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.2011.2012.-
FA
. SLAOUI .- D ES GRANDS CLASSIQUE DE LA TOPOLOGIE DES EVN
MP :1
 2
Exercice 1 2. Soit ( x, y) ∈ A0 , t ∈ [0, 1] et r > 0 tel que B( x, r ) ∈ A .Il s’agit

Soit E un K -espace vectoriel , N1 et N2 deux normes sur E. montrons que a = tx + (1 − t)y ∈ A0 . Il est clair que si t ∈ {0, 1} , alors
1. On suppose qu’il existe un élément a de E et un réel strictement positif tel tx + (1 − t)y ∈ A0 , supposons alors que t ∈]0, 1[ , et considérons l’application
N de E dans E définie par h : z 7−→ tz + (1 − t)y , il est clair que :
que B f 1 ( a, r ) = B N2
f ( a, r ) .Montrer que N1 = N2 h( x ) = a et h ( B( x, r )) = B( a, tr ) ⊂ A
2. On suppose dans cette question que BN1 ( a, r ) = BN2 ( a, r ).Montrer que car A est convexe et en particulier a ∈ A et par suite la convexité de A0
N1 = N2
r
Solution 1 1. Soit x un vecteur non nul de E , on a y = x + a est un élément
N1 ( x ) Exercice 3
N
de B f 1 ( a, r ) donc y ∈ B N 2
f ( a, r ) ce qui veut dire que :
r Soit E un evn , A et B deux parties de E , on suppose que A est ouvert dense
N2 (y − a) = N2 ( x ) ≤ r ce qui entraine alors que N2 ( x ) ≤ N1 ( x ) dans E et B est dense dans E .Montrer que A ∩ B est dense dans E
N1 ( x )
et comme N1 et N2 jouent un rôle symétrique , alors N1 ( x ) ≤ N2 ( x ) et par Solution 3 Soient x ∈ E et U un ouvert de E contenant x ,comme A est dense dans
suite N1 ( x ) = N2 ( x ) et ceci étant vrai pour tout x non nul de E et comme E , alors U ∩ A 6= φ et comme B est dense dans E et U ∩ A est un ouvert non vide
N1 (0E ) = N2 (0E ) , alors ∀ x ∈ E , N1 ( x ) = N2 ( x ) ce qui prouve alors que de E donc (U ∩ A) ∩ B = U ∩ ( A ∩ B) 6= φ ce qui prouve que A ∩ B est dense dans E
N1 = N2
r
2. Soit x un vecteur non nul de E .On a x+a ∈ / BN1 ( a, r ) = BN2 ( a, r ),
  N1 (x) Exercice 4
r
c’est à dire que N2 x ≥ r , ce qui équivalent à N2 ( x ) ≥ N1 ( x ) et
N1 ( x ) Soit E un espace vectoriel normé et F un sous espace vectoriel de E tel que F 6= E
comme N1 et N2 jouent un rôle symétrique , alors on a N1 ( x ) = N2 ( x ) et comme 1. Montrer que F est un sev de E.
N1 (0) = N2 (0) , alors N1 = N2
2. a. Montrer qu’un hyperplan est soit férmé ou dense dans E
b. En déduire que si E = C ([0, 1] , R) est muni d’une norme ||.|| , alors
Exercice 2 A = { f ∈ C ([0, 1], R) , f (0) = 0} est soit fermé soit dense dans E
3. Montrer F0 = φ
Soit A une partie non vide convexe de E .Montrer que A et A0 sont convexes
4. En déduire que si O est un ouvert non vide de E alors V ect(O) = E
Solution 2 Soit A une partie convexe de E 5. En déduire que Mn (K) admet une base formée des matrices inversibles
2
1. Soit ( x, y) ∈ A et t ∈ [0, 1] .D’après la caractérisation d’un point adhérent , on a 6. Que peut-on dire d’un sous espace vectoriel ouvert de E
:  
∃ (( xn )n , (yn )n ) ∈ AN 2 , xn → x et yn → y Solution 4 1. Il est clair que F 6= φ.
2
.Comme A est convexe de E , alors on a ∀n ∈ N , txn + (1 − t)yn ∈ A et comme 2 Soit ( x, y) ∈ F et α ∈ K .D’après la caractérisation séquentielle d’un point
txn + (1 − t)yn → tx + (1 − t)y , alors tx + (1 − t)y ∈ A , ce qui prouve alors adhérent on a  2
que A est convexe de E ∃ (( xn )n , (yn )n ) ∈ F (N , xn → x et yn → y

