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OSCILLATEUR SIMPLE
VIBRATIONS FORCEES
c p
ou &x&(t) + .x& (t) + ω 2 x(t) = 0 . sin αt (3.1.a)
m m
Nous ne prendrons que le cas ou ξ 〈1 seul cas intéressant pour la dynamique des structures.
La solution générale de (3.1.a) est égale à la somme de la solution générale sans second membre
(voir chapitre II) et d’une solution particulière de l’équation totale.
Les constantes C et D sont calculées en portant l’équation (3.1.b) dans l’équation générale.
α
Pour simplifier l’écriture nous poserons : β = rapport des pulsations
ω
1 2.ξ .β
λ= θ = Artg
(1 − β 2 ) 2 + ( 2.ξ .β ) 2 1− β 2
P0
x(t ) = ( A. sin ω d .t + B. cos ω d .t )e − ξ .ω .t + .λ . sin(α .t − θ) (3.1.c)
k
x(t)
p0 . λ
k
p 0 .λ
−
k 2.π
T=
α
1
λ=
( 2.ξ )
P0
2.ξ.k
P0
−
2.ξ.k
p0
x& (0) = ( A.ω d − B.ξ.ω + .λ .α. cos( − θ) = 0
k
p 0 .k 1
⇒A= .(ξ.ω. sin θ − cos θ). avec ω j = ω 1 − ξ 2
k ωd
p0
B.ξ.ω − .λ .α. cos θ
A= k (3.6.6)
ωd
.λ .α 2 (sin α t − θ )
P0
−
k
Equation de l’accélération
P0
L’équation du mouvement devient : mx&& + ω 2 x = .sin αt
m
La solution de l’équation homogène est :
x = A. sin ωt + B. cos ωt
k
ω =
m
x( t ) =
p0
.
1
(sin α .t − β sin ω t ) (3.6.8)
k 1− β2
p0
• est le déplacement statique sous la force P0
k
• 1 / ( 1 − β 2 ) facteur d’amplification dynamique, égal à ∞ quand β = 1
• sin α . t réponse en oscillation permanente, directement liée à la charge appliquée.
• β sin ωt effet d’oscillations libres qui dépend des conditions initiales.
Oscillation forcée : les équations (3.6.3) (3.6.4) (3.6.7) décrivent respectivement le déplacement, la
vitesse et l’accélération.
Oscillation libre : est définie par les équations (3.3.2) (3.3.4) (3.3.6).
La variable t’ des formules en oscillation libre représente le temps depuis la fin des
oscillations forcées.
Si on appelle t of le temps maxi du chargement t ' = t − t of
(t = temps total).
Les constantes A et B sont égales à (3.3.3) et (3.3.5) pour le mouvement libre et à (3.6.6) et (3.6.5)
pour le mouvement forcé.
Trois exemples ont été choisis pour illustrer les réponses d’un oscillateur simple soumis à une
charge harmonique.
Résultats :
k 50000
Pulsation ω = = = 2,2361
m 10000
Pseudo pulsation ω d = 2,2,159
Amortissement ξ = 0.1341
1
Coef amplification dynamique : λ = = 0, 2472
(1 − β 2 ) 2 + ( 2 .ξ .β ) 2
Commentaires :
• Le facteur d’amortissement ξ = 0134
. 〈1
5
• Rapport des pulsations β = = 2.24
2.24
• Le déphasage θ est de 0.149 rd soit 8 0
• L’amplitude dynamique λ est de 0.247
0,049
-0,049
Vibration libre
2.π.ξ
L’amplitude diminue entre chaque maxi de : δ =
1− ξ2
Résultats :
k 90000
Pulsation ω = = = 3 ,0
m 10000
Pseudo pulsation ω d = 2,996
Amortissement ξ = 0,05
1
Coef amplification dynamique : λ = = 10
(1 − β ) + ( 2 .ξ .β ) 2
2 2
Commentaires :
α
• β= = 1 résonance
ω
• θ = −157
. soit 90 0
0,108
-0,108
Vibration libre
Résultats :
k 90000
Pulsation ω = = = 3 ,0
m 10000
1
Coef amplification dynamique : λ = = 0 ,5625
(1 − β 2 ) 2 + ( 2 .ξ .β ) 2
β = 5/3
ξ = 0 et θ = 0
Vibration libre
Les paragraphes précédents nous ont permis d’exprimer la réponse d’un système à un degré de
liberté pour une excitation harmonique quelconque. Nous allons montrer qu’il est possible
d’utiliser les mêmes expressions pour évaluer la réponse d’un chargement périodique
quelconque : il suffit alors d’exprimer la fonction de chargement par une série de Fourier. La
réponse pour chaque terme de la série n’est alors que la réponse à un chargement
harmonique : en utilisant le principe de superposition, on en déduit que la réponse totale est la
somme des réponses dues à chaque terme de la série.
