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Exercice n°1.

NOMBRES COMPLEXES - EXERCICES CORRIGES

On donne
z = 3 +
3i et
z′ = −1+ 2i

Ecrire sous forme algébrique les complexes suivants :

Exercice n°2.
1) Calculer i², i³ et i⁴
z₁ = z − z′ ;
z2 = z ⋅ z
; z3 = z2
; z4 = z′3 ;
z = z z′
2) En déduire la valeur de i2006 et de i2009 , puis les entiers naturels n tels que
in est imaginaire pur
3) Déterminer les entiers naturels n tels que (1+ i)ⁿ soit un réel négatif.
Exercice n°3. Résoudre dans ℂ :

1) Les équations 5z + 2i = (1+ i ) z − 3


et z − i = 4i z + 1

2) Le système d’inconnues complexes


z et
z : ⎧3z1 + z2 = 1− 7i

3) Les équations 2z + iz = 3 et
1 2

z² + z ⋅ z = 0
⎩iz1 + 2z2 = 11i
4) Les équations −2z2 + 6z − 5 = 0 et (z2 + 2)(z2 − 4z + 4) = 0
Exercice n°4.

Pour tout complexe z = x + iy , avec x et y réels,


z ≠ −1 , on considère le complexe z′ défini par :
z′ = z − i
z + 1
1) On note z′ = x′ + iy′ , avec x’ et y’ réels. Exprimer x′ et y′ en fonction de x
et y
2) Déterminer l’ensemble M des points d’affixe z tels que z′ soit réel.

Exercice n°5. → →
Dans le plan complexe muni du repère orthonormal (O;u; v ) , on considère les
points A,B,C et D d’affixes respectives :

zA = −1− 5i
, zB = 4 − 3i ,
zC = 3 + 3i
et zD = −2 + i
1) Déterminer la nature du quadrilatère ABCD.
2) Déterminer l’affixe du point C’, symétrique du point C par rapport à D
3) Déterminer l’affixe du point A’ vérifiant DA′ = DB + DC
4) Quelle est la nature du quadrilatère A’BC’D ?
Exercice n°6.
On considère le plynôme P ( z ) suivant : P ( z ) = z³ + 9iz² + 2 (6i −11) z − 3(4i
+12)
1) Démontrer que l’équation P ( z ) = 0 admet une solution réelle z₁
2) Déterminer un polynôme Q ( z ) tel que P ( z ) = ( z − z₁ )Q ( z )

3) Démontrer que l’équation Q ( z ) = 0


admet une solution imaginaire pure z₂
4) Résoudre dans ℂ l’équation P ( z ) = 0

5) On note
z la 3ⁱᵉ̀ᵐᵉ solution de l’équation
P ( z ) = 0 . Démontrer que les points du plan complexe A,B et C d’affixes

respectives
z1 ,
z2 et
z₃ , sont alignés
Exercice n°7.
Déterminer le module, un argument et une forme exponentielle de chacun des nombres
donnés :

z1 =
6 − i
2 , z2 = − 1 − 1 i et z3 = − 1 + 3 i . En déduire module et argument de
z1 ⋅ z2 ,
z1 ⋅ z3 et ( z2 )2
2 2 2 2

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Exercice n°8.

⎛ 1+ i

3 ⎞20

Ecrire 1+ i
3 et 1− i sous la forme trigonométrique et simplifier :
z = ⎜
1− i ⎟

Exercice n°9. Pour tout z ∈ℂ ,


Pour tout z ∈ℂ ,

Affirmation
z imaginaire pur ⇔ z = −z
z = − z
⎝ ⎠

VRAI

FAUX
Pour z ∈ℂ et z′∈ℂ , z = z′ ⇔ z = z′

Si Re( z ) < −2 , alors


z > 2

Pour tout z ∈ℂ ,
1 + iz =
1 + z2

Exercice n°10.
Déterminer et représenter dans chaque cas, l’ensemble des points M du plan dont
l’affixe z vérifie la relation donnée :
1) z − 3 = z − 3i
2) 2 − 3i + z = 2 + 3i
3) z − 4 + i = 1
4) arg (z ) = arg (−z ) (2π )

Exercice n°11.
1) Résoudre dans ℂ l’équation l’autre solution

z2 − 2z + 4 = 0 . On désigne par

z1 la solution de partie imaginaire positive et par z2

2) Déterminer le module et un argument de chacune des solutions


z1 et z2
3) Déterminer le module et un argument de ( z )2 et ( z )2
Dans le plan muni d’un repère orthonormal direct (O; →; →) , on considère les
points A,B,A’ et B’ d’affixes respectives :

1 + i
3 , 1 − i
3 , −2 + 2i
3 et −2 − 2i 3

4) Déterminer la nature du quadrilatère AA’B’B


5) Démontrer que le triangle AA’B’ est rectangle.
6) Déterminer l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant

z −1 + i

3 = 2 3 .

Exercice n°12.
Pour tout nombre complexe z, on définit : P ( z ) = z3 + 2 (
2 −1) z2 + 4 (1−
2 ) z − 8
1) Calculer P(2). Déterminer une factorisation de P(z) par (z-2)
2) Résoudre dans ℂ l’équation P ( z ) = 0

On appelle
z1 et
z₂ les solutions de l’équation autres que 2,
z₁ ayant une partie imaginaire positive.
Vérifier que z₁ + z₂ = −2 2 . Déterminer le module et un argument de
z1 et de z2 .

3) a) Placer dans le plan, muni d’un repère orthonormal direct (


→ →
O;u; v (unité graphique : 2 cm), les points :

A d’affixe 2, B et C d’affixes respectives


z1 et
z₂ , et I milieu de [AB]
b) Démontrer que le triangle OAB est isocèle.
→ ––→
En déduire une mesure de l’angle u;OI

c) Calculer l’affixe zI
de I, puis le module de zI

3π 3π

d) Déduire des résultats précédents les valeurs exactes de cos


8
et sin
8

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Exercice n°13.
On considère le polynôme P défini par P ( z ) = z4 − 6z3 + 24z2 −18z + 63
1) Calculer P (i 3 ) et P (−i 3 ) . Déterminer le polynôme Q du second degré à
coefficients réels tel que pour tout z ∈ℂ ,
on a P ( z ) = (z2 + 3)Q ( z )
2) Résoudre dans ℂ l’équation P ( z ) = 0
3) → →
Placer dans le plan complexe rapporté au repère orthonormal (O;u;v ) (unité
graphique : 2 cm) les points A,B,C et D

d’affixes respectives : zA = i 3 ; zB = −i 3 ; zC = 3 + 2i 3 et zD = zC

zC − zB

−iπ

4) On note E le symétrique de D par rapport à O. Placer le point E sur le dessin.


