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Module : Mathématiques Enseignant (e): M.

Générales 2 (Analyse) AMEKOUVO


Niveau : Licence 1 Durée du module : 40h
(GROUPE 1)
Filière : TRONC COMMUN

 Objectifs du module :
 Enseigner les notions mathématiques de base susceptibles d’aider à la compréhension
et à la résolution des problèmes sur une base scientifique.
 Maîtriser le vocabulaire et les notions de base.
 Développer chez les étudiants les capacités et les compétences mises en jeu en
mathématiques.
 Vérifier l’aptitude des étudiants au raisonnement et leurs capacités à analyser
correctement un problème, à justifier les résultats obtenus et à apprécier leur portée.
 Plan

Chapitre 1 : Les suites numériques


I- Généralités
1- Définitions
2- Détermination d’une suite numérique
a- Suites définies par une formule explicite
b- Suites définies par une formule de récurrence
II- Suites arithmétiques
1- Définitions
2- Sens de variation
3- Somme de termes consécutifs
III- Suites géométriques
1- Définitions
2- Sens de variation
3- Somme de termes consécutifs
4- Suites majorées, minorées, bornées
5- Convergence
Exercices

Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle


I- Généralités

1- Notion de fonction

1
2-Ensemble de définition d’une fonction

3- Parité d’une fonction

4- Opérations sur les fonctions

II- Limite et continuité

1- Limite

2- Asymptotes

3- continuité

III- Dérivabilité

1- Dérivée en un point

2-Interprétation graphique

3- Dérivée des fonctions usuelles

4- Dérivée et opération

Chapitre 3 : Fonction logarithme népérien


1- Définition

2- Propriétés

3- Signe

4- Propriétés algébriques

5- Limites

6- Dérivation

7- Tableau de variation

Chapitre 4 : Fonction exponentielle


I- Généralités sur la fonction exponentielle

1- Définition

2- Notation

2
3- Propriétés algébriques

4- Limites

5- Croissance comparée

6- Tableau de variation

7- Courbe représentative

8- Dérivée de 𝑒 𝑢

Exercices

Références bibliographiques :
1- Karine Madère, Analyse algèbre, ellipses, Paris, 2000.

2- Carl P. Simon, Lawrence Blume, Mathématiques pour économistes, Prémisses, Bruxelles,


1998.

3- PUPION G. et POULAILON G., Mathématiques générales appliquées à l’économie et à la


gestion, Armand Colin, 1991.

3
Chapitre 1 : Les suites numériques

I- Généralités
1 - Définitions

On appelle suite numérique toute fonction de ℕ dansℝ .

Notation :

Une suite définie sur ℕ se note U, (𝑈𝑛 ) ou(𝑈𝑛)𝑛 ∈ ℕ.

On dit que 𝑈𝑛 est le terme général de la suite ( 𝑈𝑛 ). C’est aussi le terme d’indice n ou de
rang n.

Le terme initial ou le premier terme de la suite est le terme de rang 0 et est noté 𝑈0 . Le
terme de rang n, 𝑈𝑛 est le ( 𝑛 + 1)𝑖è𝑚𝑒 terme de la suite.

Exemples :

U : ℕ → ℝ est une suite numérique.

𝑛 →𝑛+2

2- Détermination d’une suite numérique

a) Suites définies par une formule explicite

On peut définir une suite numérique par une formule explicite : 𝑈𝑛 =𝑛𝑙𝑛(𝑛 + 1)=f(n), f étant
la fonction de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥)=𝑥𝑙𝑛(𝑥 + 1).
b) Suites définies par une formule de récurrence

Une suite numérique peut être définie par une formule de récurrence :
𝑉0 = 6 1
{ 1 𝑉𝑛 +3=g(Vn), g étant la fonction de ℝ vers ℝ définie par : g(x)=- x+3.
𝑉𝑛+1 = − 2 2

𝑉1se déduit de𝑉0, 𝑉2se déduit de𝑉1, 𝑉3 de 𝑉2… 𝑉𝑛+1 de 𝑉𝑛 …


Une telle suite est dite récurrente.
Donc 𝑉1=… ; 𝑉2= … ; 𝑉3=…
II- Suites arithmétiques
𝟏−Définition
Une suite ( 𝑈𝑛 ) est dite arithmétique lorsqu’il existe un nombre réel r appelé raison tel que :
pour tout nombre entier naturel n, 𝑼𝒏+𝟏 =𝑼𝒏 +r.
Forme explicite : la suite arithmétique de raison r et de premier terme Up est définie par :
𝑼𝒏 =𝑼𝒑 + (n-p)r

4
Exemples
1) La suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 =3+5n est-elle arithmétique ?
2) La suite (𝑉𝑛 ) définie par 𝑉𝑛 =1+𝑛2 est-elle arithmétique ?

