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1 Théorème et définition
Après une épreuve, on a un univers Ω sur lequel on a définit une probabilité p, A est un
événement de probabilité non nulle.
On définit une deuxième probabilité, notée pA, sur le même univers Ω en écrivant pour tout
p(A ∩ B
événement B, p A ( B) = .
p (B)
pA (B) se note aussi p(B/A) et se lit « probabilité de B sachant que A est réalisé» ou
« probabilité de B sachant A».
2 Exemple classique
E étant un ensemble, nE désigne le nombre le nombre d’éléments de E.
∗ On se place dans le cas où Ω est un univers fini, il est muni d’une probabilité p pour
laquelle tous les événements élémentaires sont équiprobables. A est un événement de
probabilité non nulle ( nA et nB sont des entiers strictement positifs).
n A∩B
( )
p (A ∩ B) nΩ n
Soit B un événement quelconque, p(B/A)= = = A ∩B .
p (A) n nA
( A)
nΩ
∗∗ On considère maintenant que A est lui-même un univers sur lequel on définit une
probabilité q A pour laquelle tous les événements élémentaires sont équiprobables.
n
A∩B est un événement dans ce deuxième univers et q A (A ∩ B) = A∩ B : qA (A ∩ B) = p(B/A).
nA
Alors la probabilité de l’événement B sachant A est la probabilité de l’événement A∩B pour
l’univers A muni de la probabilité q A .
A∩B
A B
Ω
Exercice d’application
Une société fabrique des poutrelles dans 2 usines U1 et U2. En une semaine, elles
ont produit 7 500 poutrelles parmi lesquelles certaines sont défectueuses.
L’usine U1 en a fabriqué 3 000 dont 1 % sont défectueuses et l’usine U2 en a
fabriqué les autres dont 6 % sont défectueuses. On prend au hasard une poutrelle dans la
production de la semaine.
Résolution
L’univers Ω est l’ensemble des 7 500 poutrelles fabriquées en 1 semaine et la probabilité p est
telle que tous les événements élémentaires sont équiprobables.
1) On a p(A)= 3000/7500 =30/75 soit p(A) = 0,4 ; p(B) = 4500/7500=45/75 soit p(B)=0,6 .
c)
① Définition et théorème
② Propriété fondamentale
④ Exercice d’application
Une usine fabrique des objets d’un certain type. Chacun de ces objets est constitué de deux
éléments a et b.
Résolution
a) A et B étant indépendants p(A∩B)= p(A) p(B) = 0,1 ×0,2 d’où p(A∩B)= 0,02 .
D’après le théorème des probabilités totales, p(A∪B)= p(A)+p(B)–p(A∩B) soit
p(A∪B)= 0,1 + 0,2 – 0,02 soit p(A∪B)=0,28 .
① Un atelier produit en grande série des pièces cylindriques. Les pièces sont fabriquées par
deux machines A et B dans les proportions respectives de 40 % et 60 % de la production
totale.
On constate que le pourcentage de pièces défectueuses est de 3,5 % pour la machine A et de
6 % pour la machine B.
Résolution
L’univers est l’ensemble des pièces de la production ; la probabilité est telle que tous les
événements élémentaires sont équiprobables.
On considère les événements EA (La pièce provient de A), EB (La pièce provient de B) et
D (La pièce est défectueuse) ; par hypothèse, on a les égalités suivantes :
p(EA) = 0,4 ; p(EB) = 0,6 ; p(D/EA) = 0,035 et p(D/EB) = 0,06 .
p (E A ∩ D) 0,014
2.) p(EA/D)= = soit p(EA/D)= 0,28 .
p (D) 0,05
② Une pièce métallique est fabriquée en grande série dans une usine, par des postes de travail.
Chacun d’eux est équipée de deux machines m1 et m2, réalisant des opérations de façons
indépendantes.
Une étude statistique a permis d’établir qu’en une journée, les probabilités de défaillance pour
les machines sont :
Pour la machine m1, égale à 0,01 et pour la machine m2, égale à 0,02.
Résolution
L’univers est un ensemble de journées, la probabilité p est telle que les éléments élémentaires
sont équiprobables.
Soit les événements suivants :
E1 :“La machine m1 a une défaillance pendant la journée”,
E2 :“La machine m2 a une défaillance pendant la journée”.
Par hypothèse, (E1) et (E2) sont indépendants et p(E1) = 0,01 et p(E2) = 0,02.
∗ Les 2 événements A et D sont incompatibles et C = A∪D alors alors p(C)= p(A)+p(D) d’où
p(D)= p(C)–p(A)= 0,029 8 – 0,000 2 soit p(D)= 0,029 6 .