Montrer que déterminer la nature du triangle BEC
Exercice n°14.
= e
zE − zB
3 et


z étant un complexe, on note (S ) le système ⎪
z = z − 6
.
⎨arg(z² ) = π + 2kπ , k ∈ Z
⎪⎩ 2
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u, v).
1) Donner le module et un argument des trois complexes suivants : a =

3 + i

b = −2 + 2i

c = 3 + 3i
2) Parmi les complexes a, b et c, lesquels sont solutions du système (S ) ?
( justifier la réponse).
3) M étant le point d’affixe z, et A étant le point d’affixe 6, traduire
géométriquement les deux contraintes de (S ) .
4) Résoudre le système (S ) par la méthode de votre choix.

Exercice n°15.
–→ –→
Soit le plan complexe P rapporté au repère orthonormal direct (O; e1; e2 )

On définit dans P une suite de points (Mn ) d'affixes


zn définies par :

z₀ = 8 et pour tout entier naturel n,

zn+1
= 1+ i 3
4 n

1) Calculer
zn en fonction de n.

2) Pour tout entier naturel n , calculer le rapport


zn+1 − zn zn+1

En déduire la nature du triangle déterminer .


OMn Mn+1 et montrer que :
Mn Mn+1 = kOMn+1 , où k est un réel strictement positif à

3) Si rn
donner ?
est le module de
zn , donner la limite de rn
si n tend vers plus l'infini. Quelle interprétation géométrique peut-on
Exercice n°16.
On considère l’application f du plan qui à tout point M, d’affixe z distincte de
2i, associe le point d’affixe :

z′ =
z + i z − 2i

1) Pour
z ≠ 2i , on pose
z = 2i + reiθ , avec r>0 et θ ∈ ℝ . Ecrire
z′ −1 à l’aide de r et θ
2) A est le point d’affixe 2i
a) Déterminer l’ensemble E₁ des points M pour lesquels
z′ −1 = 3

b) Déterminer l’ensemble E₂
des points M pour lesquels arg ( z′ −1) = π
4
(2π )
c) Représenter les ensembles E₁ et E₂

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Exercice n°17.
1) Déterminer la forme complexe de la rotation r de centre Ω(−1) et d’angle π
3
−iπ
Préciser l’image par r du point A d’affixe e 3

2) Soit t la transformation qui à tout point M d’affixe z associe le point M₁


d’affixe
a) Caractériser la transformation t
b) Donner la forme complexe de t ∘ r
z₁ = z − 3i
Reconnaître cette nouvelle transformation en déterminant ses éléments
caractéristiques
Exercice n°18.
On définit la transformation f du plan par sa forme complexe :
z′ + 3 − 4i = 2 ( z + 3 − 4i)
1) Quelle est la nature de l’application f ?
2) Déterminer l’image C’ par f du cercle C de centre A(-2+i) et de rayon 1
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Exercice n°1
NOMBRES COMPLEXES - CORRECTION

z₁ = z − z′ = 3 +
3i − (−1− 2i ) = 3 + 3i +1+ 2i = 4 + ( 3 + 2)i

z₂ = z ⋅ z =
z 2 = 3 +
3i 2 = 32 + (
3 )2
= 12

z3 = z2 = (3 +
3i)2 = 32 + 2 × 3×
3i + (
3i)2 = 9 + 6 3i + (
3 )2 (i)² = 9 + 6 3i − 3 =
6 + 6 3i
z4 = z′3 = (−1+ 2i)³ = (−1)³ + 3×(−1)² ×(2i ) + 3×(−1)¹ ×(2i )² + (2i)³

= −1+ 6i − 3×(−4) + 8i3 = −1+ 6i +12 + 8i × i2


=−1
= −1+ 6i +12 − 8i = 11− 2i

z 3 + 3i
(3 + 3i)(−1− 2i )
−3 − 3× 2i −
3i − 2 3i²

z5 = z′ = −1+ 2i = (−1+ 2i )(−1− 2i) =


(−1)² − (2i )²

−3 − 6i − 3i + 2 3
2 3 − 3 − i (6 + 3 )
2 3 − 3 6 + 3
= = = − i

1− (−4)
Exercice n°2
5 5 5

1) On calcule successivement i2 = −1, i3 = i2 × i = −1× i = −i


et i4 = (i2 )2 = (−1)² = 1
2) La division euclidienne de 2006 par 4 fournit 2006 = 4 × 501+ 2
Ainsi, i2006 = i4×501+2 = i4×501 × i2 = (i4 )501 ×(−1) = (1)501 ×(−1) = −1
La division euclidienne de 2009 par 4 fournit 2009 = 4 × 502 +1
Ainsi, i2009 = i4×502+1 = i4×502 × i1 = (i4 )502 × i = (1)502 × i = i

Notons q et r le quotient et le reste de la division de n par 4. On a donc n = 4q +


r
Si r=0, c’est-à-dire si n=4q, in = i4×q = (i4 )q = (1)q = 1
avec 0 ≤ r ≤ 3
Si r=1, c’est-à-dire si n=4q+1, in = i4×q+1 = i4×q × i1 = (i4 )q × i = (1)q × i = i
Si r=2, c’est-à-dire si n=4q+2, in = i4×q+2 = i4×q × i2 = (i4 )q × i2 = (1)q ×(−1)
= −1
Si r=3, c’est-à-dire si n=4q+3, in = i4×q+3 = i4×q × i3 = (i4 )q × i3 = (1)q ×(−i )
= −i
Les entiers naturels n tels que in est imaginaire pursont donc de la forme n=4q+1
ou n=4q+3

3) Déterminons la forme trigonométrique de 1+ i


: Le module de 1+i est
1+ i =
12 +12 = 2 .
1 2 1 2 π
Un argument θ de 1+i vérifie cosθ = = et sinθ = = . θ = (2π ) convient
2 2 2 2 4
iπ ⎛ π ⎞n π

Ainsi, 1+ i =
2e 4 , et pour tout entier naturel, (1+ i)ⁿ = ⎜ 2e 4 ⎟ = (
2 )n ein 4
⎜ ⎟
⎝ ⎠

(1+ i)ⁿ sera un réel négatif si et seulement n π


= π + 2kπ , k ∈ ′ ⇔ n = 4 (2k +1) , k ∈ ′

Les entiers naturels n tels que (1+ i)ⁿ soit un réel négatif sont donc de la forme
n = 4 (2k +1) , k ∈ ′

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Exercice n°3
1)
5z + 2i = (1+ i) z − 3 ⇔ z (5 − (1+ i )) = −2i − 3 ⇔ z (4 − i) = −2i − 3

⇔ z =
−2i − 3 =
4 − i
(−2i − 3)(4 + i )
(4 − i )(4 + i ) =
−8i − 2i² −12 − 3i 42 − i2
= 2 −12 −11i
16 +1
= − 10 − 11 i
17 17