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m m
Comme F est un sous espace vectoriel de E , alors ∀n ∈ N , α.xn + yn ∈ F et la .Posons r = > 0 et g un élément de E tel que || f − g||∞ < , c’est à dire :
suite (α.xn + yn ) converge de limite α.x + y, alors α.x + y ∈ F 2 2
m
∀ x ∈ [0, 1] , | f ( x ) − g( x )| <
2. Soit H un hyperplan de E , alors on a H ⊂ H ⊂ E .Supposons que H est inclus 2
m
strictement dans H, il existe alors a ∈ H etl que a ∈/ H et par définition de H on a ce qui entraine que : ∀ x ∈ [0, 1] , 0 < f ( x ) − ≤ g( x ) ce qui prouve alors que
H ⊕ K.a = E et comme H et K.a sont inclus dans H , alors E ⊂ H et par suite  m 2
H = E , ce qui prouve alors que H est dense dans E B f, ⊂ C , et par suite C est un ouvert de E
2
3. Il est clair que l’application ϕ : f 7−→ f (0) est une forme linéaire non nulle de
E = C ([0, 1], R), et par suite A est un hyperplan de E donc il est soit fermé ou
dense dans E Exercice 6
4. Supposons que F0 6= φ et soit a ∈ F0 , alors par définition on a :
∃r > 0 , B( a, r ) ⊂ F On note par E l’espace des fonctions bornées sur [0, 1] à valeurs dans R muni de
r la norme infini N∞ .
.Soit x un vecteur non nul de E ,l’élément y = x + a ∈ B ( a, r ) donc
2|| x || 1. Montrer que l’ensemble F = { f ∈ E , f ≥ 0} n’est pas une partie fermée de
c’est un élément de F et comme F est un sous espace vectoriel de E , alors E
|| x || n o
(y − a) = x ∈ F et comme 0E ∈ F , alors E ⊂ F et par suite E = F 2. Montrer que l’ensemble A = f ∈ E , ∀ x ∈ [0, 1] , e f ( x) ≥ 2 + f ( x ) est
2r
ce qui est absurde , donc F0 = φ une partie fermé , non bornée de E
5. Soit O un ouvert non vide de E .On a O ⊂ V ect(O) , donc O = O 0 est in- 2
clus dans l’intérieur de V ect(O) et par suite V ect(O) est un sous espace de E Solution 6 1. Considérons l’application f : x 7−→ e− x , on a f ∈ F .Soit r > 0 et
r r
d’intérieure non vide donc d’après la question précédente on a V ect(O) = E g : x 7−→ f ( x ) − comme l’application g tend vers − en +∞ , alors au voisi-
2 2
6. En appliquant le résultat de la question précédente pour E = Mn (K) et r
nage de +∞ l’application g est strictement négative et comme N∞ ( f − g) = ,
O = G Ln (K) , alors on a V ect (G Ln (K)) = Mn (K) ce qui entraine que 2
alors g ∈ B( f , r ) .Ceci qui entraine alors que B( f , r ) n’est pas inclus dans F ce
G Ln ()K est une famille génératrice de Mn (K) et par suite on peut extraire
qui prouve que F n’est pas un fermé de E
de G Ln (K) une base de Mn (K)
7. Si F est un sous espace vectoriel de E , alors V ect( F ) = F et comme F est un 2. Nous allons montrer que A est une partie fermée de E en utilsant la caractérisation
ouvert alors d’après la question précédente on 4 on a F = V ect( F ) = E. séquentielle des parties fermées .Soit ( f n )n une suite d’éléments de A qui converge
vers une application f ∈ E , montrons que f ∈ A.Soit x ∈ [0, 1] , on a
|| f n ( x ) − f ( x )|| ≤ N∞ ( f n − f ) → 0
Ce qui prouve alors que f n ( x ) → f ( x ), ceci d’une part , d’autre part on a
Exercice 5
∀ x ∈ [0, 1] , ∀n ∈ N , e f n (x) ≥ 2 + f n ( x ) , donc par passage à la limite et
On note par E l’espace des fonctions continues sur [0, 1] à valeurs dans R muni par continuité de l’application exponentielle , on a e f ( x) ≥ 2 + f ( x ), ce qui en-
de la norme ||.||∞ Montrer que C = { f ∈ E , f > 0} est un ouvert de E traine alors que f ∈ A et par suite A est une partie fermé de E
Remarque : la convergence de la suite ( f )n dans E vers l’application f veut dire
Solution 5 Soit f un élément de C , comme f est continue sur le segment [0, 1] , alors
que la suite de fonctions ( f n )n converge uniformément vers f sur [0, 1] donc
elle est bornée et atteint ses bornes en particulier il existe c ∈ [0, 1] , f (c) = min f (t)
t∈[0,1] converge simplement vers f sur [0, 1], donc le raisonnement fait avant suppose que

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la notion des suites des fonctions n’est pas encore été abordée Solution 8 1. On a A et B sont compactes de E donc A × B est compact, et
Montrons maintenant ( que A n’est pas bornée .Soit t ∈ [2, +∞[ , considérons comme l’application (+ : ( x, y) 7−→ x + y) est continue , alors l’image du com-
[0, 1] → R pact A × B est un compact c’est à dire que A + B est compact de E
l’application f t : , en étudiant les variations de l’application
x 7−→ t 2. Soit (zn )n une suite d’éléments de A + B qui converge de limite z ∈ E.Posons
pour n ∈ N , zn = an + bn , avec an ∈ A et bn ∈ B , comme A est com-
t 7−→ et − (2 + t) sur [2, +∞[ , on a ∀t ∈ [2, +∞[ , e2 ≥ 2 + t ce qui entraine
pact , alors il existe une extractrice ϕ de N telle que a ϕ(n) → a ∈ A et comme
que l’application f t est un élément de A et comme ∀t ∈ [2, +∞[ , || f t || = |t| = t
, alors la partie A n’est pas bornée b ϕ(n) = z ϕ(n) − a ϕ(n) , alors la suite (b ϕ(n) )n est convergente de limite z − a et
comme B est fermé , alors z − a ∈ B c’est ò dire qu’il existe b ∈ B tel que z − a = b
, donc z = a + b ∈ A + B ce qui prouve alors que A + B est fermée de E
3. Si A et B sont deux parties fermées de E , on a pas nécessairement A + B est un
Exercice 7 a
fermé , en effet pour E = R , ||.|| = |.| , A = aZ et B = bZ avec ∈ / Q , alors
Soit U et V deux ouverts denses d’un espace vectoriel normé E . b
il est clair que A et B sont deux fermés de R et aZ + bZ est une partie dense de E
1. Etablir que U ∩ V est encore un ouvert dense de E (Voir TD sup), donc elle est n’est pas fermée de R
2. En déduire que la réunion de deux fermés d’intérieur vide est aussi d’inté-
rieur vide
Exercice 9
Solution 7 1. Soit x ∈ E et O un ouvert de E contenant x .Puisque U = E , alors
O ∩ U 6= φ.Soit alors y un élément dans O ∩ U , comme O ∩ U est un ouvert de Théorème de fermés emboités
E, contenant y et V = E , alors (O ∩ U ) ∩ V 6= φ , c’est à dire O ∩ (U ∩ V ) 6= φ Soit ( E, ||.||) un espace de Banach et ( Fn )n une suite décroissante
\
pour l’inclusion
et ceci étant vrai pour tout ouvert de E contenant x ce qui entraine alors que de fermés non vides telle que lim δ( Fn ) = 0 .Montrer que Fn est un singleton
n→∞
x ∈ U ∩ V et par suite U ∩ V est dense dans E n ∈N

