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EPT/CPGE-MPSI Thiès DS n°4 samedi 10 décembre 2022

Problème I

1. a) t 7→ ch t est continue et ne s’annule pas sur R donc Dg = R.


cos est continue mais s’annule sur R, on doit avoir pour ∀t ∈ [0, x], cos t 6= 0, le plus grand
intervalle contenant 0 où cos ne s’annule pas est Df =] − π2 , π2 [.
b) On fait le changement u = −t, on trouve alors que f et f sont impaires.
1 1
c) Voir le cours sur les primitives, f 0 (x) = , g 0 (x) = .
cos x ch x
Z ex
2eu h
x
ieu π
2. a) On pose u = et , g(x) = 2u + 1
du = 2 arctan(e ) = 2 arctan(ex ) −
0 e 0 2
b) Tableau de variations de g
c) g est strictement croissante, donc bijective de R sur ] − π2 , π2 [.
p
3. a) Pour tout t, sh2 t =√ch2 t − 1, quand t > 0, sh t > 0 donc sh t = ch2 t − 1 et on remplace
1 − v2
ch t par v1 d’où sh t = .
v
Z 1 i 1
ch x dv h
ch x 1
b) et c) g(x) = −√ = arccos(v) = arccos( ).
1 1−v 2 1 ch x
1
On en déduit que g(x) ∈ [0, π] et cos(g(x)) = .
ch x
1
d) f 0 ◦ g(x) = = ch x donc (f 0 ◦ g)(x)g 0 (x) = 1.
cos(g(x))
4. a) Sur R+ , f ◦ g(x) = x + C or f (0) = g(0) = 0 donc f ◦ g(0) = 0 d’où f ◦ g(x) = x.
f ◦ g est impaire, comme composée de fonctions impaires, donc la relation est encore vraie sur
R, finalement f ◦ g = idR .
b) Tout x ∈] − π2 , π2 [ a un antécédent unique par g, x = g(y), les variations de g montrent que si
x → + π2 , y → +∞, donc f (x) = f ◦ g(y) = y → +∞.
Par imparité, limx→− π2 f (x) = −∞.

c)
π
5. a) On résout l’équation 2 arctan(ex ) − = y avec y ∈] − π2 , π2 [.
2
y π y π y π π
arctan(ex ) = + ⇒ ex = tan( + ); on vérifie que 0 < + < donc la tangente existe
2 4 2 4 2 4 2
et elle est strictement positive.
x π
Finalement, g −1 : x 7→ ln(tan( + )).
2 4
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1
b) D’après 4), g −1 = f donc les primitives de x 7→ sur ] − π2 , π2 [ ont pour expression
cos x
x π
x 7→ ln(tan( + )) + C.
2 4
Z π iπ
6 1  h x π 6 1 1
6. I = − cos x dx = ln(tan( + )) − sin x = ln 3 − .
0 cos x 2 4 0 2 2
 0 
x (t)
7. a) Droite passant par le point M , dirigée par le vecteur
y 0 (t)
y(t)x0 (t)
b) On fait Y = 0 d’où XA = x(t) − . On admet que y 0 (t) 6= 0 vu le déplacement de
y 0 (t)
l’âne.
y(t)x0 (t) 2
 
−−→ XA − x
c) M A = donc M A = a ⇔ (XA − x)2 + y 2 = a2 soit, en remplaçant, ( 0 ) +
−y y (t)
sin4 t
y(t)2 = a2 . Puis comme y(t) = a cos t, y 0 (t) = −a sin t, on trouve x0 (t)2 = a2 2 . Il est clair
cos t
2
0 sin t
que la situation impose x0 > 0 donc x (t) = a .
cos t
 t π 
En utilisant le calcul du 6) et x(0) = 0 on trouve x(t) = a ln tan( + ) − sin t .
2 4
√ √
π π 5π 3 0 π 3 π 3
d) t = , x( ) = ln tan( ) − , x ( ) = a, y 0 ( ) = −a d’où
3 3 12 2 3 2 3 2

