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Chapitre 3 : Suites numériques (II)

SUITES NUMÉRIQUES (II)

CORRECTION DES EXERCICES


SUITES ARITHMÉTIQUES

Exercice 1 :

Indiquons en justifiant si chacune des suites ci-dessous sont arith-


métiques et dans l’affirmative, précisons sa raison.
1. u0 = −3 et, ∀n ∈ N, un+1 = un + 25.
La suite (un) est écrite sous la forme
un+1 = un + r
Donc (un) est une suite arithmétique de raison 25
2
2. v1 = 1 et, ∀n ∈ N∗, vn+1 = vn + .
n
La suite (vn) n’est pas une suite arithmétique car :
2 2
vn+1 −vn = et n’est pas constant car dépendant de l’entier
n n
n
5wn − 2
3. w0 = 5 et, ∀n ∈ N, wn+1 = .
5
5wn − 2 2
On a: wn+1 = = wn −
5 5
2
wn+1 = wn −
5
La suite (wn) est écrite sous la forme wn+1 = wn + r donc (wn)
2
est une suite arithmétique de raison −
5
4. t0 = 4 et, ∀n ∈ N, tn+1 = −7tn.
La suite (tn) n’est pas une suite arithmétique car :
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tn+1 − tn = −7tn − tn = −8tn et −8tn n’est pas constant car


dépendant de l’entier n.
Exercice 2 :

Indiquons en justifiant si chacune des suites ci-dessous sont arith-


métiques. Dans l’affirmative, précisons sa raison et son premier
terme.
1. un = (2n − 3)2 avec n ∈ N.
On a: un+1 = (2(n + 1) − 3)2 = (2n − 1)2
un+1 − un = (2n − 1)2 − (2n − 3)2
= [(2n − 1) − (2n − 3)] [(2n − 1) + (2n − 3)]
= (2n − 1 − 2n + 3)(2n − 1 + 2n − 3)
= 2(4n − 4)
= 8n − 8
un+1 − un = 8n − 8 et 8n − 8 n’est pas constant car dépendant
de l’entier n donc la suite (un) n’est pas une suite arithmétique.
2. vn = 5, 25n avec n ∈ N.
La suite (vn) est écrite sous la forme vn = r × n + v0 avec
r = 5, 25 et v0 = 0.
Par conséquent, la suite (vn) est une suite arithmétique de
raison 5, 25 et de premier terme v0 = 0.
3. wn = 5n − 2 avec n ∈ N.
La suite (wn) est écrite sous la forme wn = r × n + w0 avec
r = 5 et w0 = −2.
Par conséquent, la suite (wn) est une suite arithmétique de
raison 5 et de premier terme w0 = −2.
4. tn = 4(−1)n avec n ∈ N∗.

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On a: tn+1 = 4(−1)n+1
tn+1 − tn = 4(−1)n+1 − 4(−1)n
= 4(−1)n × (−1) − 4(−1)n
= −4(−1)n − 4(−1)n
= −8(−1)n
tn+1 − tn = −8(−1)n et −8(−1)n n’est pas constant car dépen-
dant de l’entier n donc la suite (tn) n’est pas une suite arith-
métique.
Exercice 3 :

Indiquons en justifiant si chacune des suites ci-dessous sont arith-


métiques. Dans l’affirmative, précisons sa raison et son premier
terme.
1. an = (n + 2)2 − n2 avec n ∈ N
an = (n + 2)2 − n2
= n2 + 4n + 4 − n2
= 4n + 4
La suite (an) est écrite sous la forme an = r × n + a0 avec
r = 4 et a0 = 4 donc la suite (an) est une suite arithmétique
de raison 4 et de premier terme a0 = 4.
15n + 6
2. bn = avec n ∈ N
5
15n + 6 6
On a: bn = = 3n +
5 5
La suite (bn) est écrite sous la forme bn = r × n + b0 avec r = 3
6
et b0 = donc la suite (bn) est une suite arithmétique de raison
5
6
3 et de premier terme .
5

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n2 − 9
3. cn = avec n ∈ N.
n+3
n2 − 9
cn =
n+3
(n − 3)(n + 3)
=
n+3
cn = n − 3
La suite (cn) est écrite sous la forme cn = r × n + c0 avec r = 1
et c0 = −3 donc la suite (cn) est donc une suite arithmétique
de raison 1 et de premier terme c0 = −3.
3dn − 7
4. d0 = −2 et ∀n ∈ N, dn+1 =
3
3dn − 7 7 7
dn+1 = = dn − donc dn+1 − dn = −
3 3 3
7
La suite (dn) est donc une suite arithmétique de raison − et
3
de premier terme −2.
Exercice 4 :

