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L’aspect ondulatoire de la lumière

Pourquoi une théorie ondulatoire de la lumière ?


a) Phénomène d’interférence b) Phénomène de diffraction c) Phénomène de polarisation

ondes à la surface de l’eau

Qu’est ce qu ’une onde?


• Ondes mécaniques

• Ondes sonores: dilatations et compressions de l’air

On parle de propagation d’une onde à chaque fois qui il y’ a


propagation d’une vibration ou d’une perturbation

1
Différents types d’ondes
Il existe deux types d’ondes :
• les ondes longitudinales: la vibration a lieu parallèlement à la direction
de propagation (ressort à boudin, ondes sonores, etc ...)
• les ondes transverses: la vibration a lieu perpendiculairement à la direction
propagation (ondes à la surface de l’eau, ondes électromagnétiques)

Onde longitudinale Onde transverse

Propagation d’une onde à une dimension: cas d’un ébranlement le long d’une corde
♦ On suppose que l’ébranlement se propage à une vitesse constante v et que la
forme initiale est conservée lors de la propagation.
A l’instant initial, l’onde est caractérisée par une fonction : y(x) = y(x, t = 0)
vitesse v
x
à l’ instant t
O f(x)

À l’instant ultérieur vitesse v


M
t’= t+τ O x
x

A un instant ultérieur t+τ, la vibration se trouve au point M. Elle est


identique à la vibration qui était au point O au moment t ,
τ représente le temps pour aller de O à M : OM x
τ==
v v x
la vibration en M peut donc s’écrire : y ( x = M , t ) = y( x = O , t − )
v
Une onde se propageant dans le sens des x positifs est une fonction de (t - x/v).

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r r
• Toute onde se propageant vers les x croissants ( v = v i avec v > 0)
a une amplitude qui est fonction de (t – (x/v))
r r
• Si l'onde se dirige vers les x décroissants alors la vitesse s'écrit : v = −vi
avec v > 0 et l'amplitude de l'onde dépend de (t + (x/v))

Toute onde périodique peut être exprimée à l’aide d’une somme


de fonctions du type:
  x 
f ( x , t ) = A cos ω  t −  + ϕ 0  Propagation dans le sens des x positifs
  v 
Ou
  x  Propagation dans le sens des x négatifs
f ( x , t ) = A cos ω  t +  + ϕ 0 
  v 
où f(x,t)
. représente l’élongation ;
A: l’amplitude maximale de l’onde
[ω(t – x/v) + ϕ0]: la phase totale ;
ϕO : représente la phase à l’origine des temps et de l’espace.
ω : pulsation de l’onde en rad/s

Double périodicité
La fonction cosinus (ou sinus) est périodique, de période 2π.
Comme elle dépend de t et de x, on définit par conséquent deux périodes:
a) Période spatiale λ f ( x + λ , t ) = f ( x, t )
b) Période temporelle T f ( x , t + T ) = f ( x, t )
f(x, t)
+A
T : période temporelle, en s.
En x
donné 0 t
-A
T
λ
+A
à l’instant
t donné λ : période spatiale , en m.
0 x
-A

λ = v⋅T = v ⋅2π/ω ou v est la vitesse de propagation

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♦ L’inverse de la période ♦ La fréquence angulaire, ou
est noté ν et est appelée pulsation est notée ω. l’unité est
la fréquence. L’unité est le radian par seconde (rd/s)
le Hz.

1 2π
ν= ω = 2πν =
T T
ω
k : vecteur d'onde (en m-1): k=
v
1
σ : nombre d'onde (en m-1): σ=
λ

f (x, t ) = A cos[ωt − kx + ϕ 0 ]
onde progressive vers les x croissants

Exercice
L’élongation y d’une onde transversale qui se déplace le long d’une corde est
donnée par :
y = 6sin(0.02πx+4πt) (x et y en cm, t en s)

a) Quelles sont l’amplitude, la longueur d’onde, la fréquence, la vitesse, la


direction de propagation de cette onde ?
b) Quelle est la vitesse maximale d’un point de la corde ( pour un t donné)?
Exercice
Soit un onde sinusoïdale:
y ( t , x ) = 10 sin 2π ( 2t - 2x + ϕ0/2π) ou x est mesuré en m et t en s.

