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Physique
Traduction de la 1 ère édition américaine
par T. Becherrawy
Physique
Chez le même éditeur
Physique
Traduction de la 1re édition américaine par T. Becherrawy
Révision par Joël Martin
Ouvrage original : Physics. Calculus by Eugene Hecht
Copyright © 1996 by Brooks/Cole, A Division of International Thomson Publishing Inc.
All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic
or mechanical, including photocopying, recording, or any information storage and retrieval system, without
permission, in writing, from the Publisher.
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1 Une introduction
à la physique 1
1.1 Loi et théorie 2
1.2 Perspective moderne 3
MESURE 8
1.3 Longueur 8
1.4 Masse et poids 11
1.5 Temps 13
1.6 Chiffres significatifs 13
LE LANGAGE DE LA PHYSIQUE 15
Équations 16
1.7
1.8 Graphiques et fonctions 16
3 Cinématique :
1.9 Approximations et vérifications 20 accélération 69
Résumé 21
NOTION D’ACCÉLÉRATION 70
Suggestions
3.1 Accélération moyenne 70
pour la résolution des exercices 21
3.2 Accélération instantanée,
Questions pour réfléchir 22
dérivée seconde 72
Questions à choix multiples 23
Exercices 23 MOUVEMENT UNIFORMÉMENT
ACCÉLÉRÉ 75
3.3 La vitesse moyenne 76
2 Cinématique : vitesse 27 3.4 Équations du mouvement
VITESSE SCALAIRE 28 uniformément accéléré 79
2.1 Vitesse scalaire moyenne 28 CHUTE LIBRE :
2.2 Vitesse scalaire constante 32 BALISTIQUE 84
2.3 La notation delta : 3.5 Accélération de la pesanteur 86
La variation d’une quantité 33 3.6 Tout tombe vers le bas :
2.4 Vitesse scalaire instantanée, la dérivée 34 accélération constante 89
VECTEUR VITESSE 38 3.7 Mouvement des projectiles 93
2.5 Vecteur déplacement 38 3.8 Accélération variable
2.6 Éléments de calcul vectoriel 39 avec le temps : intégrales 101
2.7 Vecteur vitesse moyenne 42 Résumé 105
2.8 Vecteur vitesse instantanée 45 Suggestions
MOUVEMENT RELATIF 50 pour la résolution des exercices 105
2.9 Vitesse par rapport à ... 51 Questions pour réfléchir 105
2.10 Composantes d’un vecteur 54 Questions à choix multiples 107
Résumé 60 Exercices 107
Suggestions
pour la résolution des exercices 60 4 Les Trois lois de Newton :
Questions pour réfléchir 61
Questions à choix multiples 62
quantité de mouvement 115
Exercices 63 LA LOI D’INERTIE 116
xvi Table des matières
37.5 m/s
83.9 mi/h
31.8 m/s
71.2 mi/h
7 La gravité, selon Newton 237
LA LOI DE GRAVITATION
UNIVERSELLE 238
5 Dynamique : 7.1 Évolution de la loi 238
force et accélération 153 7.2 Confirmation de la loi
en 1/r2 par Newton 240
FORCE, MASSE 7.3 Le produit des masses 241
ET ACCÉLÉRATION 154 7.4 La constante de gravitation 242
5.1 Mouvement instantané 156 7.5 La gravité terrestre 243
5.2 Poids : force gravitationnelle 158 7.6 La densité de la Terre 244
5.3 Accélérations verticales 162 7.7 Gravité d’une sphère 245
5.4 Apesanteur effective 164 7.8 Une Terre imparfaite en rotation 246
5.5 Mouvements couplés 166 LA FORCE COSMIQUE 248
MOUVEMENT CURVILIGNE 167 7.9 Les lois du mouvement des planètes 248
5.6 Accélération centripète 168 7.10 Gravité et lois de Kepler 250
5.7 Force centripète 169 7.11 Orbites des satellites 254
5.8 Mouvement circulaire 171 7.12 Le champ gravitationnel 257
Table des matières xvii
13 Le son 489
ACOUSTIQUE 490
13.1
13.2
Ondes sonores 490
Superposition des ondes 492
15 Chaleur
13.3 Fronts d’onde et intensité 495 et énergie thermique 563
13.4 Vitesse du son 497 ÉNERGIE THERMIQUE 564
13.5 Audition des sons 499 15.1 Calorique et cinétique 564
13.6 Niveaux d’intensité 502 15.2 Chaleur et température 566
PRODUCTION 15.3 Quantité de chaleur 568
ET PROPAGATION DU SON 505 15.4 Équivalent mécanique de la chaleur 570
