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I- OBJET DE L’ETUDE

Ce présent rapport concerne l’étude du réseau d’assainissement de LOTISSEMENT WARDA2


VILLAS sis COMMUNE TASSOULTANTE TF N° 

II- SYSTEME D’ASSAINISSEMENT


Le système adopté pour le présent projet est le système séparatif.

III- RESEAU D’ASSAINISSEMENT


Pour l’assainissement de cette zone, on prévoit :
Un réseau des conduites circulaires de diamètre variable, allant jusqu’à le réseau projeté.

IV- CALCUL DU RESEAU

IV-1 Calcul des débits des eaux pluviales :

Pour le calcul du débit des eaux pluviales, on utilisera la méthode superficielle.


Le tracé  du réseau sera conçu en tenant compte de cette contrainte et des contraintes liées à la
disposition des voiries et aux conditions topographiques.
La morphologie du site incite à décomposer le terrain en bassins versants caractéristiques.

IV.1.1- Choix de la fréquence :

Il est évident que plus la fréquence de dépassement est élevée plus les ouvrages sont

Importants, Donc il est nécessaire de choisir une fréquence optimale qui soit aussi bien
économique que sécuritaire.
La fréquence de dépassement optimale (c’est à dire présentant le maximum de confort aux
usagers en leur assurant un degré de protection suffisant contre les inondations causées par les
pluies au meilleur coût) adoptée par le S.D.A.L. de la ville de Marrakech est la fréquence
décennale.

En conformité avec ces dispositions, la fréquence adoptée pour ce projet est la fréquence
décennale.
IV.1.2- Formule superficielle:

Le Schéma Directeur d’Assainissement Liquide de Marrakech recommande, pour le calcul


des débits des eaux pluviales, la formule superficielle sous la forme de :

Q = 1485 I 0,298 C 1,208 A 0,78 (M/2) - 0,61

Dans laquelle:

Q = Débit de fréquence de dépassement décennale en l/s


I = Pente moyenne du plus long parcours en m/m
C = Coefficient de ruissellement du bassin versant étudié
A = Superficie du bassin versant étudié
M = Coefficient d’allongement du bassin versant ( M=L/ A0,5 )

IV.1.3- Définition et influence des divers paramètres de la formule Superficielle :

a- Pente moyenne I

Pour un bassin urbanisé, dont le plus long cheminement hydraulique ‘’ L’’ est constitué de
tronçons successifs Lk, la pente moyenne qui intègre le temps d’écoulement le long du
cheminement le plus hydrauliquement éloigné de l’exécutoire ( ou temps de concentration) est
2
L
Imoy =
Lk

Ik
b- Coefficient de ruissellement : C

Le Coefficient de ruissellement C représente le taux d’imperméabilisation:

A’
C = ---------
A

Avec A = surface totale du bassin versant


A’ = surface imperméabilisée
Pour C, on peut prendre des valeurs prudentes en fonction des éléments qualitatifs
d’urbanisation suivant:
* Moyennes villas : C= 0,35
* Grandes villas : C= 0,30
* Voiries + parkings : C= 0,9
Le coefficient de ruissellement dépend de la nature, de la surface du sol et de son
urbanisation.

c- Surface A

Dans le modèle de Caquot; A est un paramètre représentatif de la superficie en hectare du bassin


versant. Cette surface est délimitée par les contours des divers bassins élémentaires considérés
isolément ou selon l’assemblage en ‘’série’’ ou en ‘’parallèle’’.
d- La longueur L

L correspond à la longueur du plus long cheminement hydraulique en


Hectomètres.
e- Coefficient d’allongement M

Le coefficient d’allongement M est défini comme étant le rapport du plus long cheminement
hydraulique L aux côté du carré de surface équivalente à la superficie du bassin considéré:
L
M = ---------
A
Ce coefficient intègre la notion de variation du temps de ruissellement en fonction des
variations d’allongement du bassin par rapport à la valeur de base M=2.

f- Evaluation des paramètres équivalents

La formule superficielle développée étant valable pour un bassin de caractéristiques physiques


homogènes, son application à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres
individuels Ai , Ci, Ii, Li, ( longueur du drain principal ) pour déterminer Qpi ( le débit de
pointe du bassin considéré seul ), nécessite l’emploi des formules d’équivalence pour les
paramètres A, C, I et M du groupement selon le tableau suivant:

Type d’assemblage Aéquivalente Céquivalent Iéquivalente Méquivalent


Bassins en série Aj Cj Aj /Aj (Lj / (Lj /vIj ))² Lj /(Aj )
Bassins en parallèle Aj Cj Aj /Aj Ij Qpj /Qpj L(Qp j max )/  (Aj )

IV-2- Dimensionnement des collecteurs des eaux pluviales :

La section des collecteurs est fonction de deux paramètres :


- Le débit à transporter
- La pente du collecteur
Connaissant les différents paramètres relatifs à chaque sous bassin, on peut évaluer par
application du modèle de CAQUOT, le débit de projet.
Les pentes à prendre dans la détermination des sections des ouvrages sont les pentes obtenues
après montage des profils en long.
L’équation opérationnelle de détermination de la section est celle de STRICKLER
Q = Ks . R 3/4 .I1/2 . S
avec
R : rayon hydraulique (R=D/4 en m où D diamètre de la conduite)
I : pente du collecteur en m/m.
S : section de la conduite (surface mouillée à pleine section) en m².
Q : débit calculé par la formule de Caquot en m3/s .
Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants en annexes.

