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs (tensions ou courants) sinusoïdales de même
fréquence et déphasées, les unes par rapport aux autres, d’un angle de 120° (voir Fig.2).
Le système est équilibré si les grandeurs sinusoïdales sont de même valeur efficace. Il est direct
si les phases sont ordonnées dans le sens trigonométrique et inverse dans l'autre cas.
Une ligne triphasée comporte 3 conducteurs appelés "phases" (1,2,3 ou A,B,C ou R,S,T) et
éventuellement un conducteur de référence appelé "neutre« (N). On distingue deux types de
tensions:

om
- Les tensions simples ou tensions étoilées (tensions entre phase et neutre). Nous les noterons :
v1(t), v2(t) et v3(t).
- Les tensions composées (ou tensions entre phases). Nous les noterons : u12(t),u23(t) et u31(t).

.c
xa
te

1.1. Tensions simples


On définit la tension simple par la différence de potentiel entre une phase et le neutre
(réel ou fictif). Les trois tensions simples ont la même valeur efficace V et la même
pulsation ω=2πf.
je
su

N.B : Le système est équilibré direct


Equilibré car la construction de Fresnel montre que !
Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans l’ordre
1, 2, 3.
1.2. Tensions composées
La tension composée est la différence de potentiel entre deux phases. Les tensions composées
ont la même valeur efficace U et la même pulsation ω=2πf que les tensions simples.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 25


om
1-3 Relation entre U et V

.c
xa
2 Récepteurs triphasés équilibrés
Ce sont des récepteurs constitués de 3 éléments identiques, d’impédance Z = (IZI, φ)
On appelle courant par phase les courants qui traversent les récepteurs, on les note j.
On appelle courant en ligne les courants qui circulent dans les fils de ligne, notés i
te
je
su

Le réseau et le récepteur peuvent se relier de deux façons différentes : en étoile ou en triangle.

3. Couplage étoile :
3.1. Montages

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 26


3.2. Puissances

om
4. Couplage triangle : ∆
4.1. Montages
.c
xa
te

Comme il s’agit des mêmes impédances : i1 + i2 + i3 = 0 et j12 + j23 + j31 = 0. Le fil neutre n’est pas
je

nécessaire dans le montage triangle.


4.2. Relations entre les courants
su

Pour le couplage triangle, la relation entre I et J est la même que la relation entre V et U :

4.3. Puissances

5. Résumé
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 27
om
Exercice 1
.c
xa
Sur le réseau (230/400V ; 50Hz) sans neutre, on branche en étoile trois récepteurs identiques
de résistance R = 10Ω en série avec une inductance L= 0,1H.
1/ Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants
2/ Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport
aux tensions correspondantes
te

3/ Les trois récepteurs sont maintenant couplés en triangle. Calculer la valeur efficace des
courants en ligne
4/ Effectuer la construction de FRESNEL dans chacun des cas précédents.
je

Exercice 2 :
Sur le réseau (230/400V ; 50Hz), on branche en triangle trois récepteurs capacitifs de
résistance R = 25Ω en série avec une capacité C = 47µF.
1/ Faire le schéma du montage en fléchant les tensions et les courants
su

2/ Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport
aux tensions correspondantes.
Exercice 3 :
Trois récepteurs identiques constitués d’une résistance R = 25Ω en série avec une inductance
de réactance 25Ω sont couplés en étoile sur le réseau (230/400V ; 50Hz), avec neutre.
1/ Déterminer la valeur efficace des courants enligne
2/A la suite d’un incident, la résistance de l’un des récepteurs est court-circuitée.
a/ Dessiner le schéma du circuit dans ces conditions
b/ Calculer le courant efficace dans chaque phase et dans le neutre.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 28


Leçon 6 : Effet photoélectrique

1. Définition.
On appelle effet photoélectrique, l’émission d’électron par la matière
(particulièrement les métaux) convenablement éclairés.
On appelle énergie d’extraction, l’énergie minimale qu’il faut fournir à un électron
pour qu’il sorte du métal sans y revenir.
2. Étude de l’effet photoélectrique : La cellule photoélectrique

La cellule photoélectrique est un tube vidé d’air comportant

om
deux électrodes :
Une cathode constituée d’une plaque métallique concave
revêtue intérieurement d’une couche photoémissive.
D’une anode filiforme ou annulaire métallique destinée à
collecter les électrons émis par la cathode.

a) Expérience :
Soit le dispositif ci-dessous :
.c
Fig. 2 b) : Symbole d’une cellule photoémissive.

b) Observation
xa
 Pour un matériau donné, l’émission
photoélectrique n’a lieu que lorsque la fréquence
de la lumière incidente à la cathode est au dessus
d’une valeur particulière appelée fréquence
seuil de photoémission, qui dépend du matériau ;
te

 Le nombre d'électrons arrachés par seconde à la


cathode est proportionnel à l'intensité lumineuse
qu’elle reçoit ;
je

 Les électrons sont émis avec une énergie


cinétique comprise entre 0 et une valeur
maximale qui augmente quand la fréquence de la
lumière incidente augmente.
su

c) Conclusion.

La cellule pouvant être éclairé par des radiations de fréquences différentes υ (nu)ou N,
pour qu’il y ait effet photoélectrique, il faut que ces fréquences soient supérieurs ou
égales à une valeur υ0 ou N0 bien déterminée et caractéristique de la cellule.
Ainsi υ>υ0 ou encore λ<λ0. λ étant la longueur d’onde de la radiation incidente et λ0 celle
de la cellule).

d) Caractéristique d’une cellule photoélectrique :


Considérons une cellule photoélectrique éclairée par une radiation de fréquence υ>υ0, en faisant
varié la tension UAC, on note une variation de l’intensité du courant traversant la cellule. On
obtient dont pour chaque valeur la caractéristique tension-intensité suivante :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 29


L’analyse de cette courbe montre que :
Si UAC est négative et de grande valeur absolue, les
électrons émis par la cathode ne peuvent atteindre
l’anode qui les repousse.
Si –U0 ≤UAC≤0, certains électrons émis par la cathode
peuvent atteindre l’anode malgré la force électrique qui
les freine. La tension U0 est appelée potentiel d’arrêt
(tension qui annule le courant photoélectrique pour une
fréquence de la radiation lumineuse incidente donnée)
pour la cellule.
- Lorsque UAC est >0, les électrons sont attirés par
l’anode. Le nombre d’électrons capté par l’anode
augmente ave UAC puis, se stabilise car tous les
électrons émis par la cathode sont captés par l’anode.

om
L’intensité atteint alors sa valeur maximale Is et appelé
intensité de saturation.

 Le potentiel d’arrêt U0
Le potentiel d’arrêt permet de connaître l’énergie cinétique maximale des électrons émis par effet
photoélectrique.
.c
En effet, si UAC est légèrement inférieur à –U0 aucun électron n’arrive à l’anode. Pour
UAC = -U0, des électrons arrivent à l’anode avec une vitesse nulle. Appliquons le théorème de
l’énergie cinétique entre le moment où ils partent de la cathode et celui où ils arrivent à l’anode.
xa
Les électrons émis sont soumis à leurs poids et à la force électrique dûe au champ électrique entre
l’anode et la cathode que nous allons supposer uniforme. On peut négliger leurs poids par rapport à
la force électrique.

Ils partent de la cathode avec une vitesse maximale Vmax tel que :
te

ΔEC = ΣWFext.

ΔEC = EAC - ECC = -ECC (1) car EAC = 0.


je

ΣWFext = F.CA = qE.CA = qUCA car E.CA = UCA. Ainsi, ΣWFext = qUCA = -qUAC = -qU0 (2)
car UAC =U0.

(1) = (2)
su

-E C = -qU0 or q = -e d’où ECC = eU0


C
1/2mV2max = eU0

3. Hypothèse d’Einstein.
Dans ses interactions avec la matière, une onde électromagnétique de fréquence N peut être
considérée comme un faisceau de particules, les photons. Chaque photon transporte une quantité
d’énergie E = hN (quantum d’énergie, le pluriel étant des quanta), où h est la constante de Planck.
h = 6,631034 J.s.

Le photon est une particule élémentaire caractérisée par :


 une masse au repos nulle
 une charge électrique nulle
Si E0 (W0) est l’énergie nécessaire à l’extraction d’un électron et N la fréquence du rayonnement

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 30


incident. La condition d’extraction s’écrit : E≥E0↔hN≥hN0. E0 est appelé travail d’extraction.
On appelle travail d’extraction d’un électron noté E0 (W0), l’énergie minimale que doit
avoir un photon pour produire une photoémission.
W0 = hN0 où N0 est la fréquence seuil. C’est la valeur minimale de la fréquence que doit avoir
une vibration lumineuse pour extraire un électron du matériau dont le travail d’extraction est
W0.
L’énergie cinétique maximale que peut emporter un électron émis est :
ECmax = E  E0 = hN – hN0 = h(N – N0)

En étudiant la variation du
potentiel d’arrêt en fonction de la
fréquence de la lumière incidente et

om
ceci pour des cellules de nature
différentes c’est-à-dire constitués
de cathodes des métaux variés,
Millikan obtint pour chaque cellule
une demi-droite affine.