∞
2 πn ∞
2 πn
p(t ) = a 0 + ∑ a n cos t + ∑ b n sin t (3.8.1)
x =1 Tp n =1 Tp
p(t)
chargement
périodique
quelconque
t
Tp Tp Tp
2 Tp 2π n
an =
Tp ∫
0
p(t ) cos
Tp
tdt (3.8.2)
2 Tp 2π n
bn =
Tp ∫ 0
p(t ) sin
Tp
tdt
Un chargement périodique arbitraire exprimé par une série de Fourier comprend une force
constante (la force moyenne représentée par le coefficient a 0 ) plus une série de chargements
harmoniques de fréquences ω n et d’amplitudes a n et bn . La composante permanente de la
réponse d’un système à un degré de liberté produit par chaque terme en sinus de la série est
donnée par une expression de la forme de l’équation (3.6.8) où le terme transitoire a été omis,
soit :
bn 1
termes en sinus : x x (t ) = sin n ω1t
k 1 − β n2
ωn nT n ωt
où β n = = =
ω Tp ω
De même la réponse en régime permanent pour les termes en cosinus est donné par :
an 1
termes en cosinus : x n (t ) = cos n ω1t
k 1 − β n2
a0
et la réponse due au terme constant est le déplacement statique, terme constant : x0 =
k
La réponse totale devient alors :
1 ∞
x(t ) = 0 ∑
a +
1
(a n cos n ω1t + b n sin n ω1t ) (3.8.3)
n =1 1 − β n
2
k
1
{[ ( )] [ ( ) ] }
∞
1
x( t ) = a0 + ∑ . a n 2ξβ n + b n 1 − β n2 sin n ω1t + a n 1 − β n2 − b n 2ξβ n cos n ω1t
k
(
n =1 1 − β n
2
) + (2ξβ )
2
n
2
• EXEMPLE
Considérons le cas d'un système chargé par une force périodique comme le montre la figure
suivante.
Le chargement consiste en une fonction sinus tronquée. La détermination des coefficients de
Fourier donne :
1 Tp / 2 2π.t P
a0 =
Tp ∫
0
p 0 sin
Tp
dt = 0
π
0
2 Tp / 2 2 πt 2π .nt
a0 =
Tp ∫
0
p 0 sin
Tp
cos
Tp
dt = p 0 2 n = impair n = pair
π
1− n2
p0
2 Tp / 2 2 πt 2π.nt
bn =
Tp ∫ 0
p 0 sin
Tp
sin
Tp
dt = 2 n=1 n>1
0
2 .π
p 0 . sin .t
Tp
po
Tp Tp Tp Tp
Si l'on considère que le système n'est pas amorti et si par exemple la période du chargement
est égale à 4/3 de la période propre du système, soit :
Pp 4 ω1 2 ω1
= ≡ β1 = 3 ≡ β2 = 3
T 3 ω 4 ω 2
La réponse en régime permanent sera donnée par une équation de la forme éq.(1.71). En
utilisant les valeurs développées en (a) et (b), la réponse totale devient :
P0 8π 8 1
x(t ) = 1 + sin ω1t + cos 2 ω1t + cos 4 ω t + ...1
kπ 7 15 60
• IMPULSION SINUSOIDALE
Nous posons p( t ) = p0 sin Ω. t
π
Nous avons t 1 = (demi-onde)
Ω
p(t)
t
t1 t’=t-t1
1,74
1,68
t
Phase I Phase II
2
Réponse à une impulsion sinusoïdale t1 = T
3
Phase I ( 0 ≤ t 〈 t1 ) .
x( t ) =
p0
.