2. A0
Rappelons que si A est une partie de E , alors C E = C EA Solution 9 On a δ( Fn ) → 0 donc pour ε > 0 , il existe n0 ∈ N tel que ∀n ≥
Soient F et G deux parties de E d’intérieures vide , donc par passage au complé- n0 , δ( Fn ) ≤ ε. Choisissons pour chaque n entier naturel xn dans Fn .Soit (n, p) ∈ N2
0 0
mentaire on a C EF = C EG = E ce qui entraine alors que C EF ∩ C EG = E c’est à dire tel que n ≥ n0 , alors comme la suite ( Fn )n est décroissante alors on a ( xn+ p , xn ) ∈ Fn2
ce qui entraine que || xn+ p − xn || ≤ δn ≤ ε ce qui prouve alors que la suite ( xn )n
que CEF∪G = E ce qui est équivalent à ( F ∪ G )0 = φ
est de Cauchy de E qu’est un espace de Banach, donc elle converge vers un élément
Fn = { x }.Soit n ∈ N la suite ( x p ) p≥n converge de li-
\
x de E.Montrons que
n ∈N
Exercice 8 mite x car l’application ϕ : p 7−→ n + p est strictement croissante de N dans N et
( x p ) p≥n = ( x ϕ( p) ) p .Comme la suite ( Fn )n est décroissante , alors ∀ p ≥ n , x p ∈ Fn et
1. Montrer que si A et B sont deux compacts , il en est de même de A + B. comme F est un fermé de E, alors x ∈ Fn et ceci pour tout entier n ce qui prouve que
\ n
x∈ Fn
2. Montrer que si A est compact et B est fermé , A + B est fermé
n ∈N
Fn , alors ∀n ∈ N , l ∈ Fn et comme ∀n ∈ N , x ∈ Fn ,alors
\
3. Si on a simplement supposé que A et B sot deux fermés de E , la partie Soit l ∈
A + B est-elle fermée de E n ∈N

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∀\
n ≥ n0 , || x − l || ≤ δn ≤ ε ce qui entraine que x = l , on conclut alors que suite est aussi extraite de la suite (un )n , alors elle admet a comme limite (car a c’est la
Fn = { x } seule valeur d’adhérence de (un )n ) .Or d’après (∗) , on a ∀n ∈ N , ||uψoη (n) − a| ≥ ε
n ∈N et par passage à la limite on a 0 ≥ ε ce qui est absurde.On conclut alors que (un )n est
convergente

Exercice 10
Exercice 12
Si (Kn )n est une suite décroissante de parties
\
compactes d’un espace vectoriel
normé ( E, ||.||) , alors l’intersection K = Kn est un compact de E Soient K et L deux parties compactes disjointes d’un espace vectoriel normé
n ∈N .Montrer que d(K, L) > 0
(
Solution 10 Soit ( xn )n une suite d’éléments de E telle que ∀n ∈ N , xn ∈ Kn ,comme K×L → R
la suite (Kn )n est décroissante alors la suite ( xn )n est une suite du compact K0 ,il existe Solution 12 L’application f : est 2 -lipschitzienne , donc conti-
( x, y) 7−→ d( x, y)
alors une extractrice ϕ telle que ( x ϕ(n) )n est convergente de limite c ∈ K= .Rappelons nue et comme K × L est compacte ,alors f est bornée et atteint sa borne inférieure c’est à
l’équivalence suivante : dire il existe ( a, b) ∈ K × L , d(K, L) = d( a, b) .et comme K ∩ L = φ ,alors a 6= b et
∀ A ∈ P ( E) , ∀ a ∈ E , d( a, A) = 0 ⇔ a ∈ A par suite d( a, b) > 0 c’est à dire d(K, L) > 0
Donc comme Kn est un fermé , alors c ∈ Kn ⇔ d(c, Kn ) = 0 .Or pour tout
n ≥ p , ϕ(n) ≥ p, donc d(c, K p ) ≤ ||c − x ϕ(n) || → 0 ce qui entraine alors que
\
d(c, K p ) = 0 d’ou c ∈ K p et par suite K p est non vide et c’est un fermé de k0 qu’est Exercice 13
p ∈N
un compact donc c’est un compact de E L’espace E = C ([0, 1], C) étant normé par ||.||∞ : f 7−→ sup | f (t)|.Montrer que
t∈[0,1]
la sphère unité de E n’est pas compacte
Exercice 11 Solution 13 Pour démontrer que S(0, 1) n’est pas compacte il suffit d’exhiber une suite
de la sphère unité telle que aucune suite(extraite ne peut être convergente.Considérons la
Soient E un espace vectoriel , K une partie compacte de E , (un )n une suite dans K
.Montrer que si (un )n n’a qu’une seule valeur d’adhérence , alors (un )n converge [0, 1] → C
suite de fonction ( f n )n définie par f n :
t 7−→ e2inπt
Solution 11 La suite (un )n est une suite d’un compact donc il existe une extractrice ϕ .Comme ∀n ∈ N , ∀t ∈ [0, 1] , | f n (t)| = 1 , alors ∀n ∈ N , f n ∈ S(0, 1).Soit
telle que u ϕ(n) converge vers a ∈ K .Supposons que (un )n ne converge pas vers a , donc ( p, q) ∈ N2 , tel que p 6= q on a :
: (∗) : ∀t ∈ [0, 1] , | f p (t) − f q (t)| = 2| sin ((q − p)π.t) | ≤ 2
∃ε > 0 , ∀n0 ∈ N , ∃n ≥ n0 et ||un − a|| ≥ ε 1
On peut alors construire par récurrence une extractrice ψ de N telle que et on a égalité si t = ∈ [0, 1] ce qui entraine que || f p − f q ||∞ = 2 et par suite
2| q − p |
(∗) : ∀n ∈ N , ||uψ(n) − a|| ≥ ε aucune sous suite de ( f n )n ne peut être convergente
La suite (uψ(n) )n est une suite d’un compact donc il admet une valeur d’adhérence et

β − α

Dans (∗) on a utiliser l’égalité eiα − eiβ = 2 sin

par suite il existe une extractrice η de N telle que (uψoη (n) )n converge et comme cette 2

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Exercice 14 et de support contenu dans C∗
0 00 ∗
Si ∃t0 ∈]0, 1[ , 0 = t( 0 z + (1 − t0 ) z , alors il existe z dans C tel que :
Soit f une application de R dans R continue et injective , on se propose de ∀t ∈ [0, 1] , tz + (1 − t)z00 6= 0
montrer que f est strictement monotone sur R ∀t ∈ [0, 1] , tz00 + (1 − t)z0 6= 0
n o
1. Montrer que l’ensemble C = ( x, y) ∈ R2 / x < y est connexe par arcs z + z0 |z − z0 |
 