XA = a ln tan( )
12
Problème III
1. a) Équation caractéristique r2 − 2r + 2 = 0, solutions {1 + i, 1 − i}.
On en déduit la solution générale de (E0 ), x 7→ Ae(1+i)x + Be(1−i)x , (A, B) ∈ C2 .
b) Pour avoir les solutions réelles, on prend les parties réelle et imaginaire de e(1+i)x .
Solution générale: x 7→ ex (A cos x + B sin x), (A, B) ∈ R2 .
e2ix + e−2ix + 2
2. a) cos2 x = , on cherche une solution particulière sous la forme yp (x) = ae2ix +
4
be−2ix + c; on peut aussi séparer les calculs en utilisant le principe de superposition.
cos(2x) + 2 sin(2x) 1
Finalement on trouve yp (x) = − +
20 4
x
b) x 7→ yp (x) + e (A cos x + B sin x), (A, B) ∈ R .2

3. On remarque que yp est π-périodique. Si (A, B) 6= (0, 0), x 7→ ex (A cos x + B sin x) n’est pas
périodique. Donc yp est l’unique solution périodique de (E).
4. a) Soit y une solution paire de (E) écrite sous la forme du 2.b). y(π) = y(−π) aboutit à A = 0,
y( π2 ) = y(− π2 ) aboutit à B = 0. Il reste donc y = yp mais yp n’est pas une fonction paire.
b) Si y est une fonction impaire, y(0) = 0 donc A = 15 . Par ailleurs y(π) = −y(−π) aboutit à
A ch π = 15 , donc une autre valeur pour A, ce qui est impossible.
5. a) Soit h une solution paire alors ∀x ∈ R, h00 (x) − 2h0 (x) + 2h(x) = f (x); on remplace x par −x
et on sait que y 0 est impaire, y 00 est paire d’où: h00 (x) + 2h0 (x) + 2h(x) = f (x). Par soustraction,
4h0 (x) = 0 donc h est constante. Mais dans ce cas f (x) = 2h(x) est constante également.
f
Réciproquement, si f est une constante, alors h = 2 est une solution paire de (Eg ).
b) On résout y 00
− + 2y = f où f est une constante. La solution générale est x 7→ f2 +
2y 0
ex (A cos x + B sin x). Or on a vu que nécessairement une solution paire est constante, donc
x 7→ f2 est l’unique solution paire.
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6. a) Soit h une solution impaire, alors h0 est paire, h00 impaire et en remplaçant x par −x dans
Eg , on trouve −h00 (x) √
− 2h0 (x) − 2h(x) 00
√ = f (x). On soustrait de (Eg ) d’où h + 2h = 0, que l’on
résout, h(x) = A cos( 2x) + B sin( √ 2x). h est
√ impaire si A = 0, puis en remplaçant h dans
(Eg ), on trouve f (x) = −2h0 (x) = −2 2B cos( 2x). √
Réciproquement, cette condition convient, donc ω = 2.

b) Les calculs précédents montrent que si f (x) = cos( 2x), l’unique solution impaire de Eg est
√ −1 1 √
la fonction h(x) = B sin( 2x) telle que −2h0 = f donc B = √ et h : x 7→ − √ sin( 2x).
2 2 2 2
7. Soit P la période de h, on remplace x par x + P dans Eg , ce qui montre que f est P -périodique.

8. Si h est T -périodique h0 l’est également donc la condition est nécessaire.


Supposons réciproquement que h soit solution de Eg vérifiant h(0) = h(T ) et h0 (0) = h0 (T ). Soit
h1 : x 7→ h(x + T ), h1 est également solution de Eg puisque h0 et h00 sont T -périodiques. De plus
h1 (0) = h(T ) = h(0) et h01 (0) = h0 (T ) = h0 (0) donc h1 vérifie les même conditions de Cauchy
que h au point x = 0. Par unicité de la solution au problème de Cauchy, h1 = h.

9. On le voit en écrivant e2x − 2ex (cos x) + 1 = (ex − cos x)2 + sin2 x.

10. a) y(x) = yp (x) + ex (A cos x + B sin x).


b) Les conditions de la questions 8 donnent le système suivant, d’inconnues (A, B):
n (eT cos T − 1)A + (eT sin T )B = yp (0) − yp (T )
(e cos T − eT sin t − 1)A + (eT cos T + eT sin T − 1)B = yp0 (0) − yp0 (T )
T

c) Le produit en croix est l’expression du 9) avec x = T , il est nul ssi T = 0.


Donc si T 6= 0, il existe une unique solution T -périodique.
Si T = 0, f est constante et on déjà vu ce cas au 5.b), il y a une unique solution périodique (ici
constante).

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