1) 𝑈𝑛+1 -𝑈𝑛 =3+5(n+1)-3-5n=3+5n+5-3-5n=5. La différence entre les deux termes est


constante et égale à 5, donc (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de raison 5.
2) 𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 =1+(𝑛 + 1)2 -1-n²=1+n²+2n+1-1-n²=2n+1. La différence entre les deux termes
n’est pas constante donc (𝑉𝑛 ) n’est pas arithmétique.
2-Sens de variation
U est une suite arithmétique de raison r. On sait que : Pour tout nombre entier naturel n,
𝑈𝑛+1 =𝑈𝑛 +r et 𝑈𝑛+1 -𝑈𝑛 =r.
-si r<0 alors U est décroissante.
-si r=0 alors U est constante
-si r> 0 alors U est croissante.
3- Somme de termes consécutifs
𝑈𝑝+𝑈𝑛
S𝑛 =𝑈𝑝 +…+𝑈2 +𝑈3 +…+𝑈𝑛 = 2 (n-p+1)
𝑈ₒ = 5
Exemple : Soit (Un), n ℕ ∈ , une suite définie par { 5
𝑈𝑛 + 1 = 𝑈𝑛 + 2

1) Calculer U₁, U₂, U₃.

2) Déterminer la raison et la nature de cette suite.

3) Exprimer 𝑈𝑛 en fonction de n.

4) On pose 𝑆𝑛 =𝑈0 +𝑈1 +…+𝑈𝑛 . Calculer 𝑆𝑛 et en déduire S₁ₒ.

III- Suites géométriques


1- Définition
Une suite ( 𝑈𝑛 ) est dite géométrique lorsqu’il existe un nombre réel q appelé raison tel que :
pour tout nombre entier naturel n, 𝑼𝒏+𝟏 =q𝑼𝒏 .

Forme explicite : la suite géométrique de raison q et premier terme 𝑈𝑝 est définie par : 𝑼𝒏 =
𝒒𝒏−𝒑 𝑼𝒑 .
3
Exemple : montrer que la suite ( 𝑈𝑛 ) définie par 𝑈𝑛 =2 × 3𝑛 est géométrique.

3 𝑛+1 3
𝑈𝑛+1 2×3 ×3𝑛 ×3
= 3 𝑛 = 23 =3.
𝑈𝑛 ×3 ×3𝑛
2 2
Le rapport entre les deux termes est constant et égale à 3 donc (𝑈𝑛 ) est une suite
3 3
géométrique de raison 3 et de premier terme 𝑈0 =2 × 30 = 2.

2- Sens de variation
U est la suite géométrique de premier terme 𝑈0 et de raison q (q≠0 ; q≠ 1 ; Uo≠ 0).

5
Pour tout nombre entier naturel n, 𝑈𝑛+1 =q𝑈𝑛 et 𝑈𝑛 =𝑞 𝑛 𝑈0 et 𝑈𝑛+1 -𝑈𝑛 =𝑞 𝑛 (q-1) 𝑈0 .
Pour 𝑈0 < 0
- Si 0< 𝑞 < 1 alors U est strictement croissante.
-Si q>1 alors U est strictement décroissante.
Pour 𝑈0 >0
- Si 0< 𝑞 < 1 alors U est strictement décroissante.
-Si q>1 alors U est strictement croissante.
3-Somme de termes consécutifs
U est une suite géométrique de raison q (q≠ 1).
𝑞 𝑛−𝑝+1 −1
𝑆𝑛 = 𝑈𝑝 +…+𝑈2 +𝑈3 +…+𝑈𝑛 = 𝑈𝑝 .
𝑞−1
Exemple :
𝑉ₒ = 9
On considère une suite définie par :{
𝑉𝑛+1 = −3𝑉𝑛

1) Déterminer la raison de cette suite.

2) Calculer V₁, V₂, V₃.

3) Exprimer 𝑉𝑛 en fonction de n.

4) On pose 𝑆𝑛 =Vₒ+V₁+…+𝑉𝑛 la somme des termes de cette suite. Calculer 𝑆𝑛 .

4- Suites majorées, minorées, bornées

On dit qu’une suite numérique (𝑈𝑛 ) définie est :


-minorée s’il existe un nombre réel m tel que : pour tout n élément de ℕ , 𝑼𝒏 ≥ 𝒎.
-majorée s’il existe un nombre réel M tel que : pour tout n élément de ℕ , 𝑼𝒏 ≤M.
-bornée si elle est à la fois minorée et majorée (m≤ 𝑼𝒏≤ M)
1
Exemple : Montrer que la suite, 𝑼𝒏 =2+𝑛 pour n ∈ ℕ∗ est bornée.
1 1
Pour tout n∈ ℕ∗ , 𝑛 >0 <=> 2+𝑛 > 2. La suite (𝑈𝑛 ) est donc minorée par 2.
1 1
Pour tout n∈ ℕ∗ , 𝑛 ≤1 <=> 2+𝑛 ≤ 3. La suite (𝑈𝑛 ) est donc majorée par 3.
Par conséquent la suite (𝑈𝑛 ) est bornée (2≤ 𝑈𝑛 ≤3).
5- Convergence
𝑙 est un nombre réel, f une fonction, (𝑈𝑛 ) la suite définie par 𝑈𝑛 =f(n).
 Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑙 alors la suite (𝑈𝑛 ) converge vers 𝑙 .
+∞
 Si lim 𝑓(𝑥) =+∞(𝑜𝑢 − ∞), la suite est divergente.
+∞
2 5 1
Exemple : 𝑈𝑛 =𝑛 + 𝑛² ; 𝑉𝑛 =3𝑛+1. Démontrer que (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) sont convergentes.

