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Madagascar figure parmi les pays dont l’histoire naturelle est la plus étudiée par les
experts. La faune et la flore de Madagascar forment l’un des biotes les plus remarquables de
notre planète en raison d’une histoire géologique particulière et d’un isolement par rapport à
tout autre continent, pour une superficie un peu plus étendue que celle de la France ou de
l’Etat Californie. (.ref ?
En fait, la grande majorité des organismes rencontrés sur notre continent est
endémique, ce qui veut dire que l’on ne rencontre nulle part ailleurs dans le monde. Mais cela
fait bien longtemps aussi, quarante ou cinquante ans environs que le monde a vraiment pris
conscience de l’importance des forets tropicales, et leur influence sur le milieu naturel et de
leur production. Surtout, le taux d’endémicité très élevé, évalué à un taux de 90%, sur lequel
le pays peut compter, et les enjeux qui en découlent ne sont pas seulement nationaux, mais
aussi internationaux, ce qui veut dire que les peuples entiers, dans le sens de conservation,
ont le devoir envers ce patrimoine universel, et la génération future, tout cela inclus une base
pour un développement durable.
Pour celui du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT), sa vocation principale est
en captivité, la reproduction et la multiplication des espèces en dehors de ses milieux
naturels, tout en conservant l’identité de leurs milieux naturels.
Vue au fort développement du secteur touristique à Madagascar, l’étude sur la
valorisation des patrimoines faunistique est très nécessaire. Le présent travail qui s’intitule
«La faune », l’une de la richesse potentielle touristique de Madagascar se situe dans cet
axe.
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CHAPITRE I : Présentation de l’ISM Advancea
I - OBJECTIF GENERALE
L’Institut Universitaire Polytechnique de Madagascar ISM ADVANCEA dispensera des
formations universitaires, techniques et professionnelles aboutissant à des profils de sortie
devant correspondre aux besoins du milieu professionnel et déboucher ainsi à des emplois
recherchés par les entreprises.
II - OBJECTIFS SPECIFIQUES
L’Institut Universitaire Polytechnique de Madagascar comprend pour l’Année
Universitaire deux types de formation à savoir :
- formations initiale et continue (Etude s supérieures polytechniques)
- formations professionnelles (Etudes supérieures proféssionnalisantes)
- Les enseignements dispensés dans cet institut sont basés sur le système LMD (délivrance
des grades universitaires : licence, master) et aboutiront également à l’obtention des diplômes
nationaux : technicien supérieur (après deux ans de formation), technicien supérieur
spécialiste,(après trois ans de formation) et ingénieur (après cinq ans de formation).
III - STRATEGIE
L’ISM ADVANCEA travaillera en étroite collaboration avec le milieu professionnel. Les
grandes entreprises vont être contactées non seulement pour qu’elles puissent abriter le
stagiaires de l’institut mais également pour que leur cadre puissent participer à l’élaboration
des curricula e formation, à l’enseignement ainsi qu’à l’encadrement des étudiants. De ce fait,
les diplômes de l’ISM ADVANCEA seront en partie formés par ceux-là mêmes qui
définissent les besoins en cadres des entreprises. Cela facilitera l’embauche de nos futurs
diplômés.
Les enseignants, outre ceux recrutés parmi les cadres des grandes entreprises, vont être
constitués par des enseignants chevronnés spécialistes répondant aux critères universitaires.
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Pour les locaux, les promoteurs vont contracter la location de deux sites pour accueillir les
étudiants dont le siège se situe à Tsaralalana et l’annexe à Ambohijatovo. Ce sont des
immeubles à étage avec un bail commerciale d’une durée de cinq ans chacun. Il est bien isolé
et clôturé. Il est doté de toilettes en nombre suffisant. Les salles sont aérées et bien éclairées.
Le bâtiment est construit en matériaux de constructions dures et modernes.
L’ISM ADVANCEA sera dotée de matériels très modernes tels que les micro-ordinateurs,
l’accès à l’internet, des matériels adéquats des travaux pratiques et des matériels modernes de
présentation, etc.…
L’utilisation de l’outil informatique pour l’ensemble des étudiants quel que soit la filière de
formation est de rigueur.
L’ISM ADVANCEA travaillera en partenariat avec une bibliothèque professionnelle telle
que la CITE qui est dotée d’ouvrages et de manuels variés, modernes et en nombre suffisant.
Cette bibliothèque est également dotée d’ordinateurs pour permettre aux étudiants l’accès à
une documentation illimitée à travers l’internet.
En plus de ces formations professionnelles selon les besoins des étudiants telles que
Secrétariat de Direction, Transit et Douanes, Logistique et Transport, Gestion des ressources
humaines, etc…
B- MISSION ET ORGANISATION
I- MISSION
L’ISM ADVANCEA a pour objectif fondamental l’élaboration et la transmission des
connaissances générale, techniques et professionnelles au niveau supérieur ainsi que la
formation d’esprits libres et critiques.
II- OBJECTIFS
Les objectifs à atteindre sont de :
-Dispenser de formation de qualité sanctionnée par des grades universitaires ( licence,
master, doctorat) et des diplômes nationaux agrées par l’Etat reconnus sur le plan interne et
externe
-Diversifier progressivement les formations offerte par l’institution
Moderniser l’enseignement par la maîtrise des nouvelles technologie de l’information.
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III- STATUT JURIDIQUE
L’Institut ISM ADVANCEA est un Institut Privé à caractère scientifique et technique. Elle
est une société à responsabilité limitée (SARL).
IV- SIEGE
L’Institut a son siège à Tsaralalana 13 Rue Mahafaka Antananarivo Madagascar.
V- COMPOSITION
L’Institut est composé de deux type de formations :
- formation initiale et continu
- formation professionnelle
VI- ADMINISTRATION
Les organes d’administration et de gestion de l’institut sont constitués par la gérante
nominative, le Comité de Direction et le Conseil Scientifique.
A- ADMINISTRATION GENERALE
1- La gérante nominative
Elle est le promoteur et le Directeur Gérant de l’Institut. Elle assure à la fois la direction
administrative et pédagogique de l’institution. Elle lui est rattachée las services d’appui
communs tels que le service administratif et financier et les salles informatiques. Elle est la
Présidente du Comité scientifique et du Comité de Direction.
2- La Direction générale
L’Institut est dirigée par un Directeur général
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présidé par le Directeur Général.