.c
On peut donc écrire : U0 = aN + b avec b = -aN0, soit Ecmax = eU0 = ea(N – N0).

4. Notion de rendement quantique.


xa
Lors du phénomène photoélectrique, tous les photons transportés par la lumière (rayonnement
incident) ne sont pas utilisés. On appelle rendement quantique, noté ρ, le rapport ρ= N e/Np ou
Ne est le nombre d’électrons extraits et Np le nombre de proton incident.
Si P est la puissance lumineuse reçue par la cathode, on a : P = Nphυ ↔Np = P/hυ. De même,
Is = Ne.e↔ Ne = Is/e d’où:
te

ρ= Ne/Np = Is/e/ P/hυ, ρ=Is.h.υ/p.e

5. Applications de l’effet photoélectrique


je

La photoémission constitue ce qu’on appelle effet photoélectrique externe. Sa principale


application est la cellule photoélectrique. Les cellules photoélectriques servent à mesurer des
variations de l’intensité lumineuse.
L’effet photoélectrique interne comprend trois phénomènes : la photoconductivité, l’effet
su

photovoltaïque et la photo-ionisation.

Exercice d’application :
La cathode d’une cellule photoémissive est faite d’un matériau dont la fréquence seuil de
photoémission est N0 = 4,621014 Hz.
1) Calculer la longueur d’onde du rayonnement électromagnétique qui apporterait l’énergie
juste suffisante pour lui arracher des électrons.
2) Calculer le travail d’extraction W0 du matériau de la cathode.
3) Un rayonnement électromagnétique incident de longueur d’onde 600 nm peut-il provoquer
la photoémission de la cathode ? Justifier la réponse.
4) Cette cathode reçoit un rayonnement électromagnétique de longueur d’onde 579 nm. Quelle
est la valeur maximale de l’énergie cinétique des photoélectrons ?
On donne :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 31


Valeur de la constante de Planck : h = 6,631034 J.s
Célérité de la lumière dans le vide : c = 3108 m.s1.
Charge élémentaire : e = 1,61019 C
Solution :
1. Calcul de la longueur d’onde de l’OEM qui apporterait l’énergie juste suffisante :
Soit 0 la longueur d’onde cette OEM, on peut écrire :
c
0 = . A.N. 0 = 649,4 nm. 0 est appelée longueur d’onde seuil de photoémission du
N0
matériau de la cathode.
2. Calcul du travail d’extraction W0
Par définition, le travail d’extraction vaut : W0 = hN0
A.N. W0 = 6,6310344,621014 = 3,061019 J
Mais il est de coutume d’exprimer le travail d’extraction en électronvolt. On a donc W 0 =

om
3,061019
= 1,91.
1,61019
W0 = 1,91 eV
3. Efficacité du rayonnement de longueur d’onde 600 nm.
Ce rayonnement est efficace car sa longueur d’onde est inférieure à la longueur d’onde seuil de
photoémission de la cathode.

.c
4. Calcul de l’énergie cinétique des photoélectrons pour  = 579 nm
L’onde est efficace pour la photoémission sur la cathode ( < 0), l’énergie cinétique maximale
emportée a pour expression :
hc
xa
ECmax =  W0 (Energie apportée par l’OEM moins le travail d’extraction)

6,6310343108
A.N. ECmax =  3,061019 = 3,751020
579109
ECmax = 3,751020 J en électronvolts, ECmax = 0,24 eV.
te
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 32


Leçon 7 : Notion de signal
Objectif :
- Introduire les notions de base nécessaires à l’étude des systèmes oscillants et des
phénomènes vibratoires.

1. Définitions :

Osciller veut dire aller de part et d’autre d’une position d’équilibre.


Un mouvement est dit périodique s’il se reproduit identiquement à lui-même au bout des
intervalles de temps successif et égaux. La grandeur physique associée est une grandeur
sinusoïdale. Si s =x(t), le mouvement est sinusoïdal.

om
On appelle période d’un mouvement l’intervalle de temps qui sépare deux passages
consécutifs du mobile au même point et dans le même sens.
La fréquence est le nombre d’oscillation effectué pendant une seconde.
Un phénomène oscillatoire ou vibratoire est un phénomène périodique dont la grandeur
associée varie de part et d’autre d’une valeur moyenne. Ex : L’abscisse d’un pendule
élastique (ressort) varie de –Xm à +Xm de part et d’autre de X=0.

.c
Un mouvement vibratoire est un mouvement rapide. Ex : vibreur dans un téléphone.

2. Les caractéristiques du mouvement d’un système oscillant.


xa
Le mouvement des différents systèmes oscillants est caractérisé par :

La grandeur sinusoïdale (x(t), θ(t), i(t), u(t)). Elle est donnée sous la forme
x = Xmcos( ωt + ρ0) ou x = Xmsin( ωt + ρ’0). Avec ρ0 = ρ’0 ±π/2
L’amplitude ou valeur maximale associée ( Xm, θm, Im, Um).
te

La période notée T: C’est le plus petit intervalle de temps au cours du quel le mouvement se
reproduit identiquement à lui-même.
La fréquence notée F ou N : c’est le nombre de période par unité de temps. F = 1/T avec T
(s), F(Hz).
je

La pulsation ω, lié à la période par la relation ωT = 2π↔ ω = 2π/T = 2πF. ω(rad/s).


La phase ou l’argument à l’instant t est (ωT + ρ0), celle à l’instant initial ou à l’origine est ρ0.
su

3- Pendule pesant.
3-1 Description.
On appelle pendule pesant, tout système rotant autour d’un axe (Δ) horizontal ne passant pas par son
centre de gravité. Lorsque ce pendule est en équilibre, la droite passant par son centre de gravité et la
trace de son axe de rotation, est verticale.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 33


3-2 Étude dynamique.
- Bilan des forces : P, R.
- Référentiel : terrestre supposé galiléen.
- TCI des solides en rotation : ∑ЛFext = JΔθ’’.
ЛP/Δ + ЛR/Δ = JΔθ’’ or ЛR/Δ = 0, ЛP/Δ = -pd d’où, -pd = JΔθ’’ or sinθ = d/OG’’↔d = OG’’sinθ d’ou
-p OG’’sinθ = JΔθ’’ ↔ JΔθ’’ + p OG’’sinθ = 0

Θ’’ + mgOG’’xsinθ/JΔ=0

Nous obtenons une équation différentielle du second ordre qui n’est pas de la forme θ’’ + ω2θ = 0.
Remarque :
Si θ est petit c’est-à-dire <12°, sinθ≈θ (rad) alors l’équation différentielle du mouvement devient
Θ’’ + mgOG’’θ/JΔ=0 qui est une équation différentielle du second ordre sans second membre de la

om
forme θ’’ + ω2θ = 0 dont l’une des solutions est θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ouθ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec
ω = √mgOG’’/JΔ.

Dans le cas des petits angles, la période propre des oscillations du pendule pesant est donnée par la
relation : T = 2π/ω0 = 2π√JΔ/mgOG’’.

4 Pendule élastique vertical.


.c
Considérons le ressort de constante de raideur k, de longueur à vide L0 enfilé sur une tige verticale
fixée à un support horizontal. A l’extrémité libre de notre ressort, accrochons un solide (S) de masse
(m). Nous constatons que le ressort s’allonge et prend une nouvelle longueur L.
xa
 Étude dynamique.
A partir de cette positon d’équilibre, écartons légèrement notre solide d’une valeur a et abandonnons
le système. Nous constatons que le solide (S) se met à osciller de part et d’autre de la position
d’équilibre.
te
je
su

Étudions la position de notre pendule :


 A la position d’équilibre (2).
- Système : solide(S)
- Bilan des forces : P et To.
- TCI : A l’équilibre, T0 + P = 0 ↔ P = T0 ↔ mg = kx0.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 34


 A un instant t quelconque (4) ou le solide est en mouvement.

- Système : solide(S)
- Bilan des forces : P et T.
- TCI : T + P = ma
Projetons cette relation suivant i, on a :
P – T = ma↔ mg –k(x0 + x) = mx’’↔ mg –kx0 –kx = mx’. Or mg = kx0 (d’après l’équilibre) d’où
–kx = mx’’↔ mx’’ + kx = 0 x’’ + kx/m = 0.

Nous obtenons alors une équation différentielle du second ordre sans second membre de la forme
x’’ + ω2x = 0, dont l’une des solutions est x(t) = Xmsin(ωt + ρ) ou x(t) = Xmcos(ωt + ρ) avec ω = √k/m.
Xm et ρ0 sont déterminés par les conditions initiales. A t = 0,

D’où l’équation : x(t) = asin(ωt + π/2) .(m)

om
X(0) = a = Xmsinρ0 (1) (2) :Xm≠0, ω≠0, cosρ0 = 0 d’où ρ0 = π/2 ou ρ0 = -π/2.
X’(0) =0 = Xmωcosρ0(2) D’après (1), a>, alors ρ0 = π/2.
(1) Xmsinρ0 = a d’où, Xm = a.
5) Pendule de torsion
5-1)Description.