2 5 2 5
Soit f(x)= 𝑛 + 𝑛², lim ( 𝑛 +𝑛²)=0 donc (𝑈𝑛 ) est convergente et converge vers 0.
𝑥→+∞

6
Exercices
Exercice 1

Dans chacun des cas suivants, (𝑈𝑛 ) est une suite arithmétique de premier terme 𝑈0 et de
raison r. Exprimer le terme général 𝑈𝑛 en fonction de 𝑈0 et de r.

(1) 𝑈0 =40 ; r=-6.


(2) 𝑈0 =-2 ; r=-1
(3) 𝑈0 =4 ; r=3
(4) 𝑈0 =-5 ; r=-3

Exercice 2

On considère la suite U définie sur ℕ par :

𝑈𝑜 = 1
{𝑈 2𝑈𝑛
𝑛+1 =
𝑈𝑛 + 2
1
1) Démontrer que la suite V définie sur ℕ par 𝑉𝑛 =𝑈𝑛 est une suite arithmétique.

2) Préciser sa raison et son premier terme.

3) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.

4) Calculer 𝑆𝑛 =𝑉𝑂 + 𝑉1 +…+𝑉𝑛 en fonction de n.

Exercice 3

On considère la suite numérique U définie par :

𝑈𝑜 = 2
{𝑈 2𝑈𝑛 +1
𝑛+1 = 3

On considère la suite V définie sur ℕ par :

𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 -3.

1) Calculer les trois premiers termes de la suite V.

2) Démontrer que V est une suite géométrique et préciser sa raison.

3) Exprimer 𝑉𝑛 puis 𝑈𝑛 en fonction de n.

4) On pose 𝑆𝑛 =𝑉𝑂 + 𝑉1 +…+𝑉𝑛 . Calculer 𝑆𝑛 .

7
Exercice 4

Le patron d’un supermarché désire récompenser les caissières ayant enregistré les plus
grosses ventes durant le mois. Après moult réflexions avec son responsable financier et
comptable, il parvient à proposer deux modes d’augmentation du salaire mensuel des
caissières.

1. Option A : une augmentation fixe du salaire mensuel de 5000 FCFA au premier


janvier de chaque année.

Marie a été embauchée au supermarché avec un salaire de 150 000 F CFA par mois. Elle
choisit d’être augmentée suivant l’option A. On note 𝑴𝒏 son salaire après n années passées
dans la boite. On a M₀=150 000 F CFA.

a) Calculez M₁ et M₂
b) Exprimez 𝑴𝒏+𝟏 en fonction de 𝑴𝒏 . En déduire la nature de la suite (𝑴𝒏 )
c) Exprimez 𝑴𝒏 en fonction de n.
d) Calculez M₂₀
e) A partir de combien d’années son salaire mensuel sera-t-il d’au moins de 180 000 F
CFA ?
2. Option B : une augmentation de 3% du salaire mensuel de l’année précédente au
premier janvier de chaque année.

Jeanne est entrée comme caissière la même année que Marie avec un salaire de 150 000 F
CFA. Elle choisit d’être augmentée suivant l’option B. On note 𝑱𝒏 son salaire après n années
passées dans l’entreprise. On a J₀=150 000 F CFA.

a) Calculez J₁ et J₂.
b) Exprimez 𝑱𝒏+𝟏 en fonction de 𝑱𝒏 . En déduire la nature de la suite (𝑱𝒏 ).
c) Exprimez 𝑱𝒏 en fonction de n.
d) Calculer J₂₀.
e) A l’aide de la calculatrice, déterminez à partir de combien d’années son salaire
mensuel sera d’au moins 180 000 F CFA ?

Quelle option suggéreriez-vous au patron du supermarché

𝐥𝐨𝐠(𝒃)
N.B : aⁿ=b⬌n=𝐥𝐨𝐠(𝒂)

Exercice 5

Une entreprise s’engage à doubler une production d’un liquide. Pour atteindre cet objectif,
elle envisage d’augmenter, chaque année, sa production de liquide de 10%. Au cours de
l’année 2 000, la production du liquide 𝑙1 a été de 750 000 tonnes.

8
1) Calculer les productions de liquide 𝑙2 ,𝑙3 et 𝑙4 envisagées respectivement pour les années
2001, 2 002, 2 003.

2) On note 𝑙𝑛 la production du liquide envisagée pour l’année 2000+n.

a) Montrez que : 𝑙𝑛+1 =1,1𝑙𝑛 .

b) Quelle est la nature de la suite (𝑙𝑛 ) ? Justifiez.