Il comprend : le Directeur générale, les Directeurs de formations Supérieures, les
responsables des équipes de formation, le représentant des entreprises et du monde
professionnel.
2- Le Directeur de l’Institut
Le Directeur est le premier responsable de l’Institut :
- Il préside le conseil de l’institut et assure l’exécution des décisions,
- Il assure l’administration, la police de l’institut et veille à l’application des lois, règlements
et instructions.
- Il est responsable des examens et veille à la bonne marche de toutes les activités
académiques de l’institut,
- Il est chargé du recrutement et de la gestion des professeurs,
- Il est responsable de l’évaluation des étudiants et de la gestion des notes,
- Il exerce le pouvoir disciplinaire à l’égard des étudiants de l’institut.
3- L’Assistante administrative
Le Directeur est assisté dans l’exercice de ses fonctions par une Assistante Administrative :
-Elle assiste le D.G dans les affaires courantes et la comptabilité (tenue de caisse,
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journal…) de l’institut,
-Elle assiste le D.G dans ses fonctions sur l’administration du personnel,
-Elle représente l’institut dans ses affaires courantes,
-Elle élabore et contrôle les emplois du temps avec les chefs de départements,
-Elle contrôle le bon fonctionnement des règlements intérieurs (pour les professeurs et pour
les étudiants) en collaboration avec les chefs de départements,
-Elle contrôle les présences des professeurs et des étudiants,
-Elle règle les relations pédagogiques entre professeur et étudiant en collaboration avec les
chefs de départements,
-Elle organise l’encadrement des stages et soutenances des mémoires avec le chef de
département,
-Elle prépare et organise les lieux de voyage d’étude, les visites d’entreprises en
collaboration avec les chefs de départements et éventuellement avec les étudiants eux même,
-Elle assiste le D.G dans les relations avec les entreprises et autres organismes en vue de
collaboration ou de partenariat.
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Section 2 : Organigramme
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PREMIERE PARTIE : LE PARC BOTANIQUE ET ZOOLOGIQUE DE TSIMBAZAZA
A. ) HISTORIQUE DU PARC :
Le premier parc botanique d’Antananarivo paraissent avoir été crée en 1822 à Mahazoarivo
par Boter et Hislember, plus tard à Mantasoa. Jean Laborde organisait lui-même un jardin
Botanique
En 1925, le Parc de Tsimbazaza fut crée sous le Gouverneur E. FRANCOIS ainsi que
l’Académie Malgache et rattaché au service des Parcs et Jardins. Le principal rôle du Parc a
été la reconstitution et la sauvegarde des richesses floristiques et faunistiques malgaches. On y
collectionnait et multipliait les plantes en voie de disparition et ce qui permettait la
vulgarisation des faunes typiquement malgaches.
Plus tard, suite à une demande du Muséum de Paris, des cages furent installées pour présenter
des animaux de Madagascar. Durant cette période les Directeurs furent M. FRANCOIS, puis
M. BOITEAU.
En 1947, le Parc fut confié à l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar ou
l’I.R.S.M et à l’Office pour les Recherches Scientifiques et Techniques d’ Outre-Mer ou
l’O.R.S.T.O.M et sous l’impulsion des Professeurs MILLOT ET PAULIAN, le Parc se
développa considérablement.
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malgache et de la ville de Tananarive. Grâce à leur subvention, le Parc est ouvert
gratuitement au public trois jours par semaine ainsi que les jours fériés.
En 1973, c’est l’Etat malgache qui a pris en charge la recherche scientifique. Le parc était
alors devenu le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique ou D.R.S.T.
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B.) Statut juridique :
1) Identification :
2) Activités du PBZT:
Le PBZT est chargé de :
Chaque parc a ses propres objectifs primordiaux mais ceux du PBZT sont :
exhiber, sauvegarder et conserver les espèces faunistiques et floristiques endémiques
malgaches.
offrir une éducation aux élèves et étudiants sur la conservation de la diversité
biologique.
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Le Parc présente trois (3) rôles :
Un rôle de conservation :
- Conservation et élevage en captivité des espèces endémiques malgaches qui sont rares
et menacées,
- Education et sensibilisation des publics sur l’importance de la diversité
biologique.
Un rôle scientifique :
- Tremplin de la Recherche fondamentale et /ou de la Recherche appliquée.
- Faire des recherches sur l’amélioration des conditions de conservation en
captivité, des espèces existantes.
- Le parc espère bientôt pouvoir, par des naissances fournir aux jardins zoologique,
aux musées et aux laboratoires des mondes entiers tous les lémuriens dont ils ont
besoin et ôter ainsi tout prétexte valable a la capture de ces animaux dans la
nature.
Un rôle social :
Le Parc devrait être un endroit de détente, un endroit pour apprécier la nature et choisi surtout
par les familles nationales comme lieu de rencontre où y règne la tranquillité, ainsi que pour
les écoliers et les étudiants comme un endroit idéal pour la recréation et pour se faire des
connaissances.
D.) Structure organisationnelle dans le PBZT :
1) ORGANIGRAMME :
- Le Conseil d’Administration
- La Direction
- Les Départements :
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Conseil d’Administration (CA)
MESupRES /SG/
Direction du PBZT
Division Division
Herpétologie Phytosanitaire
Division
Oiseaux
Division
Nutrition
Division
Vétérinariat
d) Les Départements :
d.1) Le Département Administratif et Financier ou DAF :
Le Département Administratif et Financier se charge de la gestion du flux financier et formé
de trois (3) divisions :
-Division Comptabilité
-Division Personnel
-Division Logistique
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d. 3) Le Département Flore :
Ce Département s’occupe des produits floristiques et formé de quatre (4) divisions qui sont
les suivantes :
-Division Serre-Pépinière
-Division Jardin
-Division Herbier
-Division Phytosanitaire
-Division Documentation
-Division Musée
-Division Education
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B-1c) La Division Logistique :
La Division Logistique s’occupe de la gestion des matériels du Parc. Elle procure
l’approvisionnement des Départements en matériels comme les équipements ainsi que
d’autres fournitures.
Ce Département se chargede l’entretien des espèces faunistiques vivantes dans le Parc. Ses
principaux objectifs sont : exhiber les espèces animales pour faire connaitre, sensibiliser le
public envers l’importance du patrimoine faunistique de Madagascar et effectuer la
conservation ex-situ de ces espèces.