.c
Un pendule de torsion est un solide fixé à un support par l’intermédiaire d’un fil de torsion. Le
mouvement du solide s’effectue dans un plan perpendiculaire à la direction du fil de torsion.
5-2)Étude dynamique.
xa
Considérons un solide (s) de masse m accroché à l’extrémité libre d’un fil de torsion de constante de
torsion C. Écarter de sa position d’équilibre d’un angle α et abandonné, on constate que le système se
met à osciller de part et d’autre de sa position d’équilibre.
te

T=0
T
je

Équilibre )α )θ
su

Étudions le mouvement du solide à une position θ quelconque donnée :


- Bilans des forces : P, T le couple de force de moment Л = -Cθ.
- Référentiel : Terrestre supposé galiléen.
- TCI de solides en rotation : ∑ЛFext = JΔθ’’.
ЛP/Δ + ЛT/Δ + Л = JΔθ’’.or ЛP/Δ = ЛT/Δ = 0 car rencontrent l’axe de rotation d’où,
-Cθ = JΔθ’’ ↔ JΔθ’’ + Cθ = 0 θ’’ + Cθ/JΔ = 0

C’est une équation différentielle du mouvement du second ordre sans second membre de la forme θ’’ +
ω2θ = 0 dont l’une des solutions est θ(t) = θmsin(ωt + ρ0) ou θ(t) = θmcos(ωt + ρ0) avec ω = √C/JΔ.
L’on peut donc conclure que dans le cas général, le pendule de torsion est un oscillateur harmonique.
θm et ρ sont déterminés par les conditions initiales :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 35


A t = 0, (2) : cosρ0 = 0 d’où ρ0= π/2 ou ρ0 = -π/2(solution a rejetée) car d’après
Θ(0) = α = θmsinρ0 (1) (1) α>0.
Θ’(0) = 0 = θmωcosρ0 (2) (1) α = θmsinπ/2 d’ou α = θm ainsi donc, Θ(t) = αsin(ωt + π/2)

 Étude énergétique :
 At=0:
Eim = Eic + Eipp + Eipe, or Eic = Eipp = 0 et Eipe 1Cα2/2, d’où Eim =1Cα2/2

6- La représentation de Fresnel.

Soit une fonction sinusoïdale x = acos(ωt + ρ0). On


associe à cette fonction un vecteur OM dit de

om
y t quelconque
Fresnel de caractéristique a qui est son amplitude, t=0
ω, sa pulsation (vitesse angulaire en rad/s) et ρ0 )ωt
(rad) sa phase initiale. ρ0 est compté négativement )ρ0
ou positivement selon qu’il est orienté dans le sens x
trigonométrique ou dans le sens contraire.

.c
Exemple : Représenter les fonctions sinusoïdales suivantes d’après Fresnel :
y1 = 3cos (ωt +π/4), y2 = 5sin (ωt – π/3), y3 = 2sin(ωt).
xa
Solution :

3
te

)π/4
)-π/3
je

5
su

7- la stroboscopie.

La stroboscopie est une méthode d’étude des phénomènes très rapide qui permet d’observer au ralenti
ou au repos (apparent) ses différents phénomènes. Le stroboscope est une source de lumière intermittente
qui émet de bref éclairs à des intervalles de temps égaux réglable (Te).L’observation stroboscopique n’est
possible que si la période du phénomène est très brève T<0,1s soit F>10Hz.
Considérons un disque blanc comportant un rayon noir qu’on fait tourner à une vitesse constante, et on
l’éclair à l’aide d’un stroboscope :

Si Te = kT (F =k.Fe), kЄN*, on observe le rayon noir au même endroit donc le disque parait immobile
avec un seul rayon. Entre deux éclairs consécutifs, le disque effectue 1 tour. C’est le cas
d’immobilité avec unicité.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 36


1er éclair 2ème éclair 3ème éclair nème éclair

F = Fexk. La plus grande valeur de la fréquence des éclairs pour laquelle le disque parait immobile
correspond à la fréquence du disque. Si k = 1 Femax = F.
Si T = kTe (f = Fe/k), le disque parait immobile portant k rayon noirs. Entre deux éclairs consécutifs
le disque effectue 1tr/k.
Ex : Si k =4, F = Fe/4, l’œil observe le disque immobile portant 4 rayons noirs équidistants.

om
F = Fe/k, on dit qu’il y ‘a immobilité avec multiplication.

Si Fe ≈F/k avec Fe<F/k (Te≈ kT avec Te>T), ce qui signifie que Te = (k + 1/n)T, entre deux éclair

.c
consécutifs, le disque effectue un peu plus de k tours [(k + 1/n)tr] mais, l’œil à l’impression qu’il
n’a effectué que 1tr/n donc le disque tourne lentement dans le sens réel : On parle d’un
mouvement apparent ralenti dans le sens réel.
xa
te

Détermination de Ta (par rapport à l’œil)


Si Ta est la période du mouvement apparent alors, on a Te = 1Ta/n↔Te/Ta = 1/n or
Te = (k + 1/n)T soit Te = (k + Te/Ta)T en divisant par TeT, on a 1/T = (k Te/Ta)1/Te
1/T = k//Te + 1/Ta alors
je

1/Ta = 1/T – k/Te


Fa = F - kFe
su

Si Fe≈F/k avec Fe>F/k ou Te≈kT avec Te<kT, ce qui signifie que Te = (k -1/n)T. Entre deux éclairs
consécutifs le disque effectue un peu moins de k tour (k – 1/n) tour, mais l’œil à l’impression qu’il
n’a effectué que 1/n tour en sens inverse : C’est un mouvement apparent ralenti dans le sens
rétrograde du mouvement réel.

Sens du disque

Détermination de Ta.
Te = 1Ta/n↔Te/Ta = 1/n or Te = (k – 1/n)T soit Te = (k – Te/Ta)T, en divisant par TeT, on a : 1/T = k/Te
– 1/Ta soit alors 1/Ta = k/Te – 1/T
Fa = kFe - F
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 37
Remarque :
Si p est le nombre de rayons noirs régulièrement espacés sur un disque et n le nombre de tours
effectué par seconde, la fréquence du disque est F = n.p.
Pour un disque en mouvement de rotation uniforme de vitesse N(tr/s) et portant p rayons noirs
régulièrement espacés, il parait immobile avec p rayons si Fe = pF/k.

Exercice d’application.
A) Un disque portant 4 trous régulièrement espacés à une vitesse de rotation de
120tr/min. Déterminer la fréquence de ce disque.
B) Un écran E sur lequel on a tracé un secteur noir, tourne à 1800tr par minute. On
observe son mouvement à l’aide d’un stroboscope mécanique constitué d’un disque
comportant 4 fenêtres régulièrement espacés et tournant à la vitesse constante devant

om
une source lumineuse. Quelle est a plus grande vitesse du disque qui permet de voir
un secteur blanc immobile ?
C) L’hélice d’un ventilateur comportant 3 pales régulièrement espacés est éclairée à l’aide
d’un stroboscope. Le ventilateur tourne à la vitesse de rotation de N = 12tr/s.
a) Quelle est la fréquence de rotation du ventilateur ?

Solution.
.c
b) Qu’observe-t-on lorsque Fe = 36Hz 18Hzz, 72Hz, 35Hz, et 37Hz ?

- Fréquence de rotation du ventilateur F = 12Hz.


xa
- Observation :
Lorsque le ventilateur effectue un tour, une pale prend la place de celle qui la précède. Les 3 pales
étant régulièrement espacées, on retrouve l’aspect initial. le mouvement périodique ici est la
réalisation d’un tiers de tour. La période de ce mouvement est T’ = T/3 soit une fréquence
F’ = 3F, F’ = 36Hz.
te

- Si F = 36Hz, on Fe = F’ immobilité apparente avec pales.


- Si F = 18Hz, on a Fe = F’/2 immobilité apparente avec les 3 pales.
- Si F = 72Hz, on a Fe = 2F’, immobilité apparente avec 6 pales (2 fois repérés fixes).
- Si F = 35Hz, Fe <F’ on a un mouvement ralenti apparent dans le sens direct.
je

- Si F = 37Hz, on a un mouvement ralenti apparent, dans le sens rétrograde.


su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 38


Leçon 8 : Ondes généralités
Objectifs :
- Définir une onde et la caractériser.
- Décrire et interpréter le phénomène d’interférence mécanique.

1. Les signaux.
1-1 Définition.
Un signal ou ébranlement, est un mouvement périodique rapide pouvant se propager dans des
milieux matériels élastiques (milieu qui a la propriété de reprendre sa forme initiale après avoir
subit une déformation).
1-2 Types de signaux.

om
On distingue trois types de signaux à savoir les signaux de torsion, les signaux transversaux
et les signaux longitudinaux, toute fois nous intéresserons au deux derniers.
a) Signaux transversaux.
Un signal transversal est un signal dans lequel la direction de déformation est
perpendiculaire à la direction de propagation du signal Ex : ébranlement le long d’une
corde ou à la surface d’un liquide.

DD
.c
xa
S
DS
te

DD
je

DD : Direction de déformation ; DS : Direction du signal.


su

DS

b) Les signaux longitudinaux.