IV-3 vérification des conditions d’écoulement :

A/ Autocurage :

Les conditions d’autocurage sont à vérifier pour le 1/10 du débit à pleine section et l’on
considère en général que cette condition est remplie si la vitesse obtenue est de l’ordre de 0.6
m/s.
Pour vérifier les conditions d’autocurage, on doit définir tout d’abord les rapports suivants :
KQ = Q/Qps : rapport entre le débit de projet et le débit à pleine section.
KV = V/Vp : rapport entre la vitesse d’écoulement V et la vitesse à pleine section V p . Ce
rapport est déterminé d’après l’abaque. Il dépend aussi de r Q.

B / Vitesse maximale :

Afin d’éviter, d’une part la formation de dépôts dans les collecteurs en garantissant l’autocurage
des réseaux et, d’autre part, de minimiser les risques de dégradation des joints et d’abrasion des
collecteurs, les vitesses d’écoulement doivent être comprises entre 0.5 m/s et 5 m/s.

Cependant, il faudra limiter les vitesses à moins de 5 m/s chaque fois que c’est possible sans
induire des terrassements importants.

C / Pente minimale :

La pente minimale admise dépend des conditions d’autocurage définies au chapitre précédent.

Par ailleurs, les conditions de pose imposent une pente minimale de 0.5 % et maximale de 4%.

C / Diamètre des collecteurs :

Les diamètres minimums de collecteurs suivants seront retenus :

- Réseau d’eaux usées : DN 400


- Réseaux d’eaux pluviales : DN 400

IV-4 Type et classe de résistance des canalisations:

A / Type de tuyaux :

On opte pour des tuyaux circulaires en PVC – KS = 100 conformément au cahier de charge de la
RADEEMA

B / Résistance mécanique des tuyaux :

La justification de la résistance mécanique des tuyaux d’assainissement repose sur la comparaison


de la charge de rupture Pr garantie par le fabriquant, avec la charge calculé Pc lors des essais
d’écrasement prescrits pour le contrôle des tuyaux majorée d’un coefficient de prise en compte :
Il faut que l’on ait : Pr >a x Pc . La valeur de a représente la sécurité appréciée du point de vue
de la résistance mécanique des tuyaux (a=1.3 : matériau ne présente pas de rupture fragile)
La charge calculée Pc par mètre est donnée en daN par la formule : Pc = (Q+Q’)/m
Avec
Q : L’action exercée par les remblais au niveau de la génératrice supérieure du tuyau avec
l’hypothèse d’une tranché étroite.
Q’ : L’action exercée par les charges roulantes au niveau de la génératrice supérieure du tuyau
m : Coefficient de pose dont les valeurs sont les suivantes
m = 2.3 pour les diamètres nominaux  0.5 m
m = 2 pour les diamètres nominaux > 0.5 m

DESSABLEUR ET DECANTEUR

Le débit adopter pour les eaux pluviales et qui doit évacuer dans les puits d’infiltration est 107,10 L/s
S = 2.82 m²
L = 1.41 m et l = 2.00 m avec L est la largeur et l la longueur du bassin
Donc on garde un bassin de dessablage pour les dimensions suivantes 2.00m * 1.41m et autre bassin pour
décantation de même diamètre.
NOMBRE DE PUITS D’INFILTRATION

Le débit d’infiltration dans le puits est donné par la formule suivante : Q= K * m * D * H


K : coefficient de perméabilité K = 3,7*10-4 m/s
D : le diamètre du puits d’infiltration 2 m
H : la hauteur du puits d’infiltration (26 m)
Déterminer à 5m au dessus du niveau piézométrique de la nappe,
m : le coefficient de forme qui dépend de la longueur du puits L et du diamètre du puits D.

Selon la norme NF P 94-132, Dans le cas où L/D > 10, ce coefficient est donné par la formule :

Q (Débit du lotissement)= 0.107 m3/s


Un puits de 2m de diamètre peut infiltrer un débit de 0.436 m3/s, donc 4 fois plus le débit généré par
lotissement. Même si, il faut rajoute un puits de secours.
Le lotissement a besoin de deux puits de diamètre de 2m

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