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MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES
Semestre 2
Groupes A,B,C
Année universitaire
2020/2021
Chapitre 1
Suites numériques
1 Définitions
Définition. On appelle suite de nombres réels toute application u d’une partie I
de N dans R. On désigne souvent par (un )n∈I ou (un ) la suite u.
Le terme un s’appelle terme général de la suite (un ).
Soit explicitement :
un = f (n)
où f est une application d’une partie de N dans R.
Exemples :
1
• un = 2 est définie pour n ∈ N.
n +1
1 1
On a u0 = 1, u1 = , u2 = , ...
2 5
1
• vn = est définie pour n ≥ 1.
n
1
On a v1 = 1, v2 = , ....
2
Soit par récurrence :
(
un+1 = f (un )
u0 donné.
Cette relation de récurrence permet de calculer le terme de rang n + 1 en fonction
du terme précédent de rang n.
Exemple
( :
un+1 = 5un + 2
•
u0 = 3.
On a u1 = 5u0 + 2 = 17, u2 = 5u1 + 2 = 87, ...
1
Remarque :
Les suites que l’on rencontre le plus fréquemment en mathématiques financières
sont les suites arithmétiques et les suites géométriques. Nous en rappellerons ici les
propriétés les plus importantes.
2 Suites arithmétiques
Définition. On appelle suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r, la
suite (un ) définie par :
Remarque :
un = u1 + r(n − 1)
un = up + r(n − p)
2
Il s’agit d’une suite arithmétique de raison r = 3 et de premier terme u0 = 2.
1 + 2 + 3 + ... + n
n(n + 1)
1 + 2 + 3 + ... + n =
2
3 Suites géométriques
Définition. On appelle suite géométrique de premier terme u0 et de raison q, la
suite (un ) définie par :
Remarque :
un = u1 q n−1
un = up q n−p
3
Proposition. Soit (un ) une suite géométrique de raison q. La somme Sn des n + 1
premiers termes de (un ) est donnée par :
n
X q n+1 − 1
Sn = uk = u0 + u1 + ... + un = u0 si q 6= 1
k=0
q−1
u2 = u0 q 2 = 2 × 32 = 18.
u4 = u0 q 4 = 2 × 34 = 162.
q 4+1 − 1 35 − 1
u0 + u1 + ... + u4 = u0 =2 = 35 − 1.
q−1 2
q 10−2+1 − 1 39 − 1
u2 + u3 + ... + u10 = u2 = 18 = 9(39 − 1).
q−1 2
Exemple : Considérons la suite géométrique de premier terme u0 = 1 et de raison
q 6= 1. On a donc :
q n+1 − 1
1 + q + q 2 + ... + q n =
q−1
4
Chapitre 2
Intérêts Simples et Escompte
0 Définitions
L’intérêt est le prix payé par l’emprunteur au prêteur pour utiliser un capital
pendant un temps donné. C’est le loyer de la somme prêtée. Il s’agit d’une dépense
pour l’emprunteur et d’un revenu pour le prêteur.
Exemple :
1. Vous empruntez de l’argent à la banque. Vous êtes l’emprunteur, la banque est le
prêteur. Votre emprunt vous coûte.
2. Vous placez de l’argent sur un compte bancaire. Vous êtes le prêteur, la banque
est l’emprunteur. Votre placement vous rapporte (et coûte à la banque).
1 Intérêts simples
Définition. Dans le cas de l’intérêt simple, le capital reste invariable pendant toute
la durée du prêt. L’emprunteur doit verser, à la fin de chaque période, l’intérêt dû.
Un capital est placé à intérêts simples si c’est le capital de départ qui produit
l’intérêt pendant toute la durée du placement
1
Fomalisation :
Dans le système des intérêts simples :
– Les intérêts sont versés à la fin de chacune des périodes de prêt.
– Le capital initial reste invariable.
In = C0 × i + C0 × i + ... + C0 × i (n fois)
c’est-à-dire :
In = C0 × i × n .
La somme totale à rembourser (valeur définitive ou valeur acquise) du capital C0
est donc :
Cn = C0 + In = C0 (1 + i × n) .
Exemple : Soit un capital de 15000 DH placé à intérêts simples pendant 6 périodes
à un taux par période de 13%. Calculons les intérêts (en DH) :
Remarque :
Si i représente un taux annuel alors n doit être exprimé en années.
Si i représente un taux semestriel alors n doit être exprimé en semestres.
Si i représente un taux trimestriel alors n doit être exprimé en trimestres.
Si i représente un taux mensuel alors n doit être exprimé en mois.
Remarque
Dans le calcul des intérêts, on retient l’année comerciale de 360 jours.
Les mois sont comptés pour leur nombre de jours exact.
2
Pour une durée comptée en jours :
Soit i un taux annuel.
