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Exercice
Construction d’une base orthonormée
d’un sous-espace vectoriel de Rn
0.1. Structure de H
0.1.1. • Soient x = (x1 , . . . , xn ) et y = (y1 , . . . , xn ) deux vecteurs de Rn et λ ∈ R. On a
n−1
X n−1
X
αk vk = αk (ek − ek+1 )
k=1 k=1
n−1
X n
X
= αk ek − αk−1 ek
k=1 k=2
n−1
X
= α1 e 1 + (αk − αk−1 )ek − αn−1 en . (1)
k=2
n−1
X
Puisque la famille (e1 , . . . , en ) libre, le système αk vk = 0. est équivalent à
k=1
α1 = 0, αk − αk−1 = 0 (2 6 k 6 n − 1) et αn−1 = 0.
(vj | vk ) = (ej − ej+1 | ek − ek+1 ) = δj,k − δj,k+1 − δj+1,k + δj+1,k+1 = 2δj,k − δj,k+1 − δj+1,k .
1
• Si k = j − 1 avec j > 2, on a (vj | vj−1 ) = 2δj,j−1 − δj,j − δj+1,j−1 = −1.
• Si k = j + 1, on a (vj | vj+1 ) = 2δj,j+1 − δj,j+2 − δj+1,j+1 = −1.
• Si k = j, on a (vj | vj ) = 2δj,j − δj,j+1 − δj+1,j = 2.
• Si k ∈
/ {j − 1, j, j + 1}, on a (vj | vk ) = 0.
On conclut que
−1
si k ∈ {j − 1, j + 1}
(vj | vk ) = 2 si k = j
0 si k ∈
/ {j − 1, j, j + 1}
0.3.2. La famille (v1 , . . . , vn−1 ) étant une base de H, le procédé d’orthonormalisation de Gram-Schmidt
permet de construire une base orthogonale (ε1 , . . . , εn−1 ) et une base orthonormale (ϑ1 , . . . , ϑn−1 )
de H telles que Fk = Vect{ϑ1 , . . . , ϑk }, en posant
ε1
ε1 = v1 et ϑ1 = ,
kε1 k
k−1
X εk
ε k = v k − (vk | ϑj )ϑj et ϑk = (2 6 k 6 n − 1),
kεk k
j=1
⊥
Puisque εk ∈ Fk−1 et ` ∈ {1, . . . , k − 1}, alors (v` | εk ) = 0, ainsi
2
• Si ` = 1, on a
(Ak X)1 = (v1 | v1 )x1 + (v1 | v2 )x2 = 2x1 − x2 .
• Si 2 6 ` 6 k − 2, on a
(Ak X)` = (v` | v`−1 )x`−1 + (v` | v` )x` + (v` | v`+1 )x`+1 = −x`−1 + 2x` − x`+1 .
• Si ` = k − 1, on a
(Ak X)k−1 = (vk−1 | vk−2 )xk−2 + (vk−1 | vk−1 )xk−1 = −xk−2 + 2xk−1 .
On en déduit que le système Ak X = Bk est équivaut au système
2x1 − x2
=0
−xj−1 + 2xj − xj+1 = 0 si 2 6 j 6 k − 2
−xk−2 + 2xk−1 = −1.
(iii) • Résolvons le système précédent en procédant par une récurrence finie. Plus précisément,
prouvons que xj = jx1 pour tout j ∈ {1, . . . , k − 1}.
La propriété est trivialement vérifié pour j = 1 et aussi pour j = 2 en utilisant la première
équation du système.
Soit j ∈ {2, . . . , k − 2}. On suppose que la propriété est vraie pour les rangs j − 1 et j.
Montrons qu’elle est vraie pour le rang j + 1.
On sait, d’après (ii), que −xj−1 + 2xj − xj+1 = 0, donc
xj+1 = −xj−1 + 2xj = −(j − 1)x1 + 2jx1 = (j + 1)x1 .
Ainsi xj = jx1 pour tout j ∈ {1, . . . , k − 1}.