00
Il suffit de prendre z un élément de la sphère S , .Les points
2 2
2. Soit F l’application définie sur R2 par :
z et z sont connectés dans C et z est connecté avec z dans C , donc z et z0
00 ∗ 00 0 ∗
∀( x, y) ∈ R2 , F ( x, y) = f ( x ) − f (y) peuvent être reliés par un chemin contenu dont le support est inclus dans C∗ , la
a. Montrer que F est continue sur R2 connexité de C∗ est prouvée
b. Montrer que 0 ∈
/ F (C ) A UTREMENT .Soit z = aeiα et z0 = beiβ deus éléments de C∗ avec
c. En déduire que f est strictement monotone sur R a > 0 et b > 0, l’application
(
[0, 1] → C∗
Solution 14 1. Il est facile à vérifier que l’ensemble C est une partie convexe de R2 , f :
t 7−→ [(1 − t) a + tb] e(1−t)iα+itβ
donc C est une partie connexe par arcs Est une application continue sur [0, 1] vérifiant
2. L’ application ( x, y) 7−→ f ( x ) est continue sur R2 comme composé de l’appli- f (0) = z , f (1) = z0 et ∀t ∈ [0, 1] , | f (t)| ∈ [ a, b] ⊂ R+ ∗
cation continue ( x, y) 7−→ x et f de même l’application ( x, y) 7−→ f (y) est Ce qui entraine que le support du chemin f est contenu dans C∗ ce qui prouve la
continue sur R2 . et par suite F est continue sur R2 conexité par arcs de C∗ .
Remarque :C∗ n’est pas étoilé
3. Si 0 ∈ F (C ) , alors il existe ( x, y) ∈ C2 , f ( x ) = f (y) et comme f est injective ,
alors x = y ce qui contredit le fait que x < y.Donc 0 ∈ / F (C )
2. Supposons qu’il existe un homéomorphisme f de C dans R , alors comme C∗
4. F est continue et C est connexe par arcs , donc F (C ) est connexe par arcs de R , est connexe par arc alors son image par f est aussi connexe par arcs à savoir
donc un intervalle de R ne contient pas 0 , donc F (C ) ⊂ R∗+ ou F (C ) ⊂ R∗− ce R/ { f (0)} ce qui est absurde.D’ou R et C ne sont pas homéomorphes
qui veut dire f est strictement croissante ou strictement décroissante sur R
(
[0, 1] → U
3. L’application ϕ : est continue , surjective donc U est une partie
Exercice 15 t 7−→ e2iπt
connexe par arcs de C.Il est clair que ϕ (]0, 1[) = U / {1} est également connexe
1. Montrer que C∗ est connexe parcs par arcs de C.Supposons que [0, 1] et U sont  homéomorphes
 et soit g un homéo-
1
2. En déduire que R et C ne sont pas homéomorphes morphisme de U dans [0, 1].Posons a = g−1 et h : U → [0, 1] définie par
2
3. Montrer que [0, 1] et U ne sont homéomorphes ∀z ∈ U , h(z) = g( az) et comme z 7−→ az est un homéomorphisme de U dans U ,
0 ∗ 2 0 alors h est un homémorphisme de U dans [0, 1] et par suite h (U / {1}) est
 une
 par-
Solution 15 1. ( (z, z ) ∈ (C ) . Si ∀t ∈ [0, 1] , tz + (1 − t)z 6= 0 , alors
Soit 
1 1
[0, 1] → C tie connexe par arcs de R , ce qui est absurde car h (U / {1}) = 0, ∪ ,1
l’application γ : est un chemin continue joignant z et z0 2 2
t 7−→ tz + (1 − t)z0 .On conclut alors que [0, 1] et U ne sont pas homéomorphes

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Exercice 16 ..Si 0 ∈ V et 1 ∈ / V , alors f −1 (V ) = θ1 qu’est un ouvert relatif à A
..Si 0 ∈/ V et 1 ∈ V , alors f −1 (V ) = θ2 qu’est un ouvert relatif à A .On conclut
1. Soit E un evn de dimension finie supérieur ou egale ‘a 2 et S la sphére unitée alors que f −1 (V ) est un ouvert relatif à A et par suite f est continue sur A
..Comme A est connexe par arcs et f est continue , alors f ( A) est connexe par
a. Montrer que E/ {0E } est connexe par arcs
arcs de R , donc c’est un intervalle de R contenant 0 et 1 , donc il contient aussi le
b. Déduire que la sphère unité S(0, 1) est connexe par arc. segment [0, 1] ce qu’est impossible , donc A ne peut pas être réunion d’ouverts non
2. G Ln (R) est-il connexe par arcs vides relatifs à A et disjoints
.. on montre de même que A ne peut pas être réunion de fermés non vides relatifs
Solution 16 1. a. On procède de la même manière que l’exercice (17) à A et disjoints

 E/ {0, } → E 2. Soit B une partie ouverte et fermé relatifs à A telle que A 6= φ et B 6= A .Alors
b. L’application : f : est une application continue car B
1 A = B ∪ CA , donc A est réunion de deux ouverts relatifs à A non vides disjoints
 x 7−→ x
|| x || ce qu’est absurde , donc B = A ou B = φ
l’application ||.|| est continue ne s’annulant pas sur E {0} et par suite
f ( E/ {0}) = S(0, 1) est connexe par arcs
2. Si G Ln (R) est connexe par arcs , alors son image par det est connexe par arcs (car Exercice 18
det est continue) , c’est à dire que R∗ est connexe par arcs ce qu’est absurde Soit A une partie connexe par arcs de E et f une application de A à valeurs dans
un espace vectoriel normé ( F, ||.|| F ).telle que f est localement constante , c’est à
dire
Exercice 17 ∀ a ∈ A , ∃V ∈ V E ( a ) , ∀ x ∈ V ∩ A , f ( x ) = f ( a )
Montrer que f est constante
Soit A une partie connexe par arcs .
Solution 18 Comme f est localement constante , alors f est continue sur A.
1. Montrer que A n’est pas la réunion de deux ouverts non vides disjoints de E
Soient a un élément de A et X = { x ∈ A , f ( x ) = f ( a)}.Il s’agit de montrer que
2. Montrer que les seules parties ouvertes et fermées relatives à A est φ et A X = A , comme A est connexe par arcs , alors il suffit de montrer que X est un ouvert et
fermé relatif à A.
Solution 17 1. Supposons qu’il existe deux ouverts θ1 et θ2 non vides relatifs à A
..Soit x ∈ X , comme f est localement constante , alors il existe r > 0 , tel que
et disjoints tels que A = θ1 ∪ θ2 .
∀y ∈ A ∩ B( x, r ) , f ( x ) = f (y), et comme f ( x ) = f ( a) , alors A ∩ B( x, r ) ⊂ X ce
..Considérons l’application :
qui veut dire que X est un ouvert relatif à A
 A → R(
 ..Soit ( xn )n une suite d’éléments de X qui converge de limite x.
f 1 si x ∈ θ1 On a ∀n ∈ N , f ( xn ) = f ( a) et par continuité de f , et par passage à la limite on a
 x 7−→

f ( x ) = f ( a) ce qui entraine que x ∈ X et par suite X est un fermé relatif à A .Comme
0 si x ∈ θ2
A est connexe par arcs de E et X est non vide car il contient a , alors X = A
Soit V un ouvert de R , montrons que f −1 (V ) est un ouvert relatif à A
..Si 0 ∈/ V et 1 ∈ / V , alors f −1 (V ) = φ ce qui entraine que f −1 (V ) est un
ouvert relatif à A Exercice 19
..Si 0 ∈ V et 1 ∈ V , alors f −1 (V ) = A qu’est un ouvert relatif à A

