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« Nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons une biodiversité unique au monde ». Cette
phrase a été lancée pour faire comprendre à tant des gens à la conférence internationale de la
biodiversité, que c’est une richesse sur laquelle le pays peut compter. Et les enjeux qui en
découlent ne sont pas seulement nationaux, mais aussi internationaux, ce qui veut dire que les
peuples entiers, dans le sens de conservation, ont le devoir envers ce patrimoine universel, et
la génération future, tout cela inclus une base pour un développement durable.
Mais cela fait bien longtemps, quarante ou cinquante ans environs que le monde a vraiment
pris conscience de l’importance des forets tropicales, et leur influence sur le milieu naturel et
de leur production. Surtout le taux d’endémicité très élevés, si on ne parle que de Madagascar.
Du fait de son très fort taux d’endémisme autant en ce qui concerne les espèces animales que
végétales, puisque, dans certains groupes taxinomiques (animal ou végétal), on dépasse les
90% d’endémisme. Alors, cela montre que pue de nos biodiversités sont non endémiques
(10% à peu près).
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CHAPITRE I : Présentation de l’ISM Advancea
I - OBJECTIF GENERALE
L’Institut Universitaire Polytechnique de Madagascar ISM ADVANCEA dispensera des
formations universitaires, techniques et professionnelles aboutissant à des profils de sortie
devant correspondre aux besoins du milieu professionnel et déboucher ainsi à des emplois
recherchés par les entreprises.
II - OBJECTIFS SPECIFIQUES
L’Institut Universitaire Polytechnique de Madagascar comprend pour l’Année
Universitaire deux types de formation à savoir :
- formations initiale et continue (Etude s supérieures polytechniques)
- formations professionnelles (Etudes supérieures proféssionnalisantes)
- Les enseignements dispensés dans cet institut sont basés sur le système LMD (délivrance
des grades universitaires : licence, master) et aboutiront également à l’obtention des diplômes
nationaux : technicien supérieur (après deux ans de formation), technicien supérieur
spécialiste,(après trois ans de formation) et ingénieur (après cinq ans de formation).
III - STRATEGIE
L’ISM ADVANCEA travaillera en étroite collaboration avec le milieu professionnel. Les
grandes entreprises vont être contactées non seulement pour qu’elles puissent abriter le
stagiaires de l’institut mais également pour que leur cadre puissent participer à l’élaboration
des curricula e formation, à l’enseignement ainsi qu’à l’encadrement des étudiants. De ce fait,
les diplômes de l’ISM ADVANCEA seront en partie formés par ceux-là mêmes qui
définissent les besoins en cadres des entreprises. Cela facilitera l’embauche de nos futurs
diplômés.
Les enseignants, outre ceux recrutés parmi les cadres des grandes entreprises, vont être
constitués par des enseignants chevronnés spécialistes répondant aux critères universitaires.
Pour les locaux, les promoteurs vont contracter la location de deux sites pour accueillir les
étudiants dont le siège se situe à Tsaralalana et l’annexe à Ambohijatovo. Ce sont des
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immeubles à étage avec un bail commerciale d’une durée de cinq ans chacun. Il est bien isolé
et clôturé. Il est doté de toilettes en nombre suffisant. Les salles sont aérées et bien éclairées.
Le bâtiment est construit en matériaux de constructions dures et modernes.
L’ISM ADVANCEA sera dotée de matériels très modernes tels que les micro-ordinateurs,
l’accès à l’internet, des matériels adéquats des travaux pratiques et des matériels modernes de
présentation, etc.…
L’utilisation de l’outil informatique pour l’ensemble des étudiants quel que soit la filière de
formation est de rigueur.
L’ISM ADVANCEA travaillera en partenariat avec une bibliothèque professionnelle telle
que la CITE qui est dotée d’ouvrages et de manuels variés, modernes et en nombre suffisant.
Cette bibliothèque est également dotée d’ordinateurs pour permettre aux étudiants l’accès à
une documentation illimitée à travers l’internet.
En plus de ces formations professionnelles selon les besoins des étudiants telles que
Secrétariat de Direction, Transit et Douanes, Logistique et Transport, Gestion des ressources
humaines, etc…
B- MISSION ET ORGANISATION
I- MISSION
L’ISM ADVANCEA a pour objectif fondamental l’élaboration et la transmission des
connaissances générale, techniques et professionnelles au niveau supérieur ainsi que la
formation d’esprits libres et critiques.
II- OBJECTIFS
Les objectifs à atteindre sont de :
-Dispenser de formation de qualité sanctionnée par des grades universitaires ( licence,
master, doctorat) et des diplômes nationaux agrées par l’Etat reconnus sur le plan interne et
externe
-Diversifier progressivement les formations offerte par l’institution
Moderniser l’enseignement par la maîtrise des nouvelles technologie de l’information.
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IV- SIEGE
L’Institut a son siège à Tsaralalana 13 Rue Mahafaka Antananarivo Madagascar.
V- COMPOSITION
L’Institut est composé de deux type de formations :
- formation initiale et continu
- formation professionnelle
VI- ADMINISTRATION
Les organes d’administration et de gestion de l’institut sont constitués par la gérante
nominative, le Comité de Direction et le Conseil Scientifique.
A- ADMINISTRATION GENERALE
1- La gérante nominative
Elle est le promoteur et le Directeur Gérant de l’Institut. Elle assure à la fois la direction
administrative et pédagogique de l’institution. Elle lui est rattachée las services d’appui
communs tels que le service administratif et financier et les salles informatiques. Elle est la
Présidente du Comité scientifique et du Comité de Direction.
2- La Direction générale
L’Institut est dirigée par un Directeur général
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d’appui. Il comprend le Directeur générale, les Directeurs des formations supérieurs, les chefs
de services d’appui et les responsables des équipes de formation.