Si j désigne la durée en jours, la formule de calcul de l’intérêt devient :
C0 × i × j
I=
360
Pour une durée comptée en mois :
Soit i un taux annuel.
Si m désigne la durée en mois, la formule de calcul de l’intérêt devient :
C0 × i × m
I=
12
Exemple : Quel est l’intérêt produit à intérêt simple par un placement d’une somme
d’argent de 15400 DH au taux annuel de 11% pendant 75 jours.
3
Taux moyen de plusieurs placements (Intérêts simples)
Soient trois capitaux C1 , C2 et C3 placés à des taux annuels respectifs i1 , i2 et i3
pendant des durées différentes j1 , j2 et j3 (en jours par exemple).
capital Taux Durée
C1 i1 j1
C2 i2 j2
C3 i3 j3
L’intérêt global procuré par les trois placements est le suivant :
C1 i1 j1 C2 i2 j2 C3 i3 j3
IG = + +
360 360 360
C1 i1 j1 + C2 i2 j2 + C3 i3 j3
IG =
360
Le taux moyen de ces trois placements est un taux unique noté imoy , qui appliqué à
l’ensemble de ces trois placements donne le même intérêt global. Soit
C1 imoy j1 + C2 imoy j2 + C3 imoy j3
IG =
360
C1 j1 + C2 j2 + C3 j3
IG = imoy
360
Il vient alors
C1 i1 j1 + C2 i2 j2 + C3 i3 j3
imoy = .
C1 j1 + C2 j2 + C3 j3
Cette formule peut être généraliser facilement à p placements :
Pp
Ck ik jk
imoy = Pk=1 p .
k=1 Ck jk
4
2 Escompte
Effet de commerce
L’ effet de commerce est un instrument de crédit. Il représente une dette à payer.
Sur un effet de commerce sont indiquées :
1. La valeur nominale de l’effet : c’est le montant inscrit sur l’effet.
2. La date d’échéance : c’est le jour convenu pour le paiement de la dette.
3. La durée : c’est le nombre de jours, de mois (ou d’années) entre la date d’émission
de l’effet et sa date d’échéance.
Exemple
Effet de commerce
Valeur nominale : 50000 DH
Date d’échéance : 30/6/2015
Fait à Nador, le 01/01/2015
Le bénéficiaire est sensé attendre la date d’échéance pour encaisser son effet,
mais : Il peut le vendre avant son échéance. On dit qu’il négocie l’effet avant son
encaissement normal : Cette opération est appelée l’escompte.
Escompte commercial
L’escompte commercial d’un effet est une opération bancaire qui consiste à payer
au bénéficiaire d’un effet la valeur escomptée de l’effet contre sa valeur nominale
avant l’échéance.
L’escompte est l’intérêt retenu par la banque sur la valeur nominale de l’effet
pendant le temps qui s’écoule depuis le jour de la remise à l’escompte jusqu’au jour
de l’échéance.
Si on désigne par :
5
Le montant de l’escompte est :
C ×i×j
E=
360
La valeur escomptée est :
VE =C −E
Soit encore
C ×i×j i×j
VE =C − = C(1 − )
360 360
Exemple : Un fournisseur négocie le 03 mai un effet d’un montant de 22 500 DH
dont l’échéance est le 18 juillet de la même année. La banque escompte l’effet à un
taux annuel de 12%.
Quelle est la valeur escomptée de cet effet à la date du 03 mai ?
V E =? C = 22 500 DH
i = 12%
03 mai 18 juillet
Date de négociation Date d’échéance
76 jours
Escompte :
C ×i×j 22500 × 0, 12 × 76
E= = = 570 DH
360 360
Valeur escomptée à la date du 03 mai :
V E = C − E = 22500 − 570 = 21 930 DH
Dans un escompte, la valeur escomptée est appelée valeur actuelle.
Quelle est la valeur actuelle de cet effet s’il est négocié le 03 juin au lieu du 03
mai ?
V E =? C = 22 500 DH
i = 12%
03 juin 18 juillet
Date de négociation Date d’échéance
45 jours
6
Escompte :
C ×i×j 22500 × 0, 12 × 45
E= = = 337, 5 DH
360 360
Valeur escomptée à la date du 03 juin :
Ainsi, cet effet dont la valeur nominale est 22 500 DH et à échéance le 18 juillet a
pour valeurs actuelles au 03 mai, 03 juin et 18 juillet :
V E1 = V E2
i × j1 i × j2
C1 (1 − ) = C2 (1 − )
360 360
7
Remarque
Dans la pratique, la notion d’équivalence permet de remplacer un effet par un autre
ayant une échéance différente.
Etant donnée la valeur nominale C1 d’un effet, l’équation d’équivalence à 4 inconnus.
Généralement, à l’aide de cette équation
i × j1 i × j2
C1 (1 − ) = C2 (1 − )
360 360
on peut calculer :
- la valeur nominale de l’effet équivalent ;
- l’échéance de l’effet équivalent ;
- la date d’équivalence ;
- le taux d’équivalence.
