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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de La


Recherche Scientifique

Université : Mohamed Boudiaf M’sila


Faculté : Sciences
Département : Physique
Domaine : ST-SM

POLYCOPIE :
Vibrations et Ondes Mécaniques
Module : PHYSIQUE 03
Niveau : 2ième Année Licence
Présentée par
Pr.Baaziz Hakim
Dr. Ghellab Torkia

Année Universitaire : 2018 /2019


Sommaire
 Avant-propos
 Nomenclature
PREMIERE PARTIE : VIBRATIONS
 Chapitre 1 : Généralités sur les oscillations. 7
1.1 Définition d’une oscillation (Vibration) 8
1.1.1Exemples 8
1.2 Définition d’un mouvement périodique 8
1.2.1 Exemples 10
1.3 La représentation complexe 10
1.3.1 Exemples 10
1.4 Superposition des grandeurs périodiques 11
1.4.1 Grandeurs sinusoïdal de même pulsation 11
1.4.2 Exemples 11
1.4.3 Grandeurs sinusoïdal de même amplitude 11
1.4.4 Exemple 11
1.4.5 Grandeurs sinusoïdales quelconques 11
1.4.6 Exemples 11
1.5 Définition des sériés de fourrier 12
1.5.1 Cas des fonctions paires et impaires 12
1.5.2 Exemple 12
1.6 Modélisation physique 13
1.6.1 La représentation de plusieurs ressorts 14
1.7 L’énergie totale 15
1.8 Méthodes de calculs 16
 Chapitre 2 : Mouvement oscillatoire libre à un degré de liberté. 18
2.1 Oscillateurs libres 19
2.2 Oscillateur harmonique 19
2.2.1 Exemples 19
2.3 Pulsation propre d’un oscillateur harmonique 19
2.3.1 Exemples 19
2.4 L’énergie d’un oscillateur harmonique 22
2.4.1 Exemple 23
2.5 Condition d’équilibre 23
2.5.1 Exemple 24
2.6 Equation de Lagrange (1788) 25
2.6.1 Exemple 25
2.6.2 Exercices 31
 Chapitre 3 : Mouvement oscillatoire amorti à un degré de liberté. 46
3.1 Force d’amortissement 47
3.2 Equation de Lagrange des systèmes amortis 47
3.3 Equation du mouvement des systèmes amortis 47
3.4 Résolution de l’équation du mouvement 47
3.5 Décrément logarithmique 50
3.5.1 Exemples 51
3.5.2 Exercices 54
 Chapitre 4 : Mouvement oscillatoire forcé à un degré de liberté. 65
4.1 Force d’excitation 66
4.2 Equation de Lagrange des systèmes forcés 66
4.3 Equation du mouvement des systèmes forcés 66
4.4 Résolution de l’équation du mouvement 66
4.5 Résonance 68
4.6 Bande passante et facteur de qualité 68
4.6.1 Exercices 71
 Chapitre 5 : Mouvement oscillatoire à plusieurs degrés de liberté. 78
5.1 Degrés de libertés 79
5.2 Systèmes libres à deux degrés de libertés 79
5.2.1 Equation du mouvement 79
5.2.2 Modes propres (normaux) 80
5.3 Système forces a deux degrés de libertés 81
5.3.1 Equations de mouvement 81
5.3.2 Résonance et antirésonance 81
5.3.3 Impédance d’entrée et de transfert 83
5.3.4 Exercices 85
DEUXIEME PARTIE : ONDES MECANIQUES
 Chapitre 6 : Généralités sur le phénomène de propagation 99
6.1 Rappel théorique 100
6.2 Applications 103
 Chapitre 7 : Propagation d’ondes mécaniques dans différents milieux 106
7.1 Rappel théorique 107
7.2 Applications 108
 Références bibliographiques 113
Nomenclature
q( t ) Coordonnées généralisées
ET Energie totale du système
EC=T Energie cinétique du système
EC Energie cinétique moyenne du système
EP=U Energie potentielle su système
L Lagrangien du système
S Action du système