A) Déterminez l’amplitude, la fréquence, la période, la vitesse de propagation, la


longueur d’onde et la phase à l’origine des temps et des espaces sachant que y(0,0) = 5.
B) Déterminer la vitesse maximale que peut atteindre un point M pour un x donné.

Exercice
Une onde sinusoïdale se propage le long d'une corde. Si le temps que prend un
point quelconque pour passer de son déplacement maximum à un déplacement
nul est de 0.17 s.
Quelles sont la période et la fréquence de l'onde
Si sa longueur d'onde est de 1.4 m, quelle est sa vitesse?

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L’onde électromagnétique

La lumière est une onde électromagnétique. r


Elle est caractérisée par la rpropagation d’une variation du champ électrique E
et du champ magnétique B
r
Direction de propagation: le vecteur d’onde k

Onde transverse: r
r r
E et B dans le plan d’onde perpendiculaire à k

r
Exemple: vibration
r rdu vecteur E composé de
deux ondes E x et E y

La vitesse d’onde : v = c/n


c ≈ 3× 10 8 m/s; n: indice de réfraction d’un milieu

Le spectre électromagnétique

Lumière visible: couleur Longueur d'onde dans le Fréquence (THz),


−10
vide (Å) 1Å= 10 m 1 THz = 10 Hz
12
7800Å - 3900Å
Rouge 7800-6220 384-482
Orange 6220-5970 482-503
Jaune 5970-5770 503-520
Vert 5770-4920 520-610
Bleu 4920-4550 610-659
Violet 4550-3900 659-769

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Exercice
Pour des ondes radio courtes, les fréquences sont comprises entre 1.5 MHz et
300 MHz environ.
a) Quelles sont les longueurs d'onde correspondantes ?
Les longueurs d'ondes visibles sont comprises entre 0.4 µm (violet) et 0.8µm
(rouge) environ.
b) Quel est l'intervalle de fréquences correspondant?
Un laser Nd YAG émet une lumière verte de longueur d'onde 600 nm.
c) Combien y'a-t-il d'oscillations dans une impulsion dans la durée est de 2ps?
d) Combien y en aurait-il dans une impulsion durant 2 femtosecondes
( 1ps = 10-12s; 1fs = 10-15s)

Onde lumineuse monochromatique


r r
Vibrations du champ électrique E et du champ magnétique B se propageant
dans la direction de Oz peuvent être représentée par:
V = a cos[(ωt − kz − ϕ o )]
Tout onde peut être décrite par une combinaison linéaire d’ondes
monochromatiques.

Ex. On donne le mouvement sinusoïdal rectiligne suivant : x= acos ωt+bsinωt . Montrer qu’il
existe deux quantité A et ϕ telle que qu’à tout instant t, x puisse être écrit x= acos (ωt-ϕ)

Les vibrations optiques sont trop rapides pour que l'œil et les détecteurs classiques
puissent distinguer les ondulations dans le temps:
λ ≈ 10-6 m → T = λ/c ≈ 10-15 s → ν ≈ 1015 Hz.
Les détecteurs et l'œil ne sont sensibles qu'à une intensité , c'est-à-dire à la moyenne
temporelle du carré de l'amplitude du champ électrique pour la lumière.

La moyenne temporelle d’une fonction f est définit par:


1 T
f =
T ∫ 0
f ( t )dt

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Intensité lumineuse d’une onde monochromatique:
L’intensité d’une onde est proportionnelle à la moyenne temporelle
de la vibration au carrée : I ~ < V2 >

cos(ωt-kx)

(
V = a cos ωt − kx ) +1
x donné

T
t
0
-1

( ) 1 cos2(ωt-kx) x donné
V 2 = a 2 cos 2 ωt − kx = a2 ⋅ T/2
2 +1
1/2
car cos 2 α = 12 cos 2α + 1
2
0 t

-1
I= η a2
η est une constante qu’on prendra = 1 par la suite

Interférences à deux ondes


Les interférences s'observent dans de nombreux domaines de la Physique : ondes
acoustiques, ondes mécaniques à la surface d'un liquide, ondes électromagnétiques ….

