Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RÉDA
.2011.2012.-
FA
. SLAOUI .- D ES GRANDS CLASSIQUE DE LA TOPOLOGIE DES EVN
MP :1
2
Exercice 1 2. Soit ( x, y) ∈ A0 , t ∈ [0, 1] et r > 0 tel que B( x, r ) ∈ A .Il s’agit
Soit E un K -espace vectoriel , N1 et N2 deux normes sur E. montrons que a = tx + (1 − t)y ∈ A0 . Il est clair que si t ∈ {0, 1} , alors
1. On suppose qu’il existe un élément a de E et un réel strictement positif tel tx + (1 − t)y ∈ A0 , supposons alors que t ∈]0, 1[ , et considérons l’application
N de E dans E définie par h : z 7−→ tz + (1 − t)y , il est clair que :
que B f 1 ( a, r ) = B N2
f ( a, r ) .Montrer que N1 = N2 h( x ) = a et h ( B( x, r )) = B( a, tr ) ⊂ A
2. On suppose dans cette question que BN1 ( a, r ) = BN2 ( a, r ).Montrer que car A est convexe et en particulier a ∈ A et par suite la convexité de A0
N1 = N2
r
Solution 1 1. Soit x un vecteur non nul de E , on a y = x + a est un élément
N1 ( x ) Exercice 3
N
de B f 1 ( a, r ) donc y ∈ B N 2
f ( a, r ) ce qui veut dire que :
r Soit E un evn , A et B deux parties de E , on suppose que A est ouvert dense
N2 (y − a) = N2 ( x ) ≤ r ce qui entraine alors que N2 ( x ) ≤ N1 ( x ) dans E et B est dense dans E .Montrer que A ∩ B est dense dans E
N1 ( x )
et comme N1 et N2 jouent un rôle symétrique , alors N1 ( x ) ≤ N2 ( x ) et par Solution 3 Soient x ∈ E et U un ouvert de E contenant x ,comme A est dense dans
suite N1 ( x ) = N2 ( x ) et ceci étant vrai pour tout x non nul de E et comme E , alors U ∩ A 6= φ et comme B est dense dans E et U ∩ A est un ouvert non vide
N1 (0E ) = N2 (0E ) , alors ∀ x ∈ E , N1 ( x ) = N2 ( x ) ce qui prouve alors que de E donc (U ∩ A) ∩ B = U ∩ ( A ∩ B) 6= φ ce qui prouve que A ∩ B est dense dans E
N1 = N2
r
2. Soit x un vecteur non nul de E .On a x+a ∈ / BN1 ( a, r ) = BN2 ( a, r ),
N1 (x) Exercice 4
r
c’est à dire que N2 x ≥ r , ce qui équivalent à N2 ( x ) ≥ N1 ( x ) et
N1 ( x ) Soit E un espace vectoriel normé et F un sous espace vectoriel de E tel que F 6= E
comme N1 et N2 jouent un rôle symétrique , alors on a N1 ( x ) = N2 ( x ) et comme 1. Montrer que F est un sev de E.
N1 (0) = N2 (0) , alors N1 = N2
2. a. Montrer qu’un hyperplan est soit férmé ou dense dans E
b. En déduire que si E = C ([0, 1] , R) est muni d’une norme ||.|| , alors
Exercice 2 A = { f ∈ C ([0, 1], R) , f (0) = 0} est soit fermé soit dense dans E
3. Montrer F0 = φ
Soit A une partie non vide convexe de E .Montrer que A et A0 sont convexes
4. En déduire que si O est un ouvert non vide de E alors V ect(O) = E
Solution 2 Soit A une partie convexe de E 5. En déduire que Mn (K) admet une base formée des matrices inversibles
2
1. Soit ( x, y) ∈ A et t ∈ [0, 1] .D’après la caractérisation d’un point adhérent , on a 6. Que peut-on dire d’un sous espace vectoriel ouvert de E
:
∃ (( xn )n , (yn )n ) ∈ AN 2 , xn → x et yn → y Solution 4 1. Il est clair que F 6= φ.