Un signal longitudinal est un
signal dans le quel la direction
de déformation est parallèle à
celle de propagation Ex : Le
signal se propageant le long
d’un ressort.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 39


Remarque :
Les signaux se propagent à vitesse constante appelé célérité (C). Si l’ébranlement met un temps θ
pour atteindre un point N de la corde (N situé à un distance x de la source S), la célérité est donnée
par C= x/θ.
La célérité dépend du milieu de propagation. Pour une corde sans raideur (corde inélastique), la
célérité est donnée par la relation C = √T/μ ou T(N) représente la tension de la corde et μ(kg/m)
représente la masse linéique ou linéaire de la corde.
Application : Déterminer la vitesse de propagation d’un signal sur une corde de longueur 30cm et
de masse 5g sachant qu’à une de ses extrémité est accroché un objet de 100g.
2. Propagation d’une onde mécanique.
2.1 Définition :
Une onde mécanique est la propagation d’une perturbation dans un milieu élastique sans
transport de matière.

om
2.2 Propagation d’une onde le long d’une corde.
A l’extrémité (S) d’une corde, fixons la lame d’un vibreur, l’autre extrémité reposant sur un
tampon d’ouate (exemple l’éponge) pour éviter toute réflexion.

S M N

vibreur
x
.c x’
xa
Elle présente l’aspect d’une sinusoïde dont la période est une longueur appelé longueur d’onde
noté (λ) on parle de sinusoïde d’espace.
On appelle longueur d’onde la distance parcourue par l’onde pendant une période T.
te
je

La représentation d’un point quelconque de la corde en fonction du temps montre un sinusoïde


su

de temps, de même amplitude que le sinusoïde d’espace.

On a donc la relation : C = λ/T ↔ λ = CT= C/f car f=1/T.


2.2.1 Equation de propagation d’une onde périodique sinusoïdale.
L’équation de ce mouvement est de la forme Ys = asin(wt + ρ0). Si à l’instant initial la lame du
vibreur passe par sa position d’équilibre avec une vitesse positive, nous aurons.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 40


(1) :Sinρ0 = 0 ↔ ρ0= 0
ou ρ0 = π (valeur à éliminer)

L’équation du mouvement de la source sera donc : Ys(t) = asin(ωt)

Considérons un point M de la corde situé à une distance x de la source. Le mouvement de M


à l’instant t est identique à celui qu’avait la source à l’instant θ.
YM(t,x) = Ys(t-θ) = asin[ω(t-θ)] = asin[ωt-ωθ] or ω= 2π/T et θ = x/C d’où ωθ = 2πx/TC or
λ = TC d’où : YM(t,x) = asin[ωt-2πx/ λ)]

2.2.2 Etat vibratoire de deux points.

om
Δρ = 2π(d2 – d1)/ λ.

.c
 Si les deux points vibrent en phase, Δρ = ρ2 – ρ1 = 2π(d2 – d1)/ λ = 2kπ, où
xa
(d2 – d1)= k λ (k Є Z).
 si les deux points vibrent en opposition de phase,
Δρ = ρ2 – ρ1 = 2π(d2 – d1)/ λ = (2k + 1)π (d2 – d1)= (2k + 1) λ/2. (K Є Z).

 Si les deux points vibrent en quadrature,


te

Δρ = ρ2 – ρ1 = 2π(d2 – d1)/ λ = (2k + λ /2) =(2k+1)π/2 (d2 – d1)= (2k + 1) λ/4. (K Є Z).
Remarque :
 la différence d2 – d1 notée δ est appelé différence de marche.
 L’ordre d’interférence noté p est donné par p = δ/λ = d2 – d1 /λ.
je

 A la différence de phase ρ2 - ρ1 correspond un retard θ appelé décalage horaire tel que


Θ = | ρ2 - ρ1 |/ω. Θ(s), (ρ2 - ρ1) (rad), ω(rad/s).
su

2.3 Propagation d’une onde à la surface d’un liquide.


A la surface libre d’un liquidé effleuré par une pointe fixée à une lame à un vibreur en un point o,
on observe en éclairage stroboscopique, des rides concentriques circulaires centrées en o et
équidistantes d’une longueur λ les unes les autres.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 41


λ

3- Somme de deux fonctions sinusoïdales de même période.


Soit deux fonctions x1 = a1cos(ωt + ρ1) et x2 = a2cos(ωt + ρ2). Déterminons X = x1 + x2 par la
méthode de Fresnel. Pour cela il faut trouver A et Ф tel que X = Acos(ωt + Ф).

om
y
A
c a2
I OA = A a1
a2 Ф ρ2 – ρ1 = θ

O
a1
.c
x
xa
Dans le triangle OIC rectangle en I, on a :
Ф= ρ1 + θ/2 or ρ2 – ρ1 = θ
D’où Ф = ρ1 + (ρ2 – ρ1)/2↔ Ф = (ρ2 +ρ1)/2
Dans le triangle OIC,
te

Cos (θ/2) = OA/2/OA1 or OA1 = a1 et OA = A d’où, cos (θ/2) = A/2a1 or ρ2 – ρ1 = θ d’où


Cos (ρ2 – ρ1)/2 = A/2a1

A = 2a1cos(ρ2 – ρ1)/2
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 42


Leçon 9 : SuperpoSition d’ondeS
1- Définition.

On appelle interférence mécanique la superposition en un même point d‘un milieu


homogène de propagation de deux vibrations de même nature et de même période se
propageant en sen contraire. Pour obtenir ses interférences, les sources à l’origine de deux
ondes doivent être :
- Synchrones : Elles vibrent à la même fréquence (même période).
- Cohérentes : Leur différence de phase est constante.

2- Dispositif expérimental.

om
Le dispositif expérimental est une cuve à onde. Une fourche portant à ses extrémités deux
points symétriques S1 et S2 est adaptée au vibreur (source principale). Le mouvement du
vibreur est transmis aux deux sources S1 et S2 qui sont alors synchrones et cohérentes.

.c vibreur
xa
S1 S2

Eau
te

Observation.

Le vibreur étant mis en mouvement, on observe à l’aide d’un stroboscope, des rides ayant la
forme d’arc hyperbolique, symétriques de foyers S1 et S2 : Ce sont des franges d’interférences.
Elles ne sont observables que dans une zone bien précise appelé champ d’interférence.
je
su

On peut distinguer :
les franges sombres, l’eau parait immobile.
Les franges claires : L’eau est animée de mouvement vibratoire très rapide.
Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 43
Remarque :
Les franges d’interférences disparaissent lorsque l’une des pointes cesse de toucher le
liquide.

Interprétation.
Principe de superposition.
Lorsque plusieurs ondes de faible amplitude se propagent dans la même direction, dans un
même milieu, l’élongation résultante est égale à la somme algébrique de chacune des ondes.
Considérons un point M du champ d’interférence précédent. Soit YS1 et YS2 les élongations
issus des sources S1 etS2. Ces élongations se superposent en M et l’élongation résultante YM
à l’instant t est la résultante de YS1 et YS2 tel que : YM(t) = YS1M(t) +YS2M(t).

Supposons que des sources S1 et S2 partent des ondes dont les élongations sont respectivement :

om
YS1(t) = asin(ωt + ρ1) et YS1(t) = asin(ωt + ρ2).
Déterminons l’équation de vibration du point M situé à une distance d1 de S1 et d2 de S2, sachant
que M reproduit le mouvement de S1 avec un retard θ1 et celui de S2 avec un retard θ2, on a :
On a : YM(t) = YS1M(t) + YS2M(t).or,

YS1M(t) = asin[ω(t - θ1) + ρ1] = asin[ωt - w θ1 + ρ1 ] = asin(ωt - 2πd1/λ + ρ1). (1) et

.c
YS2M(t) = asin[ω(t – θ2) + ρ2] = asin[ωt - w θ2 + ρ2 ] = asin(ωt - 2πd2/λ + ρ2).(2).
D’après le théorème de fourrier, YM(t) est de la forme :
YM(t) = Asin(ωt + Φ).
xa
Aux fonctions d’onde YS1M, YS2M et YM, associons les vecteurs de Fresnel :

a a A=?
te

OA1 OA2 OA
Φ1 = - 2πd1/λ + ρ1 Φ2 = - 2πd2/λ + ρ2 Φ=?
je

OA = OA1 + OA2.
su

A =?

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 44


A = OA= OA12 + OA22+ 2OA1OA2cos(OA1,OA2) = a2 +a2 + 2a2cos(OA1,OA2)

OA = 2a2 +2a2cos(Φ1 – Φ2) = 2a2[1 + cos(Φ1 – Φ2)] or [1 + cos(Φ1 – Φ2)] = 2cos2 [(Φ1 – Φ2)/2] d’ou

OA = 4a2cos2[(Φ1 – Φ2)/2] = 2acos[1/2[(- 2πd1/λ + ρ1) – (- 2πd2/λ + ρ2)]],

A = 2acos[π/λ(d2 – d1) + ½( ρ1 – ρ2)]

A = 2acos[π/λ(d2 – d1) + ½( ρ1 – ρ2)]

om
Φ =? D’après la construction, Φ = Φ2 + ε or

Φ1 = Φ2 + 2ε ↔ ε = (Φ1 – Φ2)/2 d’ou Φ = Φ2 + (Φ1 – Φ2)/2, Φ = (Φ1 + Φ2)/2.