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1. On dit qu’une matrice A de Mn (R) est orthogonale si t AA = In .L’en- Montrer que A ne peut pas être limite d’une suite de matrices diagonali-
semble des matrices orthogonale est noté On (R). sables dans Mn (R)
Montrer que On (R) est une partie compacte de Mn (R)
Solution 20 1. (⇒).Soit P un polynôme unitaire scindé dans R , alors on a
2. On dit qu’une matrice M à coefficients complexes est unitaire si r
∏ (X − λk )αk avec λk ∈ R et αk ∈ N∗ . Soit z ∈ C.On a
t
MM = In .L’ensemble des matrices unitaires est noté Un (C). P=
Montrer que Un (C) est une partie compacte de Mn (C) k =1
r r

Solution 19 Comme Mn (R) est de dimension finie , alors les normes sont équivalentes | P(z)| = ∏ |z − λk |αk ≥ ∏ |I m (z − λk )|αk
k =1 k =1
, on peut alors à chaque fois choisir une norme convenable . Comme λk ∈ R alors |I m(z) − λk | = |I m(z)| et par suite
1. Pour montrer que On (R) est compacte il suffit de montrer que On (R) est un fermé r r
borné de Mn (R).Soit M une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans R ,alors | P(z)| ≥ ∏ |I m(z)|αk = |I m(z)|∑k=1 αk = I m(z)|deg P
k =1
on a
(⇐).Supposons que ∀z ∈ C , | P(z)| ≥ |I m(z)|deg P .Soit α une racine complexe
M ∈ On (R) ⇔t MM = In ⇔ M ∈ f −1 ({ In })
de P (son existence est assurée par D’Alembert ), on a :
Avec f : M 7−→t MM .L’application g : M 7−→ (t M, M ) est continue car ses
composantes sont linéaires en dimension finie . 0 = | P(α)| ≥ |I m(α)|deg P
L’application h : ( A, B) 7−→ AB est continue car c’est une application bilinéaire Ce qui entraine alors que I m(α) = 0 et par suite α ∈ R ce qui entraine que P est
en dimension finie , donc f = hog est continue et par suite On (R) est un fermé de scindé sur R
M n (R) 2. Soit A une matrice carrée d’ordre n à coefficients dans C , comme χ A est scindé sur
C , alors il existe une matrice triangulaire supérieure T = (ti,j )i,j et une matrice
q
On muni Mn (R) de la norme ||.|| : M 7−→ tr (t MM ) .Soit M ∈ On (R) ,
√ inversible P telles que A = PTP−1 .Posons pour p ∈ N∗ , Tp = (mij )ij telle
alors || M || = n ≤ n , ce qui montre alors que On (R) est un fermé borné donc
t + i , si i = j

compact de Mn (R) ii
que ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , mij = p .Il est clair que si pour
2. Même raisonnement 
tij , si i 6= j
i j
(i, j) ∈ [[1, n]]2 tel que tii = t jj , alors tii + 6= t jj + .
p p
Exercice 20
Soit maintenant (i, j) ∈ [[1, n]]2 , tii 6= t jj
i j
1. Montrer qu’un polynome P unitaire à coefficients dans R est scindé dans R alors il existe p0 ∈ N , ∀ p ≥ p0 , tii + 6= t jj + , en effet il suffit de
p  p
si et seulement si 
l−k
∀z ∈ C , | P(z)| ≥ |I m(z)|deg( P) choisir p0 tel que ∀ p ≥ p0 , p ∈ / , tll 6= tkk ce qui entraine la suite
tkk − tll
2. Montrer que l’ensemble des matrice diagonalisable de Mn (C) est dense ( Tp ) p≥ p0 est une suite de matrices diagonalisables dont la limite est T et comme
dans Mn (C) −1
l’application
  M 7−→ P.MP est continue car linéaire en dimension finie , alors
3. Soit   PTp P−1 est une suite de matrices diagonalisables qui converge vers A d’ou
0 −1 p ≥ p0
A= le résultat
1 0

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3. On suppose qu’il existe une suite de matrices ( A p ) p diagonalisables d’ordre 2 qui 2. On pose A = ( aij )ij et B = (bij )ij , soit z ∈ C , alors on a
converge vers A.On a ∀ p ∈ N , χ A p est scindé sur R , donc

M(z) = (1 − z) aij + zbij i,j et par suite
(∗) : ∀z ∈ C , |χ A (z)| ≥ |I m(z)|2 et comme l’application M 7−→ χ M est conti- n   n  
nue , alors par passage à la limite dans (∗) , on a ∀z ∈ C , |χ A (z)| ≥ |I m(z)|2 P(z) = ∑ ε(σ ) ∏ (1 − z) aiσ(i) + zbiσ(i) = ∑ ε(σ ) ∏ aiσ(i) − z( aiσ(i) − biσ(i) )
σ ∈Sn k =1 σ∈Sn k =1
c’est à dire que χ A est scindé ce qu’est absurde car χ A = X 2 + 1 , donc A ne peut
Ce qui entraine que P(z) est une fonction polynômiale en z de degré inférieure ou
pas être limite d’une suite de matrices diagonalisables dans M2 (R)
égale à n et comme P(0) = det( A) 6= 0 , alors P est un polynôme non nul donc
Remarque.On peut ,en s’inspirant de la deuxième question ,démontrer que l’adhé-
admet un nombre fini de racines
rence de l’ensemble des matrices diagonalisables dans Mn (R) est l’ensemble des
matrices trigonalisables dans Mn (R) 3. Comme P(0) = det( A) 6= 0 et P(1) = det( B) 6= 0 donc les réels 0 et 1 ne sont
pas des racines de P donc (0, 1) ∈ (C/ {z1 , . . . , zn })2 donc on peut relier 0 et 1
par un chemin ρ continue contenu dans C/ {z1 , . . . , zn }
4. L’application
Exercice 21
(
[0, 1] → G Ln (C)
γ:
Soient n ∈ N∗ et ( a1 , . . . , an ) des nombres complexes distincts t 7−→ (1 − ρ(t)) A + ρ(t) B
set un chemin continu contenu dans G Ln (C) ce qui prouve que G Ln (C) est
1. Montrer que C/ { a1 , . . . , an } est connexe par arcs connexe par arcs
2. Soient A , B deux matrices inversibles et z ∈ C , on pose
M (z) = (1 − z) A + zB etP(z) = det M(z)
Exercice 22 D IAGONALISATION DES ÉLÉMENTS D ’ UN SOUS GROUPE DE G ln (K)
a. Vérifier que P a un nombre fini de racines , notons les z1 , . . . , z p
Soit G un sous groupe de G Ln (C) .
Montrer qu’il existe un arc de C/ z1 , . . . , z p joignant 0 et 1