Ce Département comprend sept (7) Divisions: la Division Mammifères, la Division
Collection morte, la Division Entomologie, la Division Herpétologie, la Division Oiseaux, la
Division Nutrition et la Division Vétérinariat.
Parfois, cette Division rencontre de problème qui est engendré par le manque de
déshumidificateur qui peut causer l’anéantissement des collections.
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B-2f) La Division Veterinariat :
Cette Division s’occupe de la santé animale. Elle fait des recherches sur l’épidémiologie.
Les problèmes sont basés sur le manque de matériels de laboratoire, de canal d’évacuation
non adéquat pour un laboratoire, le manque de médicaments, et l’absence d’incinérateur
pour incinérer les déchets toxiques (produits périmés, seringue, etc.…)
B- 3 LE DEPARTEMENT FLORE
Il maintient la conservation des collections de plantes mortes et vivantes dans le Parc. Il joue
un grand rôle sur l’entretien de la biodiversité floristique malgache du Parc. Il comprend
quatre (4) Divisions : la Division Serre-pépinière, la Division Jardin, la Division Herbier et la
Division Phytosanitaire.
Elle reçoit et conserve les échantillons vivants qui ont besoin des soins spécifiques dans les
serres du Parc.
B-3b) La Division Jardin :
Elle s’occupe de l’’entretien de collections des plantes vivantes dans le jardin thématiques du
Parc : la Rocaille africaine et sud malgache, les plantes médicinales, le Palmeraie,
l’arboretum, etc.…
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Ce Département comprend trois (3) Divisions : la Division Documentation, la Division Musée
et la Division Education.
Elle se divise en deux (2) : Musée d’histoires naturelles et Musée ethnographique. Elle
conserve et expose l’ensemble des collections de musées.
Dans le Musée d’histoire naturelle, on peut voir les fossiles vivants comme le Cœlacanthe,
les subfossiles des espèces disparues il y a bien longtemps comme le Dinosaure,
l’Hippopotame, le Mégaladapis mais aussi les espèces de forme actuelle comme les
différents sortes d’oiseaux, d’insectes et surtout des lémuriens de Madagascar.
Le Musée ethnographique expose des concepts qui reflètent la culture malgache comme
différents styles de coiffures, l’horoscope malgache, les « sikidy », des colliers, des bracelets
etc.… mais aussi des ustensiles malgaches utilisés dans la vie journalière (assiettes,
vaisselles, marmites, etc.…)
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CHAPITRE III : Généralité sur la faune de Madagascar
Si l’histoire des hommes à Madagascar se réduit à quelques 2000 ans seulement, pour
comprendre le peuplement de l’île par les plantes et les animaux, il nous faut remonter
dans les temps géologiques et considérer des millions d’années. Madagascar faisait partie
du vaste continent Gondwana, il y a 200 millions d’années. S’en sépara il y a près de 165
millions d’années en même temps que l’actuelle péninsule indienne. Bien plus tard, l’Inde
dérivera vers le nord en entrant en collision avec l’Asie, il y a environ 45 millions
d’années. Lors de la séparation de l’Afrique et de Madagascar, la faune et la flore des
masses continentales étaient très anciennes, les Dinosaures dominaient alors la planète, les
mammifères étaient petits et nocturnes, les Angiospermes n’existaient pas encore et la
flore se limitait aux Gymnospermes (comme les conifères) et autres groupes anciens
comprenant notamment les fougères.
Des groupes d’animaux et de plantes allèrent à la conquête de la grande île, par la voie des
airs, de la mer ou en se faisant transporter par d’autres animaux ou par des débris végétaux
flottant sur la mer. Ils colonisèrent ainsi à Madagascar des niches écologiques vides. Les
affinités des peuplements malgaches sont africaines mais également indiennes,
malaysiennes et australiennes. Les groupes d'animaux et de plantes ont cependant une
histoire tellement ancienne et particulière qu’ils présentent tous un élément spécifique et
le plus souvent unique, véritables reliques qui ont disparu aujourd’hui des masses
continentales mais qui ont évolué à Madagascar en vase clos.
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2) La diversité en faune de Madagascar :
Madagascar, un pays qui suscite un tel intérêt et une telle inquiétude, qu’y a t’il de si spéciale
la bas ? Après tout il n’y a ni Gorille, ni Lions, ni Girafes comme en Afrique, il n’y a ni
Tapirs, ni Jaguars comme en Amérique du Sud, il n’y a ni Panda comme en Chine, ni
Eléphants comme en Inde, ni Kangourous ni Ornithorynque comme en Australie.
Alors, pourquoi tant d’histoire pour Madagascar ? Pourquoi les zoologistes, les botanistes, et
les conservateur de la nature s’enflamment ils pour Madagascar ?
La réponse, bien sur, c’est que si Madagascar n’a pas la diversité d’ensemble des animaux et
des plantes qu’on trouve sur les grands continents, elle possède, en fait, une portion
exceptionnelle de notre planète.
« Endémicité », c’est le mot que nous entendons le plus souvent quand nous parlons de nos
biodiversités. Ce mot est un terme emprunté de la médecine, endémie, pour caractériser une maladie
particulière à une région donnée, et y existant de façon quasi permanente 1, mais utilisé en écologie
pour caractériser les espèces vivantes propres à un territoire bien délimité. Les espèces floristiques et
faunistiques endémiques à un territoire sont spécifiques à ce territoire de façon naturelle, et ne sont pas
trouvées ailleurs que d’une manière artificielle (.ref : Mises en valeur de la biodiversité de
Madagascar, Aperçu sur la faune et la flore de Madagascar, Mr ANDRIATSITOHAINA
RAKOTOARIMANANA) Aout 2011)
En fait, c’est la vérité, la faune malgache se caractérise par son fort taux d’endémicité et,
l’absence de grands fauves qui abondent pourtant de l’autre coté du canal de Mozambique, se
différencie comme nous l’avons déjà exposé de celle du continent africain. Les scientifiques
ont comptabilisé quelque 100 000 espèces d’invertébrés dont de nombreux phasmes,
phalènes, mille pattes, libellule, scarabées.
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Tableau nº 1 : les faunes et leurs endémicités à Madagascar
Les mammifères :
En 2010, 101 espèces de lémuriens sont connues grâce à des recherches perpétuelles si en
2006 elle était 71. [Russell A.Mittermeir, E.E Louis, M. Richardson, C.Schwitzer et al.
