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ières
Partie 1: Mathématiques nan
ières
Chapitre 1:
Suites et séries numériques
Enseignant: A. BOUFALA
Site: https://sites.google.
om/uiz.a
.ma/boufala
Département E
onomie et Gestion -FSJES - Ait Melloul
Université Ibn Zohr - Agadir
Printemps 2020
Référen es
[2℄ Le
al
ul nan
ier et la notion de la valeur temporelle de l'argent, notes de
ours, Walid Khou
& Inès Dami.
[3℄ Mathématiques appliquées à la gestion, Jeremy Dussart, Nata
ha Jouko, Ahmed Loulit...[et al.℄,
2009.
1
Chapitre 1: Suites et séries numériques
1 Introdu tion 3
2 Suites arithmétiques 3
3 Séries arithmétiques 4
5 Suites géométriques 5
6 Séries géométriques 5
8 Évolution de t% 6
1 Introdu tion
L'appli
ation qui asso
ie su
essivement les nombres réels (1, 4, 9, ..., n2, ...) aux entiers naturels
(1, 2, 3, ..., n, ...) s'appelle une suite réelle, notée (un )n∈N , de terme général un = n2 . On é
rit alors
u1 = 12 = 1, u2 = 22 = 4, u3 = 32 = 9,..., uk = k 2 ,...
Les nombres réels 1, 21 , 31 , ..., k1 , ... sont les termes de la suite réelle (vn ) de terme général vn = k1 , k 6= 0.
Généralement, une suite reelle est denie par une appli
ation de N dans R. le nombre réel uk est
appelé terme de rang k de la suite (uk ).
La suite (1, 12 , 13 , ..., k1 , ...)
onverge vers 0,
ar on a lim un = lim n1 = 0.
n→∞ n→∞
La suite (1, 4, 9, ..., n2, ...) est divergente (ne
onverge pas),
ar on a lim vn = lim n2 = +∞.
n→∞ n→∞
La suite (1, 21 , 13 , ..., k1 , ...) est stri
tement dé
roissante,
ar on a vk+1 = k+1
1
< vk = k1 , pour tout
k 6= 0.
La suite (1, 4, 9, ..., n2, ...) est stri
tement
roissante,
ar on a uk+1 = (k + 1)2 > vk = k 2 , pour tout
k.
La suite (1, 2, 2, 3, 5, 5, ...) est
roissante, mais pas stri
tement.
La suite (5, 8, 11, 14, ...) s'appelle une suite arithmétique; Si on ajoute un même nombre r , i
i r = 3,
à un terme de la suite, on trouve le terme suivant de la suite.
La suite (12000, 1200, 120, 12, ...) s'appelle une suite géométrique; Si on multiplie un terme de la suite
par un même nombre q , i
i q = 0, 1, on trouve le terme suivant de la suite.
Les suites sont un outil de prédi
tion qui est essentiel en nan
e. En eet, qu'il s'agisse de gains
réalisés par un pla
ement ou d'un emprunt, l'important est de pouvoir
hirer et prédire les mouve-
ment de
apitaux pour une date quel
onque. Les suites les plus utilisées en nan
e sont les suites
arithmétiques et les suites géométriques.
2 Suites arithmétiques
un+1 = un + r
La
onnaissan
e d'un seul terme de la suite permet de
al
uler n'importe quel autre terme de la suite.
Mais, pour faire
e
al
ul rapidement, on utilise la formule générale induite suivante:
un = uk + (n − k)r
Si par exemple on dispose de la valeur de u0 , alors on peut
al
uler par exemple u55 par u55 =
u0 + (55 − 0)r .
3 Séries arithmétiques
On représente la somme des n premiers termes d'une suite (un ) par Sn . Si le premier terme de (un )
est u0 , On é
rit Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un−1 .
Sn s'appelle somme partielle de la série (somme innie)
+∞
X
uk = u0 + u1 + u2 + ... + un + ... + u∞ .
k=0
La somme des termes d'une suite arithmétique est appelée une série arithmétique.