13.7 Battements 506 15.5 Le Principe zéro 571
13.8 Ondes stationnaires 506 15.6 Capacité calorifique massique
13.9 Ondes sonores 513 et molaire 572
Table des matières xix
PREMIER PRINCIPE ++
++
+ +
+ + + ++
+
+ +
+
dl
++ dq ++
DE LA THERMODYNAMIQUE 604
+
+ +
+ +
+
+ R +
+
+ +
ϕ
Conservation de l’énergie 604
+
r=
+
16.1
+
+ +
√
+ +
x
2
+ +
+
+ +
+
R
+
2
+ +
+ +
+ dE
CYCLES, MACHINES + +
z +
+
+
+ θ ⊥
+ +
+ + + +
P
+ + + +
dE
THERMIQUES + + ++
+
dE
x
dE
ET RÉFRIGÉRATEURS 615 ⊥
+
+ ÉLECTRODYNAMIQUE 794
+
Courants et champs 795
+
+
+
+
+ 21.6
+ + +
+
+
+
+
+
21.7 Confirmation
+
+
+
+
+ +
+ de l’hypothèse d’Ampère 801
+
+
+ + 21.8 Calcul du champ magnétique 803
+
+ +
FORCE MAGNÉTIQUE 807
+
21.9 Trajectoire d’une particule libre 810
21.10 Forces sur les conducteurs 812
Résumé 819
Suggestions
19 Courant continu 723 pour la résolution des exercices 819
COURANTS 724 Questions pour réfléchir 819
19.1 Les piles 726 Questions à choix multiples 822
19.2 Champs électriques Exercices 826
et vitesse de migration 731
19.3
RÉSISTANCE 733
Résistivité 735
22 Induction
19.4 Supraconductivité 739 électromagnétique 831
19.5 Chute et accroissement du potentiel 740 FORCE ÉLECTROMOTRICE
19.6 Énergie et puissance 741 D’INDUCTION 832
19.7 Densité de courant et conductivit é 743 22.1 Loi d’induction de Faraday 833
Résumé 744 22.2 Loi de Lenz 836
Suggestions 22.3 Force électromotrice
pour la résolution des exercices 745 due au mouvement 838
Questions pour réfléchir 745
22.4 Champs électriques
Questions à choix multiples 747
et magnétiques induits 841
Exercices 748
GÉNÉRATEURS 842
22.5 Générateur de courant alternatif 844
20 Circuits 753 22.6 Générateur de courant continu 845
LOIS DES CIRCUITS 754 22.7 Courant de Foucault 846
20.1 Générateurs et résistance interne 755 AUTO-INDUCTION 847
20.2 Résistances en série et en parallèle 757 22.8 Inductance 848
20.3 Puissance maximale et impédance 762 22.9 La force électromotrice auto-induite 849
20.4 Ampèremètres et voltmètres 22.10 Circuits RL, régimes transitoires 850
20.5 Circuits RC 764 22.11 Énergie du champ magnétique 852
CALCUL DES RÉSEAUX 766 Résumé 853
20.6 Lois de Kirchhoff 766 Suggestions
Résumé 771 pour la résolution des exercices 854
Suggestions Questions pour réfléchir 854
pour la résolution des exercices 771 Questions à choix multiples 857
Questions pour réfléchir 772 Exercices 859
Questions à choix multiples 775
Exercices 776
23 Courant alternatif
21 Magnétisme 785 et électronique 865
AIMANTS LE COURANT ALTERNATIF 866
ET CHAMP MAGNÉTIQUE 786 23.1 Résistances en courant alternatif 868
21.1 Pôles 786 23.2 Inducteurs en courant alternatif 870
21.2 Le champ magnétique 788 23.3 Condensateurs en courant alternatif 873
21.3 Magnétisme terrestre 790
Table des matières xxi
29 Origines
27 Optique ondulatoire 1011 de la physique moderne 1087
POLARISATION 1012 PARTICULES
27.1 Lumière naturelle 1012 SUBATOMIQUES 1088
27.2 Polariseurs 1014 29.1 Le quantum de charge 1088
27.3 Processus de polarisation 1018 29.2 Rayons cathodiques :
INTERFÉRENCE 1022 particules chargées 1089
27.4 Cohérence 1024 29.3 Rayons X 1094
27.5 Expérience de Young 1024 29.4 Découverte de la radioactivité 1097
27.6 Interférence par réflexion sur les couches MODÈLE NUCLÉAIRE
minces 1028 DE L’ATOME 1100
27.7 Interféromètre de Michelson 1031 29.5 Diffusion de Rutherford 1100
DIFFRACTION 1032 29.6 Spectres atomiques 1103
27.8 Diffraction par une fente unique 1034 29.7 Le proton 1104
27.9 Réseau de diffraction 1037 29.8 Le neutron 1106
27.10 Fentes et obstacles circulaires 1039 29.9 Dommage des rayonnements,
27.11 Holographie 1041 dosimétrie 1108
Table des matières xxiii