Fext Forces extérieures appliquées au système

Mext Moments extérieurs appliqués au système
0 Pulsation propre du mouvement libre
A Amplitude
 Déphasage
T0 Période propre du mouvement libre
k Constante de raideur du ressort
CT Constante de torsion
J Moment d’inertie
R Rayon d’un disque
m Masse d’un système
xi Coordonnées du système

V Vitesse du déplacement
 Masse volumique
l Longueur du ressort
l0 Longueur du ressort à vide
P0 Pression du gaz à l’équilibre
V0 Volume du gaz à l’équilibre
dx Tranche d’élément entre les positions x et x+dx
C Capacité électrique
L Induction électrique
q Charge qui circule dans le circuit
u( t ) Tension d’alimentation

f fr Force de frottement
 Coefficient de frottement
 Facteur d’amortissement
 Pseudo Pulsation du mouvement faiblement amorti
T Pseudo Période du mouvement faiblement amorti
f(t) Force extérieure appliquée au système
 Pulsation Force extérieure appliquée au système
qT(t) Solution générale du mouvement force
qp(t) Solution particulière
r Pulsation de résonance du mouvement forcé
1, 2 Pulsation de coupure en régime forcé
 Bande passante
Q Facteur de qualité
Z Impédance
 Masse linéique de la corde
 Masse surfacique
T Tension de la corde
 Tension linéaire
E Constante de Young
w Longueur d’onde
k0 Vecteur d’onde
V Vitesse de propagation
s Coefficient de compressibilité
Avant-propos
Le présent polycopié de cours, intitulé : « Vibrations et Ondes Mécaniques » (physique 3) est
élaboré et présenté en conformité au canevas relatif à la formation Licence LMD-S3 dans le
domaine ‘’ Science de la matière (SM) et Science et Technologie (ST)’’.
Ce cours est structuré en deux parties :
La première, répartie en Cinq chapitres, traite le problème des vibrations. Le premier chapitre
porte sur l’utilisation du formalise de Lagrange qui décrit les oscillations des systèmes
physiques. L’étude des oscillations linéaires (de faible amplitude) libres des systèmes à un degré
de liberté est présentée dans le deuxième chapitre. Le troisième chapitre traite le mouvement
amorti qui prend en compte les forces de frottements de viscosité proportionnelles à la vitesse
du mobile. La notion de résonance consacrée aux oscillations forcées est présentée au quatrième
chapitre. Le cinquième chapitre présente les vibrations aux plusieurs degrés de liberté.
La deuxième partie, que constituent les deux derniers chapitres, est consacrée au traitement des
phénomènes de propagation des ondes.
Le cours présenté avec un enchaînement logique, chaque nouveau concept défini est clarifié par
des exemples simples et utiles, une série de problèmes venant enrichir le cours, le tout a été
réalisé avec l’esprit de permettre une meilleure assimilation par l’étudiant.
PREMIERE PARTIE : VIBRATIONS

Chapitre 1 : Généralité sur les oscillations


1.1 Définition d’une oscillation (Vibration)
La vibration est un phénomène physique oscillatoire d’un corps en mouvement autour de sa
position d’équilibre.
Parmi les mouvements mécaniques les plus variés, il existe des mouvements qui se répètent :
les battements du cœur, le mouvement d'une balançoire, le mouvement alternatif des pistons
d'un moteur à explosion. Tous ces mouvements ont un trait commun : une répétition du
mouvement sur un cycle.
1.1.1 Exemples

a) Masse-ressort b) Circuit électrique oscillant c) cylindre flottant dans un liquide

Un cycle est une suite ininterrompue de mouvements ou de phénomènes qui se renouvellent


toujours dans le même ordre. Prenez à titre d'exemple le cycle à quatre temps d'un moteur à
explosion. Un cycle complet comprend quatre étapes (admission, compression, explosion,
échappement) qui se répètent durant un cycle moteur.
1.2 Définition d’un mouvement périodique
On appelle mouvement périodique un mouvement qui se répète et dont chaque cycle se
reproduit identiquement. La durée d'un cycle est appelée période mesurée par la seconde et est
2
défini comme suit : T0  .
0
Où ω0 est appelée la pulsation qui liée à la fréquence des oscillations et est mesurée en rad,s-1