Le phénomène d'interférences résulte de la superposition de deux ondes émises


par des sources synchrones et spatialement cohérentes.
• Deux sources de vibrations sont synchrones si elles émettent des ondes de
même fréquence (donc de même période ).
• Deux sources de vibrations sont spatialement cohérentes, si elles émettent des
ondes dont la différence de phase ne varient pas au cours du temps.

L'avantage des lasers est double, on a une source monochromatique (une seule longueur
d'onde) et cohérente (émission cadencée des photons).

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Composition de deux vibrations de même fréquence.
• Méthode trigonométrique
Soient deux vibrations monochromatiques (de même pulsation):
V1 = a1 cos(ωt - ϕ1)
V2 = a2 cos(ωt - ϕ2)
L’amplitude a et la phase ϕ de la vibration résultante en fonction
des amplitudes a1, a2 et des phases ϕ1, ϕ2:

VR = a1 cos(ωt - ϕ1)+ a2 cos(ωt - ϕ2)


= (a1 cosϕ1 cos ωt + a1sin ϕ1sinωt) +(a2 cosϕ2 cosωt +a2sinϕ2sinωt)
= (a1 cosϕ1+a2 cosϕ2) cos ωt+(a1sin ϕ1+ a2sinϕ2)sinωt
=a cos(ωt - ϕ)= a cosϕ cosωt+ a sinϕ sinωt

Alors acosϕ = a1 cosϕ1+a2 cosϕ2


a sinϕ = a1sin ϕ1+ a2sinϕ2
a2=a12 +a22 +2 a1 a2 cos(ϕ2 - ϕ1),
a 1 sin ϕ1 + a 2 sin ϕ 2
tan ϕ =
a 1 cos ϕ1 + a 2 cos ϕ 2

• Méthode de Fresnel r r
On représente les vecteurs-images V1 , V2 représentatifs des amplitudes complexes ,
sur un diagramme de Fresnel de tel façon que
r r r
 V1 = a1  ∠(e x , V1 ) = ϕ1 V =a
r
 r  r r l ' angle (e x , V ) = ϕ
 V2 = a2 ∠(e x , V2 ) = ϕ 2
Y

r r
V V2
ϕ2
ϕ r
ϕ1 V1
0 X

r r
En décomposant les vecteurs V1 , V2 et sur la direction ox et oy on obtient:

acosϕ = a1 cosϕ1+a2 cosϕ2, a sinϕ = a1sin ϕ1+ a2sinϕ2

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Exercice
Déterminer la vibration résultante de la superposition de 3 vibrations de
même fréquence, dont les amplitudes sont dans un rapport 1, 1/2, 1/3 et
dont les phases sont respectivement 0, π/2 et π. Utiliser :
a) la trigonométrie, b)
b) les vecteurs de Fresnel.

Exercice :
Effectuer par la méthode de Fresnel la composition des ondes suivantes :
E1 = 5 cos ωt, E2 = 10 cos (ωt +45°), E3 = cos (ωt -15°), E4 = 10 cos (ωt +120°),
E5 = 8 cos (ωt +180°).

On donne le mouvement sinusoïdal rectiligne suivant


x= acos ωt+bsinωt
Montrer qu’il existe deux quantité A et ϕ telleques qu’à tout instant t, x
puisse être écrit x= acos (ωt-ϕ)

Intensité lumineuse d’une onde résultante de la superposition


de deux ondes monochromatiques
V1 = a1 cos(ωt - ϕ1) V2 = a2 cos(ωt - ϕ2)

Intensité de chacune des deux ondes :


I1 = a12 et I2 = a22
Intensité de l’onde résultante :
IR = a2 = a12 + a22 + 2 a1 a2 cos ( ϕ1 - ϕ2 )

IR = I1 + I2 + 2 I1 I 2 cos ( ϕ1 - ϕ2 )

Intensité résultante est différente de la somme


des intensités dues à chacune des ondes

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IR = I1 + I2 + 2 I1 I 2 cos ( ϕ1 - ϕ2 ) = I1 + I2 + 2 I1 I 2 cos(∆ϕ)
Remarques
• la fonction cosinus est une fonction paire : cos(ϕ1-ϕ2) = cos(ϕ2-ϕ1)= cos (∆ϕ).