Ainsi,
S = ⎧− 10 − 11 i⎫
⎨ 17 17 ⎬

Pour
⎩ ⎭
z ≠ −1,
z − i = 4i ⇔ z − i = 4i ( z +1) ⇔ z (1− 4i ) = 4i + i z +1
⇔ 5i 5i (1+ 4i) 5i + 20i2 5i − 20 20 5

z = 1− 4i = (1− 4i)(1+ 4i) = 12 − (4i)2 = 1− (−16)


= − + i
17 17

Ainsi,
S = ⎧− 20 + i 5 ⎫
⎨ 17 17 ⎬

⎩ ⎭
2) On résout le système par combinaison :
⎧3z1 + z2 = 1− 7i L1 ⇔ ⎧6z1 + 2z2 = 2 −14i

2L1

⎨ iz + 2z = 11i L
⎨ iz + 2z = 11i L

⎩ 1 2 2 ⎩ 1 2 2
⎧ z1 = 2 − 25i

2L1 − L2

⇔ ⎧(6 − i) z1 = 2 −14i −11i


2L1 − L2 ⇔ ⎪
6 − i
⎨ iz1 + 2z2 = 11i L2 ⎨ 11i − iz1
⎩ ⎪⎪z2 = L2
On obtient donc :

z1 =
2 − 25i
6 − i
(2 − 25i )(6 + i)
= (6 − i )(6 + i)
= 12 + 2i −150i − 25i²
36 − i2
= 12 + 2i −150i + 25 = 37 −148i
36 + 1 37
= 1− 4i

puis
z2 =
11i − i (1− 4i)
2
= 11i − i + 4i²
2
= −4 +10i
2
= −2 + 5i

Finalement,
S = {(1− 4i; −2 + 5i)}
3) Si on pose z = x + iy , avec x, y ∈ ℝ , l’équation 2z + iz = 3 devient
équivalente à :
2 ( x + iy ) + i ( x − iy ) = 3 ⇔ 2x + 2iy + ix − i² y = 3
⇔ 2x + y + i (2 y + x) = 3
⎧2x + y = 3
donc équivalente au système ⎨2 y + x = 0 , que l’on résout par substitution :

⎧2x + y = 3
L1 ⇔ ⎧
y = 3 − 2x L₁
⎨2 y + x = 0 L2 ⎨2 (3 − 2x) + x = 0 L2
⎩ ⎩
⇔ ⎧ y = 3 − 2x L1 ⇔ ⎧ y = 3 − 2x L1 ⇔ ⎧ y = −1 L1
⎨6 − 4x + x = 0 L2 ⎨ x = 2 L2 ⎨ x = 2 L2

Ainsi
S = {2 − i}

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Si on pose z = x + iy , avec
x, y ∈ ℝ , l’équation
z² + z ⋅ z = 0 ⇔ z² + z ² = 0
devient équivalente à :

( x + iy )² + x2 + y2 = 0 ⇔ x2 + 2ixy − y2 + x2 + y2 = 0 ⇔ 2x2 + 2ixy = 0


⎪⎧x2 = 0

⎧x = 0

donc équivalente au système

imaginaires purs.
⎨ . Les solutions sont donc tous les couples
⎪⎩xy = 0
⎨ y ∈ ℝ , c’est-à-dire tous les nombres
4) On calcule le discriminant de l’équation −2z² + 6z − 5 = 0 :
Δ = 62 − 4×(−2)×(−5) = 36 − 40 = −4 = (2i)²

−6 − 2i 3 1

−6 + 2i 3 1

L’équation admet donc deux racines complexes conjuguées :

S = ⎧ 3 − 1 i; 3 + 1 i⎫
z1 = 2 ×(−2) = 2 + 2 i
et z2 = 2 ×(−2) = 2 − 2 i
⎨ 2 2 2 2 ⎬

⎩ ⎭
L’équation (z2 + 2)(z2 − 4z + 4) = 0

se réécrit (z + i

2 )(z − i

2 )( z − 2)² = 0 , et admet donc comme ensemble de

solutions
S = {−i
2;i
2; 2}

Exercice n°4
1) Pour tout complexe z = x + iy , avec x et y réels,

z ≠ −1 , on calcule :

′ z − i x + iy − i ( x + iy − i )( x + 1 − iy )
x2 + x − ixy + iyx + iy − i2 y2 − ix − i + i2 y

z z + 1 x + iy + 1 ( x + 1 + iy )( x + 1 − iy )
( x + 1)2 + y2

= x2 + x + y2 − y +
( x + 1)2 + y2
i y − x −1 .Ainsi
( x + 1)2 + y2
x2 + x + y2 − y
x ( x + 1)2 + y2

et y′ =
y − x −1
( x + 1)2 + y2

2) z ∈ℝ ⇔ y′ = 0 ⇔
y − x −1
( x + 1)2 + y2
= 0 ⇔ y − x −1 = 0 ⇔
y = x + 1
M appartient donc à la droite d’équation
y = x + 1

Exercice n°5
1) On calcule d’une part

z–––→ = zB − zA = 4 − 3i − (−1− 5i ) = 4 − 3i +1+ 5i = 5 + 2i ,

Et d’autre part
z–– –→ = zC − zD = 3 + 3i − (−2 + i) = 3 + 3i + 2 − i = 5 + 2i

Puisque
z–––→ = z–– –→ , on en déduit que AB = DC , donc que le quadrilatère ABCD est un
parallélogramme.
2) Si C’ est le symétrique du point C par rapport à D, alors DC′ = CD , ce qui se
traduit par z––––→ = z–––→ , c’est-à-dire

zC′ − zD = zD − zC ⇔ zC′ = 2zD − zC = 2 (−2 + i) − (3 + 3i)


= −4 + 2i − 3 − 3i = −7 − i
DC′ CD

Ainsi
zC′ = −7 − i

3) L’égalité vectorielle DA′ = DB + DC


se traduit, au niveau des affixes, par :
z––––→ = z–––→ + z–– –→ ⇔ zA′ − zD = zB − zD + zC − zD
DA′ DB DC
⇔ zA′ = zB + zC − zD = 4 − 3i + 3 + 3i − (−2 + i)
⇔ zA′ = 9 − i

4) On calcule d’une part


z––––→ = zC′ − zD = −7 − i − (−2 + i) = −5 − 2i
z––––→ = zB − zA′ = 4 − 3i − (9 − i) = −5 − 2i , et d’autre part

Puisque
z–– –→ = z––––→ , on en déduit que A′B = DC′ , donc que le quadrilatère A’BC’D est
un parallélogramme.

