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REDA SLAOUI TD : SUITES RECURRENTES MPSI 1 2023/2024

CORRECTION
1 Soit n ∈ N. Par hypothèse, pour x = un+1 , on a f 2un+1 − f (un+1 ) = un+1 . Donc, f (2un+1 − un+2 ) = f (un ).


Comme f est bijective, alors 2un+1 − un+2 = un i.e. un + un+2 = 2un+1 . D’où (un ) est arithmétique.

2 1 Soit f : x 7→ xe−x la fonction itératrice de (un ). On a u0 ∈ [0, +∞[ et [0, +∞[ est stable par f (car ∀ x > 0, f ( x) > 0).
Donc, la suite (un ) est bien définie. De plus, ∀ x ∈ [0, +∞[, f ( x ) − x = x (e− x − 1) 6 0. Donc, la suite (un ) est décroissante.
Or elle est minorée par 0, donc elle est convergente. De plus, comme f est continue sur [0, +∞[, alors la limite de (un ) est
un point fixe de f . Pour tout x ∈ [0, +∞[, f ( x ) = x ⇔ xe− x = x ⇔ x (e− x − 1) = 0 ⇔ x = 0 ou e−1 = 1 ⇔ x = 0.
Ainsi, l’unique point fixe de f est 0. D’où, un → 0.
1 1 eun − 1 eX − 1
2 On a ∀n ∈ N, vn = − = −→ 1 car lim = 1 et lim un = 0.
un e−un un un n→+∞ X →0 X n→+∞

3 1 La fonction itératrice de (un ) qui est f : x 7→ 1 + ln x est définie, continue et strictement croissante sur [1, +∞[
h h
car la fonction x 7→ ln x est est continue et strictement croissante. Donc, f ([1, +∞[) = f (1), lim f = [1, +∞[. Ainsi,
+∞
l’intervalle [1, +∞[ est stable par f et contient u0 . Donc, la suite (un ) est bien définie.
Comme ∀ x ∈ [1, +∞[, f ( x ) − x = ln x − x + 1 6 0, alors (un ) est décroissante. Puisqu’elle minorée par 1, elle
converge vers ` ∈ [1, +∞[. Or f est continue, alors ` est un point fixe de f . Mais l’unique point fixe de f est 1 puisqu’on a
f ( x ) = x ⇔ ln x = x − 1 ⇔ x = 1. D’où, un → 1.
2 La fonction f : x 7→ e x − 1 est définie sur R. Donc (un ) est bien définie. Comme, ∀ x ∈ R, f ( x ) − x = e x − x − 1 > 0,
alors (un ) est croissante. L’unique point fixe de f est 0. Donc, si (un ) converge, alors un → 0 car f est continue. Par suite,
dans ce cas, (un ) sera négative. Ainsi, si u0 > 0, alors (un ) diverge, et puisque elle est croissante, alors un → +∞.
Si u0 = 0 alors, par récurrence immédiate, ∀n ∈ N, un = 0 et donc (un ) converge vers 0.
Supposons u0 < 0. On remarque que l’intervalle ] − ∞, 0 ] est stable par f . Donc, ∀n ∈ N, un 6 0. Ainsi, (un ) est croissante
et majorée, donc converge. D’où un → 0.

1
4 1 La fonction h définie par : ∀ x ∈ R∗+ , h( x) = f ( x) − x est dérivable sur R∗+ et ∀ x ∈ R∗+ , h0 ( x) = − 1 < 0.
x

x 0 1 +∞

h0 ( x ) + 0 −

1
h( x )
−∞ −∞

D’après le tableau de variations, la fonction h s’annule en un point α ∈ ]0, 1[ et en un point β ∈ ]1, +∞[.
2 Supposons par l’absurde que (un ) est bien définie. Puisque f est croissante et f ( a) = a alors ∀n ∈ N, 0 < un 6 a. Or
∀ x ∈ [0, a], f ( x ) − x 6 0 donc (un ) est décroissante et puisqu’elle est minorée par 0, elle converge. Sa limite est un point
fixe de f qui ne peut être que a mais ∀n ∈ N, un 6 u0 < a. Donc (un ) ne peut converger vers a, ce qui est absurde. D’où
(un ) n’est pas bien définie.
5 1 On a ∀ x > 0, f ( x) > 0. Donc, I est stable par f . De plus, si x ∈ [0, +∞[ alors
1 2+x
f ◦ f (x) = x ⇔ =x ⇔ = x ⇔ 2 + x = 2x2 + 5x ⇔ 2x2 + 4x − 2 = 0 ⇔ x2 + 2x − 1 = 0
1 2x + 5
2+ √ √ √
2+x ⇔ ( x + 1)2 − 2 = 0 ⇔ ( x + 1 − 2)( x + 1 + 2) = 0 ⇔ x = 2 − 1 car x > 0

Ainsi, f ◦ f admet un unique point fixe α = 2 − 1 ∈ I.
2 f est continue et strictement décroissante, donc

1
h √ h h√ 1h
f ( I1 ) = f ( 2 − 1), lim f = 2 − 1, ⊂ I2
0 2
i √ i i √ h
f ( I2 ) = lim f , f ( 2 − 1) = 0, 2 − 1 ⊂ I1 .
+∞

Par suite, f ◦ f ( I1 ) ⊂ f ( I2 ) ⊂ I1 et f ◦ f ( I2 ) ⊂ f ( I1 ) ⊂ I2 .
√ √
2+x 2 + x − 2x2 − 5x −2( x2 + 2x − 1) −2( x + 1 − 2)( x + 1 + 2)
3 f ◦ f (x) − x = −x = = = .
2x + 5 2x + 5 2x + 5 2x + 5
√ √
Donc, f ◦ f ( x ) − x > 0 sur ]0, 2 − 1[ et f ◦ f ( x ) − x 6 0 sur [ 2 − 1, +∞[.
√ √
4 L’une des suites (u2n ) et (u2n+1 ) est croissante et majorée par 2 − 1 et l’autre est décroissante et minorée par 2 − 1.
√ √
Donc, elles convergent toutes les deux vers 2 − 1. D’où (un ) converge vers 2 − 1.

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