• 2 I1 I 2 cos ∆ϕ est le terme d’interférence qui traduit l’interaction entre


les deux ondes de même fréquence.

• l’intensité résultante IR oscille sinusoïdalement entre deux valeurs extrêmes:


IR min obtenue pour cos ∆ϕ = - 1 ==> I Rmin = ( I1 − I2 )
2

=( )
2
IR max obtenue pour cos ∆ϕ = +1 ==> I Rmax I1 + I2
IR
Imax

Imin

0 ∆ϕ

♦ Visibilité (ou contraste)


On caractérise la visibilité de l’interférence en comparant relativement
l’intensité maximale avec l’intensité minimale :

I Rmax − I Rmin 2 I 1 I 2
C= =
I Rmax + I Rmin I1 + I 2

Répartition d’éclairement pour différentes valeurs de C (1; 0.8; 0.6; 0.4; 0.2).

C=1 C=0.8 C=0.6 C=0.4 C=0.2

∆ϕ

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Cas particulier : les deux ondes de mêmes amplitudes

a1 = a2 = a0 ⇒ I1 = I2 = I0
 ∆ϕ 
IR = 2 I0 (1 + cos ∆ϕ ) = 4 I o cos 
2
 car 1 + cos 2α = 2 cos 2 α
 2 
L’intensité maximale: 4 I0 , l’intensité minimale: 0

4I0

0
∆ϕ

le contraste (visibilité): I Rmax − 0


V= =1
I Rmax + 0

le contraste maximum

Nécessité de la cohérence et du synchronisme

Nécessité de la cohérence

Si le terme d’interférence 2 I1 I 2 cos ∆ϕ ≠ const(t) en point M



La moyenne temporelle <cos ∆ϕ> = 0 en point M


I R = I1 + I2
Tous les points apparaissent d'une teinte uniforme

Pour observer la figure d’interférences il faut que le déphasage ∆ϕ soit


constant dans le temps en chaque point M (mais différent en chaque point M).

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Nécessité du synchronisme
Supposons des pulsations différentes : V1 = a1 exp i(ω1t - ϕ1) V2 = a2 exp i(ω2t - ϕ2)

On se ramène au problème précédent en posant :


V2 = a2 exp i(ω2t - ϕ2) = a2 exp i(ω1t - ϕ2’ )
où ϕ2’ = ϕ2 + (ω1 - ω2)t

On compose V1 = a1 exp i(ω1t - ϕ1) et V2 = a2 exp i(ω1t - ϕ2’ ):


on obtient un résultat analogue au résultat précèdent
a2= a12+a22+2 a1 a2 cos(ϕ2’ - ϕ1)
a2= a12+a22+2 a1 a2 cos( ϕ2 - ϕ1+( ω1 - ω2 ) t)

Le terme d'interférence en un point M dépend explicitement du temps :


<cos (ϕ2’- ϕ1)>= 0.

l'éclairement est uniformeIR = I1 + I2 ; les interférences sont inobservables
Pour avoir des interférences il est nécessaire d'avoir des sources
synchrones émettant des ondes de même fréquence.

Interférence de deux ondes cohérentes, synchrones et de même amplitude

• L’intensité de l’onde résultante en point M:

IR = 2 I0 (1 + cos ∆ϕ ) ∆ϕ = ϕ 1 − ϕ 2 : le déphasage entre les deux ondes en M

• La différence de marche optique entre deux rayon issue de S1 et S2 et qui


interfèrent en M:

δ = [S 2 M] − [S 1 M] où [S 2 M], [S 1 M] sont les chemins optiques

2πδ
• Le déphasage ∆ϕ en fonction de δ: ∆ϕ = où λ est la longueur d’onde.
λ
2πδ
En effet, si la différence de chemin change, alors la phase varie de ∆ϕ = :
λ
a cos[(ωt − k ( z + δ )] = a cos[(ωt − 2λπ z + 2πδ
λ )]

• L’ordre d’interférence en M: ∆ϕ δ
p= =
2π λ

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Réalisation de deux sources mutuellement cohérentes.