2010], [Steven M. Goodman En, 2008]; [Steven M. Goodman, 2008];
[Wikipedia.org/wiki/scahiophryna_marmorata];
[Wikipedia.org/wiki/mantidactylus_cowanii]
Les lémuriens sont des primates endémiques de Madagascar et de l'archipel des Comores. On
en compte environ 50 espèces différentes (dont 17 en voie de disparition)
Les oiseaux :
En 2008, 283 espèces d’oiseaux sont reconnues à Madagascar. Parmi ces chiffres, 209 sont
des nicheuses.Seuls sept (3%) sont des visiteurs saisonniers originaires d’Afrique. Sur ces
sept espèces, trois ne se produisent qu’à Madagascar (à l’exception d’une petite population
nicheuse d’Ardeolaidea aux Seychelles). Sur ces 209 espèces nicheuses, 51 % sont
endémiques.
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Les Amphibiens :
Les reptiles :
En septembre 2005, 364 espèces de reptiles sont connues, sur lesquelles 332 sont strictement
endémiques à l’île Madagascar. A part les crocodiles et les serpents de mer, Madagascar ne
présente aucun reptile qui pourra être dangereux pour l’homme. Chez le reptile, le plus
spectaculaire est les caméléons puisque les deux tiers des espèces connus dans le monde
vivent à Madagascar, et 150 espèces des grenouilles ont été recensées et d’autre continuent à
être identifier
Les poissons :
Qu’ils soient d’eau douce ou d’eau de mer, les poissons de Madagascar sont aujourd’hui menacés
d’extinction. Leur endémisme est proche de 100 % et l’inventaire très récent a révélé une diversité
extraordinaire et rare. La distribution exacte de nombreuses espèces n’est pas toujours connue et
leur disparition progressive rend leur étude difficile. Les poissons sont les plus menacés des vertébrés
malgaches. (Mises en valeur de la biodiversité de Madagascar, Aperçu sur la faune et la flore
de Madagascar, Mr ANDRIATSITOHAINA RAKOTOARIMANANA) Aout 2011.
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CHAPITRE IV : Généralité sur les aires protégées
Les parcs nationaux et réserves naturelles, zones sélectionnées par des gouvernements ou des
organisations privées dans le but de les protéger contre tout dommage ou toute dégradation
dus à l’Homme. Ces zones sont choisies pour leur beauté exceptionnelle, pour leur intérêt
scientifique ou pour le rôle qu’elles jouent dans l’héritage culturel d’un pays, et souvent
également pour offrir des infrastructures de loisirs à la population.
Ces trois catégories d’Aires protégées sont placées sous le contrôle de l’Etat et leurs limites ne
peuvent être changées, ni aucune de leurs parties aliénées, sauf par l’autorité compétente.
Madagascar est de ce fait une des priorités mondiales en matière de conservation en raison de
la combinaison de cette unicité biologique et de la menace qui pèse sur elle.
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Conclusion
Madagascar est un endroit unique au monde pour son niveau combiné d‘endémisme et de
richesse spécifique, d’une part, la diversité des formes ou des modes de vie est exceptionnelle.
D’autre part, unique aussi parce que, presque toutes les faunes que notre ile abrite sont
endémiques a 90% a peu près, surtout les joyaux faunes malgache, ou les lémuriens. En fait,
ce n’set pas pour rien que Madagascar est appelé « le paradis des lémuriens ».
Alors, sans le parc national (PN), réserve naturel intégral (RNI), le réserve spécial (RS), les
faunes ne survivront pas longtemps, ce qui signifie que ces deux richesses sont inséparables,
et méritent chacun des respects. Afin que, les générations futur aussi puissent compter sur le
profit qui découle sur cette richesse.
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DEUXIEME PARTIE : LA FAUNE du PBZT
Très diffèrent de tout autre Parc zoologique, celui de Tsimbazaza a été conçu pour recevoir et
exposer les animaux typiquement originaires de la grande ile, ou des iles voisines qui était
introduits ensuite été lâchés dans le milieu naturel. Ce n’est qu’exceptionnellement soit pour
montrer un animal étrange pour sa beauté ou sa forme, soit par la suite que ce Parc possède
parfois quelques animaux qui n’ont aucun rapport avec Madagascar.
Pour des raisons de commodité, nous reprendrons les différents animaux par grands groupes,
en tenant compte uniquement de leur classification zoologique, et non pas de leur position
géographique dans le Parc.
A) LES MAMMIFERES:
Les lémuriens sont des mammifères primates et vivent régulièrement par groupe. Ils sont à la
fois frugivores, folivores et parfois insectivores. La plupart est menacée d’extinction et
nécessite une sérieuse protection du fait de la régression de son habitat naturel comme la
déforestation, les feux de brousse et la chasse. Ces animaux présentent un très grand intérêt
scientifique, touristique et socio-économique en tant que source de devises pour notre île.
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Tableau n°2: Liste des lémuriens élevés au PBZT(2012)
Eulemur macaco
Eulemur albifrons
Tous ces lémuriens sont
Eulemur coronatus presque endémiques et
LEMURIDAE
Eulemur fulvus menacés d’extinction
Eulemur flavifrons
Eulemur mongoz
Eulemur rubriventer
Eulemur rufifrons
Eulemur rufus
Eulemur sanfordi
Hapalemur griseusgriseus
Lemur catta
Varecia rubra
Varecia variegata
Microcebus rufus
Cheirogaleus major
Cheirogaleus medius
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L’élevage des autres mammifères :
A part les primates, on peut citer les autres mammifères comme les carnivores, les
artiodactyles, les insectivores et les rongeurs.
Le tableau ci-après donne la situation d’élevage des autres mammifères au PBZT.
Tableau n°4 : Liste des autres mammifères élevés au PBZT (2012)
VU : Vulnérable
LC : préoccupation mineur
EN :
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H) LES OISEAUX DU PARC
_ Les rapaces
_ Les oiseaux gibier
_ Les hérons et cormorans
_ Les autres oiseaux
1) LES RAPACES :
Le Buteobrachypterus, la buse malgache est aussi très largement répandue dans l’ile.
Le Gymnogenysradiatus : ou folyboroide raye est ce beau rapace gris claire qui vit sur toutes
les cotes, dans les zones forestières principalement et qui se nourrit surtout d’insectes qu’il
cherche dans le sol en le grattant a l’aide de ses pattes puissantes.