Résumé 1110
Suggestions
32 Physique nucléaire 1175
pour la résolution des exercices 1110 STRUCTURE DES NOYAUX 1176
Questions pour réfléchir 1111 32.1 Isotopes 1176
Questions à choix multiples 1112 32.2 Taille, forme et spin des noyaux 1178
Exercices 1113 32.3 La force nucléaire 1181
32.4 Stabilité des noyaux 1183
TRANSMUTATIONS
30 Évolution NUCLÉAIRES 1187
de la théorie quantique 1117 32.5 Désintégrations radioactives 1187
32.6 L’interaction faible 1192
L’ANCIENNE THÉORIE 32.7 Transitions gamma 1193
DES QUANTA 1118 32.8 Demi-vie 1194
30.1 Rayonnement du corps noir 1118 32.9 Radioactivité artificielle 1197
30.2 Quantification de l’énergie : 32.10 Fission et fusion 1198
L’effet photoélectrique 1123 Résumé 1206
30.3 Bremsstrahlung 1128 Suggestions
30.4 Effet Compton 1129 pour la résolution des exercices 1206
LA THÉORIE ATOMIQUE 1130 Questions pour réfléchir 1207
30.5 Atome de Bohr 1131 Questions à choix multiples 1208
30.6 Emission stimulée: Le laser 1136 Exercices 1209
30.7 Numéro atomique 1139
Résumé 1141
Suggestions THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
NELLE
M • M
VI
THÉORIE DE JAUGE
SYMÉTRIE THÉORIE DE JAUGE THÉORIE DE JAUGE THÉORIE
CONSERVATION DE JAUGE U JAUGE
Q
E DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
THÉORIE
A
U
N
Exercices 1144
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • de DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
IQ
DE JAUGEde
Homogénéité l'espace Quantité THÉORIE
mouvement
A
TI
U
E • MECAN
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
QU
GR
ES
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
PRINCIPE
E • MECA
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIEIsotropie de •l'espace
DE JAUGE Moment
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE cinétique
• THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
DE
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
Homogénéité
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE •du tempsDE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE •Energie
THÉORIE NOETHER
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
31
QU
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
NI
TI
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
Symétrie de jauge Charge électrique
Q
FO
N
U
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
A E
S
U Q
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
Q
RT
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
UE
LE NT
UA
ES B
F AI
IQ IQ
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
BASE CONCEPTUELLE DE LA
N UE
CA
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
ME • M
E • ECA
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
I QU NIQU
MÉCANIQUE QUANTIQUE 1148 E QUAN ANT
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
T I Q U E • MECAN IQUE QU
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
31.1 Ondes de de Broglie 1148 THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
APPENDICE A : APPENDICE F :
ALGÈBRE A-1 1241 ANALYSE A-13 1253
A-1 Puissances de 10 A-2 1242
A-2 Puissances de 10 : Réponses aux exercices R 1
notation scientifique A-3 1243
A-3 Logarithmes A-3 1243
Sources des Reproductions S1
A-4 Proportionnalités
et équations A-4 1244
A-5 Approximations A-6 1246 Index I-1
1
Une introduction
à la physique
constituent tout ce qui existe. La première propriété de la mat ière est qu’elle est obser-
«Qu’est-ce que la matière » est le genre de vable ; elle interagit en subissant des changements que nous pou vons détecter. La phy-
questions que posent les métaphysiciens, et sique est donc l’étude de la matière en interaction et en changement permanent.