b.
1. Montrer que si G est fini alors tous ses éléments sont diagonalisables (Utili-
3. En déduire que G ln (C) est connexe par arcs ser le théorème de Lagrange vue dans la Fiche 3)
2. Dans cette question ,on suppose que G est borné .
Solution 21 1. Soit (z, z0 ) ∈ (C/ { a1 , . . . , an })2(.Si le segment d’extrémités z et z0 a. Montrer que :
[0, 1] → C/ { a1 , . . . , an } ∀ A ∈ G , ∀λ ∈ SpC ( A) , |λ| = 1
ne contient aucun des ai , alors le chemin γ : est b. Montrer que tout élément de G est diagonalisables
t 7−→ tz + (1 − t)z
un chemin joignant z et z0 et de support contenu dans C/ { a1 , . . . , an } 3. Dans cette question on suppose que {tr ( A) , A ∈ G } est fini et que
Si le segment d’extrémités z et z0 continent au moins un élément de { a1 , . . . , an } Mn (C) = V ect( G ) .Montrer que tout éléments de G est diagonalisable .
, alors comme ce dernier ensemble est fini alors il existe un complexe z00 tel que Indication :Montrer que l’application
les segments d’extrémités z et z00 et le segment d’extrémités z0 et z00 ne contient

Mn (C) −→ R+
aucun élément de { a1 , . . . , an } donc d’après le premier cas on peut lier z et z00 N : A 7−→ sup (|tr ( AX )|)
(respectivement z0 et z00 ) par un chemin continue inclus dans C/ { a1 , . . . , an } ce

X ∈G
qui entraine alors que z et z0 sont connectés dans C/ { a1 , . . . , an }, d’ou le résultat est une norme sur Mn (C)et appliquer 2

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Solution 22 Mn (C) est de dimension finie , donc ses normes sont équivalentes , on d’ou p||y|| ≤ (||u p || + 1) || x ||et comme y est non nul , alors on a
muni alors Mn (C) de la norme subordonnée associée à la norme infinie de Cn || x ||
∀ p ∈ N , p ≤ (1 + ||u p ||)
||y||
1. Posons r = cardG , alors d’après le théorème de Lagrange vue en TD d’arith- ce qui est absurde car N n’est pas majoré , on conclut alors que
métique des entiers et des polynômes , alors on a ∀ A ∈ G , Ar = In , ce qui ker(u − λ.id E )2 = ker(u − λ.id E ) ce qui veut dire que la valeur propre λ est
entraine alors que le polynôme X r − 1 est un polynôme anulateur de tout élément une racine simple du polynôme minimal de u (Voir l’exercice (9) fiche des grands
de G et comme il est scindé à racines simples dans C , alors tout élément de G est classique de la réduction) , ce qui prouve alors la diagonalisabilité de u
diagonalisable

2. On suppose que G est bornée , alors


∃γ ∈ R∗ , ∀ M ∈ G , ||| M||| ≤ γ Exercice 23
Soit A un élément de G et λ ∈ S p( A) ,et soit Application contractante
X ∈ Mn,1 (C) , || X ||∞ = 1 , AX = λ.X Soit ( E, ||.||) un espace vectoriel normé complet , f une application de E dans E,
Par une récurrence facile ( C’est à faire) on a ∀ p ∈ N∗ , A p = λ p .X ce qui a un élément de E et ( xn )n la suite d’éléments de E définie par
entraine que x0 = a et xn+1 = f ( xn )
|λ p |.|| X ||∞ = |λ p | = || A p .X ||∞ ≤ ||| A p |||.|| X ||∞ = ||| A p ||| ≤ γ
Ce qui prouve alors que la suite (λ p ) p est bornée et ceci n’a lieu que si |λ| ≤ 1. 1. On suppose dans cette question que f est contractante .
..On a déja fait dans le cours de la réduction que la valeur propre λ est non nulle et a. Montrer que la suite ( xn )n est convergente
1
que est une valeur propre de la matrice A−1 , donc en reprenant le raisonnement b. En déduire que f admet un unique point fixe
λ
1 2. Dans cette question , on suppose qu’il existe un entier naturel non nul p tel
précèdent en remplaçant A par A1 , on aura ≤ 1 ce qui entraine alors que que f p = f o f o . . . o f est contractante .Montrer que f admet un point fixe
λ | {z }
|λ| = 1 p f ois