Pour calculer x1 , il suffit de remplacer dans la dernière équation. En effet,
1
−xk−2 + 2xk−1 = 0 équivaut à −(k − 2)x1 + 2(k − 1)x1 = −1, donc x1 = − .
k
j
Ainsi, xj = − pour tout j ∈ {1, . . . , k − 1}.
k
1 2 k−1
Il est clair que le (k − 1)-uplet − , − , . . . , − est une solution du système en
k k k
question. En conséquence,
1 2 k−1
− ,− ,...,− est la seule solution du système
k k k
• En utilisant ce qui précède et le résultat de 0.3.3. (i), on obtient que
k−1 k
1X 1X
εk = v k + jvj = jvj .
k k
j=1 j=1
3
1
ϑ1 = √ (1, −1, 0 . . . , 0)
2
1
ϑk = p 1, . . . , 1, −k , 0 . . . , 0 (2 6 k 6 n − 1).
k(k + 1) ↑
(k+1)èmeplace
Problème
Étude des morphismes de la C-algèbre Mn (C)
1ère Partie
Résultats préliminaires sur les matrices Cn et Dn
4
• Notons par Dn (C) le sous-espace vectoriel des matrices diagonales de Mn (C). On sait que
2
dim D3 (C) = 3 et que le cardinal de la famille libre I, D3 , D3 est 3, on en déduit que
la famille I3 , D3 , D3 2 engendre D3 (C) .
1.1.4. • Le polynôme caractéristique de la matrice C3 est donnée par : χC3 (X) = det (XI3 − C3 ). Ainsi,
X
0 −1
χC3 (X) = −1 X 0
0 −1 X
X − 1 0 −1
= X − 1 X 0 (C1 ← C1 + C2 + C3 )
X − 1 −1 X
X − 1 0 −1
= 0
X 1 (L2 ← L2 − L1 et L3 ← L3 − L1 )
0 −1 X + 1
= (X − 1) (X(X + 1) + 1)
Par suite
χC3 (X) = X 3 − 1 = (X − 1)(X − j)(X − j 2 ) .
0 X 3 − 1
X 0 −1 X
−1 X
3 = X 3 − 1.
χC3 (X) = −1 X
0 = −1 X
0 = X −1
0 −1 X 0 −1 0 −1
0
• les racines 3ème de l’unité 1, j, j 2 sont distinctes deux à deux, donc le polynôme caractéristique
de la matrice C3 est scindé à racines simples.
On en déduit que C3 est diagonalisable dans M3 (C) .
1.2. Étude préliminaire sur les matrices Cn et Dn dans le cas général
n
1.2.1 Pour tout j ∈ {0, . . . , n − 1}, on a ω j = (ω n )j = 1, donc
1 0
... 0 1 0 ... 0
.. .
0 ω n . . . 0 1 . . . ..
.
Dn n =
.. . . . .
=
.. . . . .
= In .
. . . 0 . . . 0
n
0 ... 0 ω n−1 0 ... 0 1
Ainsi, Dn n = In .
1.2.2 Soit (i, j) ∈ {1, . . . , n}2 . On a
n
X
(Dn Cn )i,j = (Dn )i,k (Cn )k,j = (Dn )i,i (Cn )i,j = ω i−1 (Cn )i,j ,
k=1
i−1
ω
si i > 2 et j = i − 1
donc (Dn Cn )i,j = 1 si i = 1 et j = n
0 sinon
de même,
n
X
(Cn Dn )i,j = (Cn )i,k (Dn )k,j = (Cn )i,j (Dn )j,j = ω j−1 (Cn )i,j
k=1
5
i−2
ω
si i > 2 et j = i − 1
donc (Cn Dn )i,j = ω n−1 si i = 1 et j = n
0 sinon
Par suite (Dn Cn )i,j = ω (Cn Dn )i,j pour tout (i, j) ∈ [[1 ; n − 1]]2 . Ainsi, Dn Cn = ωCn Dn .