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Exercice n°6
1) En réécrivant autrement le polynôme P, à savoir :
P ( z ) = z³ − 22z − 36 + i (9z² +12z −12) = z³ − 22z − 36 + 3i (3z² + 4z − 4) , on
s’apperçoit que si

z₁ est une racine

réelle de P, alors on doit avoir nécessairement


z³ − 22z
− 36 = 0
et 3z² + 4z
− 4 = 0 . Cherchons donc les racines
réelles du polynôme
R ( z ) = 3z² + 4z − 4
en calculant son discriminant :
Δ = 4² − 4× 3×(−4) = 16 + 48 = 64 = 8²

d’où l’existence de deux racines réelles


−4 −
64 = −2 et
−4 +
64 = 2 . Sur ces deux racines, seule –2 est racine du
2 × 3 2 × 3 3
polynôme S ( z ) = z³ − 22z − 36 . Ainsi la seule racine réelle de P est z = −2
1

2) Il existe donc un polynôme


Q ( z )
tel que
P ( z ) = ( z − (−2))Q ( z ) ⇔ P ( z ) = ( z + 2)Q ( z ) , avec
deg Q = deg P −1 = 2 , donc de la forme Q ( z ) = az² + bz + c .
Pour trouver Q, effectuons la division euclidienne du polynôme P par z-2 (puisque
l’égalité ci-dessus entraîne
P ( z )

Q ( z ) =
z + 2
, pour tout
z ≠ −2 )
On obtient :

Le polynôme Q est donc :


Q ( z ) = z² + (9i − 2) z − 6 (i + 3)

3) On calcule le discriminant du polynôme Q :


Δ = (9i − 2)2 − 4 ×1×(−6 (i + 3)) = −81− 36i + 4 + 24i + 72 = −5 −12i . L’astuce
est de remarquer que
−5 −12i = (2 − 3i)2 , ce qui permet de calculer les deux racines complexes
de Q : L’une vaut

−(9i − 2) − (2 − 3i) = −6i = −3i


2 2
donc une solution imaginaire pure :

et l’autre vaut
z2 = −3i
−(9i − 2) + (2 − 3i ) = −12i + 4 = −6i + 2 . L’équation Q(z)=0 admet
2 2
4) L’autre solution de l’équation Q(z)=0 ayant été calculée ci-dessus, et par
application de la règle du produit nul,

P ( z ) = 0 ⇔ ( z + 2)Q ( z ) = 0 ⇔ z + 2 = 0 ou
Q ( z ) = 0 et ainsi
S = {−2; −3i; −6i + 2}

5) Notons A le point d’affixe


z₁ = −2 , B le point d’affixe
z2 = −3i
et C le point d’affixe
z₃ = −6i + 2

L’affixe du vecteur AB vaut


z2 − z1 = −3i + 2 . Celle du vecteur AC vaut
z₃ − z₁ = −6i + 4

Puisque
z₃ − z₁ = 2 ( z₂ − z₁ ) , on en déduit que
AC = 2 AB , c’est à dire que les vecteurs AB et AC sont colinéaires,
donc que les points A,B et C sont alignés
Exercice n°7

Le module de
z1 vaut
6 − i 2 =
( 6 )2 + (−
2 )2 =
8 = 2 2
6 3 − 2 1 π

Un argument θ de
z₁ vérifie cosθ = =
2 2 2
et sinθ = = − . θ = −
2 2 2 6
convient

Ainsi, z₁ = 2 2e
−iπ
6

1 1

⎛ 1 ⎞2

⎛ 1 ⎞2 1 2

Le module de
z2 vaut − − i = ⎜ − ⎟ + ⎜ − ⎟ = =
2 2 ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ 2 2

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Un argument θ de

z₂ vérifie cosθ =
− 1
2 = − 1
= − 2
− 1
et sinθ = 2 = − 1 = − 2 . θ = − 3π

convient

Ainsi, z₂ =

2 −i 3π
e 4
2
2 2 2
2
2 2 2 4
2

Pour
z₃ , on reconnaît directement
z3 = − 1 + 3 i = cos⎛ 2π ⎞ + i sin ⎛ 2π ⎞

2 2 ⎜
3 ⎟ ⎜ 3 ⎟

⎝ ⎠ ⎝ ⎠

i 2π

Le module de
z₃ vaut donc 1, un argument
. Une forme exponentielle est donc
3
z3 = e 3 .

i 5π
2 −i3π
⎛ 5π 3π ⎞
⎜ 6 4 ⎟
i π

On calcule z1 ⋅ z2 = 2 2e 6 × 2 e
4 = 2e ⎝ ⎠ = 2e 12
π

Le module de
z1 ⋅ z2 vaut donc 2 et un argument de z1 ⋅ z2 est donc 12

i 5π
i 2π
i⎛ 5π + 2π ⎞
i9π
−i3π
−iπ
⎜ 6 3 ⎟
On calcule
z1 ⋅ z3 = 2 2e
6 × e 3
= 2 2e ⎝ ⎠ = 2 2e 6
= 2 2e
π
6 = 2 2e 2

Le module de
z1 ⋅ z3 vaut donc 2 2 et un argument de
z1 ⋅ z3 est donc − 2

⎛ − 3π ⎞2 2
2×3π
3π π

On calcule ( z
)2 = ⎜ 2 e i 4 ⎟
= ⎛ 2 ⎞ × e−i 4
= 1 × e−i 2
= 1 × ei 2
2 ⎜ 2 ⎟ ⎜ 2 ⎟ 2 2
⎝ ⎠ ⎝ ⎠

Le module de ( z2 )²

Exercice n°8
vaut donc 1
2
et un argument de ( z2 )²
π
est donc
2

Notons z1 = 1+ i 3 . Alors le module de z1 est z1 = 1 + (


2

1 3
3 )2 = 1+ 3 =
π
4 = 2 . Pour trouver un argument de

z1 ,

cherchons θ tel que cosθ = et sinθ = . On trouve θ =


[2π ]. Ainsi
z1 = 2e 3
2 2 3

De même, notons
z2 = 1− i . Alors le module de z2
est
z2 =
1² + (−1)2 =
2 . Pour trouver un argument de
z2 ,
1 2 −1 2 π
−iπ

cherchons θ tel que cosθ = = et sinθ = = − . On trouve θ = −


[2π ]. Ainsi
z2 =
2e 4

2 2 2
i π
2
⎛ π ⎛ π ⎞⎞
4

1+ i 3
1+ i 3 2e 3
i⎜ 3 −⎜ − 4 ⎟⎟ i

Le quotient
1− i
s’écrit donc
1− i =
−iπ =
2e 4
2e ⎝
⎝ ⎠⎠ =
2e 12 .