0  2 f 0
On définit la fréquence comme étant le nombre d’oscillations qui ont lieu par unité de temps t,
1
et est mesurée en Hertz, f 0 
T0

-8-
Un mouvement périodique particulièrement intéressant dans le domaine de la mécanique est
celui d'un objet qui se déplace de sa position d'équilibre et y revient en effectuant un mouvement
de va-et-vient par rapport à cette position.
Ce type de mouvement périodique se nomme oscillation ou mouvement oscillatoire. Les
oscillations d'une masse reliée à un ressort, le mouvement d'un pendule ou les vibrations d'un
instrument à corde sont des exemples de mouvements oscillatoires.
Tout système mécanique, incluant les machines industrielles les plus complexes, peut être
représenté par des modèles formés d’un ressort, un amortisseur et une masse. Le corps humain,
souvent qualifié de "belle mécanique", est décomposé à la figure 1.1 en plusieurs sous-systèmes
"masse ressort-amortisseur" représentant la tête, les épaules, la cage thoracique et les jambes
ou les pieds.

Figure 1.1 : Modélisation masse-ressort-amortisseur de l’homme.


Mathématiquement, la périodicité s’exprime par g t T   g T  . Une grandeur périodique est

dite Sinusoïdale lorsqu’elle est de la forme g t   A sint  .A est appelée amplitude, ω : la

pulsation, φ : la phase initiale. Parmi les grandeurs physiques étudiées des systèmes oscillants,
on trouve :
 Le déplacement .
 L’angle .
 La charge .
 Le courant .
 La tension .
 Un champ .

-9-
1.2.1 Exemple
) Soit la grandeur périodique g ( ) représentée ci-contre.

1
T  2s . f   0.5 Hz .
T
 rad
  2 f 
s
1.3 La représentation complexe
Pour faciliter les calculs, nous transformons les grandeurs sinusoïdales en des exponentielles
qui sont plus simples à manipuler. Ceci possible grâce à la formule d’Euler (1748).
j
cos   j sin   e avec j 2   1
1.3.1 Exemples

) Soit un condensateur et un courant i t   I 0 cos t .

u q  idt dq
Trouver l’impédance complexe zc  c . :Vc   car i 
i c c dt

 i t   I 0 cos  t  i t   I 0e j t

 Vc i t  1
j t  

V c t  
 i t  dt  Vc t  
 I 0e dt

I 0e

i t 
j t  z c 
i

jc  i

jc 
 c c jc  jc 

) Soit une bobine et un courant i t   I 0 cos t .

V 
Trouver l’impédance complexe zL  L . Rappel : VL  L di .
i dt
 i t   I 0 cos  t  i t   I 0e j t
 VL jL  i
  d I 0e j t    z L    jL 
V t  
di
 VL t   L
di
L  jL  I 0e j t
 jL  i i i
 dt dt dt

- 10 -
1.4 Superposition des grandeurs périodiques
L’addition de deux ou plusieurs grandeurs de même nature est appelée superposition.
1.4.1 Grandeurs sinusoïdales de même pulsation
La superposition de deux grandeurs sinusoïdales de même pulsation ω est une grandeur
sinusoïdale de pulsation ω.
1.4.2 Exemple
) Soit les deux grandeurs sinusoïdales :

 
g 1 t   2 cos  3t   et g 2 t   2 sin  3t   
 4
       
  j  t   j  t     j  j  
2 cos  3t    2 sin  3t     2e  4   e  2
 e j t  2e  4
e  2 
 4   
 
j t
 1 e  cos t 

Donc : =1. =0.


1.4.3 Grandeurs sinusoïdales de même amplitudes
La superposition de deux grandeurs sinusoïdales de même amplitude est une grandeur
sinusoïdale à amplitude modulée si les deux pulsations sont différentes.
1.4.4 Exemple
Soit les deux grandeurs sinusoidales :

g 1 t   a cos 1t  et g 2 t   a sin 2t 

g 1 t   a cos 1t    g 2 t   a sin  2t  


La superposition est :    2   1   2 
g t   g 1 t   g 2 t   2a cos  1 t  cos  t
 2   2 
1.4.5 Grandeurs sinusoïdales quelconques.
La superposition de deux grandeurs sinusoïdales de pulsations différentes ω1 et ω2 ne sera une
T1 n
grandeur périodique que si le rapport entre leur périodes est un nombre rationnel :  La
T2 m
période résultante est le plus petit multiple commun : = 1= 2.