dont la réponse nécessite des livres
volumineux et d’une obscurité incroyable. Les physiciens essaient de décrire les phénomènes de la façon la plus simple et la plus
BERTRAND RUSSEL précise possible. Cette démarche mène à un langage avec des ter mes précis. On rencontre
Philosophe britannique. en physique des concepts qui correspondent à des propriétés fon damentales de la matière
(telles que la masse, la charge, la quantité de mouvement et l’ énergie), d’autres qui décri-
vent la localisation de la matière dans l’espace et le temps (telles que la position, la vitesse
et l’accélération) et d’autres qui sont attachées aux propriétés globales de la matière (telles
que la chaleur, le courant, la résistance et la pression). Tous ces concepts ont des signifi-
cations scientifiques très précises.
En plus des définitions du type lexique, les physiciens utilise nt des définitions opéra-
tionnelles pour enrichir le langage courant de cette discipline. Ces défin itions concernent
les procédures et les objets utilisés : un étalon de masse, un t hermomètre, un jet d’atomes
de césium et ainsi de suite. Les définitions opérationnelles dé terminent une quantité phy-
sique en précisant comment la mesurer. La seconde, par exemple, est l’intervalle de temps
qui correspond exactement à 9 192 631 770 oscillations de l’atome de césium-133. Notre
incapacité à définir le concept du temps d’une façon très satis faisante ne nous empêche
pas d’y réfléchir, ou d’être capable de le mesurer, ou même de vieillir.
Les sciences de la nature, contrairement aux sciences sociales, ont pour objet la
nature elle-même ; c’est-à-dire les phénomènes que subit la mati ère. La physique, qui est
la science de la nature la plus fondamentale, s’occupe de la co mposition de la matière, sa
structure, sa forme, sa création, son annihilation et son mouve ment, de la lumière et du
son, des atomes et des molécules, de la fission et la fusion, d es solides, liquides et gaz; en
bref, elle s’occupe de tous les objets physiques. Son domaine e st tout ce qui peut être
observé et tout ce qui peut être mesuré.
Physique classique
La discipline développée jusqu’à 1920 est connue sous le nom
de physique classique. La période classique s’appuie sur trois PHYSIQUE
PHYSIQUE CLASSIQUE
CLASSIQUE
piliers (Fig. 1.1) : La mécanique newtonienne, la théorie élec-
tromagnétique et la thermodynamique. Elle englobe plusieurs
sous-disciplines comme l’acoustique, le mouvement ondula-
toire, la physique de la matière condensée, etc. La physique
classique a été complétée par Einstein. Sa théorie de la
Relativité
Relativité Restreinte (1905) a reformulé notre conception de
l’espace, du temps et du mouvement. Sa théorie de la Relativité
Générale (1915) a reformulé la gravitation en termes d’espace-
temps courbe. Elle englobe la Relativité Restreinte et contient et Mécanique
dépasse la théorie newtonienne de la gravitation. La Relativité
Générale décrit les choses à grande échelle ; ce qui nous permet newtonienne Théorie
de commencer à comprendre certains phénomènes cosmiques
comme les lentilles gravitationnelles, les trous noirs, les pul sars électromagnétique
et le modèle du big-bang de la création de l’Univers.
La physique classique a produit une image étonnante mais
limitée du monde physique. L’homme a pu mettre les pieds sur
la Lune en 1969 grâce essentiellement à la mécanique de
Newton. À l’exception de l’électronique, qui n’aurait pas pu Thermodynamique
exister sans nos connaissances actuelles, le voyage vers la Lun e
a été une randonnée classique. La physique classique représente
les concepts que nous devons comprendre pour interagir au Théorie
quotidien d’une façon efficace avec notre environnement phy- atomique
sique à l’échelle macroscopique.