2- Le Directeur de l’Institut
Le Directeur est le premier responsable de l’Institut :
- Il préside le conseil de l’institut et assure l’exécution des décisions,
- Il assure l’administration, la police de l’institut et veille à l’application des lois, règlements
et instructions.
- Il est responsable des examens et veille à la bonne marche de toutes les activités
académiques de l’institut,
- Il est chargé du recrutement et de la gestion des professeurs,
- Il est responsable de l’évaluation des étudiants et de la gestion des notes,
- Il exerce le pouvoir disciplinaire à l’égard des étudiants de l’institut.
3- L’Assistante administrative
Le Directeur est assisté dans l’exercice de ses fonctions par une Assistante Administrative :
-Elle assiste le D.G dans les affaires courantes et la comptabilité (tenue de caisse,
journal…) de l’institut,
-Elle assiste le D.G dans ses fonctions sur l’administration du personnel,
-Elle représente l’institut dans ses affaires courantes,
-Elle élabore et contrôle les emplois du temps avec les chefs de départements,
-Elle contrôle le bon fonctionnement des règlements intérieurs (pour les professeurs et pour
les étudiants) en collaboration avec les chefs de départements,
-Elle contrôle les présences des professeurs et des étudiants,
-Elle règle les relations pédagogiques entre professeur et étudiant en collaboration avec les
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chefs de départements,
-Elle organise l’encadrement des stages et soutenances des mémoires avec le chef de
département,
-Elle prépare et organise les lieux de voyage d’étude, les visites d’entreprises en
collaboration avec les chefs de départements et éventuellement avec les étudiants eux même,
-Elle assiste le D.G dans les relations avec les entreprises et autres organismes en vue de
collaboration ou de partenariat.
Section 2 : Organigramme
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PREMIERE PARTIE : LE PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA
A. ) HISTORIQUE DU PARC :
Les premiers parcs botanique de tananarivo paraissent avoir été crées au 1822 a Mahazoarivo par
Boter et Hislember, plus tard a Mantasoa, Jean Laborde organisait lui-même un jardin Botanique
En 1925, le Parc de Tsimbazaza fut crée sous le Gouverneur E. FRANCOIS ainsi que
l’Académie Malgache et rattaché au service des Parcs et Jardins. Le principal rôle du Parc a
été la reconstitution et la sauvegarde des richesses floristiques et faunistiques malgaches. On y
collectionnait et multipliait les plantes en voie de disparition et ce qui permettait la
vulgarisation des faunes typiquement malgaches.
Plus tard, suite à une demande du Muséum de Paris, des cages furent installées pour présenter
des animaux de Madagascar. Durant cette période les Directeurs furent M. FRANCOIS, puis
M. BOITEAU.
En 1947, le Parc fut confié à l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar ou
l’I.R.S.M et à l’Office pour les Recherches Scientifiques et Techniques d’ Outre-Mer ou
l’O.R.S.T.O.M et sous l’impulsion des Professeurs MILLOT ET PAULIAN, le Parc se
développa considérablement.
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En 1973, c’est l’Etat malgache qui a pris en charge la recherche scientifique. Le parc était
alors devenu le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique ou D.R.S.T.
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B.) Statut juridique :
1) Identification :
2) Activités du PBZT:
Le PBZT est chargé de :
Chaque parc a ses propres objectifs primordiaux mais ceux du PBZT sont :
exhiber, sauvegarder et conserver les espèces faunistiques et floristiques endémiques
malgaches.
offrir une éducation aux élèves et étudiants sur la conservation de la diversité
biologique.
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Le Parc présente trois (3) rôles :
Un rôle de conservation :
- Conservation et élevage en captivité des espèces endémiques malgaches qui sont
rares et menacées,
- Education et sensibilisation des publics sur l’importance de la diversité
biologique.
Un rôle scientifique :
- Tremplin de la Recherche fondamentale et /ou de la Recherche appliquée.
- Faire des recherches sur l’amélioration des conditions de conservation en
captivité, des espèces existantes.
- Le parc espère bientôt pouvoir, par des naissances fournir aux jardins zoologique,
aux musées et aux laboratoires des mondes entiers tous les lémuriens dont ils ont
besoin et ôter ainsi tout prétexte valable a la capture de ces animaux dans la
nature.
Un rôle social :
Le Parc devrait être un endroit de détente, un endroit pour apprécier la nature et choisi surtout
par les familles nationales comme lieu de rencontre où y règne la tranquillité, ainsi que pour
les écoliers et les étudiants comme un endroit idéal pour la recréation et pour se faire des
connaissances.
D.) Structure organisationnelle dans le PBZT :
1) ORGANIGRAMME :
- Le Conseil d’Administration
- La Direction
- Les Départements :
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Conseil d’Administration (CA)
MESupRES /SG/
Direction du PBZT
Division Division
Herpétologie Phytosanitaire
Division Oiseaux
Division
Nutrition
Division
Vétérinariat
d) Les Départements :
d.1) Le Département Administratif et Financier ou DAF :
Le Département Administratif et Financier se charge de la gestion du flux financier et formé
de trois (3) divisions :
-Division Comptabilité
-Division Personnel
-Division Logistique
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d. 3) Le Département Flore :
Ce Département s’occupe des produits floristiques et formé de quatre (4) divisions qui sont
les suivantes :
-Division Serre-Pépinière
-Division Jardin
-Division Herbier
-Division Phytosanitaire
-Division Documentation
-Division Musée
-Division Education
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B-1c) La Division Logistique :
La Division Logistique s’occupe de la gestion des matériels du Parc. Elle procure
l’approvisionnement des Départements en matériels comme les équipements ainsi que
d’autres fournitures.
Ce Département se charge de l’entretien des espèces faunistiques vivantes dans le Parc. Ses
principaux objectifs sont : exhiber les espèces animales pour faire connaitre, sensibiliser le
public envers l’importance du patrimoine faunistique de Madagascar et effectuer la
conservation ex-situ de ces espèces.
