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CORRIGÉ du DEVOIR SURVEILLÉ N° 3

1spé maths-7

Exercice I : (5 points)
Une étude statistique a porté sur 1250 personnes âgées de 18 à 65 ans. On a dénombré
combien d’entre elles souffraient d’obésité et combien étaient atteintes d’une maladie
cardio-vasculaire. On a obtenu les résultats suivants :
• 150 d’entre elles souffrent d’obésité • Parmi ces 150 personnes souffrant d’obésité, 27
sont atteintes d’une maladie cardiovasculaire • Parmi les personnes ne souffrant pas
d’obésité, 7 % sont atteintes d’une maladie cardiovasculaire.
On interroge une personne prise au hasard parmi les 1250 sur lesquelles a porté l’étude.
On note O l’évènement : « la personne interrogée souffre d’obésité »
et C l’évènement : « la personne interrogée est atteinte d’une maladie cardio-vasculaire ».
Dans cet exercice, les probabilités seront données sous forme décimale.
1. Compléter le tableau d’effectifs suivant : (1)
O O Total
C 27 77 104
C 123 1023 1146
Total 150 1100 1250

2. Calculer sous forme décimale P(O∩C) et PO (C) et interpréter ces deux probabilités
dans le contexte de l’exercice.
27
P(O∩C)= =0,0216
1250
La probabilité qu’une personne souffre d’obésité et souffre d’une maladie cardio-vasculaire
vaut 0,0216.
27
PO(C)= =0,18
150
La probabilité qu’une personne souffre d’une maladie cardio-vasculaire sachant qu’elle
souffre d’ obésité vaut 0,18. (2)

3. Calculer la probabilité que la personne interrogée soit atteinte d’une maladie


cardiovasculaire.
104
P(C)= =0,0832 (1)
1250
4. Sachant que la personne interrogée est atteinte d’une maladie cardio-vasculaire, quelle
est la probabilité qu’elle souffre d’obésité ? Donner un arrondi à 10−4 près.
P(O∩C) 0,0216 27
PC(O)= = =0,2596 à 10−4 près. (1) ou =0,2596
P(C) 0,0832 104
Exercice II: ( 6 points)
1ère partie : Pour chaque question, entourer la seule réponse est exacte. Entourez-la. (2)
5
1. La suite (un) est définie sur ℕ ∗ par u n =2+ . Alors le premier terme est :
n
a. u0 b. u1 c. u2 d. on ne peut pas savoir

3
2. La suite (dn) est définie sur ℕ ∗ par d n =8− . Alors on peut affirmer que :
n
3 4 3 3
a. d n+1=9− b. d n+1=8− c. dn +1=8− d. d n+1=9−
n +1 n n+ 1 n

3. La suite (tn) est définie par t0 = 5 et pour tout n entier naturel, t n+1=2−t n

a. t1 = 1 b. t1 = 2 c. t1 = -3 d. t1 = on ne peut pas savoir

4. La suite (wn) est définie par son premier terme w0 = 1 et chaque terme est le triple du

précédent auquel on enlève 5. Alors une relation de récurrence de (wn) est :

a. wn =3n – 5 b. wn = 3wn – 5 c. wn+1 = 3n – 5 d. wn+1 = 3wn – 5

2ème partie : chaque question ci-dessous est indépendante des autres. (4)
1
1. Soit (u n ) la suite définie pour tout entier n ⩾0 par u n = . Calculer u 2 et le
2
n +1
cinquième terme de la suite.
1 1
u 2= =
2
2 +1 5
1 1
Le 5ème terme est u 4 et u 4= =
4 2+1 17
2. Soit (v n ) la suite définie par v 0=3 et pour tout n ⩾0 par v n+1=2 v n −5 . Calculer v 2.
v 1=2×3−5=1 donc v 2=2×1−5=−3