V E1 = V E2 C1 = 10 000 DH C2 =
i = 12%
16 avril 26 mai 15 juin
Date d’équivalence Date d’échéance 1 Date d’échéance 2
j1 = 40 jours
j2 = 60 jours
i × j1 i × j2
L’equivalence des deux effets au 16 avril s’écrit : C1 (1 − ) = C2 (1 − )
360 360
donc
0, 12 × 40 0, 12 × 60
10000(1 − ) = C2 (1 − )
360 360
d’où
0, 12
9866, 67 = C2 (1 − )
6
ainsi
C2 = 10068, 03 DH .
8
Définition. Un effet (ou capital) est équivalent à la somme de plusieurs autres, si
escomptés à une date donnée (date d’équivalence), au même taux, et dans le même
système d’escompte, la valeur actuelle de l’effet (ou capital) unique est égale à la
somme des valeurs actuelles des autres effets (ou capitaux).
Soit un effet de valeur nominale C et 3 effets de valeurs nominales C1 , C2 et C3
ayant respectivement j, j1 , j2 et j3 jours à courir à la date d’escompte ; l’équivalence
se traduira par l’égalité suivante :
C ×i×j C1 × i × j1 C2 × i × j2 C3 × i × j3
C− = C1 − + C2 − + C3 −
360 360 360 360
Exemple : On souhaite remplacer le 15 juin, les trois effets ci-dessous par un effet unique
Effet Valeur nominale Échéance
1 5000 20 août
2 4000 15 juillet
3 12000 20 septembre
Quelle est l’échéance de l’effet de 21200 DH remplaçant les effets 1, 2 et 3 avec un
taux d’escompte de 13%.
9
Chapitre 3
Intérêts composés et Annuités
1 Intérêts composés
Définition. Un capital est placé à intérêts composés, lorsque à la fin de chaque
période de placement, l’intérêt simple de cette période est ajouté au capital initial
pour produire un intérêt simple à son tour pendant la période suivante.
En intérêts composés, les intérêts sont ajoutés au capital. On dit qu’ils sont
capitalisés à la fin de chaque période.
La capitalisation des intérêts est généralement annuelle mais elle peut être se-
mestrielle, trimestrielle, mensuelle ou autre (selon la période).
Si on désigne par :
C0 : le capital initial.
n : le nombre de périodes.
C0 C1 C2 Cn−1 Cn
i
0 1 2 n−1 n
1
Période Capital placé Intérêts payés valeur acquise
au début à la fin de en fin de période
de période chaque période
1
C0 C0 i
C1 = C0 + C0 i
= C0 (1 + i)
2
C1 C1 i
C2 = C1 + C1 i
= C1 (1 + i)
= C0 (1 + i)2
3
C2 C2 i
C3 = C2 + C2 i
= C2 (1 + i)
= C0 (1 + i)3
...
n
Cn−1 Cn−1 i
Cn = Cn−1 + Cn−1 i
= Cn−1 (1 + i)
= C0 (1 + i)n
Cn = C0 (1 + i)n
2
Exemple : Soit un capital de 10 000 DH placé pendant 3 ans à intérêts composés au taux
annuel de 10%.
C0 = 10 000 C3 =?
i = 10%
0 1 2 3
On a :
C3 = 10 000 × (1 + 0.1)3 = 10 000 × 1.13 = 13 310 DH
Soit un intérêt total :
IG = 13 310 − 10 000 = 3310 DH .
Remarque : Dans la formule donnant la valeur acquise à intérêts compoés, il y a concor-
dance entre les taux et les périodes considérées. En effet,
– le nombre n de périodes est en années si i est un taux annuel ;
– le nombre n de périodes est en semestres si i est un taux semestriel ;
– le nombre n de périodes est en trimestres si i est un taux trimestriel ;
– le nombre n de périodes est en mois si i est un taux mensuel.
Exemple : Quelle est la valeur acquise au bout de 5 ans et 3 mois d’un capital de 12 000
DH placé à intérêts composés au taux annuel de 7, 5%.
a) La solution rationnelle
Dans ce cas, on considère que la valeur acquise au bout de 5 ans, C5 , reste placée à intérêts
simples pendant 3 mois.
Ce qui donne
3
C5+ 3 = C5 + C5 × × 0.075
12 12
Comme
C5 = 12 000 × 1.0755 = 17 227, 55 DH
On obtient alors
C5+ 3 = 17 550, 57 DH
12
b) La solution commerciale
Dans la pratique, on généralise la formule des intérêts composés au cas où n (n est le
nombre de périodes ! !) n’est pas un nombre entier de périodes :
Cn = C0 (1 + i)n
3
Dans notre exemple, avec la solution commerciale on obtient :
3
C5+ 3 = 12000 × 1.0755+ 12 = 17541, 86 DH
12
Remarque
La valeur acquise donnée par la solution commerciale est toujours inférieure à celle donnée
par la solution rationnelle.