Ce Département comprend sept (7) Divisions: la Division Mammifères, la Division
Collection morte, la Division Entomologie, la Division Herpétologie, la Division Oiseaux, la
Division Nutrition et la Division Vétérinariat.
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La Division Entomologie maintient et entretient les collections mortes d’insectes dont la
plupart sont endémiques de Madagascar.
Cette Division enseigne les étudiants chercheurs à faire des identifications et même parfois,
les étudiants apportent des collections d’insectes pour être déposées parmi ces collections.
Au PBZT, il y a 82 739 spécimens enregistrés dans la Division Entomologie dont :
.20 437 Coléoptères
.2 203 Homoptères
.4 507 Hétéroptères
.2 671 Lépidoptères diurne
.46 553 Lépidoptères nocturne
.6 368 Ordre divers.
Parfois, cette Division rencontre de problème qui est engendré par le manque de
déshumidificateur qui peut causer l’anéantissement des collections.
B- 3 LE DEPARTEMENT FLORE
Il maintient la conservation des collections de plantes mortes et vivantes dans le Parc. Il joue
un grand rôle sur l’entretien de la biodiversité floristique malgache du Parc. Il comprend
quatre (4) Divisions : la Division Serre-pépinière, la Division Jardin, la Division Herbier et la
Division Phytosanitaire.
Elle reçoit et conserve les échantillons vivants qui ont besoin des soins spécifiques dans les
serres du Parc.
B-3b) La Division Jardin :
Elle s’occupe de l’’entretien de collections des plantes vivantes dans le jardin thématiques du
Parc : la Rocaille africaine et sud malgache, les plantes médicinales, le Palmeraie,
l’arboretum, etc.…
Elle se divise en deux (2) : Musée d’histoires naturelles et Musée ethnographique. Elle
conserve et expose l’ensemble des collections de musées.
Dans le Musée d’histoire naturelle, on peut voir les fossiles vivants comme le Cœlacanthe,
les subfossiles des espèces disparues il y a bien longtemps comme le Dinosaure,
l’Hippopotame, le Mégaladapis mais aussi les espèces de forme actuelle comme les
différents sortes d’oiseaux, d’insectes et surtout des lémuriens de Madagascar.
Le Musée ethnographique expose des concepts qui reflètent la culture malgache comme
différents styles de coiffures, l’horoscope malgache, les « sikidy », des colliers, des bracelets
etc.… mais aussi des ustensiles malgaches utilisés dans la vie journalière (assiettes,
vaisselles, marmites, etc.…)
CONCLUSION
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Les spécificités du PBZT servent à connaître les collections ex-situ des diversités
biologiques, ainsi que les ressources culturelles de Madagascar. Par son aspect récréatif,
éducatif, et par sa mission dans la conservation environnementale et du respect de l’identité
culturelle nationale, le parc est sans doute un parc de référence.
Les principales cibles du parc sont les grands publics, les écoliers, les étudiants et les
chercheurs nationaux et /ou internationaux ainsi que les touristes.
Le parc en tant qu’une « Destination touristique », son existence est parfois ignoré par les
Etrangers voire même les Malgaches. Cependant, des améliorations d’une part :
- sur l’action publicitaire, et sur la communication proprement dite tant externe
qu’interne peuvent entrainer des impacts positifs sur les ressources financières
et par conséquent sur le processus de son développement. La valeur du parc
exposée dans son site web fait lancer le PBZT à l’échelle internationale.
- et d’autre part une amélioration des infrastructures adéquates pour recevoir les
touristes (parking pour les voitures, toilettes, hôtellerie…)
Une coopération avec les tours opérateurs sera aussi bénéfique pour le parc car les critères de
choix des visiteurs que ce soit des Nationaux qu’Internationaux sont axées sur l’importance
des sites bien réputés au niveau international mais également des propositions des tours
opérateurs
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1) Origine de la faune de Madagascar :
Si l’histoire des hommes à Madagascar se réduit à quelques 2000 ans seulement, pour
comprendre le peuplement de l’île par les plantes et les animaux, il nous faut remonter
dans les temps géologiques et considérer des millions d’années. Madagascar faisait partie
du vaste continent Gondwana il y a encore 200 millions d’années et s’en sépara il y a près
de 165 millions d’années en même temps que l’actuel péninsule indienne. Bien plus tard,
l’Inde dérivera vers le nord en entrant en collision avec l’Asie, il y a environ 45 millions
d’années. Lors de la séparation de l’Afrique et de Madagascar, la faune et la flore des
masses continentales étaient très anciennes, les dinosaures dominaient alors la planète, les
mammifères étaient petits et nocturnes, les Angiospermes n’existaient pas encore et la
flore se limitait aux Gymnospermes (comme les conifères) et autres groupes anciens
comprenant notamment les fougères.
Des groupes d’animaux et de plantes allèrent à la conquête de la grande île, par la voie des
airs, de la mer ou en se faisant transporter par d’autres animaux ou par des débris végétaux
flottant sur la mer. Ils colonisèrent ainsi à Madagascar des niches écologiques vides. Les
affinités des peuplements malgaches sont africaines mais également indiennes,
malaysiennes et australiennes. Les groupes d'animaux et de plantes ont cependant une
histoire tellement ancienne et particulière qu’ils présentent tous un élément spécifique et
le plus souvent unique, véritables reliques qui ont disparu aujourd’hui des masses
continentales mais qui ont évolué à Madagascar en vase clos.
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Endémicité, c’est le mot que nous entendons le plus souvent quand nous parlons de nos
biodiversités. Ce mot est un terme emprunté de la médecine, endémie, pour caractériser
une maladie particulière à une région donnée, et y existant de façon quasi permanente 1,
mais utilisé en écologie pour caractériser les espèces vivantes propres à un territoire bien
délimité. Les espèces floristiques et faunistiques endémiques à un territoire sont
spécifiques à ce territoire de façon naturelle, et ne sont pas trouvées ailleurs que d’une
manière artificielle.
