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Classe de PC
Épreuve de Mathématiques 2
Correction
g 0 (x) − 0 +
1 +∞
g
0
signe
+ 0 +
de g(x)
1
DST 2
g(x)
b) D’après le calcul de la question A.1)c), f 0 (x) = − . Donc f 0 est du signe de −g sur R∗ .
(ex − 1)2
De plus, d’après A.1)b), f 0 (0) < 0. En conclusion, f 0 < 0 sur R et f strictement décroissante.
x
c) Au voisinage de +∞ : f (x) ∼ x → 0 et f > 0 donc (C) admet une asymptote d’équation y = 0
e
et est au-dessus de celle-ci.
Au voisinage de −∞ : u = ex → 0 lorsque x → −∞ donc
1
f (x) = −x = −x − xex + o(xex )
1 − ex
Ainsi lim f = +∞, de plus (C) admet une asymptote d’équation y = −x et est au-dessus de
−∞
celle-ci (car −xex > 0).
f (x)
d)
−4 −3 −2 −1 O 1 2 3 4 5 x
(on peut aussi astucieusement factoriser par ex , et l’expression s’étudie beaucoup plus rapidement)
b) Soit x ∈]0, +∞[, d’après la question précédente
1 e2x − 2xex − 1
f 0 (x) + = >0
2 2(ex − 1)2
1
c) f 0 (0) = − ∈ [−1/2, 0[. D’après A.2)a), f 0 < 0, et d’après la question précédente, f 0 > −1/2 sur
2
R∗+ . En conclusion
1
∀x ∈ [0, +∞[ − 6 f 0 (x) < 0
2
2
DST 2
d) Soit n ∈ N. La fonction f est continue et dérivable entre un et α, donc l’inégalité des accroisse-
ments finis s’écrit
|f (un ) − f (α)| 6 (sup |f 0 (x)|)|un − α|
x∈I
1
Où I est l’intervalle de bornes un et α. Puisque sup |f 0 (x)| 6 sup |f 0 (x)| = d’après c),
x∈I x∈R+ 2
1
∀n ∈ N |un+1 − α| = |f (un ) − f (α)| 6 |un − α|
2
3) Montrons que la propriété :
1
H(n) : |un − α| 6 |1 − α|
2n
est vraie pour tout n > 0.
• H0 est vraie par hypothèse.
• Hn =⇒ Hn+1 : Supposons H(n) vraie. Donc, d’après la question précédente, il vient
1 1
|un+1 − α| 6 |un − α| 6 n+1 |1 − α|
2 2
Et H(n + 1) est vraie.
1
• Conclusion : ∀n > 0 |un − α| 6 |1 − α|
2n
1
4) lim = 0 donc lim |un − α| = 0 et la suite (un ) converge vers α = ln 2.
n→+∞ 2n n→+∞
x −∞ +∞
Arctan 0 (x) +
π
2
Arctan π
−
2
1
2) un = (−1)n an , avec (an ) une suite positive, décroissante (car x 7→ l’est sur R∗+ ) de limite nulle.
x
Donc le critère des séries alternées s’applique :
X
La série un converge
3
DST 2
+∞
X
Si on note Rn = uk le reste d’ordre n, le critère des séries alternées nous dit aussi que
k=n+1
1
∀n ∈ N |Rn | 6 |un+1 | =
2n + 3
" #1
t2k+1
Z 1
2k 1
3) I2k = t dt = = .
0 2k + 1 0
2k + 1
4) D’après la question précédente, uk = (−1)k I2k . Ainsi, pour tout n ∈ N,
n
X
Un = uk
k=0
Xn
= (−1)k I2k (d’après la question précédente)
k=0
Z 1Xn
= (−1)k t2k dt (linéarité de l’intégrale)
0 k=0
n n
X
k 2k
X 1 − (−t2 )n+1
2
Or, comme −t 6= 1 pour tout t ∈ [0, 1], (−1) t = (−t2 )k = , et
k=0 k=0
1 + t2
1 − (−t2 )n+1
Z 1 Z 1 Z 1 2n+2
dt t
Un = dt = + (−1)n dt
0 1 + t2 0 1 + t2 0 1 + t2
5) Toujours la même idée : négliger ce qui gêne (pour le calcul : la fraction – les fractions, c’est pénible de toute
façon), et garder ce qui sert (pour la majoration voulue : ici du n)
t2n+2
Pour tout t ∈ [0, 1], 1 + t2 > 1, donc 0 6 6 t2n+2 , puis par croissance de l’intégrale,
1 + t2
Z 1 2n+2
t 1
06 dt 6
0 1+ t2 2n + 3
6) D’après 4),
Z 1 Z 1 2n+2
dt t
Un = + (−1)n dt
0 1 + t2 0 1 + t2
Z 1
dt π
Or 2
= [Arctan t]10 = , d’où
0 1+t 4
Z 1 2n+2
π t
Un − = (−1)n dt
4 0 1 + t2
Z 1 2n+2
n t 1
Or d’après 5), (−1) dt6 −−−−−→ 0. Donc, par majoration,
2
0 1+t 2n + 3 n→+∞
π
lim Un =
n→+∞ 4
4
D’où, |4Un − π| 6
2n + 3
4
DST 2
4 4000 − 3
2) 4Un approche π à 10−3 près lorsque 6 10−3 , c’est-à-dire 6 n. Donc n = 1999
2n + 3 2
convient :
1999
X (−1)n
π=
n=0
2n + 1
On remarquera que la série alternée converge lentement : pour avoir 3 chiffres significatifs, il faut près de 2000
termes...