3) Montrez que : 𝑙𝑛 = 750 000× (1,1)𝑛−1.

4) L’entreprise aura-t-elle atteint son objectif en 5 ans ?

Exercice 6

Une étude statistique d’un magasin a révélé que chaque année, il garde 75% de ses clients
l’année précédente auxquels s’ajoutent 800 nouveaux clients. Ce magasin a eu 1 600 clients
en 2007.

1) Démontrez que ce magasin devra avoir 2000clients en 2008.

2) Quel sera le nombre de clients de ce magasin en 2009 ?

3) On note 𝑈𝑛 le nombre de clients en (2007+n), pour tout entier naturel n.

On donne 𝑈0 = 1600. Démontrez que 𝑈𝑛+1 = 0,75𝑈𝑛 +800

4) Soit (𝑉𝑛 ) la suite définie par : 𝑉𝑛 = 3200-𝑈𝑛 .

a) Calculer 𝑉0

b) Démontrez que pour tout n ∈ 𝐼𝑁, 𝑉𝑛+1 =0,75× 𝑉𝑛 .

c) En déduisez la nature de la suite (𝑉𝑛 ) ; en précisant sa raison et son premier terme.

d) Exprimez 𝑉𝑛 en fonction de n ; puis vérifiez que 𝑈𝑛 = 3200-(0,75)𝑛 ×1600.

e) Calculez le nombre de clients de ce magasin en 2017.

f) Calculez 𝑙𝑖𝑚𝑛→+∞ 𝑈𝑛 et donnez une interprétation.

9
Chapitre 2 : Fonction numérique d’une variable réelle
I- Généralités

1- Notion de fonction

Une fonction f est définie par :

1- l’ensemble de départ 𝐷 et l’ensemble d’arrivée 𝐴.

2- la valeur de 𝑓 en 𝑥 notée𝑓(𝑥).

La courbe représentative de f : 𝐷 → 𝐴 est l’ensemble notée(𝐶𝑓 ) des points du plan défini


par(𝐶𝑓 ) ={(𝑥, 𝑓(𝑥): 𝑥 ∈ 𝐷}.

Exemples : f : [−1,1] → ℝ et g : [0,1] → ℝ

𝑥 ↦ 𝑥² 𝑥 ↦ 𝑥²+1

2- L’ensemble de définition d’une fonction

L’ensemble de définition d’une fonction f, noté 𝐷𝑓 est l’ensemble de départ :

{𝑥 ℝ/𝑓(𝑥) 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 }.


1
Exemples : f(x)=𝑥 , 𝐷𝑓 ={𝑥 ∈ 𝑅/𝑥 ≠ 0 }=𝑅 ∗ .

g(x)=√𝑥, 𝐷𝑔= {𝑥 ∈ 𝑅/𝑥 ≥ 0}=[0, +∞[ .


2𝑥+7
h(x)= 𝑥−4 , 𝐷ℎ ={𝑥 ∈ 𝑅/𝑥 − 4 ≠ 0}=R-{4}=]−∞; 4] ∪ [4; +∞[ .

3- Parité d’une fonction

 f est paire si pour tout x ∈ 𝐷𝑓 , -x ∈ 𝐷𝑓 𝑒𝑡 f(-x)=f(x).


f(x)=x² est paire car f(-x) =(-x)²=x²=f(x)
 f est impaire si pour tout x ∈ 𝐷𝑓 , -x ∈ 𝐷𝑓 et f(-x)= -f(x).
f(𝑥)=𝑥 3 est impaire car f(-𝑥)=(−𝑥)3 =-𝑥 3 =-𝑓(𝑥)

4- Opérations sur les fonctions

Soient deux fonctions f et g définies respectivement sur les ensembles 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝐷𝑔 dans ℝ. On


peut alors définir :

 la fonction somme f + g, qui à tout 𝑥 de D associe l’élément :


(f + g)(𝒙)= f(𝒙)+g(𝒙)

10
 la fonction différence f – g, qui à tout 𝑥 de D associe l’élément :
(f - g)(𝒙)= f(𝒙)-g(𝒙)
 la fonction produit f × g, qui à tout 𝑥 de D associe l’élément :
(f × g)(𝒙)= f(𝒙)×g(𝒙)
𝑓
 la fonction quotient 𝑔, qui à tout 𝑥 de D associe l’élément :

𝒇 𝒇(𝒙)
(𝒈)(𝒙)=𝒈(𝒙) avec g(𝑥)≠ 0

 si pour tout 𝑥 de𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) appartient à 𝐷𝑔 , on peut également définir la composée de


f suivie de g, notée gof, telle que pour tout 𝑥 de 𝐷𝑓 :
(gof)(𝒙)=g(f(𝒙)).