On adopte toujours la solution commerciale sauf indication contraire.
On dit alors que la capitalisation est continue.
Valeur actuelle
La valeur actuelle est la somme C0 qu’il faut placer aujourd’hui à intérêt composé pour
obtenir Cn après n période de placement. C’est le processus inverse de la capitalisation
qui s’appelle actualisation.
C0 = Cn (1 + i)−n
Exemple : Quelle somme faut-il placer maintenant à intérêt composé au taux annuel de
7% pour obtenir au bout de 4 ans une valeur définitive de 75000 dh ?
I Taux proportionnels
Définition. Deux taux sont proportionnels lorsque leur rapport est égal au rapport des
durées de leurs périodes respectives.
Exemple : Au taux annuel de 10% correspond le taux semestriel proportionnel de
5% et le taux trimestriel proportionnel de 2, 5%.
10 1 année 10 1 année
En effet : = =2 et = =4
5 1 semestre 2, 5 1 trimestre
En intérêts simples, deux taux proportionnels produisent sur un même capital les
mêmes intérêts au bout du même temps. Il n’en est pas de même dans le cas des intérêts
composés.
Exemple Calculons l’intérêt simple produit par un capital de 10000 DH placé pendant
un an au taux annuel de 10%
Période Taux Durée de placement Valeur acquise
1 année 10% 1 année 10000 × (1 + 0, 1 × 1) = 11000
1 semestre 5% 2 semestres 10000 × (1 + 0, 05 × 2) = 11000
1 trimestre 2.5% 4 trimistres 10000 × (1 + 0, 025 × 4) = 11000
4
Maintenant, reprenons le même exemple mais en utilisant les intérêts composés.
En intérêts composés et à taux proportionnels les valeurs acquises par un même capital
pendant une même durée augmentent quand les périodes de capitalisation deviennent plus
petites. D’où le recours au taux équivalents.
I Taux équivalents
Définition. Deux taux sont équivalents lorsque, à intérêts composés, ils aboutissent pour
un même capital, à la même valeur acquise pendant la même durée de placement
De manière générale, deux placements définis respectivement par leurs taux (i1 et
i2 ) et par leurs périodes (p1 et p2 ). Les placements sont effectués à taux équivalent s’ils
aboutissent pour un même capital C0 à la même valeur acquise.
C’est-à-dire :
C0 (1 + i1 )p1 = C0 (1 + i2 )p2
Exemple : Quel est le taux semestriel équivalent au taux annuel de 10% ?
Le taux annuel est ia = 10%. Soit is le taux semestriel équivalent. On a :
C0 (1 + ia )1 = C0 (1 + is )2 .
Donc
(1 + 0, 10)1 = (1 + is )2
1 1
1, 1 = (1 + is )2 =⇒ 1 + is = 1, 1 2 =⇒ is = 1, 1 2 − 1 = 0, 0488
Ainsi,
is = 4, 88%.
Exemple : Quel est le taux annuel équivalent au taux mensuel de 1% ?
Le taux mensuel est im = 1%. Soit ia le taux annuel équivalent. On a :
(1 + ia )1 = (1 + im )12 .
Donc
1 + ia = (1 + 0.01)12
1 + ia = 1, 0112 =⇒ ia = 1, 0112 − 1 = 0, 1268
Ainsi,
ia = 12, 68%.
5
2 Annuités
Définition
- On appelle annuité une suite de règlements versements effectués à intervalles de
temps égaux.
- La période est l’intervalle de temps entre deux règlements consécutifs.
- Si les versements sont égaux, on parle d’annuité constante.
- Si la période est différente de l’année, on parle de semestrialités, mensualités ...
Remarque
Lorsqu’on parle de semestrialités, mensualités, etc., il faut utiliser les taux d’intérêts
équivalents appropriés.
Va VA
⇓ ⇓
A1 A2 A3 An
n i
0 1 2 3
Va : est la valeur actuelle de l’ensemble des n versements à la date 0.
VA : est la valeur acquise de l’ensemble des n versements à la date du dernier.
6
La valeur acquise VA est donc donnée par :
n
X
VA = Ak (1 + i)n−k
k=1
n
X
Va = Ak (1 + i)−k
k=1
7
Cas particulier annuités constantes
(1 + i)n − 1
= a .
(1 + i) − 1
(1 + i)n − 1
Donc VA = a .
i
La valeur actuelle :
n
X
Va = Ak (1 + i)−k
k=1
= a (1 + i)−1 + (1 + i)−2 + ... + (1 + i)−n
(1 + i)n − 1
= a(1 + i)−n .