1.4.6 Exemple
) Soit les deux grandeurs sinusoïdales : g 1 t   5 cos  5t  2  et g 2 t   2 cos  7t  3 

Leur superposition est : 5 cos  5t  2   2 cos  7t  3  .

- 11 -
2
T1 5  n est un nombre rationnel
Comme 
T2 2  m
7
(n=7, =5), é
T  m 2 5   n  2 7   2 s .
1.5 Définition des séries de fourrier
Il est possible d’exprimer une grandeur périodique par une somme de sinus et de cosinus qui
sont plus simples à manipuler physiquement et mathématiquement. Cette somme est appelée
série de fourrier (1807).
La série de Fourier d’une fonction f (t) périodique de période T, est définit par :
 
f t   a0   an cos  n  t    b n sin  n  t 
n 1 n 1

 Le a0, les , et les sont appelée les coefficients de Fourier.


 La pulsation ω= 2 / est appelée la pulsation fondamentale.
 Les pulsations supérieures (multiple de ω) sont appelées les harmoniques.
 Les coefficients de Fourier sont définit par :
1 T 2 T 2 T
a0   f t  dt , an   f t  cos  n  t  dt , b n   f t  sin  n  t  dt
T 0 T 0 T 0

Le graphe de et (et parfois an 2  b n 2 ) en fonction de est appelé le spectre de la

fonction.
1.5.1 Cas des fonctions paires et impaires

• Fonctions paires : Une fonction est dites paire si f  t   f t  .

Dans la série de Fourier des fonctions paires, il n’y a que les termes en cosinus et parfois la
constante a0 qui est la valeur moyenne de la fonction : =0.
• Fonctions impaires : Une fonction est dite impaire si f  t    f t  .

Dans la série de Fourier des fonctions impaires, il n’y a que les termes en sinus :
a0 = = 0.

- 12 -
1.5.2 Exemple

1. La période de la fonction est T=2s.


1 T 1 1 2 3
a0   f t  dt    1 dt    t  2 dt   .
T 0 2  0 1  4
2 T  2 n t  2 1 2 cos  n    1
an   f t  cos dt    1 cos  n  t  dt    t  2  cos  n  t  dt  
T 0 T 2  0 1  n 2 2
0 si n est paire
 1  1 
n

an    2
n 2 2  n 2 2 si n est paire

2 T
b n   f t  sin
 2 n t  dt  2  1 1 sin n  t dt  2 t  2 sin n  t dt   1
   1     
T 0 T 2  0 n
n
3    1  1 
1
Donc la série de Fourrier est f t     2 2
cos  n  t    sin  n  t 
4 n 1 n  n 1 n 

Le spectre de f ( ) sera pris comme étant le graphe des an et bn en fonction de .


1.6 Modélisation physique
Pour comprendre le phénomène vibratoire, on associe à tous les systèmes physiques un système
"masse-ressort" qui constitue un excellent modèle représentatif pour étudier les oscillations
comme suit, figure 1.2 :

Figure 1.2 : Schéma masse-ressort

- 13 -
F(t) s’appelle la force de rappel qui est proportionnelle à l’allongement x(t). La constante k est
appelée la constante de raideur.
1.6.1 La représentation de plusieurs ressorts
 Il existe deux autres configurations pour le système masse-ressort, figure 1.3 :

Figure 1.3 : Configurations pour le système masse-ressort


La représentation de plusieurs ressorts se présente en deux cas :
 En parallèle, on a la figure 1.4 :

Figure 1.4 : Ressorts en parallèles

La raideur équivalente est la somme des raideurs k1 et k2 telle que : keq  k1  k2

 En série, on a la figure 1.5 :