2
.Comme A est convexe de E , alors on a ∀n ∈ N , txn + (1 − t)yn ∈ A et comme 2 Soit ( x, y) ∈ F et α ∈ K .D’après la caractérisation séquentielle d’un point
txn + (1 − t)yn → tx + (1 − t)y , alors tx + (1 − t)y ∈ A , ce qui prouve alors adhérent on a 2
que A est convexe de E ∃ (( xn )n , (yn )n ) ∈ F (N , xn → x et yn → y
2. A0
Rappelons que si A est une partie de E , alors C E = C EA Solution 9 On a δ( Fn ) → 0 donc pour ε > 0 , il existe n0 ∈ N tel que ∀n ≥
Soient F et G deux parties de E d’intérieures vide , donc par passage au complé- n0 , δ( Fn ) ≤ ε. Choisissons pour chaque n entier naturel xn dans Fn .Soit (n, p) ∈ N2
0 0
mentaire on a C EF = C EG = E ce qui entraine alors que C EF ∩ C EG = E c’est à dire tel que n ≥ n0 , alors comme la suite ( Fn )n est décroissante alors on a ( xn+ p , xn ) ∈ Fn2
ce qui entraine que || xn+ p − xn || ≤ δn ≤ ε ce qui prouve alors que la suite ( xn )n
que CEF∪G = E ce qui est équivalent à ( F ∪ G )0 = φ
est de Cauchy de E qu’est un espace de Banach, donc elle converge vers un élément
Fn = { x }.Soit n ∈ N la suite ( x p ) p≥n converge de li-
\
x de E.Montrons que
n ∈N
Exercice 8 mite x car l’application ϕ : p 7−→ n + p est strictement croissante de N dans N et
( x p ) p≥n = ( x ϕ( p) ) p .Comme la suite ( Fn )n est décroissante , alors ∀ p ≥ n , x p ∈ Fn et
1. Montrer que si A et B sont deux compacts , il en est de même de A + B. comme F est un fermé de E, alors x ∈ Fn et ceci pour tout entier n ce qui prouve que
\ n
x∈ Fn
2. Montrer que si A est compact et B est fermé , A + B est fermé
n ∈N
Fn , alors ∀n ∈ N , l ∈ Fn et comme ∀n ∈ N , x ∈ Fn ,alors
\
3. Si on a simplement supposé que A et B sot deux fermés de E , la partie Soit l ∈
A + B est-elle fermée de E n ∈N
Exercice 10
Exercice 12
Si (Kn )n est une suite décroissante de parties
\
compactes d’un espace vectoriel
normé ( E, ||.||) , alors l’intersection K = Kn est un compact de E Soient K et L deux parties compactes disjointes d’un espace vectoriel normé
n ∈N .Montrer que d(K, L) > 0
(
Solution 10 Soit ( xn )n une suite d’éléments de E telle que ∀n ∈ N , xn ∈ Kn ,comme K×L → R
la suite (Kn )n est décroissante alors la suite ( xn )n est une suite du compact K0 ,il existe Solution 12 L’application f : est 2 -lipschitzienne , donc conti-
( x, y) 7−→ d( x, y)
alors une extractrice ϕ telle que ( x ϕ(n) )n est convergente de limite c ∈ K= .Rappelons nue et comme K × L est compacte ,alors f est bornée et atteint sa borne inférieure c’est à
l’équivalence suivante : dire il existe ( a, b) ∈ K × L , d(K, L) = d( a, b) .et comme K ∩ L = φ ,alors a 6= b et
∀ A ∈ P ( E) , ∀ a ∈ E , d( a, A) = 0 ⇔ a ∈ A par suite d( a, b) > 0 c’est à dire d(K, L) > 0
Donc comme Kn est un fermé , alors c ∈ Kn ⇔ d(c, Kn ) = 0 .Or pour tout
n ≥ p , ϕ(n) ≥ p, donc d(c, K p ) ≤ ||c − x ϕ(n) || → 0 ce qui entraine alors que
\
d(c, K p ) = 0 d’ou c ∈ K p et par suite K p est non vide et c’est un fermé de k0 qu’est Exercice 13
p ∈N
un compact donc c’est un compact de E L’espace E = C ([0, 1], C) étant normé par ||.||∞ : f 7−→ sup | f (t)|.Montrer que
t∈[0,1]
la sphère unité de E n’est pas compacte
