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Exercice 40 page 33

2) vn = 2n2 + 3

Déterminons les variations de la suite ( vn ) en étudiant le signe de vn+1 − vn .

Pour tout n , vn+1 = 2 ( n + 1) + 3 = 2 ( n2 + 2n + 1) + 3 = 2n2 + 4n + 2 + 3 = 2n 2 + 4n + 5


2

vn+1 − vn = 2n2 + 4n + 5 − ( 2n2 + 3) = 2n2 + 4n + 5 − 2n2 − 3 = 4n + 2 .

Résolvons par exemple l’inéquation 4n + 2  0 dans pour déterminer le signe de 4n + 2 :


2 1
4n + 2  0  4n  −2  n  −  n  − . L’inégalité 4n + 2  0 est donc vérifiée pour tout n
4 2
Autre justification possible pour le signe : on a n donc n  0 , 4n  0 , 4n + 2  2 d’où 4n + 2  0 .

On obtient ainsi : pour tout n  , vn+1 − vn  0 . La suite ( vn ) est strictement croissante.

3) wn = n2 + 2n

Déterminons les variations de la suite ( wn ) en étudiant le signe de wn+1 − wn .

Pour tout n  ,

wn+1 = 2 ( n + 1) + 2 ( n + 1) = 2 ( n2 + 2n + 1) + 2 ( n + 1) = 2n2 + 4n + 2 + 2n + 1 = 2n2 + 6n + 3


2

wn+1 − wn = 2n2 + 6n + 3 − ( 2n2 + 2n ) = 2n2 + 6n + 3 − 2n2 − 2n = 4n + 3 .

On a n donc n  0 , 4n  0 , 4n + 3  3 d’où 4n + 3  0 .

On obtient ainsi : pour tout n  , wn+1 − wn  0 . La suite ( wn ) est strictement croissante.

Exercice 14 page 31

Pour tout n , on a : un = ( n + 2 )
2

Calculons le 1er terme : u0 = ( 0 + 2) = 22 = 4


2

Prouvons que pour tout n , un+1 = un + 2n + 5 .

Cela revient à prouver que pour tout n , un+1 − un = 2n + 5 .

Exprimons un+1 − un en fonction de n .

Pour tout n , un+1 − un = ( n + 1 + 2) − ( n + 2) = ( n + 3) − ( n + 2)


2 2 2 2

On peut développer l’expression complète ou (plus astucieusement) la factoriser avec A2 − B 2 ….


Méthode 1 : développer

un+1 − un = ( n + 3) − ( n + 2 ) = n2 + 6n + 9 − ( n 2 + 4n + 4 ) = n 2 + 6n + 9 − n 2 − 4n + 4 = 2n + 5
2 2

Méthode 2 : factoriser

un+1 − un = ( n + 3 − n − 2 )( n + 3 + n + 2 ) = 1 ( 2n + 5) = 2n + 5
A− B A+ B

On a bien prouvé que pour tout n , un+1 − un = 2n + 5 , ce qui équivaut à un+1 = un + 2n + 5 .


Exercice 13 page 31
Dans la cellule B3, on calcule le terme u1 où le rang 1
se trouve dans la cellule A3.
Formule de tableur = 3 − 7  A3

Dans la cellule C3, on calcule le terme v1 = −2v0 + 3

où v0 est dans la cellule C2.

Formule de tableur = −2  C 2 + 3
Situation A page 8
Suite 1 : on ajoute 4 au nombre de points de la figure précédente.
Soit ( un ) le nombre de points de la figure n . On a u1 = 5 , u2 = 9 et u2 = 13 .
Relation de récurrence : pour tout n   , un+1 = un + 4 .
Du processus de construction de la figure, on remarque que u1 = 1 + 4 1 (point central et 4 points),
u2 = 1 + 4  2 (point central et 2 points sur chaque demi-axe vertical ou horizontal)
u3 = 1 + 4  3 (point central et 3 points sur chaque demi-axe vertical ou horizontal)
On aura u10 = 1 + 4 10 = 41 (point central et 10 points sur chaque demi-axe vertical ou horizontal).
Il y a 41 points dans le 10e dessin.
Suite 2 : le nombre de points est égal au numéro de la figure au carré. Soit ( un ) le nombre de points de
la figure n . On a un = n 2 . D’où u10 = 102 = 100 . Il y a 100 points dans le 10e dessin.

Exercice 70 page 37
un
Soit la suite ( un ) définie par u0 = 1 et un +1 = pour tout n .
un + 1
Calculons les premiers termes pour tenter de conjecturer le sens de variation de cette suite :
1 1 1 1
u0 1 1 u1 1 u 1
u1 = = = u2 = = 2 =2= u3 = 2 = 3 = 3 = etc.
u0 + 1 1 + 1 2 u1 + 1 1 + 1 3 3 u2 + 1 1 + 1 4 4
2 2 3 3
La suite semble décroissante.

Démontrons-le en étudiant le signe de un+1 − un (en admettant que tous les termes de la suite sont

positifs comme l’indique l’énoncé). Exprimons un+1 − un en fonction de un .

Pour tout n , un+1 − un =


un u ( u + 1) = un − un ( un + 1) = un − un 2 − un = − un 2
− un = n − un  n
un + 1 un + 1 un + 1 un + 1 un + 1 un + 1
mettre au même =1
dénominateur u n +1

D’après l’énoncé, pour tout n , un  0 d’où un + 1  0 et un 2  0 d’où − un 2  0 .

− un 2
Finalement, on a  0 , c’est-à-dire un+1 − un  0 .
un + 1

On a ainsi prouvé que la suite ( un ) est bien strictement décroissante.


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Touches 2nde graphe pour afficher la table des valeurs (table)

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