La suite (tn) est la suite des multiples positifs non nuls de 3. On a


donc t0 = 1 × 3 = 3.
1. Justifions que (tn) est arithmétique et donnons sa raison.
t0 = 1 × 3 = 3
t1 = 2 × 3 = 6 = 3 + 3 = t0 + 3
t2 = 3 × 3 = 9 = 6 + 3 = t1 + 3
On en déduit que tn+1 = tn + 3
Ainsi la suite (tn) est une suite arithmétique de raison 3
2. Donnons la formule explicite de (tn).
La suite (tn) est une suite arithmétique de premier terme t0 = 3

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et de raison r = 3 donc en utilisant la formule tn = r × n + t0


on obtient :
tn = 3n + 3
3. Déterminons t7 et t15.
On a de ce qui précède tn = 3n + 3 donc:
• t7
t7 = 3 × 7 + 3 = 21 + 3 = 24
Donc t7 = 24
• t15
t15 = 3 × 15 + 3 = 45 + 3 = 48
Donc t15 = 48
4. Donnons l’indice du terme égal à 333.
Soit k l’indice du terme égal à 333.
330
tk = 333 ⇔ 3 × k + 3 = 333 ⇔ 3k = 333 − 3 ⇔ k = = 110
3
D’où l’indice du terme égal à 333 est 110.
Exercice 5 :

(un) est une suite arithmétique avec u4 = 8 et u7 = 14.


1. Donnons la raison de un et le premier terme u0.
Soit r la raison de un
On sait que : u5 − u4 = r, u6 − u5 = r et u7 − u6 = r
En faisant la somme membre à membre on obtient:
u5 − u4 + u6 − u5 + u7 − u6 = 3r ⇔
u7 − u4 = 3r ⇔
u7 − u4
r= ⇔
3
14 − 8
r= ⇔
3
r=2

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Calculons le premier terme u0.


(un) étant une suite arithmétique alors un peut s’écrire sous la
forme un = 2 × n + u0 car (un) a pour raison r = 2.
On sait que u4 = 8 donc on a:
u4 = 2 × 4 + u0 = 8 ⇔
8 + u0 = 8 ⇔
u0 = 0
D’où le premier terme de la suite (un) est u0 = 0
2. Calculons u5, u9 et u20.
La suite (un) est une suite arithmétique de raison r = 2 et de
premier terme u0 = 0 donc un = 2n donc on a:
• u5 = 2 × 5 = 10
• u9 = 2 × 9 = 18
• u20 = 2 × 20 = 40
3. Donnons l’entier naturel n pour lequel un = 644.
644
un = 644 ⇔ 2n = 644 ⇔ n = = 322
2
Donc un = 644 pour l’entier n = 322
Exercice 6 :

Déterminons le sens de variation de chacune des suites arithmétique


ci-dessous.

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2n2 − 50
1. un = avec n ∈ N
n+5
2n2 − 50
un =
n+5
2(n2 − 25)
=
n+5
2(n − 5)(n + 5)
=
n+5
= 2(n − 5)
un = 2n − 10
un = 2n − 10 donc (un) est une suite arithmétique de raison
r = 2 et de premier terme u0 = −10.
On a : r = 2 > 0 donc la suite (un) est une suite strictement
croissante.
2. v0 = −3 et vn+1 = vn − 2
On a : vn+1 − vn = −2
La suite (vn) est une suite arithmétique de raison r = −2.
r = −2 < 0 donc la suite (vn) est strictement décroissante.
7
3. w0 = −2 et wn+1 = + wn
3
7
On a: wn+1 − wn =
3
7
La suite (wn) est une suite arithmétique de raison r =
3
7
r = > 0 donc la suite (wn) est strictement croissante.
3
4. tn = 7n − 2 avec n ∈ N
La suite (tn) est une suite arithmétique écrite sous la forme
tn = r × n + t0 donc (tn) a pour raison r = 7 et pour premier
terme t0 = −2.
r = 7 > 0 donc la suite (tn) est strictement croissante.
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Exercice 7 :

Donnons:
1. Son premier terme d0.
d0 = −2
2. Sa raison. On a : d0 = −2 et d1 = −1, 5 et
d1 − d0 = −1, 5 − (−2) = 0, 5
Par conséquent, (dn) a pour raison r = 0, 5
3. Son sens de variation.
• Première méthode
De ce qui précède on a r = 0, 5.
Comme 0, 5 > 0 alors la suite dn est strictement croissante.
• Deuxième méthode
A partir du graphe on conclut que la suite (dn) est stricte-
ment croissante car le graphe de la suite est ascendant.
4. Le terme général de la suite dn.
dn = r × n + d0 = 0, 5 × n − 2
Donc la suite (dn) a pour terme général : dn = 0, 5n − 2
5. La valeur de d13.
d13 = 0, 5 × 13 − 2 = 6, 5 − 2 = 4, 5
D’où d13 = 4, 5

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