Φ = 1/2[- 2πd1/λ + ρ1 - 2πd2/λ + ρ2] = -π/λ(d1 + d2) + (ρ2 + ρ1)/2

Φ = -π/λ(d1 + d2) + (ρ2 + ρ1)/2 .c


xa
On a alors :

YM(t) = 2acos[π/λ(d2 – d1) + ½( ρ1 – ρ2)]sin[wt -π/λ(d1 + d2) + (ρ2 + ρ1)/2 ]

Les vibrations étant synchrones, (ρ1 – ρ2) =0, nous avons : A =2acosπ/λ(d2 – d1).
te

2-1- États vibratoires des points.


 Points d’amplitudes maximales (franges claires).
Si M est un point d’amplitude maximale, nous avons :
cosπ/λ(d2 – d1) = ±1 ↔ π/λ(d2 – d1) = kπ ↔ (d2 – d1) =k λ avec kЄZ.
je

Un point situé dans le champ d’interférence est un point d’amplitude maximale ssi la
différence de marche δ = k λ ou ssi l’ordre d’interférence p = δ/λ = k avec k Є Z. Dans
su

ce cas on parle d’interférence constructive.

 Points d’amplitudes nulles (franges sombres).


Si M est un point d’amplitude nulle, nous avons :
cosπ/λ(d2 – d1) = 0 ↔ π/λ(d2 – d1) = (2k + 1)π/2

↔ (d2 – d1) = (2k + 1)λ/2 avec kЄZ.

Un point situé dans le champ d’interférence est au repos (amplitude nulle) si


δ = (d2 – d1) = (2k + 1)λ/2 ou encore si p= k+ ½

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 45


Exercice d’application :

Un vibreur muni d’une fourche frappe la surface libre d’un liquide en deux points O1 et O2, le vibreur
est animé d’un mouvement sinusoïdal de fréquence 25Hz.la distance entre O1O2 est d’= 72mm. Les
ondes propagent à la surface du liquide avec une vitesse c= 50cm/s.
1- Qu’observe-t-on à la surface libre du liquide ?déduire la longueur d’onde λ de l’onde crée entre les
deux points.
2- Rappeler la condition pour qu’un point à la surface libre du liquide soit :
-sur une ligne de vibration maximale.
-Sur une ligne de vibration nulle.
3- En déduire l’état vibratoire d’un point F situé à 17cm de O2 et à 10cm de O1 et d’un point D situé
à 9cm de O2 et à 5cm de O1.
4- Déterminer le nombre et la position des points de vibration maximale entre O1O2, leur position
sera donnée à partir de O2.

om
3-les ondes stationnaires.
3-1 Définition.
Une onde stationnaire est un cas particulier d’interférence résultant de la superposition de
deux ondes progressives de même amplitude et de même fréquence, se propageant en sens
contraire dans un même milieu.

Expérience.
.c
Considérons une longue corde dont l’une de extrémité est fixé la lame d’un vibreur et
xa
l’autre, passant par la gorge d’une poulie, soutient des masses marquées.
te
je

En éclairage normal, lorsque le vibreur fonctionne, la corde vibre très rapidement en


présentant l’aspect de fuseau. Le nombre de fuseau variant avec la tension de la corde.
su

Les points immobiles qui constituent les extrémités des fuseaux sont appelées nœuds et, les
points qui vibrent avec l’amplitude maximale sont appelés ventres.

Remarque.
L’onde stationnaire ne peut s’établir dans le cas d’une extrémité fixe que si la longueur utile
L de la corde est L = n λ/2, n étant le nombre de fuseaux observé.
Il est possible de réaliser des ondes stationnaires en utilisant une corde dont l’extrémité est
libre.das ce cas, l’extrémité libre est un ventre et la longueur utile de la corde est donnée par :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 46


L = (2n + 1) λ/4.

Interprétation
La superposition d’une onde incidente et d’une onde réfléchie en un point M situé à la
distance x de l’extrémité permet d’établir l’équation de vibration de M tel que :

om
YM(t) = 2asin(2πx/λ)sin(ωt +π/2).

Points d’amplitudes maximales : ventres.


M est un point d’amplitude maximale ssi 2asin(2πx/λ) = ±2a donc sin(2πx/λ) = ±1

↔ 2πx/λ = (2k + 1)π/2 ↔


.c
x = (2k + 1)λ/4 avec kЄZ.

Points d’amplitudes nulles : nœuds.


xa
M est un point d’amplitude nulle ssi sin(2πx/λ) = 0 ↔2πx/λ kπ ↔ x = k λ/2 avec kЄZ.
te
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 47


CHIMIE
om
.c
xa
te
je
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 48


Leçon 1 : les hydrocarbures saturés, insaturés
et aromatiques

Objectifs :
- S’initier à la nomenclature en chimie organique.
- Montrer l’importance des hydrocarbures.

1-Définition
On appelle hydrocarbure, tout composé constitué uniquement de carbone (C) et d’hydrogène (H).
Les hydrocarbures sont regroupés en quatre grandes classes : les alcanes caractérisés par les liaisons
de covalence simples (C−C ), les alcènes (C=C), les alcynes (C≡C ) et composés aromatique

om
(possède un noyau benzénique).

2-Formule générale
2.1-alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés de formule générale CnH2n+2 avec n ∈ N*.
2.2-alcènes

.c
Les alcènes sont des hydrocarbures ayant au moins une double liaison (C=C) dans leur chaîne
carbonée. Leur formule générale est CnH2n avec n ≥ 2.
2.3-alcynes
xa
Les alcynes sont des hydrocarbures ayant au moins une triple liaison (C≡C ) dans leur chaîne
carbonée. Leur formule générale est CnH2n-2 avec n ≥ 2.
2.4-composés aromatiques Ils ont des propriétés particulières en raison de leur structure. Le
plus simple est le benzène (C6H6)
3-Nomenclature
te

3.1-Cas des alcanes


Le nom d’un alcane s’obtient en associant le suffixe –ane au préfixe désignant sa chaîne
carbonée la plus longue.
je

Exemple :
H H2 H2 H H2 H2 H H2 H2 H
su

H3C C C C CH3 H3C C C C CH3 H3C C C C C C2H5

CH3 C3H7
CH3 CH3
2-méthylbutane 2-méthylpentane 5-éthyl-2-méthyloctane

3.2- Cas des alcènes et des alcynes


Comme pour les alcanes, on utilise le suffixe « ène » pour les alcènes et « yne » pour les
alcynes. Le préfixe est fonction du nombre d’atomes de carbone. La démarche à suivre est la
suivante :
Déterminer la chaîne carbonée la plus longue contenant la liaison multiple.
Repérer la position de la liaison multiple et des ramifications.
On considèrera le sens de numérotation qui donne la plus petite position à la chaîne multiple.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 49


H2C C CH2CH3 but-1-ène
H3C C C CH3 but-2-yne
H

CH3
H2
H3C C C C C CH3
H2C CH2
ou cyclobutane
CH3
2,2-diméthylhex-3-yne H2C CH2

Remarque: Le nom usuel de l’éthène est l’éthylène et celui des alcynes est l’acétylène

3.3-Le groupe alkyle

om
C’est un alcane qui a perdu un atome d’hydrogène. Le nom de l’alkyle correspondant à un
alcane s’obtient en remplaçant le suffixe « ane » par « yle ». Ex : C2H5 (éthyl).
Lorsque plusieurs groupes alkyles de même nature sont fixés sur la chaîne carbonée la plus
longue d’un hydrocarbure, le nom de cet hydrocarbure sera précédé du préfixe correspondant
au nombre de fois que ce même groupe alkyle apparaît suivi directement du nom de cet alkyle.
2-(di), 3-(tri), 4-(tétra) ……

3.4-Isomérie
.c
On appelle isomères, les molécules ayant la même formule bute mais des formules semi-
xa
développées différentes

Exemples :
Isomérie de chaine :
CH3
te

H2 H2 H2 H2 H H2
H2C C C C CH2 H2C C C C CH

CH3 CH3 CH3 CH3


CH3
je

Isomérie de position :
su

Isomérie Z/E : cas du but-2-ène

H3C CH3
H3C
H
C C
C C
H H CH3
H
(Z)-but-2-ène (E)-but-2-ène

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 50


3-5- Les composés aromatiques : C2H5
CH3 CH3

C 2 H5
C2H5
Toluène ou méthylbenzène 1,4-diéthylbenzène 1-éthyl-3-méthylbenzène
Ou para diéthybenzène
3-Propriétés chimiques
3.1-Réaction de combustion
a) cas des alcanes : La combustion complète des alcanes dans du dioxygène conduit au dioxyde
de carbone et de l’eau.

om
b) cas des alcènes et des alcynes
Les alcènes et les alcynes brûlent dans le dioxygène pour donner le dioxyde de carbone et de
l’eau lorsque la combustion est complète. Les équations traduisant cette réaction sont :

3.2-Réaction de substitution
.c
xa
Une réaction de substitution est une réaction au cours de laquelle un atome d’hydrogène est
remplacé par un autre atome ou groupe d’atome monovalent.
Exemple de la chloration du méthane.
La chloration du méthane est la réaction de substitution du chlore sur le méthane en présence de
te

la lumière. C’est une réaction photochimique qui conduit à 4 principaux produits selon les
équations.

lumière
je

CH4 + Cl2 CH3Cl +HCl CH3Cl : monochlorométhane, solvant

hv CH2Cl2 : dichlorométhane, solvant


CH3Cl + Cl2 CH2Cl2 + HCl
su

hv CHCl3 : trichlorométhane, agent


CH2Cl2 +Cl2 CHCl3 + HCl
anesthésique
hv
CHCl3 +Cl2 CCl4 + HCl
CCl4 : tétrachlorométhane, composition
des fréons
La lumière dans cette réaction est un catalyseur. Un catalyseur est une entité chimique apportée
à une réaction pour l’accélérer sans toutefois y participer.