En fait, c’est la vérité, la faune malgache se caractérise par son fort taux d’endémicité et,
l’absence de grands fauves qui abondent pourtant de l’autre coté du canal de
Mozambique, se différencie comme nous l’avons déjà exposé de celle du continent
africain. Les scientifiques ont comptabilisé quelque 100 000 espèces d’invertébrés dont de
nombreux phasmes, phalènes, mille pattes, libellule, scarabées, dont le plus beau de l’ile
est certainement le scarabée girafe rouge et blanc, ainsi appelé a cause du cou démesuré
des males. Parmi les 3 000 espèces des papions, plus de 2 900 sont endémiques incluant le
plus grand papillon du monde « l’Agrema Mittrei ».
Chez le reptile, le plus spectaculaire est les caméléons puisque les deux tiers des espèces
connus dans le monde vivent à Madagascar, et le cas de tortue surtout celle de radiée et
celle a soc, sont des espèces en péril souvent confrontées aux manœuvres des trafiquants.
Outre, 150 espèces des grenouilles ont été recensées et d’autre continuent à être identifier.
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TAXON Mammifère Oiseau Reptile Amphibien Poisson
Espèce globalement
45 35 20 55 73
menacées
Endémicité 88 % 51 % 90 % 99 % 96 %
Source : Ministère de l’Environnement et des Forêt, Madagasca
Mais le plus joyaux de la faune malgache est le mammifère primate, plus de neuf dixième des
espèces connus de lémuriens ne se rencontrent qu’a Madagascar. Les variétés de microcèbe
n’est pas lus grand que pouce alors que l’indri indri du foret de l’Est attient la taille d’un
garçonnet. Le lemur catta est le plus familier a l’observateur avec son contact facile et ses
sauts groupés, l’aye Aye nocturne sauvé de la disparition dans les années 60 demeure un
mystère pour la science avec ses incisives a croissance continue, sa face de chauve souris e sa
queue de renard.
En fait, 42 nouvelles espèces de lémuriens ont été découvertes a Madagascar rien que durant
la dernière décennie, dans le lepilemur Seali et le Lepilemur Mitsinjonensis trouvés en 2005
par une equipe du zoo Henry Doorly du Nebraska. Ils s’ajoutent aux plus récentes découvertes
ou l’on retiendra entre autre le propithecus Tattersally surnommé « l’or de Daraina » (1975),
Hapalemur doré (1987) et l’Allocebus Trichotis (1997) qui ne pèse que 80 grammes…
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3) Les Aires protégées :
Ces trois catégories d’Aires protégées sont placées sous le contrôle de l’Etat et leurs limites ne
peuvent être changées, ni aucune de leurs parties aliénées, sauf par l’autorité compétente.
Madagascar est de ce fait une des priorités mondiales en matière de conservation en raison de
la combinaison de cette unicité biologique et de la menace qui pèse sur elle.
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DEUXIEME PARTIE : LA FAUNE du (PBZT)
Très diffèrent de tout autre Parc zoologique, celui de Tsimbazaza a été conçu pour recevoir et
exposer les animaux typiquement originaires de la grande ile, ou des iles voisines qui était
introduits ensuite été lâchés dans le milieu naturel. Ce n’est qu’exceptionnellement soit pour
montrer un animal étrange pour sa beauté ou sa forme, soit par la suite que ce Parc possède
parfois quelques animaux qui n’ont aucun rapport avec Madagascar.
Pour des raisons de commodité, nous reprendrons les différents animaux par grands groupes,
en tenant compte uniquement de leur classification zoologique, et non pas de leur position
géographique dans le Parc.
A) LES MAMMIFERES:
A1) lémuriens :
Nous débutons la faune de la PBZT par ce qu’il a certainement de plus original et de plus
étrange : ce sont les lémuriens.
En effet, les neuf dixième de ce groupe n’appartiennent qu’à la Grande ile, et ce n’est pas sans
raison qu’elle a été surement entre autre, le « Paradis des lémuriens » le reste de ce groupe
n’occupant que l’Afrique et l’Asie tropicales, tous y sont nocturne.
De ce fait, les lémuriens sont dans une position très précaire et il ne faudrait que peu de
facteur défavorable pour les faire disparaitre a jamais, comme c’est le cas déjà des grands
lémuriens subfossiles. Et pourtant ces animaux, en plus de leur très grand intérêt scientifique
peuvent être une source non négligeable de devises pour Madagascar. En effet, le touriste
ayant vu la grande faune Africaine ne le recherchera pas ici, mai viennent pour voir autre
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chose ce qui est le cas de ces lémuriens unique au monde, qui n’existent seulement qu’a
Madagascar.
Bien entendu des textes protègent la faune mais il faut que chaque habitant de la grande ile
sache que ce sont des animaux uniques et qu’il n’est pas de son intérêt de les détruire.
Les lémuriens vivent généralement par petits groupes pouvant aller parfois jusqu’à 8 ou 10
individus. Ils ne font le plus souvent qu’un seul petit a la fois, le jeune reste accroché a la
mère, sous le ventre des sa naissance, au bout de 1 mois, il passera sur le dos et a l’Age de 2 a
3 mois commencera a gambader pour encore revenir de temps a autre se refugier sur sa mère.
Les lémuriens sont essentiellement frugivores, ils peuvent également se nourrir de feuille et
d’insectes.
Au parc nous possédons actuellement 21 espèces ou sous espèces différentes sur les 35
existants a Madagascar. Nous pensons pouvoir encore enrichir nos collections, mais certains
lémuriens seront toujours délicats à élever en captivité par suite en particulier de leur
alimentation difficile à procurer parfois à Tananarive.