n−1
X
1.2.3 • Soit (α0 , . . . , αn−1 ) ∈ Cn tel que αk Dn k = 0. Ce système s’écrit explicitement
k=0
α0 + α1 + · · · + αn−1 = 0
n−1
α0 + α1 ω + · · · + αn−1 ω = 0
α0 + α1 ω 2 + · · · + αn−1 ω 2(n−1) = 0
• On sait que dim Dn (C) = n et que le cardinal de la famille libre In , Dn , . . . , Dn n−1 est
Notons que le déterminant d’une matrice triangulaire est le produit de ses coefficients
diagonaux. Par suite
n−1
Y
χCn (X) = X n − 1 = X − ωk .
k=0
• les racines nème de l’unité 1, ω, . . . , ω n−1 sont distinctes deux à deux, donc le polynôme
caractéristique de la matrice Cn est scindé à racines simples.
On en déduit que Cn est diagonalisable dans Mn (C) .
1.2.5 Le théorème de Cayley-Hamilton assure que le polynôme caractéristique de Cn est annulateur
de Cn : χCn (Cn ) = 0, par suite Cn n = In .
1.3. Une base de Mn (C) construite à partir des matrices Cn et Dn
1.3.1. On note e = (e1 , . . . , en ) la base canonique de Mn,1 (C). Par hypothèse, Cn = mat(u),
e
donc u(en ) = e1 et ∀k ∈ J1, n − 1K, u(ek ) = ek+1 .
6
1.3.2. • Montrons par récurrence que uk (e1 ) = ek+1 pour tout k ∈ J1, n − 1K.
La propriété est vraie pour k = 1 d’après le résultat de la question précédente.
On suppose que la propriété est démontrée pour un certain k ∈ J1, n − 2K. On a alors
k+1 k
u (e1 ) = u u (e1 ) = u(ek+1 ) = ek+2 puisque 2 6 k + 1 6 n − 1.
Ainsi, un (e1 ) = e1 .
1.3.3. Montrons que un = idMn,1 (C) .
Pour cela, on va raisonner par récurrence en montrant que un (ej ) = ej pour tout j ∈ J1, nK.
• La propriété est vraie pour j = 1 d’après le résultat établi en 1.3.2.
On suppose que le résultat est démontré au rang j ∈ J1, n − 1K : un (ej ) = ej .
Puisque j ∈ J1, n − 1K, le résultat établi en 1.3.1. assure que
Ainsi, la propriété est démontrée pour tout j ∈ J1, nK. En conséquence, un = idMn,1 (C) .
• Cn étant la matrice de u dans la base e, l’écriture matricielle du résultat obtenu au 1er point
s’écrit donc Cn n = In .
1.3.4. • Soit (α0 , . . . , αn−1 ) ∈ Cn tel que α0 idMn,1 (C) + α1 u + · · · + αn−1 un−1 = 0.
En appliquant à e1 et en utilisant le résultat obtenu en 1.3.2., on obtient
α0 e1 + α1 e2 + · · · + αn−1 en = 0.
Puisque la famille e est libre, on déduit que αj = 0 pour tout j ∈ J0, n − 1K.
Ainsi, la famille idMn,1 (C) , u, . . . , un−1 est libre .
sinon, il existerait une combinaison linéaire nulle des endomorphismes idMn,1 (C) , u, . . . , un−1
avec des coefficients non tous nuls, ce qui contredirait la liberté de la famille idMn,1 (C) , u, . . . , un−1 .
Comme πu est unitaire et divise χu (X) = X n −1, on déduit que πCn (X) = πu (X) = X n − 1 .
1.3.5. • Cn et Dn étant les matrices respectives de u et v dans la base e, l’écriture matricielle du
résultat obtenu en 1.2.2. s’écrit donc vu = ω · uv .