4 Chapitre 1 Une introduction à la physique
Physique moderne
L’existence de l’atome n’a été finalement établie qu’au début du 20e siècle, en partie grâce
au travail d’Einstein. De plus, et en contradiction complète av ec la théorie classique,
Einstein a montré que la lumière est absorbée et émise en minus cules grains d’énergie, la
plus infime forme de matière, ou quanta. Ces particules de lumière sont appelées photons.
Actuellement, on perçoit l’Univers comme des myriades d’exempla ires d’une poignée de
particules élémentaires : les quarks, les leptons et les photons. Toute matière est essentiel-
lement formée d’agrégats structurés de quarks entourés de lepto ns (électrons), échangeant
continuellement des photons.
Le domaine de la physique contemporaine s’étend de la physique sub-nucléaire à
l’Univers dans son ensemble. La Genèse est paradoxalement deven ue une branche de la
physique moderne. Les accélérateurs de particules reproduisent les conditions qui ont
existé aux premiers instants de l’Univers. Tout cela, et d’autr es conceptions encore, sont
les fruits de la mécanique quantique. Nous savons maintenant qu e les processus phy-
siques, bien qu’ils apparaissent continus à l’échelle macroscop ique, sont fondamentale-
ment discontinus (les physiciens disent : « discrets »). Le mouvement continu est une illu-
sion. Les changements ont lieu par sauts. Le paysage est en fait granuleux.
Du point de vue philosophique, on peut dire que la mécanique qu antique adhère au
déterminisme; mais ce n’est certainement pas le déterminisme de la physique classique
qui connaît tout. L’Univers est peut être une grande machine, m ais ses particules les plus
ténues sont particulièrement insaisissables. Nous ne pouvons pa s connaître tout ce que
nous voudrions. La certitude n’a pas une frontière bien définie et l’évolution d’un système
physique n’est pas complètement déterminée. Malgré sa formulati on déconcertante et sa
vision étrange de la réalité, la mécanique quantique n’a jamais été contredite par l’expé-
rience. Elle est donc extrêmement fiable malgré son opacité. S’ il est vrai que « personne
ne comprend la mécanique quantique » (paragraphe 31.9), il n’en est pas moins vrai que la
mécanique quantique comprend l’Univers d’une façon merveilleuse .
ATOME La plupart des physiciens pensent que les quatre forces sont
quantifiées. Elles n’agissent pas entre deux corps comme un
écoulement continu ou des tentacules invisibles qui s’étendent
Électrons de l’un des corps à l’autre. Chaque force est au contraire due à
l’échange, dans un sens et dans l’autre, d’un type particulier de
Noyau
particules médiatrices de l’interaction. Ces particules sont di tes
virtuelles car elles ne peuvent pas être émises ou absorbées,
10–10 mètres avec les bonnes valeurs de l’énergie et de la quantité de mouve -
ment, dans un processus physique réel. Cette ligne de pensée a
connu de grandes réussites bien qu’elle reste hélas incomplète
NOYAU
et philosophiquement incertaine.
Neutrons Actuellement, la plus grande impasse rencontrée par la phy-
et sique contemporaine réside dans l’incapacité d’harmoniser deux
protons
théories fondamentales : la Relativité Générale (en particulier sa
conception de la gravité) et la Mécanique Quantique. La Rela-
tivité est une vue globale reposant sur l’analyse de l’espace e t
du temps. Toute théorie doit être donc compatible avec la
10–14 mètres Relativité. La Mécanique Quantique est une vue globale repo-
PROTON NEUTRON sant sur l’analyse de l’énergie et de la quantité de mouvement
des systèmes physiques en évolution. Toute théorie doit être
compatible avec la Mécanique Quantique. Jusqu’à présent
aucune synthèse des deux théories n’existe. Nous n’avons donc
pas une théorie quantique de la gravité. Un progrès dans ce
domaine nous avancerait sur la voie de ce qu’on appelle de
façon téméraire « la Théorie de Tout » (Section 33.7).