Actuellement toutes les espèces que nous possédons arrivent, a de rares exceptions, a se
produire normalement et régulièrement chaque année, ce qui permet d’envisager leur élevage
par un Service Malgache pour la fourniture de Parc zoologique étranger dans la mesure où un
certain nombre de précaution sont prises.
a) lémurien a l’extérieur :
Le lémur catta : ce primate n’a pas exactement l’allure d’un singe, bien des caractères sont
différents et toujours archaïque, le mesure est allongé, la fourrure douce et très bien fournie, la
queue est longue.
Remarque ses mans et ses pieds, ils sont plus longs que larges, le pouce est toujours
opposable. Espèce localisée dans le sud de Madagascar.
Le lémur Macao fulvus : plus terne de couleur cette sous-espèce se divise en de nombreuses
sous-espèces selon les régions. Cette espèces est localisée sur cote Est et une partie de la cote
Ouest de Madagascar
Le lemur macaco albifron : ici le mal a une grande couronne blanche autour du museau alors
que la femelle ne possède pas cette caractéristique.
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Le lemur macaco sanford : rappelle beaucoup la sous-espèce précédente, les femelles sont
identiques, le males présente en plus une barbe importante et on le localise dans le Nord de
l’ile.
Le lemur macaco rufus : cette sous-espèce plus colorée se trouve dans les forets Ouest de
Madagascar.
Tous marchent à 4 pattes et certains que nous verrons un peu plus loin marchent et sautent sur
leurs pattes postérieures uniquement.
Le lemur macaco collari : se trouve localisé dans les zones boisées humides de la cote Sud Est
de l’ile, le male a une couronne de poils brun plus long autour du museau mais comme tous
les lémuriens ils ne vivent que dans des formations naturelles dont ils tirent leur nourriture :
feuilles, fruits, insectes, et même parfois oiseaux, c’est donc un régime varié qu’il est toujours
délicat de mettre au point en captivité.
Il est tout de même possible d’obtenir un d’excellents résultats, ainsi nous avons pu obtenir en
1967, 19 naissances des lémuriens sur 24 possibles, 23 env1968, 24 en 1969. Outre les cris de
ces lémuriens sont très caractéristiques : c’est un petit grognement s’ils sont surprises et un cri
aigu s’ils se sentent en danger.
Varecia vareigatus : c’est le plus grand lémurien que nous possédons actuellement en
captivité, la mère a un comportement très spécial avec ces petits et c’est une des espèces qui
les déposent sur un nid, nid fait de branche et de brindilles rendu plus douillet par quelques
poils que les parents arrachent a leur cuisse et leur ventre.
Son cri est très diffèrent des autres lémurs : il pousse un cri strident, peu agréable, lorsqu’il se
sent mais même parfois sans raison apparente.
Le lemur mangoz est une espèce du Nord-Ouest de Madagascar dans les forets secs de ces
régions, mais il existe aussi un léger dimorphisme entre le male et la femelle, ainsi, le male
possède une touffe de poils longs sur la tête, alors que la femelle est plus terne.
Leur reproduction est assez délicate en captivité, c’est très souvent à cause de la température
fraiche qu’ils sont gênés dans leur développement normal.
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Les Hapulemur, les « Make des bambous » il tire une grande partie de sa nourriture en
mangeant les jeunes pousses des bambous ce qui l’empêche pas d’appréciera les fruits et il est
surtout crépusculaire. Ce lémurien ne vive que quelque mois en captivité et n’est donc visible
qu’occasionnellement ici.
Les phaners : sont proche des chirogales mais ils ont une fourche brun foncé sur la tête,
comme les chirogale et tous les autres nocturnes, ils se déplacent par couple parfois avec le
jeune de l’année.
Microcebus : ce genre inclut la plus petite espèce des lémuriens, également, nocturne et
principalement insectivores, ils arrivent a très bien supporter la captivité. Outre une autre
espèce très rare existe au Parc : c’est le microcebus coquereli qui est beaucoup plus gros.
Avahi lamiger, lémurien nocturne presque impossible de tenir en captivité jusqu’à présent.
propithecus Deckenii
propithecus Coquereli
propithecus coronatus
Nous avons pu obtenir deux reproductions chez cette espece et nous possedons à l’heure
actuelle des animaux qui ont plus de 5 ans de captivité.
Daubentonia : nous possédons un couple e cet étrange lémurien, mais du fait de l’activité
nocturne de cette espèce il est encore impossible actuellement de le voir le jour. En fait, nous
avons pris ce couple à Tananarive pour étudier plus en détail la biologie de la reproduction
qui est encore inconnue.
Indri : nous n’en avons pas encore au Parc pour des raisons de difficultés de capture.
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Tableau n°3 : Liste des lémuriens élevés au PBZT(2012)
B) Les insectivores :
Quelque insectivore très original est présenté au vivarium, le plus connu est le tenrec ou
Centetes ecaudatus qui est un assez gros animal pouvant atteindre le pois de 1 kg et dont la
chair est particulièrement appréciée surtout en automne lorsque le tenrec a fait ses réserves de
graisse pour passer l’hiver dads un terrier. Comme tous les insectivores malgaches, les
femelles ont de portées de 10 à 20 petits.
L’ericulus beaucoup plus petit existe partout dans l’le même sur les plateaux, contrairement
au tenrec qui ne vie que dans les zones côtière et de moyenne altitude.
L’hemicentetes est un joli petit hérisson noir, rayé gde jaune qui possède un groupe de 7
piquants sur le dos, ces piquants en vibrant émettent des ultra-sons qui permettre a ces
animaux de communiquer entre eux et il est localisé sur la cote Est de Madagascar.