Appelée Flconextoni est très commune, on la voit même dans la ville, elle évite les forets et se
nourrit d’insectes et de petits mammifères (rats principalement).
On trouve également des rapaces nocturnesreprésentés au Parc par un Hibou et des Tyroïdes.
L’Anas erythrorhyncha, le canard à bec rose est également commun partout, c’est un tout petit
canard.
L’Anas melleri commun sur la cote orientale et sur les plateaux n’existe par contre pas sur la
cote Ouest, et enfin le Sarkidiornismelanotos ou canard à bosse est un gros canard dont le
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male a une coroncule (c’est-à-dire une bosse sur le bec) en période de reproduction, il est
également répandu dans toue l’ile.
Le Parc abrite également la pintade (Numidamitrata), on la trouve sur toutes les cotes ainsi
que les pigeons verts et tourterelles communs dans toutes les zones forestières.
Tous les oiseux gibiers sont protégés par des règlements de chasse qui portent principalement
sur l’arrêt total de leur captureau moment de la reproduction, ceci afin d’éviter de voir
disparaitre un grand nombre d’entre eux.
Au milieu de petit lac, un groupe d’ilots est envahi d’oiseaux qui semble a priori toujours les
même, il y en a cependant 8 espèces bien distinctes, le plus classique est le Heron garde-bœuf
ou Bubuleus ibis ibis, cet oiseau relativement petit, blanc avec un bec jaune, se nourrit
d’insectes et même parfois de poissons.
Plus gros que lui mais avec un bec noir, c’est l’aigrette dimorphe ou Aigrette dimorpha qui se
caractérise par une deuxième phase pratiquement noire, assez rare sur les plateaux.
Ce héron ardoisé se nourrit de poissons qu’il capture souvent d’une façon très particulière, en
effet, pour pécher, il tourne le plus souvent le dos au soleil et étale ses ailes au dessus de la
tête, ainsi voit-il beaucoup mieux évoluer les poissons dans l’eau qu’il saisit alors du bec avec
une grande agilité.
D’autre héron se trouvent sur ces ilots en particulier le crabier blanc et le crabier chevelu, ces
deux espèces se différencient très bien au plumage de noces ou la première espèce se
caractérise par un plumage brun claire alors que chez le seconde il est blanc pur, tous les deux
ont un bec bleu ce qui les distingue facilement des autres, eux aussi se nourrissent de
poissons.
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Un oiseau gris, le héron bihoreau existe également, c’est un héron nocturne qui pousse un
croassement peu mélodieux en fin d’après-midi au moment ou il quitte son gite pour aller
péchez dans la région.
Enfin deux autres espèces viennent sur ces ilots presque exclusivement le soir, ce sont les
grandes aigrettes, majestueux oiseaux blancs au vol très lent et le cormoran a bec crochu ou
Phalacrocerax qui est un oiseau pécheur au plumage noir.
Tous ces animaux sont également installés dans des cages afin que ceux qui ne possèdent pas
des jumelles puissent tout de même les observer convenablement. De tous ces hérons, le
pique-bœuf et aigrette sont protégés, car ce sont des oiseaux utiles (le pique-bœuf surtout)
faisant de grosses consommations d’insectes nuisibles aux cultures vivrières.
Le lophotibiscristata, l’bis sacré et le Tantale ibis. Le premier nommé aussi coq des forets est
bel oiseau d’un brun marron foncé avec des ailes presqu’entièrement blanches et une houppe
d’un vert bronze, on le trouve sur la cote Est ainsi que la cote Ouest ou son plumage est
légèrement plus clair et ce nourrit d’animaux de vase d’insectes terrestre.
Quant au troisièmes, l’Ibis ou Tantale ibis, c’est un oiseau de la cote occidentale, qui vit dans
les marais ou son long bec lui permet de saisir les animaux dans la vase, en particulier, les
crustacés, il s’apprivoise très bien et nous l’avons trouvé libre dans des villages en compagnie
des poulets dans la région de Majunga.
Le grand Perroquet (Coracopsis vasa vava) existe sur toute les cotes sur de couleur terne et ne
parle que très difficilement le plus souvent. Le perroquet à le même plumage, seul la taille est
plus réduite.
Le Foudi Rouge est aussi bien connu de tous par les dégâts assez considérables qu’il cause
dans les rizières.
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Les perruches vertes enfin ont un dimorphisme sexuel ; le male a la tête gris-claire alors que
la femelle est uniformément verte.
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I) LES REPTILES
Ils ne sont pas à confondre avec les caïmans, qui eux sont américain et avoir de petites
différences morphologique en particulier un pincement au niveau de museau. En fait, le plus
âgé du parc a plus de cinquante ans, il fait l’attraction principale des visiteurs le jeudi matin à
10h 30. Son unique repas hebdomadaire se compose de poumon et encore ne mange-t-il pas
depuis la fin du mois de juin jusqu’au mois de septembre puisqu’il entre plus ou moins en état
hibernation a cette période.
I b) _ LES TORTUES :
Elles sont soit terrestre soit d’eau, ces dernières ayant alors un profil plus allongé.
Les tortues terrestres sont essentiellement herbivores alors que les tortues d’eau sont
principalement carnivores, les plus courantes sont la tortue radiée ou testudoradiata qui est
localisée dans le Sud da la grande ile.
Cette tortue est protégée car elle risquait de disparaitre si la vente pour la consommation
s’était maintenue, elle est remarquable par son aspect bombé, sa dossier presque sphérique.
Outre, le plastron est sensiblement concave chez le male, alors que, cette concavité fait le
défaut chez la femelle, sa coloration et les dessins qui varient beaucoup avec l’âge, ce sont des
rayons plus ou moins larges, et de teinte plus ou moins vive.
Nous trouvons également exposées au Parc, des tortues sévèrement réduite comme le cas de la
tortue a clapet (ou Pyxisarachoides) qui fait 200 a 300 grammes, ce nom de tortue a clapet lui
a été donné car elle possède près de la tête a la partie inferieure, c’est-à-dire la partie
antérieure du plastron, un clapet mobile qui lui permet de clore en partie l’orifice antérieur de
la carapace.
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De même taille, la testudoplanicauda est très remarquable, sa carapace est à 3 ans, l’un
horizontale, les deux autres formés par des plaques costales latérales obliques. La coloration
générale est également sombre.