Exercice 11 Solution 13 Pour démontrer que S(0, 1) n’est pas compacte il suffit d’exhiber une suite
de la sphère unité telle que aucune suite(extraite ne peut être convergente.Considérons la
Soient E un espace vectoriel , K une partie compacte de E , (un )n une suite dans K
.Montrer que si (un )n n’a qu’une seule valeur d’adhérence , alors (un )n converge [0, 1] → C
suite de fonction ( f n )n définie par f n :
t 7−→ e2inπt
Solution 11 La suite (un )n est une suite d’un compact donc il existe une extractrice ϕ .Comme ∀n ∈ N , ∀t ∈ [0, 1] , | f n (t)| = 1 , alors ∀n ∈ N , f n ∈ S(0, 1).Soit
telle que u ϕ(n) converge vers a ∈ K .Supposons que (un )n ne converge pas vers a , donc ( p, q) ∈ N2 , tel que p 6= q on a :
: (∗) : ∀t ∈ [0, 1] , | f p (t) − f q (t)| = 2| sin ((q − p)π.t) | ≤ 2
∃ε > 0 , ∀n0 ∈ N , ∃n ≥ n0 et ||un − a|| ≥ ε 1
On peut alors construire par récurrence une extractrice ψ de N telle que et on a égalité si t = ∈ [0, 1] ce qui entraine que || f p − f q ||∞ = 2 et par suite
2| q − p |
(∗) : ∀n ∈ N , ||uψ(n) − a|| ≥ ε aucune sous suite de ( f n )n ne peut être convergente
La suite (uψ(n) )n est une suite d’un compact donc il admet une valeur d’adhérence et
β − α
Dans (∗) on a utiliser l’égalité eiα − eiβ = 2 sin
par suite il existe une extractrice η de N telle que (uψoη (n) )n converge et comme cette 2
Solution 19 Comme Mn (R) est de dimension finie , alors les normes sont équivalentes | P(z)| = ∏ |z − λk |αk ≥ ∏ |I m (z − λk )|αk
k =1 k =1
, on peut alors à chaque fois choisir une norme convenable . Comme λk ∈ R alors |I m(z) − λk | = |I m(z)| et par suite
1. Pour montrer que On (R) est compacte il suffit de montrer que On (R) est un fermé r r
borné de Mn (R).Soit M une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans R ,alors | P(z)| ≥ ∏ |I m(z)|αk = |I m(z)|∑k=1 αk = I m(z)|deg P
k =1
on a
(⇐).Supposons que ∀z ∈ C , | P(z)| ≥ |I m(z)|deg P .Soit α une racine complexe
M ∈ On (R) ⇔t MM = In ⇔ M ∈ f −1 ({ In })
de P (son existence est assurée par D’Alembert ), on a :
Avec f : M 7−→t MM .L’application g : M 7−→ (t M, M ) est continue car ses
composantes sont linéaires en dimension finie . 0 = | P(α)| ≥ |I m(α)|deg P
L’application h : ( A, B) 7−→ AB est continue car c’est une application bilinéaire Ce qui entraine alors que I m(α) = 0 et par suite α ∈ R ce qui entraine que P est
en dimension finie , donc f = hog est continue et par suite On (R) est un fermé de scindé sur R
M n (R) 2. Soit A une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans C , comme χ A est scindé sur
C , alors il existe une matrice triangulaire supérieure T = (ti,j )i,j et une matrice
q
On muni Mn (R) de la norme ||.|| : M 7−→ tr (t MM ) .Soit M ∈ On (R) ,
√ inversible P telles que A = PTP−1 .Posons pour p ∈ N∗ , Tp = (mij )ij telle
alors || M || = n ≤ n , ce qui montre alors que On (R) est un fermé borné donc
t + i , si i = j
compact de Mn (R) ii
que ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , mij = p .Il est clair que si pour
2. Même raisonnement
tij , si i 6= j
i j
(i, j) ∈ [[1, n]]2 tel que tii = t jj , alors tii + 6= t jj + .