(1 + i) − 1
1 − (1 + i)−n
Donc Va = a .
i
Remarque : On peut calculer la valeur actuelle directement à partir de la valeur acquise
calculée précédemment :
(1 + i)n − 1 1 − (1 + i)−n
Va = VA × (1 + i)−n = a × (1 + i)−n = a
i i
Exemple : 4 annuités constantes de 5000 DH sont versées périodiquement à partir du
premier janvier 2002 au taux annuel 10%.
Calculer leur valeur actuelle et leur valeur acquise .
On a a = 5000
Valeur acquise au premier janvier 2005 :
(1 + 0, 1)4 − 1
VA = 5000 = 23205 DH .
0, 1
Valeur actuelle au premier janvier 2001 :
1 − (1 + 0, 1)−4
Va = 5000 = 15849, 33 DH .
0, 1
8
Remboursement d’une dette
Une personne emprunte une somme d’argent C à un taux d’intérêt i qu’elle désire
rembourser au moyen de n versements périodiques Ak (ici on traite la cas général).
Les versements se font une période après la date de l’emprunt.
1 − (1 + i)−n
C=a
i
Montant des annuités constantes de remboursement :
Remarquer que dans cet exemple, le coût de l’emprunt est supérieur à son montant
9
Exercices supplémentaires corrigés
Corrigé :
u 5 = u 0 + 5R ⇒ 96 = 1 + 5R ⇒ R = 19
v 5 = v 0 × R n ⇒ 96 = 3R 5 ⇒ R = 5 32 = 2
Corrigé :
17 −5 −17 −22
D’autre part : u 32 = u15 × R = 33 ×10 ×10 = 33 ×10
u1 + u 2 + u 3 + u 4 + u 5 = 93 et u 5 = 4u 3
k 5 −1 k 5 −1
Or 2 3
u1 + u 2 + u 3 + u 4 + u 5 = u1 (1 + k + k + k + k ) = u14
⇒ u1 = 93 (1)
k −1 k −1
u1 × 31 = 93 ⇒ u1 = 3
k 8 −1
u 3 + u 4 + u 5 + ... + u10 = u 3 (1 + k + k 2 + ... + k 7 ) = u 3 ;
k −1
Exercice 4 : La somme des termes d’une suite arithmétique compris, au sens large, entre le
20ème terme et le 30ème terme est égale à 1166 et la somme des termes compris, au sens
large, entre le 32ème et le 40ème terme est égale à 1350. Donner la somme des 100 premiers
termes de cette suite.
up + un
Corrigé : ( u n ) n∈IN est une suite arithmétique donc : u p + u p +1 + ... + u n = (n − p + 1)
2
u 20 + u 30
Ainsi, nous avons : u 20 + u 21 + ... + u 30 = 1166 ⇒ 11 = 1166 ⇒ u 20 + u 30 = 212
2
u 32 + u 40
De même : u 32 + u 33 + ... + u 40 = 1350 ⇒ 9 = 1350 ⇒ u 32 + u 40 = 300
2
99 × 100
La somme des 100 premiers termes est donnée par : u1 + u 2 + ... + u100 = 100u1 + R
2
Exercice 5 : Une suite géométrique est telle que son 3ème terme est égal à 4 et son 5ème
terme est égal à 16 fois le premier. Donner la somme des termes compris, au sens strict,
entre le 5ème et le 12ème terme.
Corrigé : Soit u1 le premier terme et k la raison de cette suite. Nous avons :
u3 = 4 et u 5 = 16u1
La somme des termes compris, au sens strict, entre le 5ème et le 12ème terme est donnée par :
2 5 k6 −1 6
5 k −1
u 6 + u 7 + ... + u11 = u 6 (1 + k + k + ... + k ) = u 6 = u 1k
k −1 k −1
64 − 1
Si k=2, on obtient : u 6 + u 7 + ... + u11 = 32 = 2016
2 −1
64 − 1
Si k= − 2 , on obtient : u 6 + u 7 + ... + u11 = −32 = 672
− 2 −1
2) Quel est l’intérêt produit à intérêts simples, par un placement d’une somme d’argent de
15500 DH au taux de 9,5% pendant 7 mois ?
Corrigé :
Les taux annoncés sont des taux annuels, nous devons convertir la durée de chaque
placement en « années ».
96
1) C=12500 DH ; i=0,105 ; j = 96 jours = 96/360 année ; I = 12500 × 0,105 × = 350DH
360
7
2) C=15500 DH ; i=0,095 ; m = 7 mois = 7/12 année ; I = 15500 × 0,095 × = 858,99DH
12
50
I = 15000 × 0 ,09 × = 187,5DH ; VD = C + I = 15000 + 187 ,5 = 15187,5DH
360
Corrigé :
I = 18000 × 0 ,105 × 9
= 1417 ,50 DH ; VD = C + I = 18000 + 1417 ,50 = 19417,50DH
12
C = VD − I = 21000 DH ; I = C×i×
j
⇒ j=
360 × I
= 120 jours
360 C×i
j 360 × I
VD = C + I = 62948 ,60 DH ; I = C×i× ⇒i= = 0 , 0918 = 9 ,18 %
360 C× j
Exercice 3 : Deux capitaux diffèrent de 1250 dh. Le taux d’intérêt du premier est de 3%
inférieur au taux d’intérêt du second. Le 1èr rapporte annuellement 5700 dh, le second
rapporte annuellement 6325 dh. Calculer les deux capitaux et les deux taux d’intérêts. On
supposera que l’intérêt est simple.
