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Mathématiques financières, S2
Année universitaire 2018/2019
Exercice 1
Soit (u n )n∈N la suite arithmétique de premier terme u 0 = 4 et de raison r = 6.
1. Calculer u 5 et u 30 .
Puisque (u n )n∈N est arithmétique, on a pour tout n ∈ N :
u n = u 0 + nr,
u 5 = u 0 + 5r = 4 + 5 × 6 = 34 et u 30 = u 0 + 30r = 4 + 30 × 6 = 184.
u n = 160 ⇐⇒ 4 + 6n = 160
⇐⇒ 6n = 160 − 4 = 156
156
⇐⇒ n = = 26.
6
Exercice 2
Soit (u n )n∈N la suite arithmétique telle que u 6 = 112 et u 14 = 56.
1. Déterminer la raison r puis le terme initial u 0 de (u n )n∈N .
Puisque (u n )n∈N est arithmétique, on a pour tout n ∈ N :
u n = u 0 + nr,
u 0 = 112 + 42 = 154.
Exercice 3
Soit (u n )n∈N la suite géométrique telle que u 2 = 686 et u 5 = −2.
1. Déterminer la raison q puis le terme initial u 0 de (u n )n∈N .
Puisque (u n )n∈N est géométrique, on a pour tout n ∈ N :
un = u0 q n ,
1
et on sait, ici, u 2 = 686 et u 5 = −2. On a donc :
1 −2 u5 u0 q 5
− = = = = q 3.
343 686 u 2 u 0 q 2
u 0 = 686 × 49 = 33614.
2. La suite (u n )n∈N admet-elle une limite ? (Justifier). Dans l’affirmative, déterminer cette limite.
La suite (u n )n∈N converge vers 0 puisqu’elle est géométrique de raison q ∈] − 1, 1[.
Exercice 4
Soit (u n )n∈N la suite géométrique de terme initial u 0 = 3 et de raison q = 1, 1. On note :
n
X
Sn = un = u1 + u2 + · · · + un .
k=1
1. Calculer S 4 et S 20 .
Rappelons que pour une suite géométrique (u n )n∈N , on a :
n
X 1 − qn
Sn = un = u1 .
k=1 1−q
1 − q4 1 − 1, 14
S 4 = u1 = 3, 3 = 15, 3153
1−q 1 − 1, 1
et
1 − q 20 1 − 1, 120
S 20 = u 1 = 3, 3 = 189, 0075.
1−q 1 − 1, 1
u n ≥ 5 ⇐⇒ 3 × 1, 1n ≥ 125
125
⇐⇒ 1, 1n ≥
3 µ ¶
125
⇐⇒ n ln(1, 1) = ln(1, 1n ) ≥ ln
3
ln 125
¡ ¢
3
⇐⇒ n ≥ ' 39, 13 (car ln(1, 1) > 0).
ln(1, 1)
Exercice 5
Soit (u n )n∈N la suite telle que u 0 = 3 et, pour tout n ∈ N :
3 − u n2
u n+1 = u n + .
2u n
2
2
1. Pour n ∈ N, exprimer u n+1 − 3 en fonction de u n . En déduire que u n2 ≥ 3, pour tout n ∈ N.
Pour n ∈ N, on a :
¶2
3 − u n2
µ
2
u n+1 − 3 = un + −3
2u n
¶2
3 − u n2 3 − u n2
µ
= u n2 + 2u n + −3
2u n 2u n
¶2 ¶2
3 − u n2 3 − u n2
µ µ
= u n2 + 3 − u n2 + −3 = ≥ 0,
2u n 2u n
2
dont on déduit que u n+1 ≥ 3. Ainsi, u n2 ≥ 3, pour tout n ∈ N∗ et il est immédiat de vérifier que u 02 ≥ 3.
u n2 +3
2. Vérifier que, pour tout n ∈ N, u n+1 = 2u n .
Pour n ∈ N, on a :
3 − u n2 2u n2 + 3 − u n2 u n2 + 3
u n+1 = u n + = = .
2u n 2u n 2u n
• Initialisation : On a :
u0 = 3 > 0
et l’intinialisation est vérifiée.
• Hérédité : Supposons que, pour un certain n ∈ N, on ait :
un ≥ 0 (H.R.)
et montrons qu’alors
u n+1 ≥ 0.
Il est clair que u n2 + 3 > 0 et d’après (H.R.), 2u n > 0. On en déduit à l’aide de la question précédente que :
u n2 + 3
u n+1 = >0
2u n
3 − u n2 3 − u n2
u n+1 − u n = u n + − un = .
2u n 2u n
p
Cette derière quantité est négative puisque l’on a vu que u n ≥ 3 (et donc 3 − u n2 ≤ 0). Ceci montre que (u n )n∈N est
décroissante.
6. Pourquoi peut-on affirmer que (u n )n∈N est convergente ? Déterminer sa limite.
La suite (u n )n∈N est décroissante et minorée donc convergente. Notons l sa limite et remarquons que
3
En passant à la limite dans la relation
3 − u n2
u n+1 = u n + ,
2u n
on obtient que l vérifie
3−l2
l =l + ,
2l
et donc
3−l2 = 0
p p
donc l = ± 3. Puisque (u n )n∈N est positive, sa limite ne peut pas être strictement négative. Il s’agit donc de 3.