1
(sin Ωt − β sin ωt ) (3.9.1)
k 1− β2
Phase II :
x( t )
On appelle réponse le rapport R( t ) = du déplacement x ( t ) au déplacement provoqué
p0 / k
en statique par la force p0 .
Dans la phase I du mouvement, le temps t 0 pour lequel le déplacement est maximum est
T
Supposons Ω 〈 ω β〈1, ou encore t 1 〉 ; t 0 s'obtient à partir de l'équation (3.9.3), en faisant
2
n=1 et en retenant le signe moins. Ω .t 0 = − ω.t 0 + 2π
2π
ou encore Ωt 0 = (3.9.4)
1
1+
β
Cette valeur Ωt 0 est bien inférieure à π . Reportée dans l'équation (3.9.1) elle donne le
déplacement maximum.
T
Si Ω〉 ω β〉1, ou t 1 〈 on montre que le déplacement maximum se produit pour t 0 〉t1 , c'est-à-
2
dire dans la phase II du mouvement.
p0 β π
x( t 1 ) = − k .
1− β 2
sin
β
Les conditions initiales pour t = t1 sont :
x& (t ) = − p 0 Ω π
. 1 + cos
2
1 k 1− β β
x& (t 1 )2
+ x( t 1 ) 2 = 0 . β π
p
ρ = 2 + 2 cos
ω k 1− β β
2
p 2β π
ρ= 0. cos
k 1− β 2
2β
Ω 3 2
Sur la figure nous avons représenté le cas où β = = ou encore t 1 = T
ω 4 3
2π 6π
t 0 est donné par l'équation (3.9.4) : Ωt 0 = =
4 7
1+
3
et le coefficient de majoration dynamique λ , ou réponse maximum est donnée par l'équation
1 6π 3 8π
(3.9.1) : λ = sin − sin = 1.74
9 7
1−
7 4
16
T
Si l'on avait pris une impulsion de faible durée, par exemple t1 = , ( β = 2 ) , pour laquelle le
4
maximum de la réponse se produit en phase II du mouvement, le coefficient de majoration
dynamique est alors donné par la relation (3.9.5) :
2× 2 π 2 2
λ= cos = = 0.94
1− 4 2× 2 3
λ=
1
(sin π − π cos π ) = π = 1.57
2 2
p0
t0 t
phase I phase II
Impulsion rectangulaire.
Phase I : 0 ≤ t ≤ t1
Le 2ème membre de l'équation du mouvement est défini par la constante p0 et la solution, pour
x& (t 1 )
x( t ) = sin ω t + x(t 1 ) cos ω t (3.9.7)
ω
p0 x max
x st = λ=
k x st
x(t 1 ) = k (1 − cos ω.t 1 )
p0
2π
Sachant que : et ω =
x& (t 1 ) = p 0 sin ω.t T
ω k
1
t1 t 1
On trouve : λ = 2 sin π , avec 1 ≤ (3.9.8)
T T 2
λ dépend donc du rapport t1 T , il varie d'abord comme le sinus puis reste constant et égal à 2.
• IMPULSION TRIANGULAIRE :
t
Considérons le cas d'une impulsion triangulaire décroissante : p(t ) = p 0 1 −
t1
p(t)
p0
t0 t
phase I phase II
Impulsion triangulaire
p0 sin ωt t
x(t ) = − cos ω.t + 1 − (3.9.9)
k ωt 1 t1
Phase II: t = t − t1 ≥ 0
La solution s'obtient à partir des conditions initiales pour t = t1
p 0 sin ω.t 1
x( t 1 ) = − cos ω.t 1 (2.9.10)
k ωt 1
x& (t ) p 0 cos ω.t 1 1
ω = + sin ω .t − (2.9.11)
ω ω
1
k t 1 .t 1
Nous recherchons encore la réponse maximum λ . L'étude est semblable à celle de l'impulsion
t
rectangulaire. Il est aisé de montrer que si l'impulsion est de courte durée 1 ≤ 0.371 la
T
réponse maximum s'obtient pendant la phase II du mouvement.
t1
Si par contre 〉 0 .371, elle s'obtient pendant la phase I.