⎛ 1+ i
3 ⎞20 ⎛
7π 20
i
₂₀ i 20×7π ⎛
₂ ⎞10
i140π

Alors
z = ⎜ ⎟
= ⎜ 2e 12 ⎟ = ( 2 )
e 12
= ⎜( 2 ) ⎟ e 12

⎝ 1− i ⎠
⎝ ⎠
140π

6 × 24π
⎝ ⎠
4π π π

Comme 140 = 6 × 24 − 4 , on aura


= − = 6 × 2π − ≡ −
12 12 12 3 3
[2π ]

i140π
−i π
⎛ π ⎞ ⎛ π ⎞ 1 3
Ainsi e 12
= e 3 = cos⎜ −
⎟ + i sin ⎜ −
⎟ = − i

2 10
⎝ 3 ⎠ ⎝ 3 ⎠
2 2
⎛ 1+ i

3 ⎞20

⎛ 1 3 ⎞

Enfin, ⎛⎜ (
2 ) ⎞⎟
= 2¹⁰ = 1024 En conclusion
z = ⎜ ⎟
= 1024 ⎜ −
i ⎟ = 512 − 512 3i

⎝ ⎠ ⎝
1− i
⎠ ⎝ 2 2 ⎠

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Exercice n9
1) « Pour tout z ∈ℂ ,

z imaginaire pur ⇔ z = −z

» est VRAIE. En effet ; pour tout complexe z = x + iy , (x et y réels),


z imaginaire pur ⇔ x = 0 ⇔ z = −z = −iy

2) « Pour tout z ∈ℂ ,
z = − z
» est FAUX. En effet, pour tout z ∈ℂ , z = z

3) « Pour z ∈ℂ et z′∈ℂ , z = z′ ⇔
z = z′
» est FAUX. Exemple : deux complexes.

4) « Si Re( z ) < −2 , alors


z > 2 » est VRAI. En effet, si z = x + iy , (x et y réels), et si
x < −2 , alors OM =
x2 + y2 > 2 ,

c’est-à-dire
z > 2

5) « Pour tout z ∈ℂ ,

Exercice n°10
1 + iz =
1 + z2
» est FAUX. exemple : z = −i

→ →
Dans le plan muni du repère orthonormal (O;u; v ) ,
1) Si on note A et B les points dont les affixes respectives sont 3 et 3i, et M le
point dont l’affixe est noté z, l’égalité

z − 3 =
z − 3i
se traduit par AM=BM. Le point M étant équidistant des points A et B, il appartient
à la médiatrice de

[AB]. L’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie et B(3i)


2) Notons C le point dont l’affixe est –2+3i
z − 3 =
z − 3i
est donc la médiatrice de [AB], avec A(3)

Puisque
2 + 3i =
22 + 32 =
13 , l’égalité
2 − 3i + z
= 2 + 3i ⇔
z − (−2 + 3i ) =
13 se traduit par CM = 13
Le point M appartient donc au cercle de centre C et de rayon 13 . L’ensemble des
points M du plan dont l’affixe z

vérifie 2 − 3i + z
= 2 + 3i
est donc le cercle de centre C(–2+3i) et de rayon 13

3) Si on pose z = x + iy , avec
x, y ∈ ℝ , l’égalité
z − 4 + i = 1 , équivalente à
z − 4 + i 2 = 12 = 1, se réécrit

x − iy − 4 + i ² = 1 ⇔
x − 4 − i ( y −1) ² = 1 ⇔
( x − 4)² + ( y −1)² = 1
On reconnaît là l’équation du cercle de centre D(4 ;1) et de rayon 1

L’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie


z − 4 + i = 1 est donc le cercle de centre D(4+i) et de rayon 1

4) Puisque pour tout complexe z,


arg (z ) = −arg( z ) (2π )
et arg (−z ) = arg ( z ) + π
(2π ) , l’égalité

arg (z ) = arg (−z ) (2π ) se réécrit −arg( z ) = arg( z ) + π


(2π ) , soit arg ( z ) = − π
2
(π ) .

L’ensemble des points M du plan dont l’affixe z vérifie privé du point O


arg (z ) = −arg( z ) (2π )
est donc l’axe des imaginaires purs,

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Exercice n°11
1) Le discrimant de l’équation

z2 − 2z + 4 = 0

vaut
Δ = (−2)2 − 4 ×1× 4 = −12 . L’équation admet donc deux solutions

complexes conjuguées z
= 2 + i
12 = 2 + 2i
3 = 1 + i 3

et z
= 2 − 2i
3 = 1 − i 3
1 2 2 2 2

2) On calcule
z1 = 1 + i 3 =
12 + (
3 )2 =
4 = 2
et z2
= 1 − i 3 =
12 + (−
3 )2 =
4 = 2 .

cos(θ ) = 1 ⎫
cos(θ
) = 1 ⎫

Si on note
θ1 = arg( z1 )[2π ]
, alors
2 ⎪ ⇒ θ = π
[2π ] et
2 ⎪ ⇒ θ = − π
[2π ]

θ2 = arg( z2 )[2π ]
sin (θ ) = 3 ⎪ 3
sin (θ
) = − 3 ⎪ 3
1 2 ⎪⎭ 2 2 ⎪⎭

3) On calcule ( z )2 = (1 + i
3 )2 = −2 + 2i
3 et ( z2
)2 = (1 − i
3 )2 = −2 − 2i 3 .

On a alors ( z )2
= −2 + 2i 3 =
(−2)2 + (2 3 )2 =
16 = 4
(remarque : ( z )2
= z1
2 ). De même ( z )2
= 4 .

cos(α ) = −2 ⎫
cos(α
) = −2 ⎫

Si on note
α1 = arg( z1 )[2π ]
, alors
4 ⎪ ⇒ α =
2π [2π ] et
4 ⎪ ⇒ α = − 2π
[2π ]

α = arg (z 2 )[2π ]
sin (α1 ) =
2 3 ⎪ 3
4 ⎪⎭
sin (α2 ) =
−2 3 ⎪ 3
4 ⎪⎭

4) On calcule
z––––→ = zB − zA = −2i
3 et
z––––––––→– = z − z
= −4i
3 . On constate que
z––––––– –→– = 2z––––– –→– .

