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République de Djibouti Le 07/04/13

BAC BLANC
2013

Coefficient 7

Durée : 4 heures

SÉRIE : SCIENTIFIQUE
ÉPREUVE : MATHÉMATIQUES

NB!
Ce sujet est composé de quatre exercices.

Le candidat doit traiter tous les exercices.

L’usage de la calculatrice graphique programmable est autorisé.

Toute fraude ou tentative de fraude signalée entraînera systématiquement la note 00/20.

La clarté des raisonnements faisant référence aux propriétés et théorèmes du cours sera
prise en compte dans la notation.

1
EXERCICE 1 : (4 points)

Commun à tous les candidats

Cet exercice contient une restitution organisée de connaissance

Partie A

On suppose connu les résultats suivants :

(i) Si z est un nombre complexe no nul, on a l’équivalence :

(ii) Pour tous nombres réels a et b :

Soient deux nombres complexes non nuls.

Démontrer les relations :

et

Partie B

Pour chaque proposition, indiquer si elle est vraie ou fausse et proposer une démonstration pour la
réponse indiquée. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera à fournir un
contre-exemple. Une réponse sans démonstration ne rapporte pas de point.

On rappelle que si z est un nombre complexe, désigne le conjugué de z et le module de z.

1) Si , alors est un nombre réel.

2) Si , alors .

3) Si , alors .

4) Si et , alors .

2
EXERCICE 2 : (5 points)

Commun à tous les candidats

1) On considère l’algorithme suivant :

Variables :
U, N, k : types nombres

Entrée
Saisir un nombre entier naturel N

Traitement et affichage
Affecter la valeur 1 à U
Pour k allant de 0 à N − 1

Affecter la valeur àU
Afficher U
Fin pour

a) Que fait cet algorithme ?

b) Que va-t-il afficher pour N = 3 ?

2) La suite est définie par et .

a) Calculer , et .

b) Démontrer que pour tout n 3, 0.

c) En déduire que pour tout n 4, .

d) En déduire la limite de la suite .

3) On définit la suite par

a) Démontrer que est une suite géométrique dont on donnera la raison et le premier terme.

b) Démontrer que, pour tout entier naturel n, .

c) Vérifier que pour tout entier naturel n, où est suite géométrique et une suite
arithmétique dont on déterminera pour chacune le premier terme et la raison.

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d) En déduire l’expression de en fonction de n.

Exercice 3 : (6 points)

Commun à tous les candidats

On considère les deux courbes (C ) et (C ) d’équations respectives


1 2 et dans un
repère orthonormal du plan.
Le but de cet exercice est de prouver qu’il existe une unique tangente T commune à ces deux courbes.

1) Sur le graphique représenté dans l’annexe, tracer approximativement une telle tangente à l’aide d’une
règle.
Lire graphiquement l’abscisse du point de contact de cette tangente avec la courbes (C ) et l’abscisse
1

du point de contact de cette tangente avec la courbe (C ).2

2) On désigne par a et b deux réels quelconques, par A le point d’abscisse a de la courbe (C ) et par B
1

le point d’abscisse b de la courbe (C ).2

a) Déterminer une équation de la tangente(T ) à la courbe (C ) au point A.


A 1

b) Déterminer une équation de la tangente (T ) à la courbe (C ).


B 2

c) En déduire que les droites (T ) et (T ) sont confondues si et seulement si les réels a et b sont
A B

solutions du système (S) :

d) Montrer que le système (S) est équivalent au système (S’) :


3) Le but de cette question est de prouver qu’il existe un unique réel, solution de l’équation
(E) : .
Pour cela on considère la fonction f définie sur R par :
.

a) Montrer que pour tout x appartenant à , et .

b) En déduire que l’équation (E) n’admet pas de solution dans l’intervalle .

c) Démontrer que la fonction f est strictement croissante sur l’intervalle .

d) Démontrer que l’équation (E) admet une solution unique dans l’intervalle .
On note a cette solution. Donner un encadrement d’amplitude de a.

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4) On prend pour A le point d’abscisse a. Déterminer un encadrement d’amplitude du réel b pour

lequel les droites (T ) et (T ) sont confondues.


A B

EXERCICE 4 : (5 points)

Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité

⃗ ,⃗
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O ; ❑ ⃗ ), on donne les points :
❑, ❑

, , .

1) a) Démontrer que les points A, B et C ne sont pas alignés.


b) Soit ❑ un vecteur normal au plan (ABC) où a, b et c sont trois réels. Montrer que les réels

a, b et c vérifient le système (S) :

c) Déterminer un triplet (a ; b ; c) solution du système (S).