T
t1 t
sin 2π . sin π . 1
t1 T + T (2.9.12)
Si ≤ 0.371 λ = 1 − 2
T t1 t
2π. π.
1
T T
t
Arctg 2π. 1
t1
Si 〉 0.371 λ = 2. 1 − T (2.9.13)
T t
2π . 1
T
t1
Pour la séparatrice = 0.371 , on trouve λ = 1
T
L'étude des spectres de réponse présentés sur la figure 1.16 pour des impulsions
rectangulaires, triangulaires et sinusoïdales aussi bien que d'autres cas de chargement, nous
permet de tirer les deux conclusions suivantes :
2°) Dans le cas de chargements de courte durée, par exemple t1 / T < 1 / 4 , l’amplitude du
t1
.
où ∆ x est la variation de vitesse produite par l’application de l’implusion p(t). On notera
que pour des courtes durées d’application t 1 le déplacement x(t 1 ) développé est de l’ordre
.
de ( t 1 ) ² alors que la variation de vitesse ∆ x est de l’ordre de t 1 . Comme l’impulsion
appliquée est aussi de l’ordre de t 1 le terme élastique k.x(t) tend vers zero avec t 1 e:t est
négligeable dans cette équation, pour les implusions de courte durée.
Lorsque t > t 1 la force appliquée est égale à zero et la réponse est une variation libre:
.
x( t 1 )
x( t ' ) = . sin ω.t + x(t 1 ). cos ω.t où t’=t-t 1
ω
.
Or x(t 1 ) est suffisamment petit, négligeable en pratique et de plus x(t 1 )= ∆ x
1 t
1
x(t' ) = .( ∫ p(t ).dt ). sin ω.t' (3.9.16)
m.ω 0
k= 9.86 kN/m
m= 1.0 t
0,1s 0,1s 0,1s
t1
0,10
On a l’expression du déplacement : x(t)= . sin ω.t
1 * 3,14
La réponse max est approximativement : xmax = 0,032 m , le amxi étant donné lorsque
sin ω . t =1 et correspond à f = k.xmax = 9.86*0,032 = 0,316 kN.
1- EQUATION DE DUHAMEL
Afin de formuler l’équation du déplacement d’un oscillateur sous chargement quelconque,
nous allons étudier le calcul approché de la réponse à un chargement par impulsion.
t1
En approximation nous pouvons écrire : m.∆x& = ∫ p(t ).dt
0
1 t1
m ∫0
soit : ∆x& = p(t ).dt
1 t1
p(t ).dt . sin ω.t
m.ω ∫0
x( t ) = t 〉 t1 (3.10.1)
p( τ )
0 t
τ τ + dτ
CNAM C4 Génie parasismique machines vibrantes F.GUILLEMARD 26
1
Nous obtenons : dx(t ) = p( τ )dτ . sin ω(t − τ )
m .ω
Nous savons que les vibrations propres d’un système 1 d .d.l. amorti est de la forme :
x& 0 + ξ.ω.x 0 c
A = x0 B= ξ=
ωd 2.m.ω
p( τ ).dτ
dx(t ) = e −ξ .ω( t − τ ) . . sin ω d (t − τ )
m.ω d
m
séisme
t 0
xs ( t ) x( t )
u ( t ) = x s ( t ) + x( t )
Compte tenu de : .. .. ..
u ( t ) = x s ( t ) + x( t )
c p( t )
L’équation du mouvement devient: &x& + x& + ω 2 x = avec p(t ) = − m&x& s (t )
m m
L’équation (3.10.3) peut être analysée par des méthodes numériques permettant le calcul
approché de la sommation.