3. Soit A un élément de G .Considérons l’endomorphisme de Cn , canonique- Solution 23 1. On suppose que f est contractante
ment associé à A.Pour montrer que u est diagonalisable il suffit de montrer que ..Soit n ∈ N∗ .On a :|| xn+1 − xn || = || f ( xn ) − f ( xn−1 )|| ≤ k|| xn − xn−1 ||
ker (u − λ.idCn ) = ker (u − λ.idCn )2 (Voir l’exercice (9) de la fiche des grands .Par une récurrence facile on a
classique de la réduction ).On sait que ∀n ∈ N , || xn+1 − xn || ≤ kn || x1 − x0 ||
ker (u − λ.idCn ) ⊂ ker (u − λ.idCn )2 .On a alors pour tout entier naturel p :
p p −1
!
Supposons qu’on a pas l’autre inclusion , alors : kp
∃ x ∈ ker (u − λ.idCn )2 , x ∈ / ker (u − λ.idCn )
|| xn+ p − xn || ≤ ∑ ||xn+i − xn+i−1 || ≤ ∑ k n +i || x1 − x0 || ≤
1−k 1
|| x − x0 ||
i =1 i =0
Le vecteur y = u( x ) − λ.x est un vecteur propre de u associé à la valeur propre λ Ce dérnier terme tend vers 0 quand p tend vers +∞ car 0 ≤ k < 1 et par suite :
.On a u( x ) = y + λ.y , par une récurrence facile (mais à faire) ,on montre que : kp
∀ p ∈ N∗ , u p ( x ) = pλ p−1 .y + λ p .x ∀ε > 0 , ∃ p0 ∈ N , ∀ p ≥ p0 , ≤ε
1 − k
Ce qui entraine alors que pλ p−1 .y = u p ( x ) − λ p .x et par suite on a Ce qui entraine alors que
|| pλ p−1 .y|| = ||u p ( x ) − λ p .x ||, c’est à dire que p||y|| ≤ ||u p ( x )|| + || x ||, ∀ p ≥ p0 , || xn+ p − xn || ≤ ε

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Ce qui veut dire que la suite ( xn )n est de Cauchy et comme E est un espace de est un élément de K ce qui enrtrâine alors que f n (K ) ⊂ K
Banach , alors la suite ( xn )n est convergente de limite x ∈ E . ..Pour tout ( x, y) ∈ K2 , on a
..Comme l’application f est lipschitzienne , alors elle est continue et par suite
 
1
d’après la caractérisation séquentielle de la continuité , on a f ( x ) = x d’ou l’exis- || f n ( x ) − f n (y)|| = 1 − || x − y||
n
tence d’un point fixe pour f Ce qui montre alors que l’application f n est contractante sur K donc d’après l’exer-
..Supposons l’existence de deux points fixes , x et y de f , alors cice (23) , elle admet un point fixe xn dans  K , ona
|| f ( x ) − f (y)|| ≤ k|| x − y||,c’est à dire || x − y|| ≤ k|| x − y|| et comme k < 1 , a 1
alors x = y (∗) : xn = + 1 − f ( xn )
n n
2. Soit p un entier naturel non nul tel que f p est contractante de rapport k ∈ [0, 1[
 
2. Comme K est compact , alors il existe une extractrice ϕ de N telle que x ϕ(n)
.D’après la question 1 , toute application contractante admet un unique point fixe n
donc il existe un unique x ∈ E tel que f p ( x ) = x.On a la relation (∗)
converge vers un élément x de K. D’après   ,on a :
|| f p ( f ( x )) − f p ( x )|| ≤ k|| f ( x ) − x || a 1 
∀ n ∈ N , x ϕ(n) = + 1− f x ϕ(n)
C’est à dire que ϕ(n) ϕ(n)
|| f ( f p ( x )) − f p ( x )|| = || f ( x ) − x || ≤ k|| f ( x ) − x || Et comme f est continue , alors par passage à la limite on a f ( x ) = x , d’ou
E comme k < 1 , alors f ( x ) = x.D’ou le résultat. l’existence d’un point fixe de f
..On peut aussi remarquer que f p ( f ( x )) = f ( f p ( x )) = f ( x ) ce qui entraine
alors que f ( x ) est aussi un point fixe de f p par unicité on a alors f ( x ) = x ce qu’il
fallait démontrer Exercice 25

Soient K une partie compacte d’un espace vectoriel normé ( E, ||.||) et f une
application de K dans K telle que :
Exercice 24 (∗) : ∀( x, y) ∈ K2 , x 6= y ⇒ || f ( x ) − f (y)|| < || x − y||
Soient ( E, ||.||) un espace vectoriel normé , K une partie compacte et convexe de 1. Montrer que f admet un unique point fixe noté α
E et f une application 1- lipchitzienne de K dans K 2. Soit a un point quelconque de K et ( xn )n une suite de K définie par :
1. Soient a un élément de K et n un entier naturel non nul .Soit f n l’application ∀ n ∈ N , x n +1 = f ( x n )
de K dans K définie par On se propose de montrer que la suite ( xn )n est convergente de limite α.Pour
cela , posons pour n ∈ N , un = || xn − α||.Le résultat est clair si (un )n est
 
1 1
∀x ∈ K , f n (x) = a + 1 − f (x) stationnaire , on suppose dans la suite que la suite (un ) n’est pas stationnaire
n n
Montrer que l’application f n admet un unique point fixe αn a. Montrer que la suite (un )n est convergente de limite l
2. En déduire que f admet un point fixe b. En utilisant la compacité de K , montrer que l = 0
c. Conclure
Solution 24 1. Soit n ∈ N∗ et a ∈ K
..Soit x ∈ K .Puisque K est convexe e f(K ) ⊂ K , alors le vecteur : Solution 25 1. ..Unicité :Supposons que f admet de deux points fixes x et y tels
a 1 que x 6= y , alors par application de (∗) , on a
f n (x) = + 1 − f (x) || x − y|| = || f ( x ) − f (y)|| < || x − y|| ce qui est absurde d’ou luincité
n n

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(
K→K Exercice 27
..Existence : L’application g : est continue dans le com-
x 7−→ || x − f ( x )||  
1 −1 0
pact K , donc elle est bornée et atteint ses bornes en particulier elle atteint sa borne
Soit A = −1 2 −1.Déterminer les réels a tels que la suite ( a p A p ) p
inférieure en un point α .Supposons que f (α) 6= α , alors par application de (∗) ,
0 −1 1
on a || f ( f (α)) − f (α)|| < || f (α) − α|| c’est à dire que g ( f (α)) < g(α) et ceci
converge vers une limite non nulle
contredit la définition de α et par suite f (α) = α , d’ou le résultat
2. Soit a ∈ K et un = || xn − α|| . Solution 27 Le polynôme caractéristique de la matrice A est χ A = − X ( X − 1)( X − 3)
Supposons que ∃n0 ∈ N , xn0 = α , donc par une récurrence facile on a , il est donc scindé à racines simples , la matrice
 A est alors
 diagonalisable .Il existe alors
∀n ≥ n0 , xn = α ce qui entraine que (un )n est stationnaire ce qui est ab- 0 0 0
surde , donc ∀n ∈ N , xn 6= α une matrice inversible P telle que P−1 AP = 0 1 0 .Ce qui entraine que
On a ∀n ∈ N , un+1 = || xn+1 − α|| = || f ( xn ) − f (α)|| < || xn − α|| = un et
 0 0 3
par suite la suite (un )n est strictement décroissante et comme elle est minoré par 0