AB A′B′
B′ A′
A′B′ AB

On en conclut que
A′B′ = 2 AB , donc ( A′B′) // ( AB ) , donc le quadrilatère AA’B’B est un trapèze

5) On calcule respectivement :
AA′ = zA′ − zA
= −3 + i 3 =
(−3)2 + (
3 )2 =
12 ,

A′B′ = zB′ − zA′


= −4i 3 =
(−4 3 )2 = 4 3 =
48 et
AB′ = zB′ − zA
= −3 − 3i 3 =
(−3)2 + (3 3 )2 = 36
L’égalité A′B′2 = AA′2 + AB′2 nous affirme que le triangle AA’B’ est rectangle est
rectangle en A

6) L’égalité
z −1 + i
3 = 2 3 , réécrite en
z − (1− i
3 ) = 2 3 , se traduit par
BM = 2 3 . L’ensemble des points M

d’affixe z vérifiant
z −1 + i
3 = 2 3
est donc le cercle de centre B et de rayon 2 3 .
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Exercice n°12
1) On calcule P (2) = 23 + 2 (
2 −1)× 22 + 4 (1−
2 )× 2 − 8 = 8 + 8 2 − 8 + 8 − 8 2 − 8 = 0
On peut donc factoriser P(z) par (z-2). Il existe donc trois nombres a,b et c, tels
que pour tout z,
P ( z ) = ( z − 2)(az2 + bz + c) . Déterminons a,b et c par identification. Pour
tout z,
( z − 2)(az2 + bz + c) = az3 + bz2 + cz − 2az2 − 2bz − 2c

= az3 + (b − 2a) z2 + (c − 2b) z − 2c


⎧a = 1

. Ainsi, on aura ( z − 2)(az2 + bz + c) = P ( z )

⎧a = 1
pour tout z si

⎪b − 2a = 2 (
et seulement si ⎨
2 −1)

, ce qui nous permet d’obtenir ⎨b = 2 2 .

⎪c − 2b = 4 (1− 2 )

⎪⎩−2c = −8
⎪c = 4
Ainsi, pour tout z, P ( z ) = ( z − 2)(z2 + 2 2z + 4)

2) D’après la règle du produit nul, P ( z ) = 0 si et seulement si z-2=0<=>z=2 ou


z² + 2 2z + 4 = 0
On calcule le discriminant de cette dernière équation : Δ = (2 2 )2 − 4 ×1× 4 = 8
−16 = −8 = (2 2i )2

L’équation
z² + 2 2z + 4 = 0 admet donc deux racines complexes conjuguées :

z1 = −2 2 + 2 2i = − 2 +
2
2i et
z2 = −2 2 − 2 2i = − 2 −
2
2i . On vérifie que
z₁ + z₂ = −2 2 .

Le module de
z₁ vaut − 2 +
2i =
(− 2 )2 + (
2 )2 = 2
− 2 2 3π
Un argument θ de
z₁ vérifie cosθ = et sinθ = . θ =
(2π ) convient
2 2 4

Puisque les racines


z1 et
z₂ sont conjuguées, le module de
z₂ est le même que celui de
z₁, à savoir 2, et un argument de

z2 est θ = − 3π
4
(2π ) .
3) a)

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b) On calcule OA = zA
= 2 = 2 et OB =
z₁ = 2 . Puisque OA=OB, le triangle OAB est isocèle en O.
Puisque le trianble OAB est isocèle en O, la médiane (OI) issue de O est aussi
bissectrice de l’angle ‸AOB .
Une mesure de l’angle ( → ––→ ) est donc 1 ⎛ 3π ⎞ = 3π

u;OI
2 ⎜ 4 ⎟ 8

c) Puisque I est le milieu de [AB], zI


⎝ ⎠
= zA + zB = 2 − 2 +

2i = 1−
2 + i 2
2 2 2 2

2 2 ⎛
2 ⎞2
⎛ 2 ⎞2 1 1

Le module de zI
vaut donc 1− + i =
2 2
⎜1− 2 ⎟
⎜ 2 ⎟
= 1−
2 + + =
2 − 2

→ ––→ 3π
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ 2 2

d) Puisque (u;OI ) =
(2π ) , on a donc arg ( zI ) =
8
(2π )
1− 2

1− 2

Et puisque zI = 1− 2 + i 2 , on en déduit alors que cos 3π = 2 =


2 = 2 − 2 = 2 − 2
, et que

2 2 8 zI
2 2
2 − 2 2 2 − 2 2

sin 3π
= 2 = 2 = 2 =
2 2 + 2
= 2 2 + 2 =
2 2 + 2 =
2 + 2

8 zI
2 − 2 2 2 −
2 2 2 −
2 2 +
2 2 22 − (
2 )2 2 2 2
Exercice n°13
1) On calcule :

P (i 3 ) = (i
3 )4 − 6 (i
3 )3 + 24 (i
3 )2 −18(i
3 )+ 63 = (
3 )4 i⁴ − 6 (
3 )3 i³ + 24 (
3 )2 i² −18i
3 + 63
2 2 ⎛ ⎞2 2 2

= ⎛⎜ (
3 ) ⎞⎟ i² − 6 ( 3 ) ×( 3 )i² × i + 24 ( 3 ) i² −18i
3 + 63

⎜ m ⎟
⎝ −1 ⎠
= 9 +18 3i − 72 −18i
et de même
m m
−1 −1
3 + 63 = −63 + 63 = 0

P (−i
3 ) = (−i
3 )4 − 6 (−i
3 )3 + 24 (−i
3 )2 −18(−i
3 )+ 63 = (−
3 )4 i⁴ − 6 (−
3 )3 i³ + 24 (−
3 )2 i² +18i
3 + 63
2 2 ⎛ ⎞2 2 2

= ⎜⎛ (− 3 ) ⎞⎟ i² − 6 (− 3 ) ×(− 3 )i² × i + 24 (− 3 ) i² +18i


3 + 63

⎜ m ⎟
⎝ −1 ⎠
= 9 −18 3i − 72 +18i
m m
−1 −1
3 + 63 = −63 + 63 = 0

Les complexes i
3 et −i
3 sont donc racines sur polynôme P.
Ainsi, il existe un polynôme Q du second degré à coefficients réels tels que :
P ( z ) = (z − i 3 )(z + i 3 )Q ( z ) ⇔ P ( z ) = ⎛⎜ z² − (i 3 )2 ⎞⎟ Q ( z ) ⇔ P
( z ) = (z² + 3)Q ( z ) Pour trouver Q, on

⎝ ⎠
effectue une division entre polynômes : Pour tout z différent de i

3 et
−i 3 , on a
P ( z )

Q ( z ) =
z² + 3
. On effectue la division :

Ainsi
Q ( z ) = z² − 6z + 21
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2) Puisque
P ( z ) = (z² + 3)(z² − 6z + 21) , la règle du produit nul affirme que
P ( z ) = 0 ⇔ z² + 3 = 0 . Ou

z² − 6z + 21 = 0
Résolvons l’équation
z² − 6z + 21 = 0 ⇔ Q ( z ) = 0
en calculant le discriminant du polynôme Q :
Δ = (−6)2 − 4 ×1× 21 = 36 − 84 = −48 . Le polynôme Q admet donc deux racines
complexes conjuquées
−(−6) + i 48 6 + 4i 3

z1 = 2 ×1 = 2 = 3 + 2i 3 et z2 = z1 = 3 − 2i 3 . Ainsi S = {i 3; −i
3) cf fin d’exercice
3;3 + 2i
3;3 − 2i 3}
4) Si E est le symétrique de D par rapport à O, alors zE = −zD = −(3 − 2i 3 ) = −3
+ 2i 3