1 t
Le déplacement (3.10.3) s’écrit : x(t ) =
m.ω d ∫ f (τ ).dt
0
( )
0 à t of t of ≤ t max .
p(t)
0 t of t max
τ = m −1
h
Appliqué à notre étude : x(t ) = .f (0) + 2 ∑ f ( τ ) (3.10.7)
2.m.ω 1
f (t ) = 0
En effet pour chaque valeur de t le calcul de ∑ f (τ ) nécessite un bouclage sur tous les pas
de temps précédents.
La méthode d’intégration pas à pas dans le temps est la seule véritablement performante
comme algorithme de résolution. Le rapport de temps entre Duhamel et l’intégration pas à
pas est de 1 pour 100 à 1000 en fonction de la longueur de temps étudié.
∆t
x& m +1 = x& m + .(&x& m + &x& m +1 ) (3.10.8)
2
en intégrant :
∆t 2 ∆t 2
x m +1 = x m + ∆tx& m + &x& m + &x& m +1
3 6
(3.10.9)
Par substitution dans l’équation d’équilibre (1) nous obtenons une équation de la forme :
∆t 2 &x& n ∆t
avec
Fn = k x n + ∆tx'n + + c x& n + &x& n
3 2
∆t ∆t 2
et m (∆t ) = c + k
2 6
ou encore une équation de la forme : [k + k ( ∆t )]x n +1 = Q n +1 + G n
• Ces méthodes sont les seules applicables au cas de structures non linéaires.
• Elles se généralisent de façon matricielles au cas de systèmes à n D.D.L..
Elles peuvent alors présenter des avantages pratiques importants par rapport aux méthodes
analytiques pour l’étude des systèmes linéaires. C’est dans le cas de l’application à des
systèmes de taille importante que les différents algorithmes se différencient, par la
précision, le nombre d’opérations par pas de calcul, et la stabilité qui caractérise le risque
de divergence par suite d’amplification d’erreurs numériques.
Trois exemples illustrent l’utilisation de la méthode d’intégration pas à pas dans le temps.
La méthodologie de calcul est la suivante:!
A partir de l’équation (3.10.11) nous avons l’expression de l’accélération soit
..
P(t n +1 ) − Fn
x n +1 =
[m + m ( ∆t )]
sachant que les conditions initiales sont x( 0 = x&( 0 ) = &&
x( 0 ) = 0 puis la vitesse x& n + 1 et le
déplacement xn +1 sont trouvés à l’aide de (3.10.8) et (3.10.9)
Résultats :
Amortissement ξ = 0,067
Commentaires :
L’exemple 1 montre la stabilisation de l’oscillateur sous un chargement constant dans le
temps.
p0
Le déplacement converge vers (déformée statique sous p0 ). Dès la fin du
k
chargement l’oscillation soumis à l’oscillation libre revient à sa position initiale en
oscillant de part et d’autre de celle-ci avec une amplitude de décroissance :
2.π .ξ
δ=
1− ξ2
1000
Résultats :
k 100000
Pulsation ω = = = 3,1623
m 10000
Pseudo pulsation ω d = 3,1524
Amortissement ξ = 0,079
Commentaires :
p0
phase I phase II
Les équations sont tirées des observations du chapitre 9 sur les impulsions .
x& (t of )
Pour t = t − t of x( t ) = . sin ω t + x(t of ); cos ω t
ω
p0 sin ωt of
avec x(t of ) = . − cos ω.t of = 0.00643
k ω.t of
p 0. ω cos ω.t of 1
et x& (t of ) = sin ω.t of −
k ω.t of ω.t of
Exercice 1 Trouver la réponse x(t) en phase permanente d’un oscillateur simple sans
amortissement soumis à une excitation périodique suivante :
f(t)
Fo
t
0 Tp/2 Tp 2Tp 3Tp 4Tp
La loi du chargement est défini par l’équation 2.8.1 par décomposition en série de Fourier :
∞
2 πn ∞
2πn
p(t ) = a 0 + ∑ a x cos t + ∑ b n sin t
x =1 Tp n =1 Tp
2 Tp 2π n
an =
Tp ∫
0
p(t ) cos
Tp
tdt
2 Tp 2π n
bn =
Tp ∫
0
p(t ) sin
Tp
tdt
Soit an = 0
Tp
2 2π .nπ 2 Tp 2.π .n
La résolution de bn donne : b n =
Tp ∫ FO .sin Tp t.dt = − Tp .F0 . 2.π.n .cos Tp .t
0
F0 ∞
2.F0 2π .n
le chargement p(t) s’écrit donc : p(t ) = + ∑ .sin ..t
2 n =1,3,5... π.n. Tp
F0 2.F0 ∞
2π .n
ou : p(t ) =
2
+
π
∑
n =1, 3, 5...