Z t0
1 π
2
dt =
0 1+t 6
2) Sur le modèle de la partie précédente, pour tout n ∈ N et tout t ∈ [0, t0 ], −t2 6= 1 donc
n 2n+2
1 n+1 t
X
k 2k
= (−1) t + (−1)
1 + t2 k=0 1 + t2
√ +∞
X (−1)n
π=4 3
n=0
(2n + 1)3n
En admettant le résultat de la question précédente, comme la série vérifie le critère des séries alternées, on peut
retrouver immédiatement cette majoration
√
4 3 4×2
4) 6 termes suffisent : < < 10−3 .
13 × 9 × 81 12 × 9 × 81
La convergence de cette série est géométrique.
5
DST 2
f (x)
π O π x
2 2
6
DST 2
n+1
X
Tn = ak X k , avec ∀k ∈ J0, n + 1K ak ∈ N et an+1 6= 0
k=0
Or tangente est impaire, donc il ne reste que les termes impairs dans la formule de Taylor : (changement
d’indice dans la somme)
n
tan(2k+1) (0) 2k+1 tan(2n+2) (t)
X Z x
∀x ∈ I f (x) = x − (x − t)2n+1 dt
k=0
(2k + 1)! 0 (2n + 1)!
n
(x − t)2n+1
Z x
∗ π πh
i X tk
∀n ∈ N ∀x ∈ − , , tan(x) = x2k+1 + T2n+2 (tan(t)) dt
2 2 k=0
(2k + 1)! 0 (2n + 1)!
7
DST 2
Partie 2
1) Soit n ∈ N∗ . Comme f est C ∞ , on peut effectuer une intégration par parties :
1 xZ
Rn (x) = f (n) (t)(x − t)n−1 dt
(n − 1)! 0
−(x − t)n x −(x − t)n
Z x
1
(n) (n+1)
= f (t) − f (t) dt
(n − 1)! n 0 0 n
f (n) (0) n f (n) (0) n
Z x
1
= x + f (n+1) (t)(x − t)n dt = x + Rn+1 (x)
n! n! 0 n!
f (n) (0) n
Ainsi, Rn (x) = x + Rn+1 (x)
n!
2) Soit b ∈ I tel que b > 0.
a) Soit n ∈ N∗ . Puisque f (n) ≥ 0 et b > 0 (donc b − t > 0 sur [0, b]), la suite (Rn (b)) est positive.
bn
De plus, d’après 1), Rn+1 (b) = Rn (b) − f (n) (0) 6 Rn (b).
n!
Ainsi, la suite est décroissante et minorée par 0. Par conséquent, La suite (Rn (b)) est convergente
b) Soient x ∈ [0, b] et n ∈ N∗ .
i) En effectuant le changement de variable défini par t = ux on obtient :
(x − ux)n−1 (n) xn
Z 1 Z 1
Rn (x) = f (ux)x du = (1 − t)n−1 f (n) (tx) dt
0 (n − 1)! (n − 1)! 0
xn
Z 1
Conclusion : 0 6 Rn (x) 6 f (n) (tb)(1 − t)n−1 dt
(n − 1)! 0
bn
Z 1
iii) D’après 2)b)i) avec x = b, on a Rn (b) = (1 − t)n−1 f (n) (tb) dt. D’où 2)b)ii) s’écrit
(n − 1)! 0
(b 6= 0) :
n
x
0 6 Rn (x) 6 Rn (b)
b
c) Soit x ∈ [0, b[. Toujours citer les questions utilisées, précisément.
x
D’après 2)a) la suite (Rn (b)) est convergente. De plus, par construction, 0 6 < 1, donc
n n b
x x
lim = 0. Ainsi, lim Rn (b) = 0.
n→+∞ b n→+∞ b
Donc, par encadrement, 2)b)iii) entraîne lim Rn (x) = 0.
n→+∞
La formule de Taylor avec reste intégral à l’ordre n pour la fonction f sur l’intervalle [0, x] (avec
x > 0) s’écrit.
n
X xk (k)
f (x) = f (0) + Rn+1 (x)
k=0
k!
+∞
X f (n) (0) n
Donc, en passant à la limite pour n → +∞, f (x) = x .
n=0
n!
Puisque f est impaire, les f (2n) (0) sont nuls et l’égalité s’étend donc aux x dans ] − b, 0[ par
imparité des deux membres de l’égalité.
+∞
X f (n) (0) n
Conclusion : ∀x ∈] − b, b[, f (x) = x
n=0
n!
8
DST 2
π π
3) La fonction tan vérifie les conditions demandées pour f : elle est de classe C ∞ sur − , et pour
2 2
π
x ∈ 0, , tan(n) (x) = Tn (tan(x)) > 0 puisque Tn est à coefficients dans N et tan(x) > 0.
2
π π
Pour tout x ∈ 0, on peut trouver un b ∈ x, et le résultat du 2)c) s’applique. Avec tan(2n) (0) = 0
2 2
et en posant tn = tan(2n+1) (0) comme au I)6), on obtient
+∞
i π πh X tk
∀x ∈ − , , tan(x) = x2k+1
2 2 k=0
(2k + 1)!
FIN DE L’ÉPREUVE