5700
C1 =
C1 × i1 = 5700 i1
⇔
0,03C1 − 1250i1 = 662,5 0,03 × 5700 − 1250i = 662,5
i1
1
i1 = 19%
C = 5700 / i = 5700 / 0,19 ⇒ C = 30000
1 1 1
Nous avons alors :
C 2 = C1 − 1250 ⇒ C 2 = 28750
i 2 = i1 + 3% ⇒ i 2 = 22%
a) I 4 = C 3i = C(1 + i) 3 i
b) I1à 4 = C 4 − C = C((1 + i) 4 − 1)
c) C 4 = C(1 + i) 4
d) I 4 = I 2 × (1 + i) 2
Exercice 2 : Un capital C a été placé au taux i durant plusieurs années en intérêts composés
C0 C1 C2 C3 ……. Cn-1 Cn
0 1 2 3 ……. n-1 n
Ck-1 Ck
k-1 k
Intérêt de l’année k : I k = Ck −1 × i
Cn +1 − Cn = C0 (1 + i) n +1 − C0 (1 + i) n = C0 (1 + i) n [(1 + i) − 1]
⇒ Cn +1 − Cn = C0 (1 + i) n × i
Ou directement : La différence entre les deux valeurs acquises est l’intérêt de l’année n+1 :
Cn +1 − Cn = I n +1 = Cn × i = C0 (1 + i) n × i
Cn Cn+1
n
Intérêt de l’année n+1 : I n +1 = C n × i = C0 (1 + i) × i
A = I1 + I 2 + ... + I n = Cn − C0 = C0 (1 + i) n − C0 ⇒ A = C0 ((1 + i) n − 1)
Calcul de B :
B = C0 + C1 + ... + Cn −1 = C0 + C0 (1 + i) + ... + C0 (1 + i) n −1
k n −1 (1 + i) n − 1
⇒ B = C0 × = C0
k −1 i
Conclusion :
(1 + i) n − 1
B = C0 et A = B × i ⇒ A = C0 ((1 + i) n − 1)
i
I 2n = I n +1 × I n −1 et C2n = Cn +1 × Cn −1
En effet, une suite géométrique (un) de raison k vérifie :
un
u n +1 = k × u n et u n = k × u n −1 donc u n +1 × u n −1 = k × u n × = u 2n
k
Corrigé :
C = 102500 DH ; i =0,01 (taux mensuel, la période est donc le mois) ; nombre de mois =
65 :
V = C (1 + i ) n = 102500 × 1,01 65 = 195710,07
D
i =0,03 (taux trimestriel, la période est donc le trimestre) ; C=52000 DH : VD=76000 DH :
76 ln( 76 / 52 )
VD = C (1 + i ) n ⇔ 76000 = 52000 × 1, 03 n ⇔ = 1,03 n ⇔ n = = 12 ,84
52 ln 1,03
i =0,055 (taux annuel, la période est l’année) ; n (nombre de période) = 20, VD=154000 :
Exercice 4 : Un capital a été placé pendant 5 ans au taux d’intérêt de 10%. Le même capital
est placé au taux i durant 4ans. Sachant que les deux placements ont été effectués en
intérêt composé et qu’ils donnent lieu à la même valeur acquise, calculer le taux i
Corrigé :
5
Placement 1 : La valeur acquise après 5 ans : C5 = C0 × (1 + 0,10)
Exercice 5 : Un capital C est placé pendant n années au taux i par année. Calculer i, C et n
sachant que l’intérêt de l’avant dernière année est 428,718€, l’intérêt de la dernière année
est 471,595€ et l’intérêt de la 4ème année est 266,2€.
Corrigé :
In 471,595
Donc = 1+ i = = 1,10 ⇒ i = 10% ; on remplace dans I 4 :
I n −1 428,718
ln 2,36
I n = 2000 × 1,1n −1 × 0,1 = 471,595 ⇒ 1,1n −1 = 2,36 ⇒ n = + 1 = 10
ln 1,1
Il s’agit donc d’un capital C=2000€ placé au taux i=10% pendant 10 ans.