3.3-Réaction d’addition.
Une réaction d’addition est une réaction au cours de laquelle de nouveaux atomes se fixent sur
une molécule insaturée après la rupture de ses liaisons faibles.
a) Hydrogénation
L’hydrogénation est l’addition du dihydrogène.
 En présence du nickel, l’hydrogénation d’un alcène conduit à un alcane :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 51


NiouPt
Ni/pt/pd C2H6
CnH2n + H2 CnH2n+2 C2H4 + H2
ou Pd/200°C
 En présence du nickel comme catalyseur, l’acétylène donne directement l’éthane tel que :
Ni
C2H2 + 2H2 C2H6
ou H H
Ni
H C C H +2 H2 H C C H

H H
 En présence du palladium comme catalyseur, l’acétylène donne l’éthylène tel que :
Pd
C2H2 + H2 C2H4
ou

om
H
H
Pd
H C C H + H2 C C

H H
b) Addition du chlorure d’hydrogène
 l’addition du chlorure d’hydrogène sur l’éthène conduit au chlorométhane

H2C CH2 + HCl


.c H2C
Cl

CH3
xa
Lorsque l’alcène est dissymétrique, on obtient deux isomères :
Cl

H2
H3C C CH2Cl + H3C C CH3
2H3C C CH2 + 2HCl H
1-chloropropane
te

H 2-chloropropane

Expérimentalement, on montre que le 2-chloropropane est le produit majoritaire car il respecte la règle
de markovnikov qui stipule que : Au cours de l’adition d’un composé hydrogéné sur une molécule
dissymétrique et insaturée, l’atome d’hydrogène du composé hydrogéné se fixe préférentiellement
je

sur le carbone le plus hydrogéné de la double liaison.


 Le chlorure d’hydrogène réagit avec l’acétylène pour donner le chlorure de vinyle tel que :
+ HCl H2C CH
H C C H
su

Cl
chlorure d vinyle
c) Hydratation (addition de l’eau)
 L’addition de l’eau sur un alcène conduit aux alcools
H2SO4
CH +
H O H H3C CH2OH
2HC 2 éthanol
Si l’alcène est dissymétrique, on obtient deux produits dont le plus prépondérant est celui respectant
la règle de markovnikov.
Exemple :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 52


H2
H2SO4 H
2 H3C C CH2 + 2H2O H3C C CH3 + H3C C CH2OH
H
propan-1-ol
OH
propan-2-ol

 L’addition de l’eau sur un alcyne conduit aux aldéhydes ou aux cétones


H2SO4 O
HC CH + H2O H3C C
HgSO4 H
éthanal
4- La polymérisation.

On appelle polymérisation, l’addition les unes aux autres des molécules identiques et

om
insaturées. Le résultat de cette addition est appelé polymère.
Le monomère est un composé insaturé dont la molécule possède une double liaison.
Si un polymère contient n monomères alors, on dit que n est le degré ou l’indice de
polymérisation. L’équation bilan générale d’une réaction de polymérisation est :

nM Mn
.c
Si Mpo est ma masse molaire moléculaire du polymère, Mmo, celle du monomère, on a la relation :

Mpo = nxMmo, n étant le degré de polymérisation


xa
 polymérisation de l’éthylène.
L’équation de la réaction s’écrit :
te

polymère
polyéthylène

n(CH2 CH2) (CH2 CH2 )n


degré de polymèrisation
je

motif du polymère
monomère
su

 polymérisation de l’acétylène.
L’équation de la réaction est :
n(CH CH) (CH2 CH2 )n
Lorsque n vaut 3 (trimère), on obtient du benzène tel que :
3C2H2 C6H6
 polymérisation du chlorure de vinyle.
Le chlorure de vinyle est obtenu par action du chlorure d’hydrogène sur l’acétylène tel que :
+ HCl H2C CH
H C C H

Cl
chlorure d vinyle
La polymérisation du chlorure de vinyle conduit au polychlorure de vinyle (PVC) te que :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 53


H2 H
nH2C CH ( C C )
n
Cl Cl

5- Préparation de l’acétylène au laboratoire.


Au laboratoire, on obtient l’acétylène par action de l’eau sur le carbure de calcium suivant la réaction :
+ 2H2O C2H2 + Ca(OH)2
CaC2
Le schéma du montage est :

om
.c
xa
Exercice d’application 1 :
Dans un eudiomètre, on combustion complète de 10cm3 de cet hydrure et qu’il se forme
20cm3 de dioxyde de carbone et de l’eau tous les volumes sont mesurés dans les CNTP.
En déduire la formule moléculaire de l’hydrure de carbone.
brûle un hydrure de carbone. On trouve que, 25cm3 de dioxygène sont nécessaires pour
te

assurer la.
Exercice d’application 2 :
A- Le 1,2-dichloroéthylène peut être polymérisé.
1. Écrire la formule développée de ce composé.
je

2. Écrire l’équation bilan de sa polymérisation, nommer le polymère obtenu et donner le


motif de ce polymère.
3. Déterminer son degré de polymérisation sachant que la masse molaire du polymère est
de 24500g/mol. On donne en g/mol : Cl = 35,5, H = 1, C = 12.
su

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 54


Leçon 2 : Les composés
Oxygénés.
Objectifs :
-Donner les formules générales des différents composés oxygénés; les nommer et les
identifier par des tests précis
- Donner leurs propriétés chimiques.
1-Formules générales
Les principaux composés oxygénés sont : les alcools, les aldéhydes, les cétones, et les acides
carboxyliques.

om
R et R’ sont des groupes Alkyles (CnH2n+1)
2-Nomenclature
2.1-Les alcools .c
xa
Un alcool se nomme en prenant pour chaîne principale la chaîne comportant le groupe
hydroxyle –OH. On remplace le « e » final de l’alcane correspondant par le suffixe « –ol »
en indiquant si possible sa position (la plus petite). L’atome de carbone lié au groupe –OH
est le carbone fonctionnel.
On distingue trois classes d’alcool : les alcools primaires, secondaires et tertiaires. Un alcool
te

est dit primaire, secondaire ou tertiaire selon que le carbone fonctionnel porte
respectivement 1, 2 ou 3 groupes alkyles. Leurs formules générales respectives sont :
je
su

2.2-Les aldéhydes

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 55


2.3-Les cétones

2.4-Les acides carboxyliques

om
3-Propriétés chimiques
3.1-Les alcools
.c
xa
a) Combustion : CnH2n+2O + 3n/2O2 nCO2 + (n+1)H2O
Exemple : CH3-CH2OH + 3O2 2CO2 + 3H2O
b) Oxydation du métal sodium (Na) :
R-OH + Na R-O- + Na+ + 1/2H2
Exemple : C2H5-OH + Na C2H5O- + Na+ + 1/2H2
te

Tous les alcools peuvent réagir avec le sodium, dans ce cas l’alcool est réduit en ion alcoolate et en
dihydrogène. L’ion RO- obtenu est l’ion alcoolate.
c) Déshydratation
-Intramoléculaire
je

Intermoléculaire
su

d) Oxydation ménagée des alcools


Le produit de l’oxydation ménagée est fonction de la classe d’alcool :
 Alcool primaire : l’oxydation de l’alcool primaire conduit à l’aldéhyde (dioxygène en
défaut) ou à l’acide carboxylique ( dioxygène en excès)

 Alcool secondaire : L’oxydation d’un alcool secondaire donne une cétone.


Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 56
 Les alcools tertiaires ne s’oxydent pas.
3.2-Aldéhydes et cétones
a) Oxydation ménagée
 L’oxydation ménagée des aldéhydes conduit aux acides carboxyliques.

om
 L’oxydation ménagée des cétones est impossible.
4-Préparation
4.1-Aldéhyde
Un aldéhyde peut être obtenu par oxydation ménagée d’un alcool primaire.
4.2-Cétone
Une cétone s’obtient par oxydation ménagée d’un alcool secondaire.
4.3-Propriétés commune :
.c
Les aldéhydes et les cétones donnent un précipité jaune en présence de la 2,4
dinitrophénylhydrazine(2,4-DNPH).
4.4-Tests d’identification des cétones et des aldéhydes
xa
a) Test au réactif de shift : L’aldéhyde rosit en présence du réactif de shift.
b) Test à la liqueur de Fehling: Avec la liqueur de Fehling, les aldéhydes donnent une
coloration rouge vive
5- La réaction d’estérification.
te

Une réaction d’estérification est une réaction entre un alcool et un acide carboxylique.
Elle produit un ester et une molécule d’eau.
caractéristiques. C’est une réaction lente, réversible, athermique et limité. L’équation
bilan d’une telle réaction dans le cas général s’écrit :
je

O H2SO4
R C + R' OH R C O R' H2O
+
OH
O
su

exemple CH3
H2SO4 O CH3
OH H2 + H2O
H3C C
+ HOH2C C C CH3 H3C C
O H O CH2CH2 C CH3
H

éthanoate de 3-méthylbuthyle

Exercice d’application 1 : L’hydratation d’un hydrocarbure A de masse molaire


42g.mol conduit à la formation de deux alcool B et C. l’oxydation de B conduit à un
aldéhyde D et celle de C à une cétone E. Déterminer A, B, C, D et E.
Exercice d’application 2 :
Écrire l’équation bilan de l’oxydation ménagée :
- du butan-1-ol par le (réactif en défaut)
- du 2-méthylpropan-1-ol (réactif en excès).

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 57


Leçon 3 : Les pétroles et les gaz naturels
Objectif :
Définir craquage, le reformage, la distillation, la polymérisation et la polycondensation.
Connaître : les problèmes écologiques liés à l’industrie du pétrole, les tests
d’identification des polymères.

1-Origine et extraction des pétroles et gaz naturels.


1.1-Origine
Les pétroles et gaz naturels proviennent de la décomposition des matières organiques
enfouies dans le sol. -Entre 1000 et 4000m de profondeur, ces matières organiques se

om
transforment en pétrole. -Entre 4000 et 5000m, les conditions géothermiques transforment
ces matières organiques en gaz naturel.

1.2-Technique d’extraction
Le pétrole est extrait des profondeurs du sol par des forages. Le pétrole extrait par forage est
traité par divers techniques pour donner de multiples dérivés.
1.3-Dérivés du pétrole
.c
Les dérivés ou coupes du pétrole sont : l’essence, le fuel, le kérosène, le pétrole lampant, le
gasoil, le bitume. Une coupe de pétrole est l’ensemble des constituants du pétrole ayant la
xa
température d’évolution voisine.
2-Constituants du pétrole et des gaz
2.1-Pétrole
Les pétroles sont des liquides visqueux de couleur brune ou noire. Ce sont des mélanges
te

d’alcanes, de cyclanes et d’hydrocarbures aromatiques.


2.2-Gaz naturel
Les gaz naturels contiennent toujours de l’eau, les alcanes et d’autres constituants comme le
sulfure d’hydrogène. Les opérations de traitement des gaz naturels comportent au moins
je

trois étapes : Le séchage, la désulfuration et la distillation fractionnée.

3-Raffinage
su

3.1-Définition
Le raffinage est l’ensemble des opérations de traitement du pétrole brut. Il comporte deux
étapes : la distillation, les opérations de craquage et de reformage.
3.2-Distillation
C’est le procédé de séparation des différents constituants d’un mélange homogène liquide-
liquide. Elle consiste à chauffer le mélange jusqu’à vaporisation et les premières vapeurs
recueillies sont condensées à l’aide d’un réfrigérant. Il existe deux types de distillation : la
distillation simple et la distillation fractionnée (distillation du distillat).
3.3-Craquage
C’est une opération chimique qui transforme les hydrocarbures lourds en hydrocarbures
légers.

Exemple :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 58


3.4-Le reformage
C’est une opération qui consiste à modifier la structure d’un hydrocarbure sans modifier son
nombre d’atomes de carbone afin d’améliorer son indice d’octane.

On appelle indice d’octane, le degré de résistance d’un carburant à l’auto inflammation.


3.5-Vapocraquage
C’est un craquage qui se fait en présence des vapeurs d’eau sans catalyseur vers 800°C. Son
intérêt est d’obtenir majoritairement des alcènes qui sont utilisés dans la synthèse des matières
plastiques.

om
.c
xa
te
je

4-Transformation des produits pétroliers.


4.1-Consommation
su

Les produits pétroliers sont utilisés comme source d’énergie et engrais -production d’électricité
: centrales à fuel -les transports : voitures, train, avion, route bitumée -cuisson des aliments :
four à gaz, réchaud à pétrole -Engrais chimique.
4.2-Problème de pollutions liées au traitement et à l’industrie
L’utilisation du pétrole est responsable de plusieurs types de pollution :
-La pollution atmosphérique : combustion, effet de serre dû à l’augmentation du taux de dioxyde
de carbone dans l’atmosphère, pollution acide due aux oxydes de carbones, de soufre et d’azote.
-La pollution des eaux : les marées noires dû aux accidents des pétroliers dans les océans.
5-Les matières plastiques
5.1-Synthèse : Les matières plastiques s’obtiennent par association des adjuvants à certains
polymères. On les classe en trois catégories : les matières thermoplastiques, les matières
thermodurcissables, les élastomères. Les plus courants sont :

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 59


le polyéthylène (PE), de motif (-CH2-CH2-), est utilisé pour les emballages. Il peut être de
basse densité (PEBD) ou de haute densité (PEHD).
le polyéthylène téréphtalate (PET). Il est utilisé pour les bouteilles de boissons gazeuses.
le polychlorure de vinyle (PVC), de motif (-CH2-CHCl-) est utilisé en tuyauterie. Il peut être
simple ou rigide.
le polystyrène (PS), de motif (-CH2-CHC6H5-) est utilisé pour les objets comme la règle
transparente, boîtes rigide. Sous sa forme expansée (PSE) est utilisée pour les emballages des
appareils électroniques.

5.2-Tests d’identification
Pour distinguer les matières plastiques, on peut utiliser les tests suivants :
 Test de densité : Seul le polyéthylène flotte sur l’eau.
 Test au chauffage : PE, PVC, PS, et PET se ramollissent à chaud. Seul le PVC donne

om
une flamme verte.
 Test de solubilité : le PS et le PVC sont solubles dans l’acétone alors que PE et PET ne
le sont pas.

.c
xa
te
je
su

Leçon 4 : COMPOSITION CHIMIQUE DES SOLS, LES ENGRAIS.


Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 60
Objectifs :
Montrer l’importance des engrais et leurs utilisations dans l’agriculture.
Montrer les risques de pollution de sols et des eaux qui en découlent.

Introduction :
L’homme se nourrit principalement des produits de culture or ces cultures appauvrissent le sol
en éléments nutritifs. L’homme a donc toujours cherché à enrichir le sol par divers moyens entre
autre, l’utilisation des fumiers, de cendres etc. L’augmentation de la population mondiale
actuelle a pour conséquence l’augmentation du rendement des cultures. Pour pallier à ce
problème, l’homme utilise de nos jours les engrais pour fertiliser les sols.

1. la composition des sols.

om
On appelle sol la partie supérieure de l’écorce terrestre. En culture, on s’intéresse à la
seule partie arable du sol (celle cultivable), celle-ci est constituée de l’air, d’eau, de matière
minérale et organique.
1-1. Les matières minérales.
Elles sont constituées essentiellement :
 De sable (SiO2 silice).

 De calcaire (CaCO3) .c
 d’argiles constituées d’ions tels que (SiO44-, Al3+ K+, Fe3+, Ca2+ Mg2+).

Selon leur prédominance, on parle de sol sableux, argileux ou calcaire.


xa
1-2. Les matières organiques.
Elles constituent l’humus qui provient de la décomposition des déchets animaux et végétaux.
L’humus s’associe en général à des particules d’argiles pour constituer le complexe argilo-
humique (CAH).
te

1-3. le complexe argilo-humique(C.A.H).


L’association des ions calcium avec l’argile dont l’ion SiO44- et l’humus (RCOO-) donne le
CAH représenté par :
je

RCOO-
Ca2+ RCOO-
Ca2+
su

Ca2+

SiO4
- 4-
2+ RCOO
Ca
Ca2+
RCOO-
RCOO-
Son rôle est :
De retenir les cations tels que H3O+, Ca2+, Mg2+, NH4+, K+.
D’échanger les ions avec la solution du sol ce qui permet la nutrition des plantes.
Remarque :
Les anions ne sont pas retenus par le CAH sauf PO43- qui est retenu par l’ion Ca2+ pour former
un pont calcique.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 61


2. Le pH des sols.
Certaines plantes ont besoins des sols acides d’autres des sols basiques mais le rendement
est meilleur pour un sol dont le pH varie entre 6 et 8. La connaissance du pH permet
d’adapter la culture à un sol.
3. les besoins des plantes
Avant de répondre aux besoins des plantes, il faut connaître leurs compositions.
3.1 Composition chimique des plantes.

