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I. Définition :
Où R = f (L, ks, D) ne dépend donc que des caractéristiques de la canalisation est appelé la
résistance de la conduite.
1. Réseaux de conduites
Dans un réseau d’adduction ou de distribution, nous pouvons rencontrer des conduites placées
en série et / ou des conduites placées en parallèle.
a) Conduite en série
Les conduites en série sont traversées par le même débit. La perte de charge totale étant la
somme des pertes de charge linéaires et singulières :
Q1 = Q2 = Q3 = ……
Jtot = J1 +J2 + J3 +…….
III. Détermination du diamètre
L'adduction gravitaire s'effectue, soit par aqueduc, soit par conduite forcée ou en charge.
Avec des aqueducs (ou des canaux à ciel ouvert), l'écoulement est à surface libre.
Pour le calcul d’une conduite gravitaire en charge, quatre paramètres interviennent : le débit
Q, le diamètre D, la vitesse v et les pertes de charge.
La figure 2, illustre le cas d’une alimentation gravitaire d’un réservoir de côte C pe2 par un
autre réservoir plus élevé situé à une côte C Pe1. La dénivelée ∆H représente dans ce cas une
charge disponible.
La formule la plus utilisée pour le calcul de la perte de charge pour un écoulement dans une
conduite est celle de Darcy-Weisbach :
∆Ht : Perte de charge totale (m) ;
Leq = Lg + Leε
Dans le cas des adductions, les pertes de charge singulières sont estimées à 15 % des pertes de
charge linéaires.
Si on adopte donc un grand D, Fa est grand et Fe est faible. Au contraire, si on adopte un petit
D, Fa est plus faible mais Fe est plus grand.
Le diamètre le plus économique (ou optimal) est alors donné par les dépenses totales
minimales (Fa + Fe actualisé).
L’utilisation des formules suivantes permet de donner d’une façon approchée le diamètre
économique calculé.
Conduites en PEHD :
Avantage :
Facilité de transport et d’installation due à leur légèreté et leur flexibilité.
Facilité de soudage par éléctrofusion ou bout à bout, offrant un système complètement
soudé.
Résistance à la corrosion interne et externe et microbiologique.
Bonne propriétés hydrauliques.
Bonne résistance chimique.
Longue durabilité.
Répondre parfaitement aux normes de potabilité.
Son élasticité lors du phénomène transitoire.
Cout faible du PEHD.
Inconvénients
sensibles aux coups,
inflammables,
la résistance diminue avec l'âge,
sensibles à la température,
fissures de résistance aux sollicitations mécaniques.
Conduite en fonte :
Avantage :
Une longue vie jusqu’à 140 années ;
Très grandes charges mécaniques admissibles : d’où une grande réserve de sécurité ;
Possibilité de pose très profonde ou avec un faible recouvrement ;
Un ensemble homogène complet ;
Le matériau ne diffusant pas, cela évite toute pollution des eaux transportées de la nappe
phréatique ;
Protection intérieure : ciment spécialement adapté à l’eau potable ;
Déviation angulaire des tubes (aussi pour les emboitements verrouillés) ;
Une économie rationnelle ;
Montage simple
Inconvénients
plus sensible que la fonte grise aux courants vagabonds et les sols agressifs.
Conduite en acier :
Avantage :
Haute élasticité,
Moins d'assemblages,
Bonne déformabilité,
Bonne sécurité contre les ruptures,
Assemblages par soudure imperméables pour longtemps.
Inconvénients
Corrodables si isolations défectueuses, par isolation ultérieure, extérieure et intérieure.
Grande dépense de temps, pour les assemblages par soudure des ouvriers spécialisés
sont nécessaires,
Protection cathodique nécessaire.
V. Equipement de l’adduction :
1- Robinet et vanne :
Permet l’isolement d’une partie de l’adduction en cas de travaux de réparation ou autres.
2- Ventouses :
Placées aux points le plus hauts, elles permettent l’évacuation des bulles d’air qui s’y
accumulent.
3- Vidange :
Placées aux points les plus bas pour faciliter la vidange de la conduite en cas de besoins.
1- La corrosion externe :
Cette corrosion est caractérisée par une attaque du métal due à des phénomènes extérieurs en
liaison, le plus souvent, soit avec la nature du sol, soit avec des installations électriques à
courant continue situé au voisinage du réseau d’alimentation en eau potable.
Si ces phénomènes sont importants, il peut se produire une destruction rapide des
canalisations par perforation ou attaque sous forme de couche de rouille.
A- Anodes réactifs
Elle consiste à relier la conduite à une pièce de métal plus électronégative que l’acier, tel que,
le zinc, l’aluminium et le magnésium, de façon à former des piles où la conduite d’acier
jouera le rôle qu’une cathode.
Cette méthode est utilisée généralement pour les conduites de petits diamètres et de faibles
longueurs.
Figure 5 : Protection par anode réactive.
B- Soutirage de courant
Cette méthode consiste, à partir d’une source électrique d’un courant continu, à relier la
conduite à la borne négative de cette source. La borne positive sera raccordée à une prise de
terre constituée ordinairement par une chaîne d’anodes enterrées dans un milieu humide à une
distance assez grande de la conduite (environs 100 m). Le courant en quittant la prise de terre,
regagnera le pôle négatif de la source électrique en passant par la conduite, entraînant ainsi la
dissolution anodique de la prise de terre.
2- La corrosion interne:
La corrosion interne des conduites est liée à la nature de l’eau qu’elle véhicule et sa
composition, elle dépond en particulier :
Du PH ;
De la teneur en carbonate et bicarbonate ;
De la teneur en oxygène dissout dans l’eau ;
De la vitesse de circulation de l’eau ;
De la minéralisation de l’eau.
Pour remédier à cela ; il faut :
Un revêtement intérieur fait à l’usine,
Eviter les faibles vitesses de circulation dans les conduites,
Evacuation de l’air par voie des venteuses.
L’exécution des travaux devra ensuite être suivie attentivement.