Principe de Noether
On peut distinguer plusieurs types de symétries. Les plus simpl es sont les symétries géo-
métriques. Considérons un disque parfaitement uniforme monté au tour d’un axe central
Figure 1.3 Un disque uniforme monté
autour d’un axe central possède une (Fig. 1.3). Supposez que vous fermiez les yeux et que quelqu’un fasse tourner le disque.
symétrie de rotation autour de cet axe. En ouvrant les yeux, vous voyez que tout est identique à ce qu’ il était avant ; il est impos-
1.2 Perspective moderne 7
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
U E • MECANIQUE Q
IQJAUGE
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE U QUANTDE
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THÉORIE
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THÉORIE DE JAUGE • THÉORIEEDECAJAUGE
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• THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
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• M DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE
E
NN MAG EC• THÉORIE DE JAUGE
•UTHÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE •ATHÉORIE
THÉORIE DE JAUGE
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THÉORIE DE JAUGE
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JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE NE
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THÉORIE DE
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JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIEQDE
JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DECONSERVATION
Q U JAUGE
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THÉORIE
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Homogénéité l'espace Quantité THÉORIE
mouvement
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THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
QU
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• MECA
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THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE
PRINCIPE
E • MECA
Isotropie
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGEde •l'espace Moment
THÉORIE DE JAUGE • THÉORIE DE JAUGE cinétique
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Supposons maintenant que nous colorions le disque, une moitié e n rouge et une moi-
tié en vert (Fig. 1.5). Si l’observateur ne peut pas distinguer ces couleurs, rien ne change;
mais s’il peut les distinguer, la symétrie n’existe plus ; on di t qu’elle est brisée. Dans la
nature, les symétries sont souvent brisées spontanément . Imaginons un crayon parfaite-
ment symétrique reposant sur sa pointe. Nous pouvons supposer q ue, s’il n’y avait aucune
vibration, aucun vent ou autre influence extérieure, le rayon r este debout indéfiniment.
Mais ceci n’est pas probable. La mécanique quantique nous appre nd que les choses chan-
gent toujours ; la symétrie sera spontanément brisée et le crayo n tombera.
Figure 1.5 Un disque uniforme dont D’une façon analogue, plusieurs physiciens croient que, juste a près sa formation,
la symétrie est brisée par la peinture. l’Univers extrêmement énergétique et dense était un système de parfaite symétrie et de
grande simplicité. L’Univers primordial était gouverné par une seule superforce qui s’est
diversifiée en quatre forces au fur et à mesure qu’il se refroi dissait, se calmait et se mor-
celait en structures complexes (Fig. 33.23).
MESURE
La physique est basée sur l’expérimentation : La science est tri butaire de la nature par les
observations qui mènent aux mesures des grandeurs physiques. Le s notions fondamen-
tales de longueur, de volume, de poids et de temps ont été quan tifiées dans l’Antiquité et
simplement adoptées par la physique. Actuellement la communauté scientifique utilise le
Système International (SI), qui définit les unités de la plupart des grandeurs physiq ues à
partir des unités fondamentales suivantes : le mètre (m) pour la longueur, le kilogramme
(kg) pour la masse, la seconde (s) pour le temps, l’ampère (A) pour l’intensité du courant
électrique et le kelvin (K) pour la température.
1.3 Longueur
La longueur est la distance, l’étendue dans l’espace (quelle qu e soit la nature de la dis-
tance ou de l’espace). Etant données les limitations du langage , il est plus facile de mesu-
rer la distance que de la définir d’une façon précise. Par exem ple, étendez votre bras et
avisez-vous que la distance de votre coude à l’extrémité de vos doigts est une longueur
appelée cubit. C’est effectivement ce qui a été fait en Égypte et en Mésopot amie, il y a
environ 4000 ans. Une quantité qui sert à estimer une certaine grandeur est appel ée
unité. La Grande Pyramide a été construite en utilisant le cubit. Vu que la longueur des
avant-bras varie d’un individu à l’autre, il est évident qu’on ne peut pas construire une
grande structure ou pratiquer le commerce si chacun utilise son propre avant-bras. D’où la
nécessité, dans une société organisée, de choisir pour chaque unité, une réalisation inalté-
rable, qu’on s’accorde d’utiliser comme référence ; c’est l’étalon de cette unité . Les
Égyptiens anciens ont probablement découpé un cubit en granite noir auquel ils compa-
raient régulièrement les tiges de 1 cubit utilisées.