Exemples :

f : ℝ → [3; +∞[ g : [0; +∞[ → ℝ

𝑥 ↦ 2𝑥²+3 soit f(𝑥)=2𝑥²+3 𝑥 ↦ √𝑥 soit g(𝑥)= √𝑥

*(f + g)(𝑥)= f(𝑥)+g(𝑥)= 2𝑥²+3+√𝑥

*(f - g)(𝑥)= f(𝑥)-g(𝑥)= 2𝑥²+3-√𝑥

* (f × g)(𝑥)= f(𝑥)×g(𝑥)=( 2𝑥²+3)× √𝑥 =2𝑥² √𝑥 +3 √𝑥

𝒇 𝒇(𝒙) 2𝑥²+3 (2𝑥 2 +3 )√𝑥 3√𝑥


* (𝒈)(x)=𝒈(𝒙) = = =2𝑥√𝑥+
√𝑥 √𝑥 ×√x 𝑥

*(gof)(𝑥)=g(f(𝑥))=g( 2𝑥²+3)=√2𝑥² + 3

II- Limite et continuité

1- Limite

Soit f :D→ ℝ et 𝑥0 ∈ ]𝑎; 𝑏[.Supposons que f est définie sur ]𝑎; 𝑏[ ou bien sur ]𝑎; 𝑏[\{𝑥0 }. On
parle de limite à gauche et à droite de 𝑥0 .

La limite de f(𝑥) quand 𝑥 tend vers 𝑥0 à gauche est notée lim (𝑓(𝑥) ou 𝑥→𝑥
lim 𝑓(𝑥).
𝑥→𝑥0− 0
<

La limite de f(𝑥) quand 𝑥 tend vers 𝑥0 à droite est notée lim (𝑓(𝑥) ou 𝑥→𝑥
lim 𝑓(𝑥).
𝑥→𝑥0+ 0
>

Si on a 𝑥→𝑥0
lim 𝑓(𝑥) = 𝑥→𝑥
lim 𝑓(𝑥) =ℓ alors on dit que ℓ est la limite de 𝑓 au point 𝑥0 et on la
0
< >
note lim 𝑓(𝑥).
𝑥→𝑥0

Exemples : On a lim(3𝑥 + 4)= 10


𝑥→2

11
𝑥²−4
lim =4
𝑥→2 𝑥−2

1 1
lim (𝑥−1)3=+∞ lim (𝑥−1)3=−∞
𝑥→1 𝑥→1
> <

*Les formes indéterminées

+∞ − ∞ ∞ 0 0× ∞ (1)∞ 00 ∞0
∞ 0

1 1
Exemples : lim(𝑥 - )=+∞ − ∞ (FI)
𝑥→0 𝑥²
>

1 1
= lim 𝑥 (1 − 𝑥)=+∞(−∞) = −∞
𝑥→0
>

2- Asymptotes

 Si lim 𝑓(𝑥)=𝜄 ou lim 𝑓(𝑥)= 𝜄, alors la droite d’équation 𝑦= 𝜄 est une asymptote
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
horizontale à ( 𝐶𝑓 ).
 Si lim 𝑓(𝑥)=+∞ ou lim 𝑓(𝑥)= −∞, alors la droite d’équation 𝑥=𝑥0 est une
𝑥→𝑥0 𝑥→𝑥0
asymptote verticale à ( 𝐶𝑓 ).
 Si lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)]=0 ou lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)]=0, alors la droite d’équation
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
𝑦=a𝑥+b est une asymptote oblique à(𝐶𝑓 )

3- Continuité

Définition : f est dite continue au point 𝑥0 si :

lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 )⟺ 𝑥→𝑥


lim 𝑓(𝑥) = 𝑥→𝑥
lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 ).
𝑥→𝑥0 0 0
< >

Exemple : La fonction f(𝑥)=𝑥² définie sur ℝ est continue en 𝑥0 =2 on a :

lim 𝑥²=4
𝑥→2

III- Dérivabilité

1- Dérivée en un point

Soit une fonction définie sur D. On appelle dérivée de f au point 𝑥0 le nombre noté :
𝒇(𝒙)−𝒇(𝒙𝟎 )
f’(𝒙𝟎 ) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙−𝒙𝟎
𝒙→𝒙𝟎

12
Lorsque que ce nombre existe, on dit alors que f est dérivable en 𝑥0 .
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 𝒇′𝒅 (𝒙𝟎 )=lim 𝑥
𝑥→ 0
est appelé dérivée à droite de f en𝑥0 .
𝑥−𝑥0
>

𝑓(𝑥)−𝑓(𝑥0 )
 𝒇′𝒈 (𝒙𝟎 )=lim𝑥
𝑥→ 0
est appelé dérivée à gauche de f en𝑥0 .
𝑥−𝑥0
<

F est dérivable en 𝒙𝟎 si, et seulement si, f admet en 𝑥0 une dérivée à droite et une droite à
gauche égales : 𝒇′𝒅 (𝒙𝟎 )=𝒇′𝒈 (𝒙𝟎 ).

Remarque : Toute fonction dérivable en 𝒙𝟎 est continue en 𝒙𝟎 .

