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TD 6
FILTRAGE LINEAIRE
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CPGE SENEGAL
POLES SCIENCES PHYSIQUES
MPSI 2024 Mr EHEMBA
Application 2 : Ondes progressives
A.
1. Donner la période, la fréquence, la pulsation, le nombre d’onde, le vecteur d’onde, la longueur d’onde et
la phase à l’origine de l’onde décrite par 𝑠1 (𝑥, 𝑡) = 5𝑠𝑖𝑛(2, 4. 103 𝜋𝑡 − 7,0𝜋𝑥 + 0,7𝜋).
En déduire sa célérité.
2. Une onde sinusoïdale se propage dans la direction des x positifs avec la célérité c.
2𝜋𝑡
En x = 0, on a 𝑠(0, 𝑡) = 𝑆0 𝑐𝑜𝑠 ( ). Donner l’expression de s2(x,t) et tracer l’allure du signal temporel perçu
𝑇
𝜆
en 𝑥 = 4.
3. Une onde sinusoïdale se propage dans la direction des x négatifs avec la célérité c.
2𝜋𝑥
En t = 0, on a 𝑠(𝑥, 0) = 𝑆0 𝑐𝑜𝑠 ( ). Donner l’expression de s3(x,t) et tracer l’allure du signal temporel perçu
𝑇
𝑇
en 𝑡 = 4.
𝑡 2 2𝜋𝑡
4. En x = 0 on excite un train d’ondes : 𝑠4 (0, 𝑡) = 𝑆0 𝑒𝑥𝑝 [− (𝜏) ] 𝑐𝑜𝑠 ( )
𝑇
avec T = 0,2s et τ = 1s. L’onde se propage dans la direction des x positifs à la célérité c = 2m.s −1. Donner
l’expression de s(x,t).
5. L’onde s4(x,t) se réfléchit en x = L : une condition aux limites y impose que l’onde résultante est
d’amplitude nulle à tout instant. Donner l’expression de l’onde incidente en x = L. En déduire l’expression
de l’onde réfléchie r4(L,t) puis donner son expression pour tout x.
B. On considère une onde p(x, t) se propageant à la célérité c = 20 km.h-1 selon la direction et le sens de
l’axe Ox sans déformation. A l’instant t0=0, le profil de l’onde a l’allure suivante:
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Pour s’entrainer
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5. Reproduire sur la copie le système d’axes de la figure 3 et y représenter l’impulsion sonore à l’instant t =
12,0ms. Calculer numériquement, en justifiant précisément, les positions du début (ou front) de
l’impulsion et de sa fin.
Un détecteur d’ondes sonores est placé sur le second sous-marin, sur l’axe (Ox).
6. Représenter sur la copie l’évolution de l’amplitude enregistrée par ce détecteur au cours du temps. Calculer
numériquement, en justifiant précisément, les instants auxquels le détecteur reçoit le début et la fin de
l’impulsion. On repérera ces instants sur l’axe horizontal qu’on graduera.
Exercice 3 : Expérience de Young
Le génial savant britannique Thomas YOUNG réalisa en 1803 une expérience clé pour établir la nature
ondulatoire de la lumière : ayant séparé en deux un mince faisceau de lumière, il observa sur un écran des
franges d’interférences résultant de la superposition des deux faisceaux obtenus. L’expérience a ensuite été
perfectionnée en utilisant deux trous percés dans un écran. Considérons les deux trous S1 et S2 percés dans un
écran confondu avec le plan (O'xy), et séparés d’une distance a selon la direction (O'x). Ces deux trous étant
éclairés par un faisceau de lumière parallèle à l’axe (Oz), ils se comportent comme deux sources lumineuses
ponctuelles émettant en phase. La longueur d’onde de la lumière est λ dans l’air, assimilé au vide (indice 1).
On observe la figure d’interférences sur un écran (Oxy).
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On suppose a ≪ D, x ≪ D et y ≪ D.
1. Montrer que la différence de chemin optique en M(x,y) est δ SM2 SM1 ax/D.
2. Exprimer le déphasage φ entre les deux ondes arrivant en un point M de l’écran. Pour quelles valeurs de
φ aura-t-on des interférences constructives ? destructives ?
3. On appelle frange sombre un ensemble de points ayant une même valeur de φ, donnant des interférences
destructives. Donner l’équation cartésienne d’une frange sombre et en déduire sa nature géométrique
précise.