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C) Les rongeurs :
Mis a part le rat que l’on a trop souvent l’occasion de voir en liberté, malgré des nombreux
piégeages, il existe au vivarium une plus sympathique animal appartenant a ce groupe : il
s’agit de l’Hypogeomys, c’est un très gros rat a grandes oreilles et qui ne vit que dans une
zone forestière relativement peu étendue entre Morondava et Belo sur Tsiribihina. Ce rongeur
se nourrit principalement de tubercule de foret, il est absolument inoffensif les habitants et
leur réserve de nourriture.
D) Les carnivores :
Ces groupes également archaïque est des plus intéressants ; peu de chose étaient connu sur
leur biologie et c’est la raison pour laquelle de laboratoire géologie s’est penché depuis
quelque année sur l’étude de ce groupe, principalement écologie, ethnologie de la
reproduction.
Par contre, leur étude compte aux différents espèces est sensiblement complète, ce groupe
n’est représenté a Madagascar que par la famille de Viverriés qui sont toujours de petits
carnivores. Seul le Fosa ou criptoprocta ferox fait légèrement exception a cette régie, en effet,
tout en faisant partie de la famille de viverridés possède de caractère propre ce qui fait que les
systématiciens l’ont placé dans une sous famille spéciale représentée uniquement par cette
espèce exclusivement malgache ; on en comprend ainsi facilement l’intérêt.
Le « Fosa » en principe n’attaque pas l’homme, ce qui ne l’empêche pas d’être agressif en
captivité. Il se nourrit principalement de rongeur, de lémurien même, et attaque le soir le
poulailler, dont il détruit fort rapidement l’ensemble de ses habitants en n’emportant très
souvent qu’une ou deux de ses victimes.
D’autres petits carnivores existent néanmoins sur la grande ile, que l’on peut admirer le très
joli petit « Galidia elegans ». Ce petit Viverridé roux brun a la queue annelé de brun foncé et
de brun clair est des plus élégant et curieux qui soient.
La Genette fossane : ou fossa fossa n’est pas à confondre avec le « Fosa », cette espèce est
plus petit que le « Fosa » et se rapproche d’avantage de la civette mais en diffère par des
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nombreux caractères en particulier la forme da la queue qui est moins longue et cylindrique
chez la genette ainsi que de museau qui est plus long que celui de civette.
Enfin la Civette ou viverricula: est le seul carnivore avec le chat sauvage a n’être pas
originaire de Madagascar, le chat sauvage n’est d’autre probablement que le chat domestique
redevenu sauvage et qui par ce fait même est plus gros.
En fait, la civette e été introduite certainement avec les premiers immigrants indo-malais qui
avaient du en emporter comme animaux domestique, cette civette étant originaire de l’Inde,
elle existe maintenant dans tout Madagascar ou elle semble très commune.
E) LE SANGLIERS:
Ou potamochère est aussi présenté au parc, c’est un très proche parent d’une espèce
Africaine avec de coloration brun roux chez le potamochère et le museau allongé, enfin les
oreilles sont prolongées par un pinceau de poils.
Il vit aussi bien dans en foret que dans les plaines et dans la brousse épineuse du Sud, on
remarque souvent ses passage en foret par les trouées totalement dépourvues de végétation
qu’il crée, ayant pour habitude d’empreinte toujours les mêmes chemins, ce qui a amené les
gens a le piéger parfois, en faisant des trous sur ces passages.
A part les primates, on peut citer les autres mammifères comme les carnivores, les
artiodactyles, les insectivores et les rongeurs.
Le tableau ci-après donne la situation d’élevage des autres mammifères au PBZT.
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Tableau n°4 : Liste des autres mammifères élevés au PBZT (2012)
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H) LES OISEAUX DU PARC
_ Les rapaces
_ Les oiseaux gibier
_ Les hérons et cormorans
_ Les autres oiseaux
1) LES RAPACES :
Milvus migrans parasiticus : connu de tous, on le voit planer lentement, puis, très rapide, se
laisser tomber et raser le sol pour saisir la prote qu’il a guettée.
Le Buteo brachypterus, la buse malgache est aussi très largement répandue dans l’ile.
Le Gymnogenys radiatus : ou folyboroide raye est ce beau rapace gris claire qui vit sur toutes
les cotes, dans les zones forestières principalement et qui se nourrit surtout d’insectes qu’il
cherche dans le sol en le grattant a l’aide de ses pattes puissantes.
Appelée Flco nextoni est très commune, on la voit même dans la ville, elle évite les forets et
se nourrit d’insectes et de petits mammifères (rats principalement).
On trouve également des rapaces nocturnes représentés au Parc par un Hibou et des Tyroïdes.
Le Denbrrocyne veuf ou Dendroxygna viduata est commun partout, il y a une tache blanche
sur la tète et siffle très bruyante.
Le Dendrocygna fauve ou Dendrocygna fulva se retrouve dans toute l’ile mais seulement en
certains points ou il est alors fréquent.
L’Anas erythrorhyncha, le canard à bec rose est également commun partout, c’est un tout petit
canard.
L’Anas melleri commun sur la cote orientale et sur les plateaux n’existe par contre pas sur la
cote Ouest, et enfin le Sarkidiornis melanotos ou canard à bosse est un gros canard dont le
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male a une coroncule (c’est-à-dire une bosse sur le bec) en période de reproduction, il est
également répandu dans toue l’ile.
Le Parc abrite également la pintade (Numida mitrata), on la trouve sur toutes les cotes ainsi
que les pigeons verts et tourterelles communs dans toutes les zones forestières.
Tous les oiseux gibiers sont protégés par des règlements de chasse qui portent principalement
sur l’arrêt total de leur capture au moment de la reproduction, ceci afin d’éviter de voir
disparaitre un grand nombre d’entre eux.
Au milieu de petit lac, un groupe d’ilots est envahi d’oiseaux qui semble a priori toujours les
même, il y en a cependant 8 espèces bien distinctes, le plus classique est le Heron garde-bœuf
ou Bubuleus ibis ibis, cet oiseau relativement petit, blanc avec un bec jaune, se nourrit
d’insectes et même parfois de poissons.