• Puisque Dn = mat(v), on a ∀k ∈ J1, nK, v(ek ) = ω k−1 · ek .
e
1.3.6. • Soit (αj,l )06j,l6n−1 une famille de complexes telle que
n−1
X n−1
X
αj,l uj v ` = 0. (3)
j=0 `=0
En utilisant le résultat établi en 1.3.5., on peut montrer, par une simple récurrence, que
7
Soit j ∈ J0, n − 1K. Prouvons que
(
ej+k si j ∈ J0, n − kK,
uj (ek ) =
ej+k−n si j ∈ Jn − k + 1, n − 1K.
En effet, puisque 1 6 k 6 n, on a
uj (ek ) = uj uk−1 (e1 ) = uj+k−1 (e1 ) .
Pour j ∈ J0, n − 1K fixé, les équations définies par les formules (5) forment un système
homogène, noté (S), de n équations dont les (αj,` )06`6n−1 en sont les inconnues. La matrice
associée à (S) est ω `(k−1) 16k6n . Son déterminant est de type Vandermonde associé aux
06`6n−1
complexes 1, ω, . . . , ω n−1 qui sont distincts deux-à-deux. Par suite le système (S) admet la
solution triviale comme seule solution. Ceci étant valable pour tout j ∈ J0, n −1K, on en
déduit que αj,` = 0 pour tout (j, `) ∈ J0, n−1K . En conséquence, la famille uj v `
2
06j,`6n−1
est libre dans L (Mn,1 (C)).
• Puisque le cardinal de la famille uj v ` vaut n2 = dim L (Mn,1 (C)), on conclut
06j,`6n−1
que la famille uj v ` est une base de L (Mn,1 (C)). Ainsi
06j,`6n−1
j `
Cn D n est une base de Mn (C) .
06j,`6n−1
2ème Partie
Une question de réduction
2.1. Par hypothèse, on a f n = g n = idE , donc f f n−1 = gg n−1 = idE , ainsi f et g sont inversibles .
2.2. • On sait que f n = g n = idE , donc X n − 1 est un polynôme annulateur de f et de g. Puisque
n−1
Y
Xn − 1 = X − ω k est scindé à racines simples sur C, f et g sont diagonalisables .
k=0
8
• Soit λ ∈ C une valeur propre de f (resp. g), alors λ est une racine du polynôme annulateur X n − 1
de f (resp. g). Ainsi λn = 1, c’est-à-dire λ est une racine nème de l’unité .
2.3. Soit λ une valeur propre de f et x0 ∈ E est un vecteur propre associé.
2.3.1. On a f (x0 ) = λx0 , donc f (g(x0 )) = ω · g(f (x0 )) = ωλ · g(x0 ). Puisque g est inversible et x0 6= 0,
alors g(x0 ) 6= 0. Par suite ωλ est une valeur propre de f .
2.3.2. Montrons par récurrence que ω k λ est une valeur propre de f pour tout k ∈ J0, n − 1K.
La propriété est vraie pour k = 0 puisque, par hypothèse, λ est une valeur propre de f .
On suppose que la propriété est démontrée pour un certain k ∈ J0, n − 2K : ω k λ est une valeur
propre de f . En vertu de 2.3.1., on a ω · ω k λ = ω k+1 λ est aussi une valeur propre de f .
Ainsi, ω k λ est une valeur propre de f pour tout k ∈ J0, n − 1K .
2.3.3. On note Un = 1, ω, . . . , ω n−1 l’ensemble des racines nnème de l’unité et Sp(f
o ) l’ensemble des
k
valeurs propres de f . D’après 2.3.2., on sait que λUn := ω λ | k ∈ J0, n − 1K ⊂ Sp(f ). Puisque,
d’après 2.2., λ ∈ Un , alors λ 6= 0, donc card λUn = card Un = n, ainsi card Sp(f ) > n. Puisque
Sp(f ) ⊂ Un , on a card Sp(f ) 6 n, et donc card Sp(f ) = n. On déduit que Sp(f ) = Un .
2.3.4. Les valeurs propres de f étant distinctes deux-à-deux, donc chaque valeur propre de f est simple,
par suite la dimension de chaque sous-espace propre de f vaut 1 .