2- Interprétation graphique

f est dérivable en 𝑥0 signifie que la courbe représentative de f (𝐶𝑓 ) admet au point d’abscisse
𝑥0 une tangente de pente 𝑓 ′ (𝑥0 ). L’équation de cette tangente est :

(T) : 𝒚= 𝒇′ (𝒙𝟎)(𝒙-𝒙𝟎 ) +f(𝒙𝟎 ).

Exemple : Soit f la fonction définie sur ℝ par f(𝑥)= 𝑥 3 +3𝑥 2 -3 et (𝐶𝑓 ) sa courbe
représentative. Déterminer une équation de la tangente (𝑇𝐴 ) à (𝐶𝑓 ) au point A d’abscisse -
1.

Théorème :

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle D. Si f’ est de signe constant sur D alors f est
monotone ; plus précisément :

 Si f’(x) =0 alors f est constante.


 Si f’(x) ≥ 𝟎 alors f est croissante.
 Si f’(x)≤ 𝟎 alors f est décroissante.

3- Dérivée des fonctions usuelles

𝓀∈ℝ

la fonction 𝒇(𝒙) sa dérivée 𝑓’(𝒙) 𝐷𝑓 𝐷𝑓′


𝓀 0 ℝ ℝ
𝑛 ∗
𝑥 (n∈ ℕ ) 𝑛𝑥 𝑛−1 ℝ ℝ
1 𝑛 ℝ∗ ℝ∗
(𝑛 ∈ ℕ∗ ) − 𝑛+1
𝑥𝑛 𝑥
√𝑥 1 [0; +∞[ ]0; +∞[
2 √𝑥

13
4- Dérivée et opérations

𝑘 ∈ ℝ, u et v sont deux fonctions dérivables sur D.

La fonction Sa dérivée Remarque


𝑘𝑢 𝑘𝑢’ ℝ
𝑢+𝑣 𝑢’+𝑣’ ℝ
𝑢𝑣 𝑢′𝑣+𝑢𝑣’ ℝ∗
𝑢 𝑢′ 𝑣 − 𝑢𝑣′ 𝑣≠0
𝑣 𝑣²
1 −𝑣′ 𝑣≠0
𝑣 𝑣²
𝑢𝑛 𝑛𝑢′𝑢𝑛−1 ℝ
√𝑢 𝑢′ ℝ∗+
2√𝑢

𝑥²−2𝑥+3
Exemple : soit la fonction 𝑓 définie sur ℝ − {1} par 𝑓(𝑥)= .
𝑥−1

𝑢 𝑢′ 𝑣−𝑢𝑣′
𝑓 est de la forme 𝑣 et sa dérivée est de la forme 𝑣²

𝑢(𝑥)= 𝑥² − 2𝑥 + 3 ⟹ 𝑢′ (𝑥) = 2𝑥 − 2 𝑣(𝑥) = 𝑥 − 1 ⟹ 𝑣 ′ (𝑥)= 1

(2𝑥−2)(𝑥−1)−(𝑥 2 −2𝑥+3)(1)
Donc pour tout 𝑥 ∈ ℝ − {1}, on a f’(x)= (𝑥−1)²

𝑥²−2𝑥−1
f(x)= (𝑥−1)²

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Chapitre 3 : Fonction logarithme népérien
1- Définition

La fonction logarithme népérien, notée ln, est définie sur ]0; +∞[ telle que :

f : ]0; +∞[ → ℝ

𝑥 ⟼ 𝑙𝑛𝑥

2- Propriétés

La fonction ln a pour ensemble de définition ]0; +∞[ ; elle vérifie :

Pour tous réels 𝑥 et 𝑦 strictement positifs, 𝑙𝑛(𝑥𝑦)=𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦

ln s’annule en 1 : ln1=0

3- Signe

𝒍𝒏𝒙 ≤ 𝟎 sur ]0; 1] 𝑙𝑛𝑥 > 0 sur ]1; +∞[

4- Propriétés algébriques

Pour tout 𝑥 et 𝑦 de ]0; +∞[ et tout entier 𝑛 : 𝑙𝑛(𝑥𝑦)=𝑙𝑛𝑥 + 𝑙𝑛𝑦


𝑥 1 1
𝑙𝑛 (𝑦)=𝑙𝑛𝑥 − 𝑙𝑛𝑦 𝑙𝑛 (𝑦)=−𝑙𝑛𝑦 𝑙𝑛(𝑥 𝑛 )=𝑛𝑙𝑛(𝑥) 𝑙𝑛(√𝑥)=2 𝑙𝑛𝑥

5- Limites
𝑙𝑛𝑥
lim 𝑙𝑛𝑥 = +∞ ; lim 𝑙𝑛𝑥 = −∞ ; lim 𝑥 𝑟 =0 (r> 0) ; lim =0 (r> 0)
𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥 𝑟

ln(1+𝑥) 𝑙𝑛𝑥
lim =1 ; lim 𝑥−1=1 ; lim 𝑥𝑙𝑛𝑥 = 0.
𝑥→0 𝑥 𝑥→1 𝑥→0

6- Dérivation

 ln est dérivable (donc continue) sur ]0; +∞[et, pour tout réel 𝑥 > 0 :
𝟏
(𝒍𝒏𝒙)′=
𝒙
 ln est strictement croissante sur]0; +∞[ , pour tous réels 𝑎 et 𝑏 de ]0; +∞[ :

