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Terminale - Spécialité Mathématiques

Intégration : exercices supplémentaires


Exercice 64 page 263 :
On compare les fonctions f et g : f (x) − g(x) = −x2 + 5x = −x(x − 5).
Les racines de ce polynôme du second degré sont 0 etZ 5 et le coefficient de x2 est −1. Ainsi, sur [0 ; 5],
5
f (x) − g(x) ≥ 0 donc l’aire recherchée est l’intégrale [f (x) − g(x)] dx en unités d’aires.
0
ï 3 ò5
Z 5 Z 5
2 x 5 2 125
[f (x) − g(x)] dx = [−x + 5x]dx = − + x = .
0 0 3 2 0 6
125
L’aire de la surface coloriée est donc unités d’aire.
6
Exercice 67 page 263 :

1. Il suffit de vérifier : soit x ∈ [0 ; 1],

4 (x − 1)(x + 1) + 4
x−1+ =
x+1 x+1
x2 + 3
=
x+1

2. On en déduit que
ï 2 ò1
Z 1Å
8 ln 2 − 1
ã
1 x 1
J= x−1+4× dx = − x + 4 × ln(x + 1) = − + 4 ln 2 = .
0 x+1 2 0 2 2

Exercice 82 page 266 :

1. a. Pour tout x ∈ R, e−x > 0 donc f (x) est du signe de 1 + x donc f (x) < 0 sur ] − ∞ ; −1[,
f (x) = 0 ⇐⇒ x = −1 et f (x) > 0 sur ] − 1 ; +∞[.
b. Pour tout x ∈ R, f 0 (x) = e−x + (1 + x) × (−e−x ) = −xe−x qui est du signe de −x.

x −∞ 0 +∞

f 0 (x) + 0 −

1
f

c. courbe représentative de f sur [1 ; 5].


2. a. f ≥ 0 sur R donc sur [1 ; n] pour tout n ∈ N donc In ≥ 0 pour tout n ∈ N.
b. Soit n ∈ N,
Z n+1 Z n Z n Z n+1 Z n Z n+1
In+1 −In = f (x)dx− f (x)dx = f (x)dx+ f (x)dx− f (x)dx = f (x)dx.
1 1 1 n 1 n
Z n+1
Comme f ≥ 0 sur l’intervalle [n ; n + 1], f (x)dx ≥ 0 et donc In est croissante.
n
3. a. F0 (x) = αe−x + (αx + β) × (−e−x ) = (−αx + α − β)e−x .
Ainsi,

∀x ∈ R , F0 (x) = f (x) ⇐⇒ ∀x ∈ R, (−αx + α − β)e−x = (1 + x)e−x


⇐⇒ ∀x ∈ R, −αx + α − β = 1 + x
ß
−α = 1
⇐⇒
α−β =1
ß
α = −1
⇐⇒
β = α − 1 = −2

On en déduit qu’une primitive de f sur R est définie par F(x) = (−x − 2)e−x .
b. On a donc, pour tout n ∈ N,
−n − 2 1
In = [F(x)]n1 = (−n − 2)e−n − (−3e−1 ) = n
+3 .
e e
2 n 3
c. In = − n
− n+ .
e e e
n en 3
lim e = lim = +∞ donc lim In = .
n→+∞ n→+∞ n n→+∞ e
On peut donc dire que l’aire du domaine délimité par Cf , l’axe des abscisses et les droites
3
d’équation y = 1 et y = n tend vers .
e
3
« L’aire sous la courbe de la fonction f , sur l’intervalle [1 ; +∞[ est égale à ».
e
Exercice 80 page 265 :

1. a. Soit n ∈ N,
Z n+1 √ Z n √ Z n+1 √ Z n+1 √
un+1 = t t2 + 1dt = t t2 + 1dt+ t t2 + 1dt donc un+1 −un = t t2 + 1dt.
0 0 n n
√ Z n+1 √
b. Pour tout t ∈ [0 ; +∞[, t t2 + 1 ≥ 0 donc t t2 + 1dt ≥ 0 pour tout n ∈ N. Ainsi la
n
suite (un ) est croissante.
2. a. Soit t ∈ R,

√ 2t
f 0 (t) = 2t t2 + 1 + (t2 + 1) × √ 2
2 t +1
√ √
= 2t t2 + 1 + t t2 + 1

= 3t t2 + 1

b. On en déduit que pour tout n ∈ N,


òn

ï
1 1 
un = f (t) = (n2 + 1) n2 + 1 − 1 .
3 0 3
√ √
c. lim n2 + 1 = +∞ et lim N = +∞ donc, par composition, lim n2 + 1 = +∞.
n→+∞ N→+∞ n→+inf ty
On en déduit que lim un = +∞. La suite (un ) diverge.
n→+∞
t 2t u0 (t)
3. a. Pour tout t ∈ R, √ 2
= √
2
= p avec u(t) = t2 + 1 donc une primitive de
t +1 2 t +1 2 u(t)
t √
t 7→ √ est définie par t 7→ t2 + 1.
t2 +1
Z n
t
b. vn = t2 × √ dt.
0 t2+1
t
On pose u(t) = t2 et v 0 (t) = √ 2 .
t√+ 1
On a alors u0 (t) = 2t et v(t) = t2 + 1.
Une intégration par parties donne alors

î √ ón Z n √
2
vn = t t + 1 −
2 2t t2 + 1dt
0 0

= n2 n2 + 1 − 2un
√ 2Ä 2 √ ä
= n2 n2 + 1 − (n + 1) n2 + 1 − 1
3

2 √ 2 1 2 √ 2
vn = (n2 − (n2 + 1)) n2 + 1 + = ( n2 − ) n2 + 1 + .
3 3 3 3 3
On en déduit que lim vn = +∞. (mêmes arguments sur les limites)
n→+∞
3
√ √
Z 1
t 2 2 2− 2
c. v1 = √ dt = − + = .
0 t2 + 1 3 3 3

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