Term.

TD - Maths.

2010-2011

Problmes Suites - Corrig

I
1.

Problme 1 (France juin 2009 - sujet de remplacement)

1 1 1 a. vn+1 = un+1 6 = 3 un + 4 6 = 1 un 2 = 3 (un 6) = 3 vn donc la suite (vn ) est gomtrique de raison q = 1 3 3 et de premier terme v0 = u0 6 = 1 6 = 5. n b. Donc pour tout n dans N, on a vn = v0 q n = 5 1 . Or vn = un 6 donc un = vn + 6 et on obtient bien 3

un = 5 c. 2.
1 3

1 n 3

+6
n 1 n 3

]1 ; 1[ donc limn+ 1 = 0 donc limn+ 5 3 (un ) converge et que limn+ un = 6

= 0 et donc on en dduit facilement que la suite

a. Appliquons la formule de rcurrence dnissant (wn ) pour n = 10 : 10w10 = 11w9 + 1 donc 10w10 = 11 19 + 1 = 210 donc w10 = 21 b. On conjecture que la suite (wn ) est arithmtique de raison r = 2 et de premier terme w0 = 1, autrement dit que pour tout n dans N, on a wn = 2n + 1. Dmontrons-le par rcurrence sur n : notons Pn la proposition wn = 2n + 1 . Initialisation : w0 = 1 et 2 0 + 1 = 1 donc P0 est vraie. Hrdit : Soit n un entier quelconque dans N. Supposons Pn vraie. On sait que (n + 1)wn+1 = (n + 2)wn + 1. Or par hypothse de rcurrence, on sait que wn = 2n + 1 donc (n + 1)wn+1 = (n + 2)(2n + 1) + 1 = 2n2 + 5n + 3 = (2n + 3)(n + 1). Or n + 1 = 0 donc on en dduit que wn+1 = 2n + 3 = 2(n + 1) + 1 et donc Pn+1 est vraie. Ainsi, la proposition Pn est hrditaire. Conclusion : par le principe de rcurrence, la proposition Pn est vraie pour tout n dans N, savoir que pour tout n dans N, wn = 2n + 1 do w2009 = 4019

II
1.

Problme 2 (France juin 2009 - sujet initial)

3 1 9 3 0= ; 2 2 2 3 9 1 27 3 21 u3 = 3 = = ; 2 2 2 4 2 4 63 9 45 3 21 1 9 = = . u4 = 2 4 2 2 8 4 8 b. Dmonstration par rcurrence : 1 1 Initialisation : u1 = 3 = u0 + 3 = 0 + 3 est bien vraie ; 2 2 1 Hrdit : supposons quil existe p N tel que up+1 = up + 3. 2 1 1 Or up+1 = up + 3 up+1 3 = up up = 2 (up+1 3) () 2 2 1 3 1 1 1 9 3 up + 3 up = up + ; On a par dnition : up+2 = up+1 up = 2 2 2 2 2 4 2 En utilisant la relation (*), on obtient : 1 3 1 up+2 = 2 (up+1 3) + = up+1 . 4 2 2 La relation est vraie au rang p + 1. a. u2 = c. 1 un + 3. 2 Cf. gure ci dessous La suite semble tre croissante, convergente vers lordonne du point commun aux deux droites cest--dire 6. 1 1 1 1 vn+1 = un+1 6 = un + 3 6 = un 3 = (un 6) = vn . 2 2 2 2 1 Cette galit siginie que la suite (vn ) est gomtrique de raison et de premier terme v0 = u0 6 = 6. 2 n 6 1 = n. On sait que pour vn = v0 2 2 1 Comme 1 < < 1, lim vn = 0. De un = vn + 6 on en dduit par limite en plus linni que n+ 2 Conclusion : On a donc dmontr par rcurrence que pour tout nombre entier naturel n, un+1 = lim un = 6.
n+

2.

a.

b. c.

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Term. S

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2010-2011

3. Considrons la suite (wn un )nN . 1 1 1 On a wn+1 un+1 = wn + 3 un 3 = (wn un ). 2 2 2 1 Donc la suite (wn un )nN est gomtrique de raison . 2 n n 1 1 = w0 . (1) Il en rsulte que wn un = (w0 u0 ) 2 2 On a donc lim (wn un ) = 0.
n+

6 6 1 un = 6 n = 6 1 n . n 2 2 2 Enn en reprenant lgalit (1) : n n n 1 1 1 1 wn = un + w0 = 6 1 n + w0 =6+ (w0 6). 2 2 2 2 w0 6 Comme par hypothse w0 > 6, w0 6 > 0, donc la suite est dcroissante et donc la suite (wn ) est dcroissante. 2n Les deux suites (un ) et (wn ) sont : lune croissante, lautre dcroissante et leur dirence tend vers zro au voisinage de plus linni Les deux suites (un ) et (wn ) sont adjacentes (et ont donc mme limite). On a vu que vn = un 6 = ANNEXE Problme 2 ( rendre avec la copie) Candidats nayant pas suivi lenseignement de spcialit

1 x+3 y= 2

O u0 u1 u2 u3 u4

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