Les Tortues d’eau sont représentés au Parc par Erymno-chelysmadagascariensis qui à des
mâchoires crochues et puissantes avec une carapace carénée, brun foncé le dos, claire sur le
cote. Elle se nourrit de poisson et mollusque et se rencontre surtout dans la région occidentale
de Madagascar.
Les Tortues Eliphantines originaires de Seychelles, dont la plus grosse avait été offerte à
Gallieni a la fin du siècle dernière et qui ornait la résidence au débutdusiècle, alors qu’elle
était déjà adulte ceci montre l’importance de leur durée de vie. Ces tortues sont en voie de
disparition puisque d’après les renseignements pris aux Seychelles, elle ne reproduira plus.
1) Les caméléons :
Ils offrent un ensemble des caractèrestrèsparticuliers qui rend reconnaissables pour tout le
monde. Qui ne connait ces animaux au dos convexe souvent bordé d’une crête aux pattes
grêles terminées des doigts réunis en deux groupes, formant pince à la queue longue enroulée
et préhensible dont le corps est recouvert de granulation arrondie et enfin aux yeux
complètement indépendants l’un a l’autre.
Ce sont des mangeurs d’insectes et il est remarquable de les voir saisir leur proie à l’aide de
leur longue langue visqueuse qu’ils déroulent. Ils vivent dans toute l’ile et chaque région
possède des espèces caractéristiques ; les plus impressionnantes pour l taille sont les
caméléons parsoni et verricausus qui peuvent atteindre 50 cm de longueur sans la queue.
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2) Les lézards :
Les Greckos : ce sont des lézards caractérisés par une tète aplatie, large, a la bouche bien
fondue, ils sont aussi représentés a Madagascar en particulier par le Uroplates qui sont des
animaux de couleur terne rappelant les lichens tapissant l’écorce des arbres sur le tronc
desquels ils vivent accolés. Ces animaux étant de plus très plats doués d’un extraordinaire
mimétisme. Ils sont généralement nocturnes et se nourrissent aussi exclusivement d’insectes,
on les trouve dans forets de cote Est.
A cote de lui, le Phelsuma madagascariensis est un splendide lézard vert au dos moucheté de
rouge, on le trouve partout même sur les plateaux.
Les lézards proprement dits : la famille des Iguamidés est représentée au Parc par des
Hoplurus et des Chalarodonespossédant tous deux une grande diversité de coloration et des
allures très anciennes.
Les Zonesaures sont parfois très spectaculaires par leur taille : il s’agir du Zonosaures
maximum localisé dans le sud-Est de l’ile.
3) Les serpents :
Animaux réputés ou toujours redoutables et pourtant aucun des serpents peuplant la grande ile
n’est vraiment dangereux, en effet si certaine espèces est venimeuse, elles ne peuvent
normalement piquer que lorsqu’elles commencent à avaler leur proie et injecte du venin.
Le « Menarana » est un serpent plus vif que le « Do » mais également inoffensif et utile.
Le Fandrefiala :
Malgré les rumeurs de certains, cette espèce non plus n’est pas dangereuse, bien qu’il soit
parfois agressif et s’il se laisse tomber des branches c’est certainement plus par hasard
qu’autre chose.
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Tableau n°5 : Liste des reptiles élevés au PBZT (2012)
CR :
VU : vulnérable
LC : préoccupation mineur
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Liste des amphibiens élevés au PBZT
Mantella pulchra
Boophis albilabris
Scaphiophryne marmorata
Microhylidae
Dyscophus guineti
Plethodontohyla mihanika
CR :
VU : vulnérable
LC : préoccupation mineur
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CHAPTRE II : COLLECTION MORTE
Le musée :
Un musée est l’endroit où sont exposés des collections d’œuvres d’art, des objets d’intérêt
culturel, scientifique et technique. Le Musée de Tsimbazaza constitue une vitrine du
patrimoine de Madagascar et reflète aussi son identité culturelle.
Le musée qui se trouve dans la zone culturelle du parc de Tsimbazaza est composé de deux
musées interdépendants : le Musée ethnographique et le Musée d’histoires naturelles.
Au musée d’Histoire Naturelle sont exposés des fossiles et sub-fossiles des espèces animales
disparues, mais aussi des espèces animales actuelles (oiseaux, lémuriens, carnivores,
insectes) ; la plupart sont endémiques de Madagascar.
Le musée ethnographique présente des objets reflets de la culture malgache : objets d’art et
objets utilisés dans la vie quotidienne (meubles, vêtements, ustensiles …).
.la Cœlacanthe
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B) Le musée ethnographique :
Le Musée ethnographique expose des collections qui présentent la culture malgache et ses
coutumes dans la société de nos ancêtres telles que :
.l’horoscope malgache ;
.les instruments de musiques comme l’aérophone, les flûtes, les cordophones, etc.…
.et des plantes tinctoriales dont les feuilles servent à décorer des linges et des tissus.
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CONCLUSION
Les spécificités du PBZT servent à connaître les collections ex-situ des diversités
biologiques, ainsi que les ressources culturelles de Madagascar. Par son aspect récréatif,
éducatif, et par sa mission dans la conservation environnementale et du respect de l’identité
culturelle nationale, le parc est sans doute un parc de référence.
Les principales cibles du parc sont les grands publics, les écoliers, les étudiants et les
chercheurs nationaux et /ou internationaux ainsi que les touristes.
Le parc en tant qu’une « Destination touristique », son existence est parfois ignoré par les
Etrangers voire même les Malgaches. Cependant, des améliorations d’une part :
- sur l’action publicitaire, et sur la communication proprement dite tant externe
qu’interne peuvent entrainer des impacts positifs sur les ressources financières
et par conséquent sur le processus de son développement. La valeur du parc
exposée dans son site web fait lancer le PBZT à l’échelle internationale.
- et d’autre part une amélioration des infrastructures adéquates pour recevoir les
touristes (parking pour les voitures, toilettes, hôtellerie…)
Une coopération avec les tours opérateurs sera aussi bénéfique pour le parc car les critères de
choix des visiteurs que ce soit des Nationaux qu’Internationaux sont axées sur l’importance
des sites bien réputés au niveau international mais également des propositions des tours
opérateurs
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PARTIE 3 : Les menaces et la technique de valorisation de la faune
CHAPITRE I : Evaluation des menaces :
I) Les menaces :
Madagascar n’est pas le seul pays qui possède une richesse potentiel menacé mais cette
menace sur nos biodiversités est plus terrifiante que celle des autres pays, ce qui veut dire que
c’est la vrai raison de maximum des touristes qui nous rendions visites sont entrains de se
disparaitre. Mais en tout cas, tout le monde ignore que Madagascar sans ces biodiversités
surtout les lémuriens ne sera plus Madagascar, mais un pays sans exception et prestige ou
importance.