p p
Exercice 20
Soit maintenant (i, j) ∈ [[1, n]]2 , tii 6= t jj
i j
1. Montrer qu’un polynome P unitaire à coefficients dans R est scindé dans R alors il existe p0 ∈ N , ∀ p ≥ p0 , tii + 6= t jj + , en effet il suffit de
p p
si et seulement si
l−k
∀z ∈ C , | P(z)| ≥ |I m(z)|deg( P) choisir p0 tel que ∀ p ≥ p0 , p ∈ / , tll 6= tkk ce qui entraine la suite
tkk − tll
2. Montrer que l’ensemble des matrice diagonalisable de Mn (C) est dense ( Tp ) p≥ p0 est une suite de matrices diagonalisables dont la limite est T et comme
dans Mn (C) −1
l’application
M 7−→ P.MP est continue car linéaire en dimension finie , alors
3. Soit PTp P−1 est une suite de matrices diagonalisables qui converge vers A d’ou
0 −1 p ≥ p0
A= le résultat
1 0
3. Soit A un élément de G .Considérons l’endomorphisme de Cn , canonique- Solution 23 1. On suppose que f est contractante
ment associé à A.Pour montrer que u est diagonalisable il suffit de montrer que ..Soit n ∈ N∗ .On a :|| xn+1 − xn || = || f ( xn ) − f ( xn−1 )|| ≤ k|| xn − xn−1 ||
ker (u − λ.idCn ) = ker (u − λ.idCn )2 (Voir l’exercice (9) de la fiche des grands .Par une récurrence facile on a
classique de la réduction ).On sait que ∀n ∈ N , || xn+1 − xn || ≤ kn || x1 − x0 ||
ker (u − λ.idCn ) ⊂ ker (u − λ.idCn )2 .On a alors pour tout entier naturel p :
p p −1
!
Supposons qu’on a pas l’autre inclusion , alors : kp
∃ x ∈ ker (u − λ.idCn )2 , x ∈ / ker (u − λ.idCn )
|| xn+ p − xn || ≤ ∑ ||xn+i − xn+i−1 || ≤ ∑ k n +i || x1 − x0 || ≤
1−k 1
|| x − x0 ||
i =1 i =0
Le vecteur y = u( x ) − λ.x est un vecteur propre de u associé à la valeur propre λ Ce dérnier terme tend vers 0 quand p tend vers +∞ car 0 ≤ k < 1 et par suite :
.On a u( x ) = y + λ.y , par une récurrence facile (mais à faire) ,on montre que : kp
∀ p ∈ N∗ , u p ( x ) = pλ p−1 .y + λ p .x ∀ε > 0 , ∃ p0 ∈ N , ∀ p ≥ p0 , ≤ε
1 − k
Ce qui entraine alors que pλ p−1 .y = u p ( x ) − λ p .x et par suite on a Ce qui entraine alors que
|| pλ p−1 .y|| = ||u p ( x ) − λ p .x ||, c’est à dire que p||y|| ≤ ||u p ( x )|| + || x ||, ∀ p ≥ p0 , || xn+ p − xn || ≤ ε
Soient K une partie compacte d’un espace vectoriel normé ( E, ||.||) et f une
application de K dans K telle que :
Exercice 24 (∗) : ∀( x, y) ∈ K2 , x 6= y ⇒ || f ( x ) − f (y)|| < || x − y||
Soient ( E, ||.||) un espace vectoriel normé , K une partie compacte et convexe de 1. Montrer que f admet un unique point fixe noté α
E et f une application 1- lipchitzienne de K dans K 2. Soit a un point quelconque de K et ( xn )n une suite de K définie par :
1. Soient a un élément de K et n un entier naturel non nul .Soit f n l’application ∀ n ∈ N , x n +1 = f ( x n )
de K dans K définie par On se propose de montrer que la suite ( xn )n est convergente de limite α.Pour
cela , posons pour n ∈ N , un = || xn − α||.Le résultat est clair si (un )n est
1 1
∀x ∈ K , f n (x) = a + 1 − f (x) stationnaire , on suppose dans la suite que la suite (un ) n’est pas stationnaire
n n
Montrer que l’application f n admet un unique point fixe αn a. Montrer que la suite (un )n est convergente de limite l
2. En déduire que f admet un point fixe b. En utilisant la compacité de K , montrer que l = 0
c. Conclure
Solution 24 1. Soit n ∈ N∗ et a ∈ K
..Soit x ∈ K .Puisque K est convexe e f(K ) ⊂ K , alors le vecteur : Solution 25 1. ..Unicité :Supposons que f admet de deux points fixes x et y tels
a 1 que x 6= y , alors par application de (∗) , on a
f n (x) = + 1 − f (x) || x − y|| = || f ( x ) − f (y)|| < || x − y|| ce qui est absurde d’ou luincité
n n