0 0 0
, alors elle converge ∀n ∈ N∗ , an An = P. 0 an 0  .P−1
3. Comme K est compact , alors il existe une extractrice ϕ de N telle que ( x ϕ( x) )n   0 0 (3a)n
converge de limite γ , si on suppose que γ 6= α , alors d’après (∗) , on a 0 0 0
|| f (γ) − f (α)|| = || f (γ) − α|| < ||γ − α||.Or .La suite 0 an 0  converge vers une matrice non nulle si et seulement
u ϕ(n)+1 = || x ϕ(n)+1 − α|| = || f ( x ϕ(n) ) − α|| 0 0 (3a)n n
.L’application n 7−→ ϕ(n) + 1 est une extractrice de N , donc par passage à la si, la suite ( a )n converge vers vers un réel non nul ou la suite ((3a)n )n converge vers
n

limite et par continuité de f on a : l = || f (γ) − α|| < ||γ − α|| = l ce qu’est 1


un réel non nul , donc la seule possibilité est a = .L’application M 7−→ P.M.P−1
absurde donc γ = α et par suite l = 0 3   
0 0 0
4. On conclut alors que ( xn )n converge de limite α n − 1
est continue car linéaire en dimension finie , donc la suite 0 a 0  .P 
0 0 (3a)n n
1
Exercice 26 converge de limite non nulle si a =
3
Soit A une matrice antisymétrique d’ordre n à coefficients dans R telle que la
suite ( A p ) p converge .Montrer que sa limite est nulle
Exercice 28
Solution 26 Les sous espaces vectoriels Sn (R) et An (R) sont de sous espaces de di-
mension finie , donc il sont fermés de Mn (R) .Si on note par B la limite de la suite Soit A une matrice d’ordre n à coefficients réels .Trouver une condition nécessaire
( A p ) p .Pour p ∈ N∗ , on a t ( A2p ) = (t A)2 = (− A)2p = A2p ce qui entraine que et suffisante sur A pour qu’il existe M ∈ Mn (R) telle que la suite ( Mk )k converge
la matrice A2p est une matrice symétrique donc sa limite qu’est égale à B , car elle est
extraite de ( A p ) p , est une matrice symétrique de même B est aussi la limite de la suite Solution 28 1. C ONDITION NECÉSSAIRE.Si une telle matrice M existe , alors
d’après la caractérisation séquentielle de la continuité de l’application N 7−→ N 2
( A2p+1 ) p qu’est une suite d’éléments de An (R) , donc B est une matrice antisymétrique
car An (R) est fermé .On a alors B ∈ An (R) ∩ Sn (R) ce qui entraine alors que B = 0n , on a lim M2k = A2 et comme la suite ( M2k )k est extraite de la suite ( Mk )k
k →+∞

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, alors elle va converger vers la matrice A , donc par unicité de la limite on a Solution 30 Les normes sur M  2 (R) de la norme subordonnée associé à la norme infinie
A2 = A. x
sur M2,1 (R).Si on pose X = , alors on a
2. C ONDITION SUFFISANTE. Si A2 = A, alors en posant M = A, on a bien y
 x y x y  5 5
lim Mk = A.On conclut alors que La condition necéssaire et suffisante cherchée || AX ||∞ = max + , − ≤ max(| x |, |y|) = || X ||∞ < 1

k →+∞ 3 2 4 2 6 6
est que A soit une matrice de projection 5
D’ou || A|| < < 1 et par suite la série ∑ An converge de somme
6 n
+∞  
2 18 6
Exercice 29 ∑ A n
= ( I2 − A ) −1
=
21 3 8
n =0
Soit ( E, ||.||) un espace vectoriel normé de dimension finie non nulle et soient
A et B deux parties connexes par arcs de E
1. Montrer que A × B est connexe par arcs Exercice 31
2. Montrer que A + B = { a + b , a ∈ A et b ∈ B} est connexe par arcs La lettre K désigne R et C. Soit M une matrice d’ordre n à coefficients dans
2
Solution 29 1. Soit (( a1 , b1 ), ( a2 , b2 )) ∈ ( A × B) , comme A(respB) est connexe K.Montrer qu’il existe un entier naturel k0 tel que
k
par arcs , alors il existe un chemin γ1 (respγ2 ) continu sur [0, 1] à valeurs dans 1
∀k ∈≥ k0 , ∑ M j ∈ G Ln (K)
A(respB) tel que γ1 (0) = a1 et γ1 (1) = a2 (resp γ2 (0) = b1 et γ2 (1) = b2 ) j =0
j!
.L’application ρ définie sur [0, 1] par
∀t ∈ [0, 1] , ρ(t) = (γ1 (t), γ2 (t)) Solution 31 Mn (K) est de dimension finie non nulle, donc ses normes sont équiva-
Est continue car ses composantes le sont .Et lentes , donc , on choisit alors une norme quelconque sur Mn (K) .On rappelle que
ρ ([0, 1]) ⊂ A × B , ρ(0) = ( a1 , b1 ) et ρ(1) = ( a2 , b2 ) −1
ce qui prouve alors que A × B est connexe par arcs G Ln (K) est un ouvert de Mn (K) car G Ln (K) = det(K∗ ) etK∗ est un ouvert et det
2. Soit ( x, y) ∈ ( A + B)2 avec x = a1 + b1 et y = a2 + b2 ,Soit γ1 (respγ2 ) un est continue .Puisque e M ∈ G Ln (K) , alors ∃r > 0 , B e M , r ⊂ G Ln (K).
chemin continu tracé sur A (resp sur B) joignant a1 eta2 (respb1 et b2 ) , l’ap- 1 k
Or e M = lim M ce qui entraine alors que
plication ρ définie sur [0, 1] par ∀t ∈ [0, 1] , ρ(t) = γ1 (t) + γ2 (t) est une k →+∞ k!
application continue sur [0, 1] à valeurs dans A + B joignant x et y , ce qui montre k
1  
la connexité de A + B ∃k0 ∈ N , ∀k ≥ k0 , ∑ M j ∈ B e M , r
j =0
j!
k
1 j
Exercice 30
Et par suite ∀k ≥ k0 , ∑ j!
M ∈ G L n (K)
j =0
 
1 1
Soit A =  31 2  n
1 .Montrer que la série de terme général A est convergente


4 2
et calculer sa somme

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