3. Soit (w n ) la suite définie pour tout entier n ⩾0 par w n =2 n 2 +5 . Étudier les

variations de (w n ) .
2 2
w n +1=2(n +1) +5=2n + 4 n +2+5=2 n + 4 n +7
20 ← n
2 ← u
Donc w n +1−w n =2 n 2 +4 n +7−2 n 2−5=4 n +2
tant que u<20 :
Or 4 n +2> 0, donc (w n ) est croissante u ← 2,5u-2
4. Quelle valeur de n renvoie l’algorithme suivant ? n ←n+1
Pour n=1, u=3 ; pour n=2, u=5,5 ; pour n=3, u=11,75 fin tant que
Pour n=4, u>20, donc n vaut 4.
Exercice III : ( 9 points)

Partie 1 : techniques
1. Soit f la fonction définie sur [0;6] par : f (x )=0 ,5x 2−3x +18 .
a. Déterminer la forme canonique de la fonction f .
a=0,5 b=−3 c=18
b
α =− =3 β=f ( α )=0,5×9−9+18=13,5
2a
2
f (x)=0,5( x−3) +13,5 (1)
b. En déduire les variations de la fonction f . Justifier.
b
α =− =3 et a=0,5>0 donc f est strictement décroissante sur [0;3] et strictement
2a
croissante sur [3;6]. (1)
c.
x 0 3 6
18 18
f
13,5
(1)
2. Soit g la fonction définie sur ℝ par : g (x )=0 ,5 x 2−3 x +4 .
a. Montrer que g(x )=0,5(x−2)(x−4) pour tout x ∈ℝ .
0,5(x−2)(x−4)=0,5(x²−6x+8)=0,5x²−3x+4 donc g(x )=0,5(x−2)(x−4) pour tout x ∈ℝ .
(1)

b. Résoudre g (x)⩾0 .
g (x)⩾0⇐ 0 ,5(x −2)(x −4)≥0⇔(x −2)(x −4)≥0
on fait un tableau de signes :
x −∞ 2 4 +∞
x−2 – 0 + ⋮ +
x−4 – ⋮ – 0 +
g(x) + 0 – 0 +

S=]−∞ ;2]∪[4 ;+ ∞[ (1,5)

Partie 2 : modélisation
Soit ABCD un carré de côté 6 cm, M et N deux
points mobiles
respectivement sur [AB ] et [BC ] tels que
AM=BN .
On note à présent AM=BN=x , où x est un réel.
1. Dans quel intervalle varie x ?
ABCD est un carré de côté 6 cm donc 0≤x≤6 (0,5)

2. Montrer que l’aire du triangle MND en fonction de x est modélisée par la fonction f
définie dans la partie 1.
6×(6−x )
aire de CDN = =3×(6−x )=18−3 x
2
6×x
aire de AMD = =3 x ;
2
2
x ×(6−x ) 6 x−x
aire de MBD = = =3 x−0 ,5 x 2
2 2
donc l’aire de MND vaut
2 2 2
6×6−(−3x +18+ 3x + 3x −0 ,5x )=36−18−3 x+ 0 ,5x =0 ,5 x −3 x +18= f (x ) (1)

3. Quelle est la valeurs de x pour laquelle l’aire du triangle MND est minimale ? Que
vaut cette aire ? Expliquer.

D’après la partie 1, f admet un minimum en x=3 . Ce minimum vaut


β=f (3)=0,5×9−9+18=13,5 .
L’aire du triangle MND est minimale pour AM=3 cm et l’aire minimale vaut 13,5 cm².
(1)

4. Déterminer les valeurs de x pour lesquelles l’aire du triangle MND est supérieure ou
égale à 14 cm².
On résout f (x )⩾14⇔0,5x 2−3x +18⩾14⇔0,5x 2−3x +4⩾0 .
On reconnaît g (x ) . Il s’agit donc de résoudre g (x)⩾0 avec x ∈[ 0; 6 ] .
D’après la partie 1:
S=[0 ;2 ]∪[ 4 ;6 ] . (1)

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