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DEVOIR SURVEILLE N°1 : CORRIGE

Exercice 1 :
1+ x
Remarque : La fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f(x) = est croissante comme composée d’une
2
fonction affine croissante et de la fonction racine carrée croissante sur son domaine.
1- Soit pour tout entier naturel n la propriété : P(n) : « 0≤ Un ≤ 1 ».
Montrons par récurrence que cette propriété est vraie pour tout entier naturel n.
Initialisation : U0 = 0,5 donc 0 ≤ U0 ≤ 1 . P(0) est vraie.
Hérédité : Soit n ? 0. On suppose P(n) vraie, montrons que P(n+1) est vraie.
Par hypothèse de récurrence, on a : 0 ≤ Un ≤ 1 ; en appliquant la fonction f qui est croissante, on obtient :
1
≤ f(Un) ≤ 1, donc 0 ≤ Un+1 ≤ 1. Cqfd.
2
Conclusion : La propriété est vraie pour n = 0, elle est héréditaire pour tout entier naturel n, elle est donc
vraie pour tout entier naturel n.

2- Soit pour tout entier naturel n la propriété : Q(n) : « Un ≤ Un+1 ».


Montrons par récurrence que cette propriété est vraie pour tout entier naturel n.
3
Initialisation : U0 = 0,5, U1 = . U0 ≤ U1 . Q(0) est vraie.
2
Hérédité : Soit n ? 0. On suppose Q(n) vraie, montrons que Q(n+1) est vraie.
Par hypothèse de récurrence, on a : Un ≤ Un+1 ; en appliquant la fonction f qui est croissante, on obtient :
f(Un) ≤ f(Un+1) , donc Un+1 ≤ Un+2. Cqfd.
Conclusion : La propriété est vraie pour n = 0, elle est héréditaire pour tout entier naturel n, elle est donc
vraie pour tout entier naturel n.

( U n ) est croissante majorée par 1, elle converge donc vers un réel L tel que 0 ≤ L ≤ 1.
1 + Un 1+ L
3- Pour tout entier naturel n, on a : U n +1 = , donc par passage à la limite : L = .
2 2
1+ L
On a donc : L2 = et L ? 0. En résolvant l’équation du second degré, on obtient L = 1.
2
 π 
4- Considérons la suite (Vn) définie pour tout entier naturel n par : Vn = cos  n 
.
 3× 2 
 π 
1 + cos  2 × n +1 
 π   3 × 2  = 1 + Vn
On a : V0 = 0, 5 et pour tout entier naturel n : Vn +1 = cos  n +1  =
 3× 2  2 2
 π π 1 + cos(2x)
pour x S  − ;  , cos(x) =
La suite (Vn) est donc la suite (Un).  2 2 2

Remarque : On peut également démontrer le résultat par récurrence.


π  π 
On a : lim = 0 donc lim cos   =1
n →+∞ 3 × 2 n 3 × 2n
1  
n →+∞

limite d’une suite géométrique de raison


2
Exercice 2 :
 U 0 = −1 V0 = 2
 
On considère les suites ( U n ) et ( Vn ) définie par :  U n + Vn et  U + 4Vn
 U n +1 =  Vn +1 = n
2  5
U n + 4Vn U n + Vn 3Vn − 3U n 3
1- Soit un entier naturel n. On a : d n +1 = Vn +1 − U n +1 = − = = dn .
5 2 10 10
La suite (dn) est donc géométrique de raison 0,3 et de terme initial d0 = 3.
On en déduit que pour tout entier naturel n : dn = 3× 0,3n.

2- Soit un entier naturel n.


Remarque : D’après la question précédente, dn ? 0.
U + Vn V − Un dn
• U n +1 − U n = n − Un = n = ≥ 0. La suite (Un) est donc croissante.
2 2 2
U + 4Vn U − Vn d
• Vn +1 − Vn = n − Vn = n = − n ≤ 0. La suite (Vn) est donc décroissante.
5 5 5
• La suite (dn) étant géométrique de raison 0,3 S ]-1 ; 1[, on a : lim ( Vn − U n ) = 0.
n →+∞

De ces trois points, on déduit que ( U n ) et ( Vn ) sont des suites adjacentes.

U n + Vn U + 4Vn
3- a) Soit n un entier naturel. s n +1 = 2U n +1 + 5Vn +1 = 2 × + 5× n = 2U n + 5Vn = s n .
2 5
On en déduit que la suite ( sn ) est constante et pour tout n : sn = 2U0 + 5V0 = 8.

b) les suites ( U n ) et ( Vn ) sont adjacentes, donc d’après le théorème des suites adjacentes, elles
convergent vers la même limite L.
8
On a : lim s n = lim ( 2U n + 5Vn ) = 7L. ; et comme pour tout n : sn = 2U0 + 5V0 = 8, on déduit : L = .
n →+∞ n →+∞ 7

Exercice 3 :
Soit (Un) une suite croissante non majorée.
(Un) n’étant pas majorée, quel que soit le réel A il existe un entier N tel que UN > A.
La suite étant croissante, pour tout entier naturel n, si n ?N alors Un ? UN > A.
Ainsi la suite (Un) est aussi grande que l’on veut, pour n suffisamment grand : elle diverge vers +∞.

Exercice 4
1- Les suites (Un) et (Wn) convergeant, elles sont bornées, il en est donc de même de la suite (Vn).
On ne peut pas dire à priori si la suite (Vn) converge :
Exemples :
• Si Un = -2, Wn = 2, et Un = (-2)n, les conditions de l’énoncé sont satisfaites, et (Un) diverge.
• Si Un = -2, Vn = 0, et Wn = 2, les conditions de l’énoncé sont satisfaites, et (Un) converge.
Par contre, en vertu des théorèmes de comparaison, si (Vn) converge sa limite sera dans l’intervalle
[-2 ; 2].
2- Les suites (Un) et (Wn) ne peuvent pas être adjacentes puisqu’elles ont les mêmes variations du fait de
l’égalité Wn = 2Un.
En vertu du théorème des gendarmes, la suite (Vn) converge vers 0.
Comme pour tout entier naturel n : Un ≤ Vn ≤ Wn, on en déduit que Wn – Un ? 0.
Comme Wn = 2Un, on a : Wn – Un = Un ? 0.

3- En vertu du théorème de majoration, lim U n = −∞.


n →+∞
On en déduit de plus que la suite (Un) est majorée, puisqu’elle est négative pour n suffisamment grand, et
que le nombre de ses termes positifs est donc fini. La suite est donc majorée par le plus grand de ses
termes positifs, ou par 0 si tous ses termes sont négatifs.

On ne peut rien dire sur la limite éventuelle de Wn.

2n² − 1 1
4- U n = = 2 − 2 donc, en vertu des variations et des limites des fonctions usuelles, la suite (Un)
n² n
est croissante, et converge vers 2 ;

2n² + 1 1
Wn = = 2 + 2 donc, en vertu des variations et des limites des fonctions usuelles, la suite (Wn) est
n² n
décroissante, et converge vers 2.

On déduit de ce qui précède que les suites (Un) et (Wn) sont adjacentes.
Par le théorème des gendarmes on a lim Vn = 2.
n →+∞

Sophie Touzet TS6- Année 2010-2011

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