2) Dans la suite de l’exercice, on considère ❑ .

Soit (P ) le plan dont une équation cartésienne est .

Démontrer que les plans (ABC) et ( P ) sont perpendiculaires.


3) On appelle G le barycentre des points pondérés , et

a) Démontrer que le point G a pour coordonnées .

b) Démontrer que l’ensemble (S ) des points M de l’espace tels que ‖❑−


⃗ ❑+ ⃗‖ est
⃗ ❑   une sphère
dont on déterminera les éléments caractéristiques.

4) a) Montrer que le point H P ).


est le projeté orthogonal du point G sur le plan (

b) Calculer la distance GH.

c) En déduire la nature de l’ensemble (S )∩( P ) et déterminer ses éléments caractéristiques.

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Exercice 3 : (6 points)

Commun à tous les candidats

On considère l’équation (E) d’inconnue x réelle :


Partie A : conjecture graphique

Le graphique ci-dessous donne la courbe représentative de la fonction exponentielle et celle de la fonction

f définie sur par telles que


les affiche une calculatrice dans un même repère
orthogonal.

À l’aide du graphique ci-dessus, conjecturer le nombre de solutions de l’équation (E) et leur encadrement
par deux entiers consécutifs.

Partie B : étude de la validité de la conjecture graphique

1) a) Étudier selon les valeurs de x, le signe de .

b) En déduire que l’équation (E) n’a pas de solution dans l’intervalle


c) Vérifier que 0 n’est pas solution de l’équation (E).

2) On considère la fonction h, définie pour tout nombre réel x de par :

6
Montrer que sur , l’équation (E) est équivalente à l’équation .

3) a) Montrer que, pour tout nombre réel x appartenant à , on a :

.
b) Déterminer les variations de la fonction h.

c) Déterminer le nombre de solutions de l’équations et donner une valeur arrondie au centième


de chaque solution.
4) Conclure quant à la conjecture de la partie A.
Exercice 4 : (5 points)
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité.

On dispose d’un dé cubique équilibré dont une face porte le numéro 1, deux faces portent le numéro 2 et
trois faces portent le numéro 3.
On dispose également d’une urne contenant dix boules indiscernables au toucher, portant les lettres
L, O, G, A, R, I, T, H, M, E (soit quatre voyelles et six consonnes).
Un joueur fait une partie en deux étapes :
Première étape : il jette le dé et note le numéro obtenu.
Deuxième étape :
 si le dé indique 1, il tire au hasard une boule de l’urne. Il gagne la partie si cette boule porte une
voyelle et il perd dans la cas contraire ;
 si le dé indique 2, il tire au hasard et simultanément deux boules de l’urne. Il gagne la partie si chacune
de ces deux boules portent une voyelle et il perd dans le cas contraire.
 si le dé indique 3, il tire au hasard et simultanément trois boules de l’urne. Il gagne la partie si chacune
de ces trois boules portent une voyelle et il perd dans le cas contraire.
À la fin de chaque partie, il remet dans l’urne la (ou les) boule(s) tirée(s).
On définie les événements suivants :
D1 : « Le dé indique 1 » D2 : « Le dé indique 2 »
D3 : « Le dé indique 3 » G : « La partie est gagnée »

A et B étant deux événements tels que , on note la probabilité de B sachant que A


est réalisé.

1) a) Déterminer les probabilités

b) Montrer alors que .


2) Un joueur a gagné la partie. Calculer la probabilité qu’il ait obtenu le numéro 1 avec le dé.

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3) Un joueur fait six parties. Calculer la probabilité qu’il en gagne exactement deux et en donner une
valeur arrondie à près.

4) Quel nombre minimal de parties un joueur doit-il faire pour que la probabilité d’en gagner soit
supérieure à 0,9 ?

EXERCICE 4 : (5 points)

Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité

Les questions 1) et 2) sont indépendantes.


Soit n un entier naturel non nul.

1) On considère l’équation notée (E) :


où x et y sont des entiers relatifs.
a) Déterminer un couple (u ; v) d’entiers relatifs tels que .
En déduire une solution particulière de l’équation (E).
b) Déterminer l’ensemble des couples d’entiers relatifs solutions de (E).
2) On considère l’équation (G) :
où x et y sont des entiers relatifs.
a) Montrer que .
Démontrer que si est solution de (G), alors .
b) Reproduire et compléter le tableau suivant :

Reste de la division euclidienne 0 1 2 3 3 4 5 6


de x par 7
Reste de la division euclidienne
De par 7

c) Démontrer que congru à 1, 2 ou 4 modulo 7.


En déduire que l »équation (G) n’admet pas de solution.

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