𝑙𝑛𝑎 = 𝑙𝑛𝑏 ⇔ 𝑎 = 𝑏 𝑙𝑛𝑎 < 𝑙𝑛𝑏 ⇔ 𝑎 < 𝑏

 si une fonction 𝒖 est positive et ne s’annule pas sur un intervalle I, alors 𝒍𝒏𝒖 est
dérivable sur I et, pour tout réel 𝑥 de I :
𝒖(𝒙)′
[𝐥𝐧𝒖(𝒙)]′=
𝒖(𝒙)

15
7- Tableau de variation

𝑥 0 +∞
1 +
𝑥

+∞
𝑙𝑛𝑥
-∞

16
Chapitre 4 : Fonction exponentielle
I- Généralités sur la fonction exponentielle

1- Définition

Il existe une unique fonction 𝑓, continue et dérivable sur ℝ, telle que 𝑓′=𝑓 et𝑓(0) = 1.

On la nomme fonction exponentielle : elle sera notée 𝒆𝒙𝒑.

𝑓: ℝ → ]0; +∞[

𝑥 ↦ exp(𝑥) = 𝑒 𝑥

Conséquences

 exp(o) = 1
 𝑒𝑥𝑝 est dérivable sur ℝ et (𝑒 𝑥 )′ = (𝑒 𝑥 )
 pour tout réel 𝑥, 𝒆𝒙 > 0
 la fonction 𝑒𝑥𝑝 est strictement croissante sur ℝ

2- Notation 𝒆𝒙

Par convention, on pose :

 𝑒𝑥𝑝(𝑥)=𝑒 𝑥 pour tout réel 𝑥.


 𝑒𝑥𝑝(1)=𝑒 ≃ 2,718

3- Propriétés algébriques

Théorème :

Pour tout réels 𝑥 et 𝑦 : 𝒆𝒙+𝒚 =𝒆𝒙 × 𝒆𝒚 . On en déduit que :


𝑥 1
𝑒𝑥 1 𝑛
𝑒 𝑥−𝑦 =𝑒 𝑦 𝑒 −𝑦 =𝑒 𝑦 𝑒 𝑛𝑥 =(𝑒 𝑥 )𝑛 (𝑛 ∈ ℤ) 𝑒 𝑛 = √𝑒 𝑥 (𝑛 ≥ 1) 𝑒 2 =√𝑒

4- Limites
𝑒𝑥 𝑒 𝑥 −1
lim 𝑒 𝑥 =+∞ ; lim 𝑒 𝑥 =0 ; lim =+∞ ; lim =1.
𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥

5- Croissance comparée

Pour tout entier naturel non nul 𝑛, on a :


𝑒𝑥
lim =+∞ et lim 𝑥 𝑛 𝑒 𝑥 =0.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑛 𝑥→−∞

Remarque : A l’ infini, l’exponentielle 𝑒 𝑥 l’emporte sur toute puissance 𝑥 𝑛 .

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6- Tableau de variation

𝑥 -∞ +∞
𝑒𝑥 +

+∞
𝑥
𝑒

7- Courbe représentative

La courbe représentative de la fonction 𝑒𝑥𝑝 admet l’axe des abscisses comme asymptote.

La fonction exponentielle est strictement croissante et continue sur ℝ. Elle réalise une
bijection de ℝ → ]0; +∞[, donc pour tous réels a et b, on a :

𝒆 𝒂 = 𝒆𝒃 ⇔ 𝒂 = 𝒃 𝒆𝒂 < 𝒆𝒃 ⇔ 𝒂 < 𝑏

8- Dérivée de 𝒆𝒖

Soit 𝒖 une fonction dérivable sur un intervalle I. Alors la fonction composée exp(𝑢) notée 𝒆𝒖
est dérivable sur l’intervalle I et on a : (𝒆𝒖 )′ = 𝒖′𝒆𝒖
2 +7𝑥
Exemple : Calculons la dérivée de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥)=𝑒 4𝑥 .

Posons 𝑢(𝑥)= 4𝑥² + 7𝑥 est dérivable sur ℝ et sa dérivée est 𝑢′ (𝑥) = 8𝑥 + 7


2 +7𝑥
D’où (𝑒 𝑢 )’=u’𝑒 𝑢 ⇒ (𝑒 4𝑥 )’=(8𝑥 + 7)𝑒 4𝑥²+7𝑥 .