Plus gros que lui mais avec un bec noir, c’est l’aigrette dimorphe ou Aigrette dimorpha qui se
caractérise par une deuxième phase pratiquement noire, assez rare sur les plateaux.
Ce héron ardoisé se nourrit de poissons qu’il capture souvent d’une façon très particulière, en
effet, pour pécher, il tourne le plus souvent le dos au soleil et étale ses ailes au dessus de la
tête, ainsi voit-il beaucoup mieux évoluer les poissons dans l’eau qu’il saisit alors du bec avec
une grande agilité.
D’autre héron se trouvent sur ces ilots en particulier le crabier blanc et le crabier chevelu, ces
deux espèces se différencient très bien au plumage de noces ou la première espèce se
caractérise par un plumage brun claire alors que chez le seconde il est blanc pur, tous les deux
ont un bec bleu ce qui les distingue facilement des autres, eux aussi se nourrissent de
poissons.
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Un oiseau gris, le héron bihoreau existe également, c’est un héron nocturne qui pousse un
croassement peu mélodieux en fin d’après-midi au moment ou il quitte son gite pour aller
péchez dans la région.
Enfin deux autres espèces viennent sur ces ilots presque exclusivement le soir, ce sont les
grandes aigrettes, majestueux oiseaux blancs au vol très lent et le cormoran a bec crochu ou
Phalacrocerax qui est un oiseau pécheur au plumage noir.
Tous ces animaux sont également installés dans des cages afin que ceux qui ne possèdent pas
des jumelles puissent tout de même les observer convenablement. De tous ces hérons, le
pique-bœuf et aigrette sont protégés, car ce sont des oiseaux utiles (le pique-bœuf surtout)
faisant de grosses consommations d’insectes nuisibles aux cultures vivrières.
Le lophotibis cristata, l’bis sacré et le Tantale ibis. Le premier nommé aussi coq des forets est
bel oiseau d’un brun marron foncé avec des ailes presqu’entièrement blanches et une houppe
d’un vert bronze, on le trouve sur la cote Est ainsi que la cote Ouest ou son plumage est
légèrement plus clair et ce nourrit d’animaux de vase d’insectes terrestre.
Quant au troisièmes, l’Ibis ou Tantale ibis, c’est un oiseau de la cote occidentale, qui vit dans
les marais ou son long bec lui permet de saisir les animaux dans la vase, en particulier, les
crustacés, il s’apprivoise très bien et nous l’avons trouvé libre dans des villages en compagnie
des poulets dans la région de Majunga.
Le grand Perroquet (Coracopsis vasa vava) existe sur toute les cotes sur de couleur terne et ne
parle que très difficilement le plus souvent. Le perroquet à le même plumage, seul la taille est
plus réduite.
Le Foudi Rouge est aussi bien connu de tous par les dégâts assez considérables qu’il cause
dans les rizières.
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Les perruches vertes enfin ont un dimorphisme sexuel ; le male a la tête gris-claire alors que
la femelle est uniformément verte.
TOTAL 16 espèces 51
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I) LES REPTILES
Ils ne sont pas à confondre avec les caïmans, qui eux sont américain et avoir de petites
différences morphologique en particulier un pincement au niveau de museau. En fait, le plus
âgé du parc a plus de cinquante ans, il fait l’attraction principale des visiteurs le jeudi matin à
10h 30. Son unique repas hebdomadaire se compose de poumon et encore ne mange-t-il pas
depuis la fin du mois de juin jusqu’au mois de septembre puisqu’il entre plus ou moins en état
hibernation a cette période.
I b) _ LES TORTUES :
Elles sont soit terrestre soit d’eau, ces dernières ayant alors un profil plus allongé.
Les tortues terrestres sont essentiellement herbivores alors que les tortues d’eau sont
principalement carnivores, les plus courantes sont la tortue radiée ou testudo radiata qui est
localisée dans le Sud da la grande ile.
Cette tortue est protégée car elle risquait de disparaitre si la vente pour la consommation
s’était maintenue, elle est remarquable par son aspect bombé, sa dossier presque sphérique.
Outre, le plastron est sensiblement concave chez le male, alors que, cette concavité fait le
défaut chez la femelle, sa coloration et les dessins qui varient beaucoup avec l’âge, ce sont des
rayons plus ou moins larges, et de teinte plus ou moins vive.
La Testudo unifora, ou tortue a eperon, également protégée a une taille comparable a la tortue
radiée, son poids de 10 a 20kg en faite aussi une tortue très vulnérable, elle est remarquable
par le prolongement de son plastron vers l’avant en une longue saillie étroite. Elle est
largement rare que le précédente et se trouve au Nord-Ouest de Madagascar principalement
dans la région Soalala.
Nous trouvons également exposées au Parc, des tortues sévèrement réduite comme le cas de la
tortue a clapet (ou Pyxis arachoides) qui fait 200 a 300 grammes, ce nom de tortue a clapet lui
a été donné car elle possède près de la tête a la partie inferieure, c’est-à-dire la partie
antérieure du plastron, un clapet mobile qui lui permet de clore en partie l’orifice antérieur de
la carapace.
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De même taille, la testudo planicauda est très remarquable, sa carapace est à 3 ans, l’un
horizontale, les deux autres formés par des plaques costales latérales obliques. La coloration
générale est également sombre.
Les Tortues d’eau sont représentés au Parc par Erymno-chelys madagascariensis qui à des
mâchoires crochues et puissantes avec une carapace carénée, brun foncé le dos, claire sur le
cote. Elle se nourrit de poisson et mollusque et se rencontre surtout dans la région occidentale
de Madagascar.