4. On appelle interfrange la distance notée i entre deux franges sombres successives. Calculer i pour D
2,5m, a 2,5mm et λ 600nm.
5. Montrer que le déphasage en xa= 0,45mm vaut 270°. En déduire l’amplitude Ar de l’onde résultante, en
notant A l’amplitude de chaque onde incidente. L’intensité lumineuse I étant proportionnelle au carré de
l’amplitude, comparer I en xa à l’intensité maximale Imax en x = 0.
La figure ci-dessus représente une cuve à ondes éclairée en éclairage stroboscopique. Deux pointes distantes de a
frappent en même temps, à intervalles réguliers, la surface de l’eau, générant deux ondes qui interfèrent. La figure est
claire là où la surface de l’eau est convexe (sommet des vagues) et foncée là où elle est concave (creux des vagues).
L’amplitude d’oscillation est plus faible là où la figure est moins contrastée.
1. Sur le schéma ci-dessous, chaque cercle représente un front d’onde correspondant à une « crête »
(maximum d’amplitude d’une des deux sources). Dites s’il y a interférence destructive ou constructive aux
points A, B, C, D et E. Justifier.
Où se trouvent les « ventres » (interférences constructives) ? Indiquez sur le schéma la position des «
nœuds » (interférences destructives) par des petits cercles.
2. On s’intéresse maintenant à la première figure, à droite. On suppose pour simplifier que des ondes sinusoïdales
partent des deux points S1 et S2 où les pointes frappent la surface. En notant λ la longueur d’onde, donner la condition
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pour que l’interférence en un point M situé aux distances d1 et d2 respectivement de S1 et S2, soit destructrice. Cette
condition fait intervenir un entier m.
3. Pour chaque entier m le lieu des points vérifiant cette condition est une courbe que l’on appelle dans la suite ligne
de vibration minimale. Les lignes de vibration minimale sont représentées sur la figure de droite : ce sont des
hyperboles.
3.1 Les parties x < −a/2 et x > a/2 de l’axe (Ox) sont des lignes de vibration minimale. En déduire un renseignement
sur a/λ.
3.2 Sur le segment S1S2 quel est l’intervalle de variation de d2 − d1 ? Déduire de la figure la valeur de a/λ.
4. Expliquer pourquoi l’image est bien contrastée au voisinage de l’axe (Oy).
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Exercice 7 : Écoute musicale et interférences (DM2)
La qualité de l’écoute musicale que l’on obtient avec une chaine hi-fi dépend de la manière dont les enceintes
sont disposées par rapport à l’auditeur. On dit qu’il faut absolument éviter la configuration représentée sur la
figure : présence d’un mur à distance D, trop courte derrière l’auditeur. Comme représenté sur la figure, l’onde
issue de l’enceinte se réfléchit sur le mur. On note c= 342m.s−1 la célérité du son dans l’air.
1. Exprimer le décalage temporel τ qui existe entre les deux ondes arrivant dans l’oreille de l’auditeur: onde
arrivant directement et onde réfléchie.
2. En déduire le déphasage Δϕ de ces deux ondes supposées sinusoïdales de fréquence f . La réflexion sur le
mur ne s’accompagne d’aucun déphasage pour la surpression acoustique, grandeur à laquelle l’oreille est
sensible.
3. Expliquer pourquoi il y a un risque d’atténuation de l’amplitude de l’onde pour certaines fréquences.
Exprimer ces fréquences en fonction d’un entier n. Quelle condition devrait vérifier D pour qu’aucune de
ces fréquences ne soit dans le domaine audible ? Est-elle réalisable ?
4. Expliquer qualitativement pourquoi on évite l’effet nuisible en éloignant l’auditeur du mur.
La figure ci-contre donne le résultat d’une expérience dans laquelle on a placé un micro, sensible à la
surpression, à une certaine distance D du mur, puis envoyé un signal de fréquence variable et d’amplitude
constante A0. La courbe, d’allure très caractéristique, est appelée « courbe en peigne ». L’amplitude en
décibels se définit par la relation : AdB= 20log (A/Aref ), où Aref est une amplitude de référence.
5. Lorsqu’il y a superposition de deux ondes de même amplitude A0, quelle est, en décibels, l’augmentation
maximale de l’amplitude ? Que peut-on dire de A0,dB au vu de la courbe ?
6. Calculer numériquement la distance D.