L'idée: obtenir, à partir d'une source S ( source primaire), 2 sources secondaires S1 et


S2 possédant le même caractère que S.

Deux méthodes principales :

• Division du front d'onde. • Division d'amplitude


On divise le front de l'onde primaire en On divise l'amplitude de l'onde primaire à
isolant spatialement deux parties par un l'aide d'une lame semi-réfléchissante. Puis,
système optique approprié, que l'on fait à l'aide de miroirs, on fait se recomposer
ensuite se superposer pour interférer. les ondes transmises et réfléchies qui
peuvent alors interférer.

S1 M S1 M
S S
S2
S2
Système optique
Système optique
Exemples: Les fentes d’Young, lentilles de Exemple: L'interféromètre de Michelson, de
Billet, biprisme de Fresnel, miroir de Lloyd Jamin ou de Mach-Zender.

Dispositif expérimental des fentes d’Young


M
r1

r2
X
S1 S1’

S a
S2 S2’
δ
D >> a

P E
S: une fonte source rectangulaire très fine, dont la grande dimension est perpendiculaire
au plan de la figure;

P: une plaque opaque percée de deux trous fins S 1 et S 2 distants de a

E: un écran plan parallèle à (P) sur lequel on observe les franges; D >> a

x: la position du point M

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Calcul de la différence de chemins optiques δ
• la différence de chemins optiques M
des rayons en point M: δ =nair (S2M- S1M)

X
S1’
S1

S a
S2 S2’

δ
D >> a
Dans le triangle MS 2 S 2 ' : S 2 M = D2 + (x + a2 )2 = D 1 + (x + a2 )2 /D2
ε
1+ ε ≅ 1+ pour ε << 1 Donc S 2 M ≅ D(1 + 1
2 (x + a2 ) 2 /D 2 ) car x+a/2<<D
2
Dans le triangle MS1S1 ' :

S1M = D2 + (x − a2 )2 = D 1 + (x − a2 )2 /D2 ≅ D(1 + 12 (x − a2 ) 2 /D 2 ) car x-a/2<<D

Alors
δ = S 2 M − S1M =
1
[ ]
(x + a2 ) 2 − (x − a2 ) 2 =
1
2xa ax
2D 2D D’où δ=
D

Un autre façon de calcul de la différence de chemins optiques δ:


M

X
S1 S1’

a θ θ1
S
S2 S2’

δ
D >> a

δ =S2M- S1M = a sinθ1

On suppose θ petit et θ ≈ θ1 ⇒ sinθ1= sinθ ≅ tg θ ≅ x/D

Alors ax
δ=
D

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L’intensité observée sur l’écran au point P d’abscisse x :
 2πδ   2π ax 
I = 2 I o (1 + cos ∆ϕ ) = 2 I o  1 + cos( )  = 2 I o  1 + cos( )
 λ   λD 
• l’intensité maximale (frange brillantes):
∆ϕ = 2pπ ⇒ δ = pλ ⇒ λD
xp = p
a
• l’intensité minimale (franges sombres):
 1  λD
∆ϕ = = (2p+1)π ⇒ x' p =  p − 
 2 a
• Interfrange: la distance séparant 2 franges brillantes successives
(ou 2 franges sombres successives):
λD λD λD λD
i = x p+1 - xp = ( p + 1) −p = i=
a a a a

• La figure d’interférence observée: 4I0


I

0
0 π 2π 3π 4π 5π 6π ∆ϕ
0 ½ 1 3/2 2 5/2 3 p
0 i/2 i 3i/2 2i 3i x

Exercice : Deux fentes distantes de 4⋅10-4m sont placées à 1 m d’un écran. Si la distance
entre la frange centrale et la frange correspondant à m=1 est de 1 mm, quelle est la
longueur d’onde de la lumière utilisée ?

Exercice :
Trouver l’angle correspondant à la frange m = 3 si deux fentes distantes de 0.4 mm
sont éclairées par de la lumière jaune de 600nm.

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