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ECRI COME

Correction d'ecricome 2020 option Technologique

EXERCICE 2
Partie A
1. L'équation x2 + x + 1 = 0 a pour discriminant ∆ = 1 − 4 = −3 < 0 donc elle n'a pas de
racine réelle.
2. Soit x ̸= 0.
x 1
f (x) = 1 1
= 1
.
x2 x2
+ x
+1 x x2
+ x1 + 1
Or 1
→ 0
x x→+∞
1
et
→ 0
x2 x→+∞
donc f (x) → 0.
x→+∞
De même 1
→ 0
x x→−∞
1

x2 x→−∞
et 0 donc f (x) → 0.
x→−∞
3. f est un quotient de polynômes dont le dénominateur ne s'annule pas donc f est dérivable
sur R et, pour tout x ∈ R,
1 + x + x2 − x(1 + 2x) 1 − x2 (1 − x)(1 + x)
f ′ (x) = 2 2
= 2 2
= .
(1 + x + x ) (1 + x + x ) (1 + x + x2 )2

f ′ ne s'annule qu'en −1 et en 1, f (−1) = −1, f (1) = 31 .

x −∞ −1 1 +∞

1+x − 0 + +

1−x + + 0 −

f ′ (x) − 0 + 0 −

0 1
3
f (x)
−1 0
Le signe positif de f ′ sur [−1, 1] assure que f est croissante sur l'intervalle [−1, 1].
4. (a) Une équation de la tangente (T ) à la courbe (Cf ) au point d'abscisse 0 est donnée
par la formule
y = f ′ (0)(x − 0) + f (0) c'est-à-dire y = x.
(b) Soit x ∈ [−1, +∞[, on a
x x − x(1 + x + x2 ) −x2 − x3 −x2 (1 + x)
f (x) − x = − x = = = .
1 + x + x2 1 + x + x2 1 + x + x2 1 + x + x2

Or −x2 ⩽ 0 ; 1 + x ⩾ 0 et 1 + x + x2 > 0 (question 1).


Donc :f (x) − x ⩽ 0.
Finalement, pour tout réel x de [−1, +∞[, on a f (x) ⩽ x. Donc Cf est sous sa
tangente en 0 sur l'intervalle [−1, +∞[.

1
5.
Partie B
1. Soit n ∈ N∗ ,   1
1 n n 1
f = 1 × = .
n 1+ n
+ n12 n n + 1 + n1
1 1
On a 0 < donc 0 < n + 1 < n + 1 + .
n n
Or la fonction inverse est décroissante sur ]0; +∞[, donc :
 
1 1 1
f = 1 ⩽ .
n n+1+ n
n+1
2. On pose, pour tout n ∈ N∗ , Hn :  0 ⩽ un ⩽ n1 . .

Initialisation (n=1) : u1 = 1 ∈]0, 1] donc H1 est vraie.


Hérédité : Soit n ∈ N∗ . Supposons Hn vraie.
1
0 ⩽ un ⩽
n
1
or ⩽ 1 et f est croissante sur [0, 1] donc
n
 
1
f (0) ⩽ f (un ) ⩽ f .
n
 
1 1
Or f ⩽ d'après la question précédente et f (0) = 0.
n n+1
Donc Hn+1 est vraie.
Bilan : On a montré, par récurrence, que : ∀n ∈ N∗ , 0 ⩽ un ⩽ n1 .
3. Comme 1

n n→+∞
0, par le théorème des gendarmes u n → 0.
n→+∞
4. u=1
n=1
while u >1/1000 :
u=u/(1+u+u**2)
n=n+1
print(n)

2
Partie C
1. On pose, pour tout n ⩾ 2, Hn : −1 ⩽ vn ⩽ 0.
Initialisation (n=2) : v2 = f (v1 ) = f (−2) ∈ [−1, 0[. d'après le tableau de variation de la
question 3.
Donc H2 est vraie.
Hérédité : Soit n ⩾ 2. Supposons Hn vraie.
on a −1 ⩽ vn ⩽ 0, or f est croissante sur [−1, 1] donc

f (−1) ⩽ f (vn ) ⩽ f (0)

donc −1 ⩽ vn+1 ⩽ 0. Donc Hn+1 est vraie.


Bilan : On a montré, par récurrence que, pour tout n ⩾ 2, −1 ⩽ vn ⩽ 0.
2. La question 4 de la Partie A nous dit que si x ∈ [−1, 1] alors f (x) ⩽ x.
Soit n ⩾ 2. Prenons x = vn ∈ [−1; 1] d'après la question précendente.
Donc f (vn ) ⩽ vn donc vn+1 ⩽ vn .
Finalement la suite (vn )n⩾2 est décroissante.
3. La suite (vn )n∈N∗ est décroissante à partir du rang 2 et elle est minorée par −1 donc,
d'après la théorème de la limite monotone, elle converge.
4. Vu l'alignement des points au voisinage de la droite d'équation y = −1, on conjecture que
la limite de la suite (vn )n∈N∗ est −1.
5. (a) Soit x ∈ R,
f (x) = −1 ⇐⇒ x = −1 − x − x2
⇐⇒ 1 + 2x + x2 = 0
⇐⇒ (1 + x)2 = 0
⇐⇒ x = −1
   
(b) La négation de ∀n ∈ N , vn ̸= −1 est
∗ ∗
∃n ∈ N , vn = −1 .
Supposons qu'il existe n ∈ N∗ tel que vn = −1. Comme v1 = −2 ne vaut pas −1, le
n cité ne vaut pas 1.
Donc n ⩾ 2.
Donc vn−1 existe (n − 1 ⩾ 1 et la suite (vn ) est dénie à partir de n = 1).
On a : vn = f (vn−1 ), donc f (vn−1 ) = −1.
D'après la question ci-dessus vn−1 = −1 (le seul antécédent de −1 par f est −1).
On montre alors de proche en proche que vn = vn−1 = ... = v2 = −1 et donc
f (v1 ) = v2 = −1 donc v1 = −1 ce qui est absurde, puisque v1 = 2.
(pour résumé, au rang n on a un terme qui vaut −1 et à chaque fois que l'on recule,
on a −1 d'après la question précédente, donc on conclut que le premier terme de
(vn ) vaut aussi −1).
Bilan : ∀n ∈ N∗ , vn ̸= −1.

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