L’expansion agricole;
L’exploitation du bois;
La pâture du bétail non contrôlée;
La collecte de bois de feu/la production de charbon;
La chasse;
L’extraction minière à petite échelle et à l’échelle de corporations;
Les plantes d’ornement et la collecte d’animaux
L’introduction d’espèces exotiques.
Changement climatique
Les estimations de la destruction des forêts indiquent que plus de 80% de la couverture
forestière originelle de Madagascar a disparu au cours des 1500 à 2008 ans depuis l’arrivée de
l’homme.
La population humaine compte actuellement 20 millions d’habitants et croît de 3% par an
(doublant tous les 20-25 ans), et Madagascar est l’un des pays les économiquement faibles du
monde.
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1) Expansion Agricole
Actuellement, l’exploitation forestière est une menace relativement mineure pour les
écosystèmes forestiers restants à Madagascar, car elle se pratique traditionnellement avec une
faible mécanisation. Les scies électriques sont rarement employées, et le transport dans la
forêt se fait généralement par traction humaine ou animale.
Toutefois, si on permet à des compagnies étrangères d’acquérir des concessions ou si les
bailleurs de fonds internationaux accroissent leur soutien pour une gestion durable des forêts à
Madagascar, l’exploitation forestière pourrait rapidement devenir une menace majeure.
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3) La Pâture de Bétail Non Contrôlée
Ceci pose un problème à Madagascar, où la tradition d’élevage de bétail est venue voici des
siècles d’Afrique de l’Est. Aujourd’hui il y a au moins autant de têtes de bétail à Madagascar
qu’il y a d’habitants. La pâture du bétail affecte les écosystèmes forestiers naturels par le
débroussaillage, le ‘tavy’ (brûlis) annuel pour encourager la croissance d’une nouvelle herbe
et la surexploitation des pâtures en général. Ces problèmes se rencontrent principalement dans
l’ouest et le sud, où le bétail est la principale source de richesse.
4) Collecte de Bois de Feu/Production de Charbon
Chaque année, de vastes zones de forêt naturelle à Madagascar sont détruites pour fournir du
bois de feu et du charbon pour la cuisine. Ce problème est particulièrement prononcé dans les
forêts de déserts d’épineux du sud, là où on voit communément le long des routes des étals de
charbon qui permettent de fournir du combustible aux gens habitant dans des villes éloignées.
5) Chasse et Commerce
La viande de brousse est une menace majeure à Madagascar, surtout pour un certain nombre
d’espèces plus grandes. Certains lémuriens tels que les lémurs Vari (Varecia spp.), les
Eulémurs (Eulemur spp.) et les propithèques (Propithecus spp.) sont particulièrement touchés
et même les espèces plus petites telles que les tenrecs, les petits carnivores, et une gamme
d’oiseaux sont aussi chassés.
La tortue radiée, qui est protégée par un tabou dans la culture locale est expédiée es grandes
quantités à Tuléar et envoyée illégalement à La Réunion, où sa chair est très recherchée.
La grande tortue à cou latéral de Madagascar, que l’on ne trouve que dans les rivières et lacs
de la côte ouest a disparu de plusieurs régions à cause de la chasse. Dans l’ensemble, la chasse
devrait probablement être considérée comme une plus grande menace que le commerce
d’animaux sauvages, car elle affecte plusieurs des espèces plus grandes et plus
menacées.
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6) Exploitation minière à petite échelle et à l’échelle corporative
Madagascar est riche en minéraux et pierres précieuses de valeur. Ses ressources en titanium
ont donc attiré l’attention de compagnies étrangères qui exploitent ce minéral à l’échelle
commerciale. Les richesses du sous-sol ont aussi attiré des mineurs itinérants en quête d’or,
de saphirs et autres pierres précieuses. Ces événements ont eu un impact sérieux dans des
zones telles que la Daraina (site d’une zone protégée prévue) et dans des parcs et réserves
existant tels que la Réserve Spéciale d’Ankarana.
9) Pollution :
La pollution joue également un rôle important dans la disparition de certaines espèces, même
si pour le moment elle est de faible ampleur et ne concerne que des zones restreints. Les
produits chimiques — en particulier les hydrocarbures chlorés, comme le dichloro-diphényl-
trichloréthane (DDT) et les polychlorobiphényles (PCB) — se trouvent aujourd’hui en taux
concentrés dans les chaînes alimentaires, affectant particulièrement les espèces qui se situent
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en bout de chaîne. Le DDT et les PCB, par exemple, inhibent le métabolisme du calcium des
oiseaux, qui produisent des œufs avec une coquille friable d’où sortent des oisillons
malformés. Les PCB perturbent aussi la reproduction de certains carnivores. La pollution et le
réchauffement des eaux ont décimé des races endémiques de poissons dans plusieurs habitats.
En outre, les exploitations miniers génèrent les grandes quantités de sédiment et les effets des
ces exploitations peuvent être observés dans les mines de graphite de quelque régions.
10) La pauvreté :
Alors, on peut dire qu’il est très difficile, mais pas impossible, pour les pays en voie de
développement comme Madagascar de financer, a tout les problèmes fondamentaux de nos
biodiversités, puisque, ce sont les besoins vitaux qui nous préoccupent le plus, et le reste est
minoritaire. Aucun pays ne saurait réaliser tout cela à lui seul.
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Tableau : Estimation de nombre d’espèces des faunes en diminutions
ESPECES NOMBRES
Primates 18
Aves 28
Reptiles 110
Amphibiens 22
Pises 15
Lépidoptères 45
Total 238
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II) Cas du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) :
Le parking pour les voitures est toujours occupé et mêlé pendant la période de la
haute saison et crée parfois un embouteillage de visiteurs et de voitures,
Le circuit n’est pas proposé à l’entrée alors que le guide n’est pas obligatoire et que
les panneaux d’indications ne sont pas assez suffisants
Le circuit naturel est confondu avec celui du parc d’attraction comme le parc pour
enfant et ses jeux éducatifs
Du point de vue qualité d’accueil, le service d’accueil est insatisfaisant pour recevoir
les touristes (le savoir-recevoir comme la manière de se communiquer, de servir,
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La majorité des opérateurs touristiques sont siégées à Antananarivo. Les opérateurs
touristiques regroupent les agences de voyages. La majeure partie des tours opérateurs
enquêtées n’introduits pas la visite du parc de Tsimbazaza car les critères de choix des
visiteurs sont plutôt axés sur l’importance de site bien réputé au niveau international et
dépendent les objectifs du voyage. En plus le PBZT ne dispose pas un site web qui permet
aux clients nationaux ou étrangers de consulter leur offre.