Les Tortues Eliphantines originaires de Seychelles, dont la plus grosse avait été offerte à
Gallieni a la fin du siècle dernière et qui ornait la résidence au début du siècle, alors qu’elle
était déjà adulte ceci montre l’importance de leur durée de vie. Ces tortues sont en voie de
disparition puisque d’après les renseignements pris aux Seychelles, elle ne reproduira plus.
1) Les caméléons :
Ils offrent un ensemble des caractères très particuliers qui rend reconnaissables pour tout le
monde. Qui ne connait ces animaux au dos convexe souvent bordé d’une crête aux pattes
grêles terminées des doigts réunis en deux groupes, formant pince à la queue longue enroulée
et préhensible dont le corps est recouvert de granulation arrondie et enfin aux yeux
complètement indépendants l’un a l’autre.
Ce sont des mangeurs d’insectes et il est remarquable de les voir saisir leur proie à l’aide de
leur longue langue visqueuse qu’ils déroulent. Ils vivent dans toute l’ile et chaque région
possède des espèces caractéristiques ; les plus impressionnantes pour l taille sont les
caméléons parsoni et verricausus qui peuvent atteindre 50 cm de longueur sans la queue.
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2) Les lézards :
Les Greckos : ce sont des lézards caractérisés par une tète aplatie, large, a la bouche bien
fondue, ils sont aussi représentés a Madagascar en particulier par le Uroplates qui sont des
animaux de couleur terne rappelant les lichens tapissant l’écorce des arbres sur le tronc
desquels ils vivent accolés. Ces animaux étant de plus très plats doués d’un extraordinaire
mimétisme. Ils sont généralement nocturnes et se nourrissent aussi exclusiment d’insectes, on
les trouve dans forets de cote Est.
A cote de lui, le Phelsuma madagascariensis est un splendide lézard vert au dos moucheté de
rouge, on le trouve partout même sur les plateaux.
Les lézards proprement dits : la famille des Iguamidés est représentée au Parc par des
Hoplurus et des Chalarodones possédant tous deux une grande diversité de coloration et des
allures très anciennes.
Les Zonesaures sont parfois très spectaculaires par leur taille : il s’agir du Zonosaures
maximum localisé dans le sud-Est de l’ile.
3) Les serpents :
Animaux réputés ou toujours redoutables et pourtant aucun des serpents peuplant la grande ile
n’est vraiment dangereux, en effet si certaine espèces est venimeuse, elles ne peuvent
normalement piquer que lorsqu’elles commencent à avaler leur proie et injecte du venin.
Le « Menarana » est un serpent plus vif que le « Do » mais également inoffensif et utile.
Le Fandrefiala :
Malgré les rumeurs de certains, cette espèce non plus n’est pas dangereuse, bien qu’il soit
parfois agressif et s’il se laisse tomber des branches c’est certainement plus par hasard
qu’autre chose.
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Tableau n°5 : Liste des reptiles élevés au PBZT (2012)
Acrantophis madagascariensis 2
Boidae
Sanzinia madagascariensis 1 1
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CHAPTRE II : COLLECTION MORTE
Le musée :
Un musée est l’endroit où sont exposés des collections d’œuvres d’art, des objets d’intérêt
culturel, scientifique et technique. Le Musée de Tsimbazaza constitue une vitrine du
patrimoine de Madagascar et reflète aussi son identité culturelle.
Le musée qui se trouve dans la zone culturelle du parc de Tsimbazaza est composé de deux
musées interdépendants : le Musée ethnographique et le Musée d’histoires naturelles.
Dans le Musée d’histoire naturelles, des fossiles vivants, des subfossiles, des ossements
actuels trouvés à Madagascar, et différentes collections mortes d’oiseaux et d’insectes sont
exposés tels que :
.la Cœlacanthe
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B) Le musée ethnographique :
Le Musée ethnographique expose des collections qui présentent la culture malgache et ses
coutumes dans la société de nos ancêtres telles que :
.l’horoscope malgache ;
.les instruments de musiques comme l’aérophone, les flûtes, les cordophones, etc.…
.et des plantes tinctoriales dont les feuilles servent à décorer des linges et des tissus.
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PARTIE 3 : Les menaces et la technique de valorisation de la faune
I) Evaluation des menaces :
Madagascar n’est pas le seul pays qui possède une richesse potentiel menacé mais cette
menace sur nos biodiversités est plus terrifiante que celle des autres pays, ce qui veut dire que
c’est la vrai raison de maximum des touristes qui nous rendions visites sont entrains de se
disparaitre. Mais en tout cas, tout le monde ignore que Madagascar sans ces biodiversités
surtout les lémuriens ne sera plus Madagascar, mais un pays sans exception et importance.
En fait, tant des menaces posent sur notre biodiversité, mais la plus extinctive est :
Destruction de l’habitat :
L’extinction ou la rareté d’une espèce ont des causes diverses, dont la principale est la
destruction de l’habitat. L’assèchement des marais, la transformation de bosquets en
pâturages, le déboisement et le défrichement des forêts (particulièrement sous les tropiques),
l’urbanisation, de même que la construction d’autoroutes et de barrages, ont gravement réduit
la proportion des habitats disponibles. Leur morcellement en « îlots » — parcelles isolées —
provoque une concentration des populations animales dans des zones restreintes. Les espèces
qui vivent dans ces secteurs ne peuvent évoluer avec les autres populations de leur genre.
Cette situation réduit leur variation génétique et leur capacité à s’adapter à un éventuel
changement dans leur environnement. Ces petits peuplements sont très vulnérables, et, pour
certaines espèces, l’habitat, trop étroit, ne peut supporter une population viable.
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Le commerce illégal d’espèces sauvages ou menacées (trafic de perroquets, d’ivoire, de
papillons ou de bulbes d’espèces végétales rares) intervient aussi pour beaucoup dans la
diminution de la biodiversité, dont il est, en fait, la seconde cause.
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