18
Exercices
Exercice 1 :

1) Déterminer le domaine de définition des fonctions suivantes :


1 𝑥 𝑥+2
f(x)= 𝑥−2 ; g(x)= 𝑥²+4 ; h(x)=√𝑥² − 25 ; k(x)=
√−𝑥²+4

2) Calculer la limite des fonctions suivantes :


3𝑥²−3𝑥 𝑥 𝑥²−9
lim( ) ; lim ) ; lim ( −2𝑥² + 3𝑥 − 3) ; lim
𝑥→0 𝑥 𝑥→3( 𝑥²−9 𝑥→+∞ 𝑥→3 𝑥−3
3) Discuter de la continuité au point x=2 de la fonction suivante :
2𝑥² − 3 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 2
f(x)={ 𝑥+8
𝑠𝑖 𝑥 > 2
𝑥

Exercice 2 :

1) Calcul de limites :
Dans chacun des cas suivants, calculer les limites de la fonction f pour les valeurs
1 1
indiquées : a) 𝑓(𝑥)=𝑥 – 𝑙𝑛𝑥, en 0 et en +∞ ; b) 𝑓(𝑥)=𝑙𝑛𝑥 , en 1 et en +∞ ;c)𝑓(𝑥)=
1−𝑙𝑛𝑥 1
, en 0 et +∞, d) 𝑓(𝑥)=𝑥(1-𝑙𝑛𝑥), en 0 et en +∞ ; e) 𝑓(𝑥)=𝑙𝑛(1+𝑥), en 0 et en +∞.
𝑥
2) Pour chacune des fonctions f suivantes, déterminer l’ensemble de définition 𝐷𝑓 et
(ln 𝑥)2 ln 𝑥+1
calculer la dérivée 𝑓 ′(𝑥): a) 𝑓(𝑥)= ln(𝑥 2 -2x+1) ; b) 𝑓(𝑥)= ; c) 𝑓(𝑥)= ln 𝑥−1.
𝑥

Exercice 3 :
2𝑥²+3𝑥
On considère la fonction rationnelle f définie par f(x)= .
𝑥+2

C
1) Ecrire 𝑓(𝑥) sous la forme 𝑓(𝑥)=a𝑥+b+ x+2 où a, b et c sont des nombres réels.
2) Déterminer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
3) Calculer la fonction dérivée 𝑓 ′ (𝑥) de𝑓(𝑥). En déduire le sens de variation de𝑓.
4) Dresser le tableau de variation de𝑓.

Problème1 :

A. On considère la fonction f définie de R vers R par : f(x)=𝑒 2𝑥 -x-4. On désigne par (C) la
représentation graphique de f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).

1) Déterminer la limite de f en -∞.

2) Déterminer la limite de f en +∞ (mettre 𝑒 𝑥 en facteur dans l’expression de f(x)).

3) Etudier les variations de f.

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4) Démontrer que la droite (D) d’équation y=-x-4 est asymptote à la courbe (C) en -∞.

B. On considère la fonction f définie par g(x)= x-1+lnx.

1) Déterminer le domaine de définition de g.

2) Calculer les limites de la fonction g aux bornes de son domaine de définition

3) Etudier les variations de g.

4) Vérifier que g(1)=0. En déduire le signe de g.

Problème 2 :
1
On considère la fonction h définie sur ]0; +∞[ par : ℎ(𝑥)=(1- 𝑥)𝑙𝑛𝑥, et on désigne par C sa
courbe représentative dans le plan muni d’un repère.

1. Étude d’une fonction auxiliaire.


a) Déterminer les limites de la fonction f définie sur ]0; +∞[ par 𝑓(𝑥)=𝑥-1+𝑙𝑛𝑥.
b) Vérifier que f(1)=0.
c) En déduire le signe de f sur]0; +∞[.
2.Étude de h.
a) Démontrer que :
𝑓(𝑥)
Pour tout x élément de]0; +∞[ , h’(x)= .
𝑥²
b) Déduire de la question 1. Le signe de h’(x) et les variations de h.
c) Déterminer les limites de h en 0 et en +∞.
d) Établir le tableau de variation de h.
3. Représentations graphiques
a) Étudier suivant les valeurs de x la position relative de C par rapport à la courbe (D)
d’équation y=lnx.
b) Déterminer la limite en +∞ de h(x)-lnx. Interpréter graphiquement le résultat.
c) Construire (D) puis C.

Problème3 :
𝑥
A. Soit f la fonction définie sur ]−1; +∞[ par f(x)=𝑥+1 - ln (1+x).

Etudier les variations de f, dresser son tableau de et en déduire le signe de f(x) selon les
valeurs de x.

B. Soit g la fonction définie sur ]0; +∞[ par g(x)=-3x²+3-2lnx

20
1. Etudier les variations de g ; calculer g(1)

2. En déduire le signe de g(x) suivant les valeurs de x.


𝑙𝑛𝑥 1 3
C. Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f(x)= - 2𝑥 - 2x+1.
𝑥

1) Déterminer les limites de f en 0 et en +∞.

2) Etudier les variations de f.


3
3) Soit la droite (D) d’équation y=-2x+1.

a) Montrer que (D) est une asymptote oblique à la courbe (C) de f.

b) Déterminer le point d’intersection A de (D) et (C).

c) Etudier la position relative de (C) et (D).

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