En masse, l’eau est le constituant le plus abondant des plants (90%), puis la matière sèche formée
à 99% de carbone, O, N, H, P, K, Ca, Mg. Les autres éléments sont en traces on les appelle les
oligo éléments. Ils sont indispensables en faible quantité et sont prélevés dans le sol sous forme
d’ions Fe2+, Cu2+, Zn2+, Mn2+, Cl- etc.
Les éléments C, O, H sont assimilés par les plantes lors de la synthèse chlorophyllienne

om
(photosynthèse).
l’élément azote (N) est assimilé à l’état d’ion NO3- contenu dans la solution du sol ou à l’état
d’ion NH4+ qu’on trouve dans le CAH. L’azote est indispensable à la croissance des plantes.
L’élément phosphore (P) est assimilé sous forme d’ion PO43-, d’hydrogénophosphate (HPO42-
) et de dihydrogénophosphate (H2PO4-). Le phosphore et essentiel à la reproduction d’une
plante et la fructification des fruits.

.c
L’élément potassium est assimilé sous la forme d’ion K+. Il est indispensable à la synthèse
chlorophyllienne, favorise la croissance des plantes et augmente la résistance de celles-ci.
Les éléments calcium (Ca) et magnésium (constituant de la chlorophylle) sont prélevés du sol
sous forme d’ions Ca2+ et Mg2+.
xa
3.2 Nécessité de fertilisé un sol.
Certains sols sont de nature pauvre, d’autres ne conviennent pas à une culture donné. En
général, les sols s’épuisent à cause des cultures, il faut donc les fertiliser par apports d’éléments
te

fertilisants dont les principaux sont N, P, et K. Ces éléments sont apportés sous forme d’ions
par les engrais.
4. les types d’engrais.
4.1Définition :
je

Un engrais est un composé naturel ou chimique apporté dans un sol pour sa fructification.
Il existe des engrais organiques et des engrais minéraux.

4.2 Les engrais organiques.


su

Les engrais organiques sont obtenus à partir des produits animaux ou végétaux, ce sont :
Le compost : produit de biodégradation d’herbes de déchets ménagers triés et de cendres. Il
a l’avantage d’être de faible cout et de fabrication facile. Il enrichie le sol de l’élément N.
Le fumier : Il provient de la fermentation d’un mélange de paille, d’urine et d’excrément
d’animaux, il contient (N, P2O5, K2O).

4.3 Les engrais minéraux.


Ils se caractérisent par les éléments fertilisants qu’ils contiennent : L’azote (N), le phosphore
(P) et le potassium (K).

4.3.1 Les engrais simples.

a) les engrais azotés.


Ces engrais contiennent l’élément fertilisant azote (N) Exemple : le nitrate de sodium :
(NaNO3), le nitrate de rédigé
Cours calcium
parCa(NO
COLINCE3)2, l’urée CO(NH2)262
NDE (PLEG) , le nitrate d’ammonium
(NH4NO3). La teneur en N est la masse en kg de l’élément azote contenu dans 100kg
d’engrais.
b) les engrais phosphatés. Ces engrais apportent du phosphore sous forme d’ion phosphate
4.3.2 Les engrais composés.
Ils contiennent au moins deux éléments fertilisants, on distingue :
b) les engrais binaires qui contiennent deux éléments fertilisant ce sont : NP, NK, PK.

om
c) L engrais tertiaires ou ternaires qui contiennent les trois éléments fertilisants NPK.
Ex : NH4NO3, Ca(H2PO4)2, KCl.

Remarque :
Un engrais est caractérisé par sa formule de 3 nombres X-Y-Z indiquant respectivement et en
kg, la masse d’N (X) de P2O5(Y) et de K2O(Z), qui sont contenu dan 100kg d’engrais.
Exercice d’application.
.c
Sur un sac d’engrais on peut lire 5-12-15.Qu’indique ces nombres ?déterminer la masse de
chaque élément fertilisant dans 100kg de cet engrais.
xa
5. la pollution par les engrais.

Le mauvais emploi des engrais les rends dangereux pour l’environnement les ions PO43- sont
moins entrainés parce que retenus par le CAH.
te

Mais, sur les pentes, ils sont entrainés vers les lacs et les cours d’eaux ou ils fertilisent les
plantes aquatique qui absorbent le dioxygène dissout dans l’eau ce qui entraine la disparition
de la faune (ensemble de animaux aquatique) : c’est l’eutrophisation.
Les ions NO3- constituent la plus grande source de pollution car ne sont pas retenus par le
CAH. Ils sont facilement entrainés vers les lacs et les cours d’eaux. La consommation d’eau
je

riche en nitrate provoque l’anémie. Ces ions sont cancérigènes en grande dose.
su

Leçon 6 : La métallurgie, Elaboration des métaux

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 63


Objectifs:

 Interpréter un diagramme de solidification d’un alliage binaire pour décrire la solidification


de cet alliage.
 Interpréter un diagramme fer-carbone afin d’en déduire la constitution qualitative d’un acier
ou d’une fonte.

1-Structure des métaux


1.1-Métaux purs et alliages
En métallurgie, les métaux purs ont peu d’utilisation, car leurs caractéristiques
mécaniques (élasticité, dureté) sont médiocres. C’est pour améliorer celles-ci que l’on constitue

om
des alliages par addition d’éléments étrangers en faible quantité.

1.2-Structure atomique de métaux purs


L’étude aux rayons X montre que les métaux ont une structure cristalline. Les métaux
purs sont constitués d’ions positifs identiques. Les métaux cristallisent dans les systèmes
suivants :

Systèmes
Cubique simple (CS)
Description .c
Les ions métalliques occupent les
Représentation
xa
sommets du cube

cubique centrée (CC) Les ions métalliques occupent les


sommets du cube et le centre du
te

cube

cubique à face centrée Les ions métalliques occupent les


(CFC) sommets et le centre des faces du
je

cube.
su

2-Analyse thermique des alliages


2.1-Définition

L’analyse thermique consiste à relever, en fonction du temps, l’évolution de la


température 𝜃 d’un produit. L’alliage chauffé jusqu’ à l’état liquide se refroidit lentement sous
la pression atmosphérique. Cette analyse permet l’étude des phénomènes qui accompagnent la
solidification des alliages.

2.2- Courbes de refroidissement des alliages binaires

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 64


Pour des alliages de deux éléments chimiques M1 et M2, de compositions différentes,
on peut relever trois types de courbes de solidification :

om
Courbe a : solidification à température constante.

Pendant la solidification la température reste égale à 𝜃𝑠 et l’analyse chimique montre que le

.c
solide qui se dépose et le liquide conservent la même composition.
S’il s’agit d’un métal pur (100% de M1), ce palier est normal car un corps pur fond et se solidifie
à température constante.
Il n’en est pas de même dans le cas d’un alliage et l’on complète alors l’analyse thermique par
xa
un examen micrographique :

 S’il montre un produit homogène, l’alliage est une combinaison chimique définie
(C.C.D).
te

 S’il montre un produit hétérogène, l’alliage est un Eutectique.

Courbe b : Solidification à température variable.


Le premier cristal apparait à 𝜃𝑖 et la dernière goutte de liquide disparait à 𝜃𝑓 . L’analyse
je

chimique montre que l’alliage est un mélange ayant une structure homogène : il s’agit d’une
solution solide.
Courbe c : solidification en deux parties
su

De 𝜃1 à 𝜃2 , il se dépose un solide homogène (métal pur, C.C.D, ou solution solide). A la


température 𝜃2 le solide devient hétérogène par formation d’un Eutectique.

3-Diagramme de solidification des alliages binaires


3.1-Construction du diagramme

Deux éléments chimiques M1 et M2 forment des alliages de composition variable. L’analyse


thermique de ces alliages permet de reporter, en fonction de leur composition centésimale en masse,
les températures de début et de fin de solidification. On relie ensuite ensemble :
 Les températures de début de solidification pour obtenir une courbe appelée liquidus.
 Les températures de fin de solidification pour obtenir une courbe appelé solidus.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 65


L’ensemble constitue le diagramme de solidification des alliages (figure 6) constitués des
éléments chimiques M1 et M2.

om
3.2-Zones du diagramme de solidification

Les deux courbes (liquidus et solidus) divisent le diagramme en zones. Considérons l’alliage
constitué par x% de M2.
.c
 A la température 𝜃1 , son point représentatif de coordonnées (x, 𝜃1 ) se trouve en P1, au-
dessus du liquidus : l’alliage est sous forme liquide (phase liquide).
 A la température 𝜃2 , en P2, l’alliage est en cours de solidification (liquide + solide).
xa
 A la température 𝜃3 , en P3, l’alliage est solide (phase solide).

NB : Au-dessus du liquidus : nous avons le domaine des alliages liquides.


En dessous du solidus : nous avons le domaine des alliages solides.
te

3.3-Diagramme de solidification fer-carbone.


Selon la vitesse de refroidissement et la présence d’éléments chimiques étrangers.
je

On distingue deux diagrammes :


 Le diagramme Fer-graphite ou diagramme d’équilibre stable, caractérisé par la
présence de carbone C libre, correspond aux fontes grises.
 Le diagramme Fer-Cémentite ou diagramme d’équilibre métastable, caractérisé par la
su

présence de cémentite Fe3C, correspond aux aciers et aux fontes blanches.

Cours rédigé par COLINCE NDE (PLEG) 66

Vous aimerez peut-être aussi