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Tp1 :

Canal hydraulique à pente variable

Frottement dans un canal à écoulement permanant uniforme

Réalisé par : Encadré par :


Khaoula Ait Brik MR.Alkorachi Issam

Aya Abdellaoui

Bouthaina Abarou

Reda Ait Boukdir [1]


Sommaire :
Introduction………………………………………3
Partie théorique
Notion de base………………………………………4
Partie pratique
Matériel utilisé ………………………………………6
Le mode de fonctionnement…………………………9
Résultats ………………………………………........10
Interprétations des résultat…………………………..12
Conclusion……………………………………………13

[2]
Introduction :

L’hydraulique est une discipline fondamentale de l’ingénieur civile qui s’intéresse à


l’écoulement de l’eau, un élément essentiel de notre environnement et de nos besoins
quotidiens, dans ce contexte, l’étude des canaux hydraulique à pente variable et du frottement
dans un canal à écoulement permanant uniforme revêt une importance cruciale.
Ces aspects sont au cours de la conception et de la gestion des systèmes de transport
de l’eau, que ce soit pour l’irrigation agricole, la distribution de l’eau potable, la production
de l’énergie hydraulique ou d’autres applications liées à l’eau.

Le but :

Dans ce TP, nous avons comprendre comment la variation de la pente affecte


l’écoulement de l’eau dans un canal et comment le frottement contribue aux pertes d’énergie.

[3]
1-Partie théorique :
Avant d’aborder notre expérience relative aux canaux hydraulique, il est primordial de
souligner quelques notions fondamentales afin de faciliter notre compréhension de
phénomène.
1. Notions de base :

• Section du canal :
Géométrie du canal dans un plan perpendiculaire à son axe.
• Tirant d’eau(y) :
Distance de la section libre au point le plus bas de la section du canal.
• Section mouillé(s) :
La partie de la section limitée par les parois et la surface libre.
s = y. l
• Largeur au miroir(l) :
Largeur de s au niveau de la surface libre.
M=l
• Périmètre mouillé(pm) :
Périmètre de la section mouillée en contact avec les parois.
p = 2. y + l
• Rayon hydraulique (Rh) :
Rh= S/Pm

• Vitesse moyenne (v) :


V= Q /S
• Pente de canal
Géométrie du canal dans un plan perpendiculaire à son axe.

[4]
a. Écoulement permanant uniforme :
Est un concept central en hydraulique, il se réfère à un écoulement stable ou la
quantité d’eau entrant dans le canal est égale à celle qui en sorti est caractérise par une
distribution régulière de la vitesse de l’eau et de la hauteur de la surface.
Cependant, dans certains cas, les canaux présentent une pente variable, cette
dernière a un impact significatif sur la vitesse de l’écoulement, la distribution de la pression
et d’autres paramètres importants.
b. Canal hydraulique à pente variable :
Le canal hydraulique EH1000 est un canal à pente variable, ses parois latérales
transparentes permettent de visualiser l'écoulement sur toute la longueur de la veine.
c. La relation de Chézy :
La formule de Chézy est probablement la première formule destinée au calcul de
l'écoulement uniforme. La vitesse moyenne V s'exprime par :
𝑽 = 𝑪√𝐑𝐡𝐢
Rappelons que Rh est le rayon hydraulique en (m), i est la pente en (m/m) et C est le
facteur caractérisant la résistance de l'écoulement. Le facteur C est habituellement appelé
coefficient de Chézy, il est en (m 1 /2 /s), il dépend de la nature des parois (rugosité) et du
rayon hydraulique Rh.

Avec :
C = (2*g / f)1/2 C = (Re / n) 1/6
Tel que : Pour 103 ≤ Re ≤ 2. 10
f : Coefficient de fortement sans dimension
g : Accélération de la pesanteur en (m/s 2)
n : Coefficient de Manning en (s/m 𝟏/𝟑)
Re : le nombre de Reynolds.
Rh : Rayon hydraulique en (m)

[5]
Figure1 : schéma de démonstration de la formule de Chézy

2-Partie pratique :

1-matériels utilisés :
• Canal hydraulique :
Dans ce TP, on a procédé par l’utilisation d’un canal rectangulaire hydraulique à pente
variable (plexiglass transparent) de largeur B = 75mm et de longueur L=4400mm.

• C’est l’élément principale de l’expérience, ou l’écoulement de l’eau est stimulé, le


canal doit permettre de varier la pente de manière contrôlée.

Figure2 : un canal hydraulique à pente variable

• Réservoir gravimétrique :
ll permet d’alimenter le canal en eau et maintenir un débit constant.

[6]
Figure3 : réservoir gravimétrique
• Vanne guillotine :
Il permet de contrôler et de régler le débit d’eau à travers le canal, ce qui
permet de varier les conditions d’écoulement et observer les effets de la pente variable sur
l’écoulement.

Figure 4 : vanne guillotine


• Un bras de balancier :
Son objectif principal est de maintenir l'équilibre hydraulique du système en mesurant et
en régulant le débit d'eau.