2.4. Une base de E convenable pour les endomorphismes f et g
2.4.1. Montrons par récurrence que f g k (e) = ω k · g k (e) pour tout k ∈ J0, n − 1K.
La propriété est vraie pour k = 0 puisque f (e) = e.
On suppose que la propriété est démontrée pour un certain k ∈ J0, n − 2K : f g k (e) = ω k · g k (e).
En utilisant l’hypothèse de récurrence et la linéarité de g, on a
f g k+1 (e) = f g g k (e) = ω · gf g k (e) = ω k+1 · g k+1 (e).
3.1. Soit M ∈ Mn (C). Montrons par récurrence que Φ (M p ) = Φ(M )p pour tout p ∈ N.
La propriété est vraie pour p = 0 puisque Φ(In ) = In et immédiate pour p = 1.
On suppose que la propriété est démontrée pour un certain p ∈ N. En utilisant le fait que Φ est un
morphisme de la C-algèbre Mn (C) et l’hypothèse de récurrence, on a
9
3.2. En utilisant les résultats obtenus en 1.2.1., 1.2.5. et 3.1., on a
3.3. On note f1 et f2 les endomorphismes de Mn (C) canoniquement associés aux matrices Φ(Dn ) et Φ(Cn )
respectivement.
3.3.1. La traduction vectorielle des relations obtenues en 3.2. permettent d’écrire :
f1n = g1n = idMn,1 (C) et f1 g1 = ω · g1 f1 .
3.3.2. En vertu des résultats obtenus en 3.3.1., on constate que les hypothèses de la 2ème partie sont
satisfaites pour les endomorphismes f1 et g1 . Le résultat obtenu en 2.4.3. assure donc l’existence
d’une base, notée B, de Mn,1 (C) dans laquelle la matrice de f1 est Dn et celle de g1 est Cn .
3.3.3. Soit P la matrice de passage de la base canonique de Mn,1 (C) à la base B. On sait que Φ(Dn )
(resp. Φ(Cn )) est la matrice de f1 (resp. g1 ) dans la base canonique de Mn,1 (C). Or, on vient
d’établir à la question 3.3.2. que Dn (resp. Cn ) est la matrice de f1 (resp. g1 ) dans la base B. Les
formules de changement de base pour les endomorphismes assurent donc que
Φ(Dn ) = P Dn P −1 Φ(Cn ) = P Cn P −1 .
et
3.4. • Commençons par prouver que : ∀(k, `) ∈ J0, n − 1K2 , Φ Dnk Cn` = P Dnk Cn` P −1 .
Tout d’abord, notons que si A, B ∈ Mn (C) et Q ∈ GLn (C) sont des matrices telles que
A = QBQ−1 , alors il est facile d’établir, par une simple récurrence, que Aj = QB j Q−1 pour tout
j ∈ N.
Le résultat de 3.1. et le fait que Φ est un morphisme de la C-algèbre Mn (C) entrainent que
Φ Dn k Cn` = Φ Dn k Φ Cn ` = Φ(Dn )k Φ(Cn )` = P Dn k P −1 P Cn ` P −1 = P Dn k Cn ` P −1 . (6)
• D’après 1.3.6., la famille Cn k Dn ` est une base de Mn (C) ; considérons alors une
06k,`6n−1
2
X
matrice M = αk,` Dn k Cn` ∈ Mn (C), où (αk,` )06k,`6n−1 ∈ Cn . En utilisant la linéarité de
06k,`6n−1
Φ et la formule (6), on a
X X
Φ(M ) = Φ αk,` Dn k Cn` = αk,` Φ Dn k Cn`
06k,`6n−1 06k,`6n−1
X
= αk,` P Dn k Cn` P −1
06k,`6n−1
X
=P αk,` Dn k Cn` P −1
06k,`6n−1
= P M P −1 .
10
• Φ(In ) = P In P −1 = P P −1 = In .
• Pour M, N ∈ Mn (C), on a
11