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Chapitre 5 :

2.7.Système individuel
L’assainissement individuel est le système utilisé dans les zones urbaines à faible
densité dans lesquelles les eaux usées d’une habitation sont éliminées au niveau
même de cette habitation ou à l’extérieur dans un terrain limitrophe.
Débit de pointe
M
5.2.1. Consommation spécifique en eau potable (Cs).
La meilleure méthode de détermination de la consommation
moyenne en eau potable est celle des statistiques à partir des
documents de la SONEDE. Si ces statistiques ne sont pas disponibles,
on adopte les valeurs suivantes :
5.2.2. Débits dans le cas d’usage domestique et collectif
5.2.3. Cas général
6.3. Profil en long
6.3.1. Système unitaire
Les régimes sont variables et le réseau fonctionne le plus souvent à faible débit,
on préfére assurer la continuité au niveau des fils d’eau, radier. C’est le cas aussi
quand les pentes sont très faibles.
6.3.2. Système séparatif
Pour le réseau d’eaux pluviales, on cherchera à assurer l’évacuation dans les
meilleures conditions des débits maximum, on optera donc pour la continuité de
la ligne piézométrique. C’est aussi le cas dans les terrains à forte pente.
6.4.Tracé en plan
 Toujours réaliser des changements de direction sous des angles inférieurs à 120°
 Toujours réaliser des raccordements au fil d’eau s’il n’est pas possible d’obtenir
un raccordement sous un angle compris entre 45° et 60° sur le collecteur principal à
moins de créer une chute.
 Les branchements sur les collecteurs doivent être faits suffisamment haut, de manière
que si le niveau monte, il n’en résulte pas une mise en charge dans la canalisation
d’évacuation.
6.5.Calcul des diamètres et des pentes

Les calculs des écoulements dans les réseaux doivent être conduits en fonction des
contraintes : débits imposés, sections minimales des conduites et pentes minimales à
respecter.
Les calculs sont conduits le plus souvent en régime permanent et uniforme.
Le débit s’exprime par la formule :

Q= V S

Q : débit (m3/s)
S : section mouillée (m²)
V : vitesse moyenne (m/s)
La vitesse V se calcule par différentes méthodes (Manning Strickler, Chezy). Si on
choisit la formule de Manning Strickler, la vitesse en m/s est déterminée par l’expression
suivante:
V  KRH 2/3 I M 1/2

K : coefficient de Manning Strickler qui dépend de la nature de la conduite

RH : rayon hydraulique (m)


IM : pente motrice nécessaire pour l’écoulement du débit Q donné

D’où :
Q  K Sm RH 2/3 I M 1/2

La quantité Sm RH 2/3 ne dépend que du remplissage  qui est le rapport de la hauteur


d’eau h à la hauteur de la canalisation H.

Pour une canalisation donnée en régime uniforme (pente motrice IM est égale à la pente du
radier IR) le débit Q ne dépend que de  :

Q  KI M 1/2 S R2/3
Procédure de calcul
On s’intéresse à l’écoulement à surface libre.
Q = Q

On calcule

A l’aide du tableau correspondant aux


canalisations circulaires, on obtient les
coefficients ρ, β, γ, ε’.
A partir de ces paramètres on trouve :
7.Choix des conduites
7.1. Choix du matériau constitutif

Lors de l’élaboration d’un projet d'assainissement, on rencontre les problèmes suivants :

 la pente du terrain

 la nature du sous sol traversé

 la nature des effluents évacués dans le réseau

 le volume des effluents

 la charge mécanique exercée sur le réseau

 le respect de l’environnement

Il faut chercher alors le meilleur compromis entre la fiabilité et le coût qu’offre chaque
matériau. Pour les eaux usées domestiques, on utilise généralement pour les diamètres
inférieurs à 500 des conduites en PVC, au delà on utilise des conduites en béton.
7.2. Choix de la résistance du matériau

Au même titre que le choix du matériau constitutif, la détermination de la classe de la


conduite est en fonction des charges auxquelles peut résister celle-ci. La justification de la
résistance mécanique repose sur la comparaison de la charge de rupture garantie par le
fabricant avec la charge calculée qui est le cumul des actions sur la conduite, du remblai et
des charges mobiles.

Pour calculer les forces dues aux diverses charges qui s’exercent sur une conduite, il faut
connaître les méthodes d’installation et de construction des conduites. On présente dans ce qui
suit une méthode simplifiée.

7.2.1. Transmission des charges

Les charges verticales Q se composent :

1.de l’action des terres au-dessus du tube Qt

2.des surcharges dues aux véhicules circulant sur la chaussée Qs

Q = Qt + Q s
a) Poids des terres
Le poids des terres situées au-dessus du tube par unité de longueur de la conduite est :

Pt =  H D

 : poids volumique des terres (N/m3)


H : hauteur des terres au-dessus de la conduite (m) D : diamètre de la
conduite (m)
Pt : poids par unité de longueur (N/ml)

Diverses études ont montré que l’action des terres à une profondeur H est égale à :

Q t =  Pt

où  est un coefficient qui dépend de H / D et de la nature du sol

On a donc :
Qt =  Pt =   H D = C  D²
avec C =  (H/D)
Le coefficient C est sans dimension et dépend de H/D et de la nature du sol
Détermination de C en fonction de la nature du sol et du rapport H/D
b) Surcharges
Le calcul de l’action de la surcharge routière par
mètre linéaire se déduit de la formule de BOUSSINESQ
qui assimile le sol à un milieu élastique homogène et
isotrope : à la profondeur H la contrainte Qs
résultant de Ps est :
Qs =  Ps

Où  est un coefficient sans dimension qui dépend de H/D


Détermination de  en fonction de la nature du sol et du rapport H/D

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