∑C i j k k k
Corrigé : On applique la formule : i m = k
, ainsi :
∑C j k
k k
Exercice 2 :
Corrigé :
1) i m = (1 + i a )1/12 − 1
90
2) i t = (1 + i q ) − 1
Partie 5 : Escompte commercial, Équivalence de capitaux
Exercice 1 : Un commerçant souhaite remplacer le 15 mai un effet de 10 000 DH arrivant à
échéance le 24 juin par un autre échéant le 14 juillet. Déterminer la valeur (nominale) de
l’effet de remplacement (taux=13%)
Corrigé :
J1 = 40 J2 = 60
0,13 × 40 0,13 × 60
Alors VE1 = VE2 ⇔ 10000(1 − ) = C 2 (1 − ) ⇒ C 2 = 10073,82DH
360 360
Exercice 2 : Un débiteur désire remplacer un effet de valeur nominale 75 000 DH qu’il doit
payer dans 60 jours par un autre de valeur nominale 74 600 DH. Quelle serait la date
d’échéance de cette nouvelle dette ? (taux d’escompte 13%).
Corrigé :
J1 = ? J2 = 60
0
La valeur de la dette (l’effet) a baissée de 75000 DH à 74 600 DH, c’est que la date de
l’échéance est plus proche. (Ceci dit, on peut mettre J1 avant ou après J2, le calcul par la
suite donnera la valeur exacte de J1, le but du le schéma est uniquement de nous aider à la
mise en équation, c'est-à-dire écrire l’équation d’équivalence)
0,13 × J1 0,13 × 60
On a alors : 74600(1 − ) = 75000(1 − )
360 360
Exercice 3 : A quelle date un effet de valeur nominale 20 000 DH à échéance le 15 avril est-
il équivalent à un effet de 20 435,86 DH à échéance du 14 juin de la même année ? (taux
d’escompte 12,60%)
Corrigé :
J jours 60 jours
⇔ 20000 − 7J = 2006,71 − 7,15J ⇒ J = 43,98 Soit 44 jours avant le 15 avril, soit le 02 mars
de la même année.
Corrigé :
122 jours
On a alors :
⇔ 200001 −
30 × i 88 × i 105 × i 122 × i
VE1 = VE2 + 350001 − + 250001 − = 805001 −
360 360 360 360
⇒ i = 5 ,12 %
Corrigé :
107 jours
122 jours
Exercice 6 : On remplace le 01 juillet 2004 un effet échéant le 12 juillet par deux effets de
2040 DH chacun échéant le 05 août et le 04 septembre. Quelle est la valeur nominale de cet
effet sachant que le taux d’escompte est 18%.
11 jours
On a alors :
⇔ 20401 −
35 × 0,18 65 × 0,18 11× 0,18
VE1 = VE2 + 20401 − = C1 −
360 360 360
⇔ 2040 2 −
100 × 0,18 11× 0,18
= C1 − ⇒ C = 4000 DH
360 360
On a alors :
⇔ 1240001 −
72 × 0,114 112 × 0,114 160 × 0,114
VE1 = VE2 + 825001 − = C1 −
360 360 360
⇒ C = 211460 ,81 DH
Exercice 8 : Un négociant échange un effet de valeur nominale 55000 DH arrivant à
échéance le 30 novembre contre deux effets : 20 000 DH échéant le 30 juin et 33000
échéant le 15 aout. Quelle est la date de négociation de cette transaction sachant que le
taux d’escompte est de 10,4% ?
Corrigé : j+153 jours
⇔ 200001 −
j ×10,4 ( j + 46) ×10,4 ( j + 153) ×10,4
VE1 = VE2 + 330001 − = 550001 −
36000 36000 36000
Corrigé : On écrit l’équation d’équivalence des deux modes de paiement (on commence par
compter le nombre de jours séparant le 15 mai (date d’équivalence) de chaque date
déchéance :
61×12 80 ×12
= 200001 − + 500001 −
36000 36000
Partie 6 : Annuités
Exercice 1 : Une personne effectue les placements annuels respectifs suivants (1000 ;
2000 ; 3000 ; 4000) au taux 10%
VA
Exercice 2 : Une personne Un emprunt est amorti par les remboursements annuels
respectifs suivants (1000, 2000, 3000, 4000) au taux 10%
1) Calculer la valeur de cet emprunt dans le cas où les remboursements sont immédiats
2) Calculer la valeur de cet emprunt dans le cas où la banque accorde au bénéficiaire de
cet emprunt un différé de 3 ans
Corrigé :
1) « remboursements immédiats = versements en fin de période »
Va = D0
L’emprunt est noté D0 : D0 est la valeur actualisée (ou valeur actuelle) à la date 0 des quatre
versements : Il s’agît de calculer la valeur actuelle de cette suite de versements :
D 0 = Va = 1000 × 1,1−1 + 2000 × 1,1−2 + 3000 × 1,1−3 + 4000 × 1,1−4 = 7547 ,98
2) Un différé de 3 ans veut dire qu’il faut décaler de trois périodes « vers la droite » le
premier versement du schéma précédent :
Va’ = D0’
Il s’agît de calculer la valeur actuelle de cette suite de versements :
D 0' = V a' = 1000 × 1,1 −4 + 2000 × 1,1 −5 + 3000 × 1,1−6 + 4000 × 1,1−7
' −3
Il suffit de remarquer que : D 0 = D 0 × 1,1 = 7547 ,98 × 1,1−3 = 5670 ,91
Remarque : vous demandez un délai « un différé »…vous perdez de l’argent (le montant de
votre emprunt diminue)
Corrigé :
1) La période ici est le mois, et nous avons le taux mensuel, on peut donc faire le calcul
directement ; le montant de l’emprunt étant égal à la valeur actuelle de l’ensemble des
mensualités « constantes » :
1 − (1 + i) − n
D 0 = a.
