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I.Théorème admis.
Soit u une suite numérique définie sur I, un ensemble infini d’entiers
naturels.
2ème cas : Il n’existe aucun réel M tel que : un≤ M pour tout n de I :
Alors la suite u diverge et a pour limite +∞.
Exemples : 1 !=1
2 !=1×2=2
3 !=1×2×3=6
4 !=1×2×3×4=24
5 !=1×2×3×4×5=120
∗∗ On a ainsi une suite numérique (n!)n∈ℕ dont tous les termes sont des entiers naturels non
nuls. Cette suite vérifie les propriétés suivantes :
• Pour n dans ℕ, (n+1)!= n!×(n+1)
La suite numérique (n!) est croissante sur ℕ, mais strictement croissante sur ℕ*.
• Pour n dans ℕ, n≤ n! et ainsi lim n!=+∞.
③ Exercice :
On écrit, pour tout n de ℕ*, un
1 1
= 1+ + +...+
1
1! 2! n!
1
et vn = un+
n!
1 1
3°) Pour tout n de ℕ*, 0< n! soit 0 < et ainsi u n < u n + soit un<vn. Comme la suite v est
n! n!
décroissante sur ℕ*, avec 1≤ n on a : vn ≤ v1 soit vn ≤ 3. Finalement avec les inégalités un<vn et
vn ≤ 3, on a : un < 3 pour tout n de ℕ*.
4°) On a vu que la suite u est croissante sur ℕ* et que un≤ 3 pour tout n de ℕ*, cela suffit pour
dire que la suite est convergente : soit l sa limite dans ℝ.
1 1
5°) Pour tout n de ℕ*, v n = u n + où lim = 0 et lim u n = l donnent : lim v n = l + 0 = l .
n! n → +∞
n! n → +∞ n → +∞
6°) La suite u est strictement croissante sur ℕ* et a pour limite l d’où pour tout n de ℕ*, un< l.
La suite v est strictement décroissante sur ℕ2 et a pour limite l d’où pour tout n de ℕ tel que 2≤
n, on a : l< vn. En particulier l < v2=3=v1. Finalement : l < vn pour tout n de ℕ*.
1 1 1 1 1 1 1 1
7°) Avec la calculette et les formules u7= 1 + + + + + + + et v7= u7 + on
1 2 3! 4! 5! 6! 7! 7!
remarque que 2,718 < u7 et v7 < 2,718 5, or u7<l<v7 d’où 2,718<u7<l<v7< 2,718 5 d’où
2,718<l< 2,718 5 . Ainsi l≈2,718 à 0,5.10-3 près par défaut.
④ Exercice :
1 1 1
On écrit, pour tout n de ℕ*, un =
1 2
+ 2 + ... + 2
2 n
1
et vn = un+
n
⑤ Exercice
x dx et, pour tout n de ℕ*, In =
e e
On écrit I0 = ∫
1 ∫
1
x (ln x) n dx .
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Résolution
x2 e e2 −1
. Pour tout n de ℕ*, la fonction x x(ln x )n est dérivable
e
1) I0 = ∫
1
x dx = [
2
]1 soit I 0 =
2
e
et continue sur ]0, +∞[ donc l’intégrale In= ∫1
x (ln x) n dx existe bien. Finalement, pour tout n
2e 2 − (e 2 − 1) e 2 + 1 e2 +1
En particulier 2I1 +1× I0 = e2 d’où 2I1= e2 – I0 = = d’où I1= .
2 2 4
2e 2 − (e 2 + 1) e 2 − 1 e2 −1
De même 2I2 + 2×I1 = e2 d’où 2I2 = e2 – 2I1= = d’où I2= ..
2 2 4
In+1 ≤ In pour tout n de ℕ. C’est la preuve que la suite (In)n∈ℕ est décroissante.
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Avec n dans ℕ* : n+1 est aussi dans ℕ* et la relation de la question 2) donne
2In+1 + (n+1) In = e2 et 2In+nIn–1= e2 .
e2 e2
4) a) lim (n + 2) = +∞ et lim (n + 3) = +∞ alors lim = 0 = lim et d’après
n → +∞ n → +∞ n → +∞
n+3 n → +∞
n+2
l’encadrement précédent lim I n = 0 .
n → +∞
b) On multiplie la double inégalité de la question 3) par n qui est strictement positif pour
ne 2 ne 2 e2 e2 e2 e2
obtenir ≤ nI n ≤ soit : ≤ nI n ≤ soit : ≤ nI n ≤ pour
n+3 n+2 n + 3 n+ 2 3 2
1 + 1 +
n n n n
tout n de ℕ*.
3 2 e2 e2 e2 e2
Comme lim = 0 et lim = 0 on obtient lim = = e 2 et lim = = e2 .
n → +∞
n n → +∞
n n → +∞ 3 1+ 0 n → +∞ 2 1+ 0
1+ 1+
n n
L’encadrement précédent concernant nIn donne alors lim nI n = e 2 .
n → +∞
III Croissanse comparée de 3 fonctions et suites classiques.
∗ Les 3 fonctions numériques xln x, xxα et xax sont strictement croissantes sur ]0,+∞[
de limite +∞ en +∞ avec :
ax xα
lim =+∞ et lim =+∞ .
x → +∞ x α x → +∞ ln x
∗∗ De la même façon les 3 suites numériques (ln n), (nα), (an) sont strictement croissantes
sur ℕ* , de limite +∞ avec :
an nα
lim =+∞ et lim =+∞ .
n → +∞ nα n → +∞ ln n