Dépendamment du premier et du dernier termes, on peut
al
uler la somme d'une série arithmétique
par la formule générale
En pratique, les suites arithmétiques interviennent dans les phénomnes pour lequels on envisage un
ajout ou un retrait d'une même valeur à
haque période. On
ite à titre d'exemples:
5 Suites géométriques
un+1 = qun
Comme pour les termes d'une suite arithmétique, la
onnaissan
e d'un seul terme de la suite permet
de
al
uler n'importe quel autre terme de la suite. Mais, pour faire
e
al
ul rapidement, on utilise
la formule générale induite suivante:
un = q n−k uk
Si par exemple on dispose de la valeur de u1, alors on peut
al
uler par exemple u9 par u9 = q 9−1 u1 =
q 8 u1 .
6 Séries géométriques
La somme Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un−1 des termes d'une suite géométrique (un ) est appelée une
série géométrique. Cette somme peut être
al
ulée par la formule générale
q nombre de termes − 1
Sn = × premier terme
q−1
q 100 −1
Par exemple, u1 + u2 + u2 + ... + u100 = S100 = q−1
× u1 .
En pratique, les suites géométriques interviennent dans les phénomnes pour lequels on envisage une
multipli
ation par une même valeur à
haque période. On
ite à titre d'exemples:
• Une produ
tion baisse de 2% par mois.
• Un salaire augmente de 10% par an.
• Une entreprise double son volume
haque année.
• Les intérêts
omposés sur un pla
ement d'argent.
8 Évolution de t%
Dans les phénomnes d'évolution en pour
entage, une augmentation de t% se traduit par une multi-
pli
ation par 1 + t%, et une baisse de t% se traduit par une multipli
ation par 1 − t%.
Un salaire S1 augmente de 15% ⇒ Nouveau salaire: S2 = 1, 15S1 .
Un
apital C0 baisse de 3% ⇒ Nouveau Capital: C1 = 0, 97C0.
Une augmentation
onstante de 7%
haque année est traduite par une suite géométrique de raison
q = 1, 07.
Pour démarrer leur projet d'entreprise, trois jeunes s'apprêtent à prendre un lo
al
ommer
ial. Un
loyer a une valeur initiale de 2000DH le mois. On envisage deux types de
ontrat:
- Contrat A: augmentation du loyer de 500DH par an.
- Contrat B: augmentation du loyer de 5% par an.
Quel est le
ontrat le plus avantageux pour les jeunes entrepreneurs s'ils dé
ident de prendre
e
lo
al?.
On note an la valeur du loyer l'année n ave
le
ontrat A et bn
elle ave
le
ontrat B.
L'augmentation annuelle de la valeur du loyer par le
ontrat A donne alors le modèle an+1 = an + 500
et
elle par le
ontrat B donne bn+1 = 1, 05bn . La valeur initiale annuelle du loyer est 2000 × 12 =
24000DH. Ainsi, (an ) est une suite arithmétique de premier terme a0 = 24000 et de raison r = 500
et (bn ) est suite géométrique de premier terme b0 = 24000 et de raison q = 1, 05. Par
onséquent,
an = 24000 + 500n et bn = 24000 × 1, 05n .
Le
hoix du
ontrat dépend de la durée n de la lo
ation. Pour prendre une bonne dé
ision, les jeunes
entrepreneurs ont besoin d'une étude
omparative des deux suites.
Plus de détails dans la page 24 du livre [1℄, disponible sur http://www.meslivres.site/pf6.html .
Un parti
ulier pla
e
haque mois sur un
ompte sans intérêts une somme de 24000DH. Chaque mois,
il
onsomme un quart de
e qu'il possède sur son
ompte. Ini
ialement, on suppose que son
ompte
est vide. On notera Mn le montant sur son
ompte à la n du mois n.
Étudier à long terme le montant sur le
ompte de
et individu?
On doit d'abord exprimer Mn en fon
tion de n, puis
al
uler la limite de Mn quand n tend vers
l'inni. Plus de détails dans la page 28 du livre [1℄.