En Europe et pendant des siècles, des unités liées au corps hum ain ont été utilisées.
Ainsi l’épaisseur du pouce (royal bien sûr) définissait le pouce (inch) et la longueur d’une
sandale définissait le pied (foot). Le manque d’un système standardisé et universel a été
Amalie (Emmy) Noether (1882-1935)
était une mathématicienne un handicap au progrès de la science moderne. En 1790 le présid ent des États-Unis
remarquable dont les travaux portèrent Thomas Jefferson proposa un système décimal d’unités et de mesu res ; mais le Congrès
surtout sur l’Algèbre abstraite. Après américain ne se jugea pas concerné. En même temps, la Révolutio n Française créait un
une longue bataille, elle a pu faire
respecter son droit, comme femme, climat propice aux innovations. La France adopta alors le Système Métrique en divisant
d’enseigner à l’Université de Göttingen les unités par 10, 100, 1000 ... parties égales. Les Français a doptèrent en particulier le
en Allemagne (mais sans salaire !). En mètre comme unité de longueur (du grec metron qui veut dire mesure). Il fut défini
1918, elle a présenté le résultat d’une
analyse concernant la symétrie qui est
comme la dix-millionnième partie de la distance du Pôle Nord à l’Équateur le long du
devenue un principe directeur de la méridien de Paris. Malgré l’enthousiasme patriotique, les impré cisions des mesures géo-
physique contemporaine. Noether a graphiques ont rendu cette définition arbitraire. Les gens aura ient pu, aussi bien, rester
enseigné à Göttingen jusqu’à 1933. Elle chez eux et utiliser la longueur de l’épée de Napoléon comme unité. À cause de cela, il fut
a émigré aux Etats-Unis lorsque les
Nazis ont découvert qu’elle était juive convenu en 1889 de définir le mètre comme la distance entre deu x traits fins gravés sur
et l’ont expulsée d’Allemagne. une barre d’un alliage platine-iridium.
Le système métrique, qui est à la base du Système
International, s’est répandu graduellement en Europe, bien que
les Britanniques soient restés réticents à l’adopter pendant pl us
d’un siècle. Les États-Unis ont continué d’utiliser l’abominabl e
système britannique. Sortant d’une sorte de somnolence béate,
ils amorcent la transition vers le système métrique. Le système
utilisé actuellement aux États-Unis, appelé US Customary
Units, est basé sur les unités suivantes : le pied (feet) pour la
longueur, la livre (pound) pour la masse et la seconde pour le
temps (voir le tableau 1.2).
On peut ajouter des préfixes grecs comme kilo, méga et
giga aux unités pour désigner les multiples des unités et des
préfixes latins comme centi, milli et micro pour désigner les
sous-multiples (voir l’Appendice A-2 qui dresse la liste des
notations scientifiques). Comme le mot billion désigne 10 9 aux
États-Unis et mille fois plus (10 12) en Europe, les noms en
toutes lettres sont rarement utilisés dans la littérature scien ti-
fique.
Lorsque les valeurs sont faibles, on utilise parfois un sys-
tème d’unités mieux adapté : le système CGS. Le centimètre est
la centième partie du mètre (1 cm = 0,01 m). Le centimètre, le
gramme et la seconde sont des unités du système SI, mais les
autres unités du système CGS (unités de force, pression et éner-
gie par exemple) ne le sont pas.
Dieu prenant les mesures de l’Univers, tableau du poète et peintre
William Blake (1757-1827).