On calcule alors
zC − zB zE − zB
= 3 + 2i
−3 + 2i
3 + i
3 + i
3 = 3 + 3i
3 −3 + 3i
3 = 1+ i 3
3 −1+ i 3
On multiplie numérateur et cénominateur de la fraction par la quantité conjuguée du
dénominateur :

z − z
(1+ i 3 )(−1− i 3 )
−1− i 3 − i 3 + 3 2 − 2i 3 1 3
C B = = = = − i

zE − zB
(−1+ i
3 )(−1− i
3 ) (−1)2 − (i
3 )2
1+ 3 2 2
On détermine module er argument de 1 − i 3 :
2 2

⎛ 1 ⎞²
⎛ 3 ⎞2 1 3 1
Le module de ce complexe vaut
⎜ 2 ⎟
⎜ 2 ⎟
= + =
1 = 1. On cherche ensuite θ tel que
cosθ = et
2

⎝ ⎠ ⎝ ⎠ 4 4
3 π z − z 1 3
−i π

sinθ = − . On trouve θ = − [2π ]. Ainsi


C B = − i
= e 3

2 3
z − z
zE − zB 2 2
−iπ BC

De l’égalité précédente, on déduit que


C B = e zE − zB
3 ⇔ = 1 ⇔ BC = BE , donc le triangle BEC est isocèle en B.
BE
De plus arg ⎛ zC − zB ⎞ = π [2π ] ⇔ (–––→ –––→ ) = π [2π ], donc le triangle BEC
est finalement équilatéral

⎜ z − z ⎟ 3
BE; BC
3

Figure :
⎝ E B ⎠
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Exercice n°14
1) On calcule a =

3 + i =

( 3 )2 +1² =

4 = 2 . Le module de a vaut donc 2, et on cherche θ tel que cosθ = 3


2

et sinθ = 1 . On trouve θ =
2
π [2π ]. Un argument de a est donc π
6 6

On calcule
b = −2 + 2i =
(−2)2 + 2² =
8 = 2 2 . Le module de b vaut donc 2 2 , et on cherche θ tel que

cosθ = −2 =
−1 = − 2
2 3π 3π
et sin = . On trouve = 2 . Un argument de b est donc
2 2 2 2 2 4 4

On calcule
c = 3 + 3i =
3² + 3² =
18 = 3 2 . Le module de c vaut donc 3 2 , et on cherche θ tel que
cosθ = 3 = 1 = 2 sinθ = 3 = 1 = 2 . On trouve θ = π [2π ]. Un argument de c
est donc π
3 2 2 2 3 2 2 2 4 4
2) La condition arg(z² ) = π + 2kπ , k ∈ Z ⇔ 2 arg(z) = π + 2kπ , k ∈ Z ⇔ arg(z)
= π + kπ , k ∈ Z permet déjà
2 2 4
d’éliminer les complexes a et b . Seul le complexe c est
candidat. On calcule

c − 6 = 3 + 3i − 6 = −3 + 3i =
système (S)
(−3)2 + 3² =
18 = 3 2 . Comme
c − 6 = c , le complexe c est le seul à vérifier le

3) La contrainte
z = z − 6 ⇔
z − 0 =
z − 6
se traduit par la condition géométrique OM = AM . La contrainte
arg(z² ) = π + 2kπ , k ∈ Z ⇔ 2 arg(z) = π + 2kπ , k ∈ Z ⇔ arg(z) = π + kπ , k ∈ Z
se traduit par la condition
2 2 4
→ ––––→ π

géométrique (u;OM ) = + kπ , k ∈ Z .
4) Les complexes solutions du système (S )

sont les affixes des points d’intersection de la médiatrice de [OA] et de la

→ ––––→
droite formée des points M tels que u;OM
= π + kπ , k ∈ Z , cest-à-dire la 1ᵉ̀ʳᵉ bissectrice. Ces deux droites n’ayant
4
qu’un seul point d’intersection, on en déduit que le système (S) n’admet qu’un
seule solution. Cette solution est le complexe c, comme démontré précédemment.
Exercice n°15

1) La suite ( z

n∈ℕ
est une suite géométrique de raison q = 1+ i 3
4

1+ i 3
⎛ 1 ⎞²
⎛ 3 ⎞2
4 1 1

Forme exponentielle de q =
4
: q =
⎜ 4 ⎟
⎜ 4 ⎟ = 16 =
= , et si on note θ un argument de q, à
4 2
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
1 3

4 1 4 3
π 1 iπ

2π près, on a cos(θ ) = 1 = 2 et sin (θ ) =


2
= d’où on reconnaît θ =
1 2
2
[2π ] et ainsi q =
3
e 3 .
2

1 ⎛ 1
i 3 ⎞ 1 ⎛
π π ⎞ 1 iπ

(on pouvait aussi directement remarquer que q = ⎜ + ⎟ = ⎜ cos


+ i sin ⎟ = e 3 )

2 ⎝ 2 2 ⎠ 2 ⎝
3 3 ⎠ 2
Ainsi, pour tout entier n ∈ ℕ zn

= z0
× qⁿ = 8⎛ 1 ⎞
⎝ ⎠
⎛ iπ ⎞n
⎜ e 3 ⎟
⎝ ⎠
= 8⎛ 1 ⎞
⎝ ⎠
n i nπ
e 3

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2) Pour tout entier n ∈ ℕ , puisque


zn ≠ 0 ,

1+ i 3 z − z
1+ i 3 −1
1+ i 3 − 4
−3 + i 3 1− i 3

z − z n n
−3 + i 3 4
( )( )

n+1
n = 4 = 4 = 4 4 = × =

zn+1
1+ i 3 z
4 n
1+ i 3 1+ i 3
4 4
4 1+ i 3
(1+ i
3 )(1− i 3 )
−3 + 3 3i + 3i − i² ( 3 )2
= = 4 3i − 3 + 3 = 3i