i
2) On rappelle que lorsqu’il s’agit d’un emprunt D0 dont les remboursements sont
constants et immédiats (fin de périodes), on utilise la formule :
1 − (1 + i ) − n
D 0 = a. (1)
i
Remarque : à propos de l’application de cette formule : il faut qu’elle soit homogène, c’est-à-dire : si a
désigne la valeur des remboursements par période, i est le taux d’intérêt par période et n est le
nombre de périodes. (Exemple : a mensualité, i le taux mensuel et n est le nombre de mois).
1 − (1 + i ) − n 1 − (1 + 0,2682 ) −5
D 0 = a. ⇔ 15000 = a
i 0, 2682
Les 5 premiers placements (placements en fin de période au taux de 10%) ont une valeur
acquise immédiatement après le dernier placement (des 5) ; cette valeur acquise reste
placée (en banque par exemple) 5 ans. En parallèle, on continue à effectuer des
placements de fin de période au taux de 8% (5 placements). La valeur acquise
immédiatement après le dernier placement est :
1,15 − 1 1,08 5 − 1
VA = 1000 × 1,08 5 + 1200 = 13145 ,02 dh
0,1 0,08
Corrigé :
C’est le schéma de l’exercice précédent, mais dans le sens contraire : on calcule ici la valeur
actuelle (formule de la valeur actuelle) à la date 0 :
1 − 1,1−5 1 − 1,08 −5
D 0 = 1000 + 1200 × 1,1− 5 = 6765,78dh
0,1 0,08
Exercice 6 :
a) Calculer la valeur acquise immédiatement après le dernier versement d’une suite de
10 placements : les 5 premiers de 1000 dh chacun et les 5 suivants de 1200 dh chacun.
Le taux de placement est 10%.
b) Calculer la nouvelle valeur acquise immédiatement après le dernier versement, si
entre les deux suites de placements on ne verse pas 3 annuités
c) Un emprunt est remboursé par 5 annuités en progression arithmétique de 1èr terme
1000 dh et de raison 200 dh. Le taux pratiqué est 10%. Calculer la valeur de cet
emprunt dans le cas d’un remboursement immédiat
d) Refaire la question précédente dans le cas d’un remboursement avec un différé de 3
ans.
Corrigé :
a)
a = 1000 dh ; b = 1200 dh
V0 a a a a a b b b b b
10%
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1,15 − 1 1,15 − 1
VA = 1000 × × 1,15 + 1200 × = 17158 , 44
0,1 0,1
b)
a a a a a 0 0 0 b b b b b
10%
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
1,15 − 1 1,15 − 1
VA = 1000 × × 1,18 + 1200 × = 20412 ,94
0,1 0,1
c) La valeur de l’emprunt est égale à la valeur actuelle de la suite des cinq annuités :
D 0 = Va = 1000 × 1,1−1 + 1200 × 1,1−2 + 1400 × 1,1−3 + 1600 × 1,1−4 + 1800 × 1,1−5 = 5163 ,15
' −3
d) D 0 = D 0 × 1,1 = 3879 ,15
Exercice 7 : Un client voudrait acquérir une table qui vaut en cas de paiement comptant la
somme de 7500 dh. Le vendeur lui fait les 4 propositions suivantes :
a) 1ère proposition : Le client doit dépenser « immédiatement » : 7500 − 0,15 × 7500 = 6375
b) 2ème proposition : 8000 Dh dans deux ans !!
Question : Le client doit dépenser combien : immédiatement ?
Réponse des étudiants : Rien…Monsieur !!
Prof : Faux !! ... il doit dépenser (ou plutôt placer) immédiatement C0
Explication :
C0 C2 = 8000
10%=0,01
c) 3ème proposition : 9500 dh… dans 3 ans !! Combien doit débourser « immédiatement » le
client dans le cas de la proposition c) :
Conclusion : La 4ème proposition est la plus avantageuse « la plus économique » pour notre
client
Exercice 8: Les constructeurs automobiles font preuve de beaucoup d’imagination pour
vendre leurs voitures. Ainsi le constructeur X propose à ses clients pour une voiture de
150000 dh les formules suivantes :