Figure5 : Un bras de balancier

[7]
• Deux jauges de profondeur :
Pour mesurer le tirant d’eau
• Une masse de 5kg :

Figure6 : masse 5kg

[8]
Le mode de fonctionnement :
Pour mener à bien notre expérience, nous avons suivi le processus suivant :
✓ Libération de l'eau statique : L'expérience débute par la libération précise de l'eau
statique retenue dans le canal.
✓ Régulation de l’écoulement : Deux vannes sont utilisées pour réguler l'écoulement
de l'eau, empêchant ainsi l'eau de s'écouler dans le réservoir gravimétrique. La valeur
de la pente du canal doit être ajustée de manière appropriée.
✓ Mesure de la pente : La pente du canal est mesurée en déterminant la petite différence
de profondeur entre deux points situés à une distance connue.
✓ Positionnement de la vanne guillotine : Une fois que la première pente est fixée,
une vanne guillotine est positionnée près de l'extrémité en aval du canal.
✓ Admission d'eau : La vanne de commande est ouverte, permettant ainsi à l'eau
d'entrer dans le canal.
✓ Maintien de l'équilibre : Lorsque le bras du réservoir atteint la hauteur du point
d'équilibre, un chronomètre est démarré. De l'eau est ajoutée au canal pour maintenir
cet équilibre.
✓ Arrêt du chronomètre : Une fois que le système retrouve son équilibre, le chronomètre
est arrêté. Le mouvement du bras de balancier est contrôlé par la butée du bras de
balancier.
✓ Deuxième élévation du balancier : L'accumulation continue d'eau dans le réservoir fait
remonter le balancier une deuxième fois à sa position horizontale, nécessitant un
deuxième arrêt du chronomètre.
✓ Variation de la profondeur d'immersion : Avec l'eau accumulée, les mêmes étapes
sont répétées en modifiant la profondeur d'immersion, et les changements
correspondants sont calculés parallèlement à cette profondeur.
✓ Répétition avec différentes pentes : Ensuite, on répète ces mesures en ajustant le canal
avec deux autres pentes pour étudier les variations de l'écoulement en fonction de la
pente. Cette expérience permet d'illustrer le fonctionnement d'un canal hydraulique à
pente variable.

[9]
Résultats :
1) En se basant sur ces données et les relations déjà traité dans le cours,
on peut remplir le tableau suivant :

Tirant Poids Temps T Débit Q Vitesse V Rayon √Rhi en


d’eau y collecté En (s) en (l/s) en (m/s) hydraulique (mm
en (mm) en (kg) *10-3 en (mm) **1/2)
45 15 17,30 0,87 2,64 44,09 0,32
65 15 20 0,75 2,27 63,13 0,32
130 15 32,80 0,45 1,36 122,74 0,53
70 15 18,85 0,79 2,39 67,84 0,39
45 15 29,81 0,50 1,51 44,09 0,32

2) En utilisant le tableau suivant, on a pu tracer la courbe suivant de la


vitesse en fonction de √Rhi :

Courbe1 : courbe de vitesse en fonction de √Rhi

3) D’après la courbe on déduit les valeurs suivantes :

Le coefficient de Chézy C :

On a: V = C√Rhi
Donc la valeur de C le coefficient de Chézy est celle de la pente de la courbe ;

𝐶= (2.39−1.51) *10-3/0.39−0.32
C= 0.012

[10]
le coefficient de frottement f :

on a : C = (2*g / f)1/2
𝑓=2∗𝑔/𝑐2
𝑓 =136.11*(10)3
4) Sachant que le coefficient de frottement 𝑓 = 0.056. Re-1 pour les
conduites lisses en charge, comparer les résultats obtenus
expérimentalement avec les résultats théoriques dans les conduites
lisses.
❖ Pour comparer les résultats obtenus expérimentalement avec les résultats théoriques
concernant les conduites lisses en charge, vous pouvez utiliser le coefficient de
frottement de Darcy-Weisbach (f) pour les conduites lisses. Le coefficient de
frottement dans les conduites lisses (f_lisse) est donné par la formule de Blasius :

f_lisse = 0.079 / (Re^0.25)

Où Re est le nombre de Reynolds.


Pour f = 0.056 :
Re théorique = (0.079 / 0.056) ^4 = 28070.13

Pour f_expérimental = 136.11 * 10^3 :


Re_expérimental = (0.079 / (136.11 * 10^3)) ^4 = 1.505 x 10^ (-8)

❖ Selon les données obtenues, il est évident qu'il existe une disparité significative entre
les valeurs expérimentales du nombre de Reynolds et les valeurs théoriques. Cette
différence considérable entre les deux indique une incohérence notable dans les
résultats, soulignant ainsi que les mesures réalisées en laboratoire ne correspondent
pas aux prédictions basées sur les modèles théoriques.

[11]
Interprétations des résultats :

o Les différences notables entre les valeurs expérimentales et théoriques du coefficient


de frottement s'expliquent principalement par des erreurs de mesure, des conditions
expérimentales non idéales, l'apparition de l'écoulement turbulent, la rugosité de la
paroi, des erreurs de mesure des paramètres d'entrée, ainsi que des effets de paroi et
de turbulence non pris en compte dans les modèles théoriques. Ces facteurs
contribuent à des écarts significatifs entre les résultats obtenus en laboratoire et les
prédictions théoriques, soulignant la complexité des phénomènes d'écoulement dans
les conduites réelles et la nécessité de prendre en compte ces variations pour une
meilleure interprétation des résultats expérimentaux.

[12]
Conclusion :

Le but crucial de ce TP était d'acquérir une compréhension approfondie des


phénomènes associés à l'hydraulique dans un canal à surface libre de pente variable. Cette
démarche nous a permis d'explorer en détail les principes sous-jacents aux écoulements
permanents uniformes dans un canal hydraulique à surface libre, tout en modifiant divers
paramètres, tels que la pente, la profondeur de l'eau, le débit et le poids. Au cours de cette
expérience, nous avons pu consolider notre compréhension du fonctionnement d'un canal
hydraulique de manière significative.

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