1− (i
3 )2 4

En calculant module et argument de ce dernier complexe, on obtient


zn+1 − zn =
zn+1
3i ⇔ Mn Mn+1 = 3 ⇔
OMn+1

M M = 3OM
(le réel k dont parle l ‘énoncé est 3 .). De plus,
arg ⎛ zn+1 − zn ⎞ = arg (
3i )[2π ] ⇔

n n+1
––––– –→ ––––––––→
n+1
π
⎜ ⎟
⎝ n+1 ⎠

(OMn+1; Mn Mn+1 ) =
[2π ] donc le triangle OMnMn+₁ est rectangle en Mn+₁
2
⎛ 1 ⎞n

i nπ

⎛ 1 ⎞n

3) Nous avons calculé, dans la question1), que pour tout entier n ∈ ℕ z = 8⎜ ⎟


⎝ ⎠
e 3 . Ainsi
r = 8⎜ ⎟
⎝ ⎠
, et puisque

0 < 1 < 1 ,
2
l'infini.
⎛ 1 ⎞n
lim ⎜ ⎟
n→+∞ ⎝ 2 ⎠
= 0 , donc lim r = 0 , donc le point M
n→+∞
a pour position limite le point O lorsque n tend vers plus
Exercice n°16

1) Pour tout
z ≠ 2i , on calcule
z′ −1 =
z + i
−1 =
z + i
− z − 2i = 3i
z − 2i z − 2i z − 2i z − 2i

Si on pose
z = 2i + reiθ , avec r>0 et θ ∈ ℝ , alors z′ −1 = 3i = 3i
= 3i = 3i e−iθ

z − 2i
iπ i⎛ π −θ ⎞
2i + reiθ − 2i reiθ r

3i −iθ 3
−iθ
3 ⎜ 2 ⎟

Enfin, on peut écrire


z′ −1 = e = e 2 e
= e ⎝ ⎠
r r r

2) a) Un point M aura une affixe z vérifiant


z′ −1 = 3 si et seulement si :
i⎛ π −θ ⎞ i⎛ π −θ ⎞

3 ⎜ 2 ⎟
3 ⎜ 2 ⎟
3/ 1

e ⎝ ⎠
r
= 3 ⇔
e ⎝ ⎠
r
–_–,
1
= 3 ⇔ = 3/ ⇔ = 1 ⇔
r r
r = 1

Ainsi, on aura
z = zA + eiθ
⇔ z − zA = eiθ , ce qui implique
z − zA
= eiθ
= 1 ⇔ AM = 1 et arg ( z − zA ) = θ
(2π ) .
Le point M appartient donc au cercle de centre A et de rayon 1. E₁ est donc le
cercle de centre A et de rayon 1.
i⎛ π −θ ⎞
3 ⎜ 2 ⎟ π

b) Puisque
z′ −1 =
e ⎝ ⎠ , on aura
r
arg ( z′ −1) = −θ
2
(2π ) . Un point M aura une affixe z vérifiant
π π π π iπ

arg ( z′ −1) =
(2π ) si et seulement si : −θ = (2π ) ⇔ θ = (2π ) . Ainsi z − zA = e 4 ,
donc

4
→ ––––→ π
2 4 4
π

(u; AM ) =
(2π ) . Le point M appartient donc à la demi-droite d’origine A et d’équation
polaire θ =
4
π
(2π )
E₂ est donc la demi-droite d’origine A et d’équation polaire θ =
4

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c)

Exercice n°17
1) La rotation r de centre Ω(−1) et d’angle π est la transformation qui, à tout z
associe z′ = r ( z ) tel que
3

iπ iπ iπ
⎛ 1 3 ⎞ 3 1

z′ − zΩ = e 3 ( z − zΩ ) ⇔ z′ +1 = e 3 ( z +1) ⇔ z′ = e 3 ( z +1) −1 , ou encore


z′ = ⎜ 2 + 2 i ⎟ z + 2 i − 2

−iπ

iπ ⎛

−iπ
⎝ ⎠
⎞ iπ iπ

L’image par r du point A d’affixe e


3 a pour affixe
z′A = r ( zA ) = e 3 ⎜ e
3 +1⎟ −1 = 1+ e 3 −1 = e 3

L’image par r du point A d’affixe e


−iπ
3
⎜ ⎟
⎝ ⎠

est le point d’affixe e 3

2) a) Si on note w le vecteur d’affixe −


b) Pour tout complexe z,
3i , alors la transformation t est la translation de vecteur w

⎛⎛ 1 3 ⎞
3 1 ⎞

t ∘ r ( z ) = t (r ( z )) = t ⎜⎜ 2 + 2 i ⎟ z +
2 i − 2 ⎟

⎛ 1 3 ⎞
⎝⎝ ⎠
3 1

⎛ 1 3 ⎞

3 1 ⎛ 1 3

⎞ ⎛ 1 3 ⎞ iπ iπ

= ⎜ 2 +
2 i ⎟ z +
i − −
2 2
3i = ⎜ 2 +
2 i ⎟ z −
2 i − 2 = ⎜ 2 +
2 i ⎟ z − ⎜ 2 +
2 i ⎟ = e 3 z − e 3
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
Déterminons les éventuels points fixes de cette transformation, en résolvant
l’équation :
t ∘ r ( z ) = z

2π π
iπ π

⇔ ⎛ 1 +
3 ⎞ − ⎛ 1 +
3 i ⎞ = z
⎛ 1 3 ⎞
= ⎛ 1 +
3 i ⎞ ⇔ ei 3 z = ei 3
⇔ z = e 3 = e−i 3

⎜ 2 2
i ⎟ z
⎜ 2 2 ⎟
⇔ ⎜ − 2 +
2 i ⎟ z
⎜ 2 2 ⎟

⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
On reconnaît l’affixe du point A. L’unique point fixe de la transformation t ∘ r
i
e 3
est le point A
iπ iπ iπ iπ
En écrivant simultanément t ∘ r ( z ) = e 3 z − e 3 et et zA = e 3 zA − e 3 ,

on obtient, par soustraction, t ∘ r ( z ) − zA = e 3 ( z − zA )
π

La transformation t ∘ r
est donc la rotation de centre A et d’angle
3

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Exercice n°18
1) Déterminons les éventuels points fixes de cette transformation, en résolvant
l’équation :
z′ = z ⇔ z = 2 ( z + 3 − 4i) − 3 + 4i
⇔ z = 2z + 6 − 8i − 3 + 4i
⇔ z = −3 + 4i
La transformation f admet un point fixe Ω , d’affixe zΩ = −3 + 4i .

En écrivant successivement
z′ − zΩ = 2 ( z − zΩ ) .
z′ = 2z + 3 + 4i et
zΩ = 2zΩ + 3 + 4i , puis en soustrayant membre à membre, on obtient :

La transformation f est donc l’homothétie de centre Ω , d’affixe


zΩ = −3 + 4i , et de rapport 2

2) Par l’homothétie f de centre Ω et de rapport 2, l’image C’ du cercle C de centre


A(-2+i) et de rayon 1 est le cercle de centre f(A) et de rayon 2 ×1 = 2 .
On calcule :
f ( A) = 2 (−2 + i) + 3 + 4i = −4 + 2i + 3 + 4i = −1+ 6i
L’image de C est le cercle C’ de centre le point f(A) d’affixe –1+6i et de rayon 2.
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