Actuellement, les visiteurs sont orientés vers les voyages écologiques et laissent en second
lieu les voyages culturels. La totalité des visiteurs étrangers sont venues pour apprécier et
analyser les écosystèmes spécifiques malgaches. Ils sont très influencés par les offres ou les
valeurs exposées dans les sites web des tours opérateurs et les agences de voyages.
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PARTIE II :
La réussite d’une stratégie pour la conservation de la nature relevé de défit lancer au présent
et à l’ avenir. Cependant, il est tout à fait essentiel d’avoir une compréhension claire de ce qui
s’est déroulé au cours des temps passés. Alors il est aussi, nécessaire de connaitre
l’importance des éléments qui constituaient la faune qui se sont éteints au cours des siècles les
plus récents, comprendre quand et pourquoi des tels animaux se sont éteints, peut fournir des
indications capitale pour élaborer une stratégie pour facilité la production des espèces
actuellement menacées.
En fait, si nous voudrons espérer la pérennité de la faune, nous devons savoir en premier lie,
comment faire pour les protéger ?
1) L’écotourisme :
Le secteur "Ecotourisme" a pris une place prépondérante dans le développement socio-
économique de Madagascar, ainsi que dans la préservation du milieu environnemental, par la
valorisation des ressources naturelles.
En fait, des milliers de visiteurs de Madagascar sont des écotouristes. Cet écotourisme est
défini par les principes de base suivants :
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En 2009, à cause de la crise économique qui y prévalait, Madagascar a perdu bon nombre de
ses touristes.
Mais, actuellement, le pays veut se repositionner, et garder sa place en tant que première
destination écotouristique dans la région de l’Océan Indien.
Le parc national de Masoala et ses environnements peuvent être considérés comme une
activité écotouristique. Ce parc est l’un des plus connus, de par sa grandeur et sa richesse
naturelle.
2) Le développement durable :
Le concept de développement durable se fonde sur la mise en œuvre d’une utilisation et d’une
gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines et économiques), visant à satisfaire
de manière appropriée les besoins fondamentaux de l’humanité. Les conditions nécessaires du
développement durable sont les suivantes : la conservation de l’équilibre général et de la
valeur du patrimoine naturel ; une distribution et une utilisation des ressources équitables
entre tous les pays et toutes les régions du monde ; la prévention de l’épuisement des
ressources naturelles ; la diminution de la production de déchets (qui inclut la réutilisation et
le recyclage des matériaux) ; la rationalisation de la production et de la consommation
d’énergie.
Le développement durable peut également se définir par une série de grands principes qui
constituent sa charte :
• la gestion intégrée : gestion globale qui tient compte de toutes les relations et interactions
existant entre les systèmes. Elle se traduit par l’adoption d’une démarche transversale (plutôt
que sectorielle), multi partenariale et interdisciplinaire ;
• la gouvernance : elle implique des approches rationnelles de la décision, basées sur des
indicateurs et des évaluations ;
• le long terme : réflexion des actions et projets sur une échéance supérieure à 4 ou 5 ans ;
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• la précaution : maintien d’un certain nombre d’options possibles ouvertes lorsque subsiste
un doute ou une incertitude ;
• la prévention : choix des solutions limitant au minimum les impacts, afin de réduire les
actions correctives après la mise en œuvre des projets ;
• la responsabilité : engagement global et universel qui renvoie à la responsabilité
individuelle et locale. Elle débouche sur le principe de pollueur-payeur qui stipule que les
responsables des pollutions et nuisances sont ceux qui assument les coûts ;
• la subsidiarité : principe de travail à l’échelon de décision le mieux approprié pour agir
efficacement en faveur de l’intérêt général ;
• la solidarité : notion de reconnaissance d’intérêts communs entre personnes, entreprises,
États, etc., impliquant pour les uns l’obligation morale de ne pas desservir les autres et de leur
porter assistance.
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2) Cas du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) :
3) 2) Le point fort :
Le parc est déjà bénéficiaire d’un système de communication moderne par le biais de
l’Internet qui permet aux chercheurs, aux techniciens et administratifs de s’informer pour
améliorer leur qualité de travail et aussi pour s’enrichir davantage.
Le site Web récemment disposé au niveau du parc permettra aux clients de consulter en
avance les circuits touristiques et les offres proposés, il y a lieu également de considérer les
dépenses en hébergement et la nourriture qui ne sont pas négligeables. Il permet aussi
d’améliorer la collaboration du parc avec les tours opérateurs. Par ailleurs, les clients
étrangers sont très influencés par les valeurs ou les offres exposées dans les sites Web.
Le parc dispose des guides professionnels et motivés pour une bonne explication.
En tant que vitrine de Madagascar, le prix d’entrée du parc reste toujours abordable à tout
public (cf. annexe)
La route circulaire qui mène de la ville vers le parc est excellente et accessible facilement.
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Conclusion :
Il est vrai que les malgaches se rendent comptes de la richesse de leur patrimoine naturelle
ainsi que les dangers qui le menacent, et qu’ils s’efforcent d’arrêter la destruction et de
sauvegarder la biodiversité. Mais ils ont besoin de l’aide extérieur pour réussir, avant qu’il ne
soit pas trop tard. Nous espérons que sur la prochaine conférence concernant la conservation
de la nature, que se soit nationale ou international, proposant des idées concrètes quant aux
moyens de contribution a cette tache énorme et vitale.
En fait, trop souvent, les conférences sur la conservation de la nature ont été des conférences
de conservation sur la nature, alors, le temps de palabre est terminé, il faut agir et faire savoir
au monde entier que Madagascar est sa première prioritaire en ce qui concerne la conservation
de la biodiversité, et aussi c’est le moment ou jamais, si non, faute de quoi, nous risquerons de
perdre Madagascar, a cause de la détriment de toute l’humanité.
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