sin
n.Tp
..t
nω1 2 .π
avec : β = et ω1 = =1
ω Tp
1 F0 ∞
1 2.F0
soit : x(t ) =
k
2 + ∑
n =1, 3 ,5 1 − (n/ω) π .n
2
. sin n.t
6,000
5,000
4,000
3,000
2,000
1,000
0,000
CNAM C4 Génie
1 parasismique101machines vibrantes
201 301 401 F.GUILLEMARD 38
Avec n=1, on trouve le déplacement x(t) : ( t=0 à t=20,8 s)
15
10
0
1 101 201 301 401
-5
-10
-15
20
15
10
0
1 101 201 301 401
-5
-10
-15
-20
-25
0,8
0,6
0,4
0,2
0
1 101 201 301 401
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
-1
CNAM C4 Génie parasismique machines vibrantes F.GUILLEMARD 39
Avec n=7, on trouve le déplacement x(t) : ( t=0 à t=20,8 s)
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
1 101 201 301 401
-0,05
-0,1
-0,15
-0,2
-0,25
40,000
30,000
20,000
10,000
Série1
0,000
1 18 35 52 69 86 103 120 137 154 171 188 205 222 239 256 273 290 307 324 341 358 375 392 409
-10,000
-20,000
-30,000
Il faut construire un oscillateur simple pour le bâtiment industriel symétrique en acier de la figure
suivante et estimer la période dans chaque direction.
La toiture constituée d’une structure treillis est considérée comme indéformable ( cas simplifiée
pour se ramener à un oscillateur simple).
3 trames de
7.6 m h=3.66 m
hpoteau = 3,66m
Les poteaux sont en PRS avec I=346000 cm 4 et les contreventements dont des barres circulaires
d’un diamètre de 25 mm.
Le module E est égal à celui de l’acier soit E=200.106 kN/m2
Le poids de l’ensemble de la toiture 1,06 kN/m² soit 0.122 t/m² avec g=9,81
Dans le sens Nord-Sud, la rigidité de l’oscillateur est assurée par la somme des inerties des profilés :
k k k k = K NS = ∑ k
E.S π .d 2
On a pour chaque contreventement : k i = . cos 2 θ avec S = = 490 −6 m 2
L 4
3,66
θ = tan −1 = 31° cos(31°)=0.858
6,10
200 6 * 490 −6
ki = .0,858 2 = 10147kN / m
7,11
K 40416
• Direction Nord-Sud ω= = = 21.80rad / s
M 85
2.π 2.π
T= = = 0,288s
ω 21,80
f = 1 / T = 3,47 Hz
K 60881
• Direction Est-Ouest ω= = = 26,76rad / s
M 85
2.π 2.π
T= = = 0,235 s
ω 26,76
f = 1 / T = 4,26 Hz
L’équation de Duhamel pour un oscillateur non amorti est donnée par la formule 2.10.2 :
b
x& 0 1
m.ω ∫0
x( t ) = . sin ωt + x 0 cos ωt + p( τ ).dτ sin ω(t − τ )dτ
ω
FO b
m.ω ∫0
avec les conditions limites x(t) devient : x(t ) = sin ατ. sin ω(t − τ )dτ
Fo t
x( t ) = . ∫ sinατ.(sinωtcosωτ ) - cosωt.sinωτ )dτ
k 0
Fo t
x( t ) = .sin ωt .∫ sinατ . cos ωτ dτ − cosωt.∫ sinατ.sin ωτ.dτ
k 0