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Cours de physique
Réalisé par :
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CHAPITRE 1
Beaucoup d’entre nous ont connu les vagues quand nous étions enfants en faisant tomber un caillou
dans un étang par exemple. Au point où le caillou touche la surface de l’eau, les vagues circulaires créées
(Fig. 1.1) se déplacent en expansion jusqu’à ce qu’elles atteignent le rivage. Si vous deviez examiner
attentivement le mouvement d’un petit objet flottant sur l’eau perturbée, vous verriez que l’objet se
déplace verticalement autour de sa position d’origine mais ne subit aucun déplacement net de ou vers le
point où le caillou a touché l’eau.
1.1.1 Définitions
• Une onde mécanique progressive "OP" correspond au phénomène de propagation d’une perturba-
tion dans un milieu, sans déplacement de matière. Cette perturbation modifie temporairement
ses propriétés mécaniques (vitesse, position, énergie).
• Un milieu élastique est un milieu qui reprend sa forme initiale après le passage de l’onde mécanique.
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Physique
Application 1 :
Figure 1.2 –
Calculer la durée de l’onde (Fig. 1.2) en sachant qu’elle a quitté la source x = 0 à l’instant t = 2s.
Solution 1 :
∆tonde ≈ 1, 78s.
Application 2 : A t = 0, une impulsion transversale dans un fil est décrite par la fonction : y(x, 0) =
6, 00
.
x2 + 3, 00
où x et y sont en mètres. Si l’impulsion voyage dans la direction x positive avec une vitesse v = 4, 50m/s,
écrire la fonction y(x, t) qui décrit cette impulsion.
Solution 2 :
6, 00
y(x, t) = y(x − v(t − 0), 0) =
(x − 4, 5t)2 + 3, 00
d
v=
∆t
Exemple :
• La vitesse de propagation d’une vibration sur une corde (ou d’une chaine) est donnée par :
v
uF
u
v=t
µ
2
F : la tension de la corde en N = kg.m /s
m
µ= : La masse linéique de la corde (kg/m).
L
m : la masse de la corde (kg)
L : la longueur de la corde (m)
Application 2 :
Calculer le temps mis par une onde progressive pour pour parcourir le trajet (ABC) le long d’une corde
de masse m0 = 10g (Fig 1.3). On donne : g = 10 N.m−2 , BC = l2 = 0, 35m
Figure 1.3 –
Solution 2 :s
l
1 m0 sin(α + β)L p p p 2
∆t = 1 + cos(β) cos(α) − cos(β)
cos(α) mg cos(β) L
Pour déterminer le sens du mouvement d’un point M, on suit légèrement à partir de ce point l’allure
de l’onde vers la source (S).
Exemple :
La longueur La période T en
d’onde λ en (m) la distance minimale (s) est la durée minimale au bout de laquelle
séparant 2 points qui vibrent en phase. le phénomène se répète identique à lui même.
1
f=
T
La vitesse de propagation v d’une "OPPS" est donnée par :
λ
v= = λ.f
T
1.2.2.1 Mouvements de deux points du milieu de propagation
M1 M2 = kλ 1
!
M1 M2 = k + λ
2
c = f.λ0 c
v= = f.λ
n
λ0 est la longueur d’onde dans le vide
λ est la longueur d’onde dans le milieu d’indice n
Remarque :
Le domaine visible est : λ0 ∈ [0, 4µm, 0, 8µm].
L’Ecart angulaire θ du faisceau lumineux diffracté est l’angle entre le milieu de la tache centrale et
la première extinction est donné par :
λ L
θ= ≈
a 2D
Un réseau par transmission est constitué par un très grand nombre de fentes parallèles et équidistantes.
Formule du réseau :
Pour un angle d’incidence i donné, les angles θm correspondant à un maximum de lumière (les interférences
entre les ondes issues de deux motifs successifs sont constructives) sont donnés par la relation :
λ
sin(θm ) − sin(i) = m = mλn
b
Application 3 :
On utilise un laser pour éclairer un réseau de 1cm de largeur qui comporte 1000 fentes parallèles. Sur un
écran situé à 3m de distance, on observe que le huitième maximum (à partir du centre de l’écran et sans
compter le maximum central) est situé à 2m du maximum central. Déterminer la longueur d’onde de la
lumière.
Solution 3 :
λ = 693nm
sin(i) = n sin(r) A = r + r0
Lorsqu’on augmente l’angle d’incidence, la déviation passe par un minimum Dmin pour :
Figure 1.9 –
i = i0 = imin
Démonstration
On a : D = i + i0 − A
dD di0
=0⇒1+ = 0 ⇒ di = −di0
di di
On a : sin(i) = n sin(r) et sin(i0 ) = n sin(r0 ) ⇒ cos(i)di = n cos(r)dr et cos(i0 )di0 = n cos(r0 )dr0
cos(i)di cos(r)dr
D’ou : 0 0
=
cos(i )di cos(r0 )dr0
On a aussi : A = r + r0 ⇒ dr0 = −dr
1 − sin(i)2 1 − sin(i0 )2
Donc : 2 = (*)
n − sin(i)2 n2 − sin(i0 )2
1 − x2
Pour résoudre cette équation, il faut donc étudier la fonction : f (x) = 2 pour 0 < x < 1
n − x2
2
1−n
On a : f 0 (x) = 2 <0⇒ f (x) est bijective.
(n − x)2
D’ou (*) admet une solution unique.
La mesure du minimum de déviation permet la mesure de l’indice de réfraction. L’expression de cet indice
est donnée par la relation :
Figure 1.11 –
Dm (λ) + A
sin
2
n(λ) =
A
!
sin
2