Exemple 1.1 Combien de centimètres contiennent Puis multiplier la quantité à remplacer par cette fraction
25,00 mètres? unité:
Solution : [Données : Une longueur de 25,00 m. À trouver : 100,0 cm = 2500 cm
le nombre correspondant de centimètres]. La meilleure 25,00 m
1,000 m
recette pour les conversions d’unités est de former une frac-
tion égale à 1, avec l’unité souhaitée au numérateur et la Vérification rapide : Il y a 100 cm dans un m, donc
quantité à remplacer au dénominateur. Comme 1 m est
25 m 100 cm/m = 2500 cm.
exactement 100 cm, on a :
l = 100,0 cm
1,000 m
Vingt-neuf copies de l’Étalon International du mètre ont été fa ites et chacune des
grandes puissances industrielles conserve sa copie. Après l’occ upation de la France pen-
dant la Seconde Guerre Mondiale, il devint évident qu’il était risqué de définir une unité
par un seul étalon vulnérable. Il est préférable de les définir en termes de mesures qu’on
peut réaliser dans tout laboratoire bien équipé. En 1960, le SI fut adopté et le mètre défini
comme 1 650 763,73 longueurs d’onde de la lumière rouge-orange d’ une lampe de kryp-
ton-86.
Durant les décennies qui ont suivi et surtout après la découver te du laser, la vitesse de
la lumière a été mesurée avec une très grande précision. En 198 3, il a été décidé de l’utili-
Dans le monde scientifique, le
ser pour définir le mètre avec une précision dix fois plus gran de. La vitesse de la lumière kilogramme est l’unité fondamentale
dans le vide (c) est maintenant définie comme 299 792 458 mètres par seconde, la de masse.
9
LONGUEUR
Rayon du proton +
rp = 0,75 × 10–15 m
10–14 meilleure valeur mesurée. Le mètre est donc la distance que franchit (ou parcourt) la
lumière pendant exactement 1/299 792 458 seconde . Cette nouvelle définition ne sera
jamais remise en question. Une amélioration dans la mesure du t emps améliorera simple-
10–12 Diamètre de l'atome
ment la mesure du mètre.
10–10
10–8
TABLEAU 1.2 Correspondance des longueurs et des volumes
Rayon d'un virus
10–6 Diamètre d'un cheveu humain 1 année-lumière (5,88 1012 mi) 9,460 55 1015 m
Bactérie 1 mile (5280 ft) 1,609 344 km
10–4 1 yard (yd = 3 ft) 0,9144m
1 pied (foot) 0,3048m
Rayon d'une noix 1 pouce (inch) 2,54 cm
10–2
1 mètre 3,281 ft
1 mètre 39,37 in
1 Taille de 1 mètre 1,094 yd
l'homme
Taille de la baleine 1 gallon U.S. ( 4 quarts) 3,785 412 10−3 m3
102
1 quart (2 pints) 9,463 530 10−4 m3
1 km
1 ounce 2,957 353 10−5 m3
104
Diamètre de la Terre 1 tablespoon (1/2 oz) 1,478 676 10−5 m3
1 cubic foot (pied cubique) 28 320 cm3
106
1 cubic foot (pied cubique) 0,02832 m3
1 mètre cube 1,308 yd3
108 1 mètre cube 61 023 in3
Diamètre du Soleil
1010
1012
TABLEAU 1.3 Préfixes usuels des unités
1014 Orbite terrestre Puissances de dix Préfixe Symbole Exemple
10
1.4 Masse et poids 11
Exemple 1.2 Combien de centim ètres cubes y a-t-il V = (100 cm) (100 cm) (100 cm) = 1 000 000 cm 3
correspondant de centim ètres cubes]. Nous savons que couches, chacune de 1 cm de hauteur et 100 cm de longueur
1 m = 100 cm. Donc un cube de 1 m par 1 m par 1 m et 100 cm de largeur. Chaque couche contient 100 100,
mesure 100 cm par 100 cm par 100 cm. D ’après la Fig. 1.7 soit 10 000 petits cubes et il y a 100 couches ; ce qui donne
et l’Appendice B, le volume est le produit de la longueur, la 100 10 000 soit 10 6 cm3.
largeur et la hauteur
Physique
Les fondements de la physique Abondamment illustré, chaque chapitre s’achève
par un résumé, 400 questions de réflexion et
Souhaitant donner une vue d’ensemble de la disci
500 questions à choix multiple, suivies de plus de
pline, cet ouvrage est un retour aux fondements
2000 exercices variés et concrets.
de la physique. L’auteur s’est concentré sur les
concepts essentiels en limitant l’usage des mathé Ce livre s’adresse aux étudiants du 1er cycle en
matiques au strict nécessaire : les indispensables sciences.
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des besoins et précisés dans un appendice.
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