Figure 1.5 : Ressorts en série


1 1 1
La raideur équivalente pour les constantes k1 et k2 telle que :  
keq k1 k2

- 14 -
Un système physique oscillant est repéré par la coordonnée généralisée q qui est définit par
l’écart par rapport à la position d’équilibre stable.
On définit n le nombre de degré de liberté par le nombre de mouvements indépendants d’un
système physique qui détermine le nombre d’équations différentielles du mouvement.
1.7 L’énergie totale
L’énergie totale du système est définie par la somme de deux types d’énergies
L’énergie cinétique d’un système mécanique s’écrit sous la forme :
1
T  EC   mi q12
n 1 2

L’énergie potentielle d’un système mécanique s’écrit à partir de développement limité de


Taylor sous la forme :
U 1  2U 1  3U 1  nU
E p  U  U 0  q q2  q 3  ..........  qn
q q 0
2 q 2 q 0
6 q 3 q 0
n ! q n q 0

 La valeur q=0 correspond à la position d’équilibre du système caractérisée pa

U
0
qi q0

 Il existe deux types d’équilibre :


 Equilibre stable, représenté par la figure 1.6 :
 Dans ce cas-là, La condition nécessaire est que :

1 2U
0
2 q 2 q 0
.

Figure 1.6 : Equilibre stable


 Equilibre instable représenté par la figure 1.7 :
 Dans ce cas-là, La condition nécessaire est que

1 2U
0.
2 q 2 q 0

- 15 -
Figure 1.7 : Equilibre instable

 Le mouvement oscillatoire est dit linéaire si cet écart est infinitésimal. A cet effet
l’énergie potentielle prend la forme quadratique en fonction de l’écart par rapport à la
position d’équilibre représentée comme suit :

1 2U
U  Ep  q2
2 q 2 q 0

2U
La constante est appelée la constante de rappelle.
q 2
Ainsi ; la force de rappel prend la forme linéaire en fonction de l’allongement et opposée au
mouvement telle que :
 2U 
F (t)   2 q
q q 0

1.8 Méthodes de calculs


L’équation du mouvement pour un système conservatif peut être déterminée par trois
méthodes :
1) Principe de la conservation d’énergie totale :
dET
ET  Ec  E p  T U  Cons tan te  0
dt
Où ET est appelée l’énergie totale du système.
2) La loi dynamique de Newton :
 
 i  mai i
F
n1

Où a i est appelée l’accélération des composantes du système.

3) Méthode de Lagrange-Euler : L  q ,q  T U  Ec  E p  Cons tante

Où L : est le Lagrangien du système.

- 16 -
Dans le cas d’un système dit conservatif, on a les forces dérivent d’un potentiel.
On définit l’action du système comme la sommation, entre l’intervalle du temps, t0 , t1  le long

du trajet du système, de la différence entre l'énergie cinétique et l'énergie potentielle.


t1
   L q , q  dt
t0

La détermination du trajet se fait par une méthode variationnelle. Cette méthode aboutit aux
équations d'Euler-Lagrange qui donnent des chemins sur lesquels l'action est minimale.
 En appliquant le principe de moindre action,   0 , on obtient l’équation d’Euler-
Lagrange pour un système conservatif comme suit :
d  L   L 
    0 i  1, n
dt  qi   q i 
 L’équation du mouvement pour un système dissipatif (non conservatif) peut être
déterminée comme suit :
 Système en translation :
d  L   L  
     Fext i  1, n
dt  qi   q i 

Ou Fext sont les forces extérieures appliquées au système.

 Système en rotation
d  L    L  
     M ext i  1, n
dt   qi    q i 

Où Mext sont les moments extérieurs appliqués au système. Dans ce cas les
forces ne dérivent pas d’un potentiel.

- 17 -
Chapitre 2 : Systèmes linéaires libres à un
degré de liberté.

- 18 -
2.1 Oscillateurs libres
Un système oscillant en absence de toute force d’excitation, est appelé oscillateur libre. Le
nombre des grandeurs indépendantes intervenant dans le mouvement est appelée degré de
liberté.
Un système isolé oscillant à un degré de liberté est déterminé par la coordonnée généralisée q
qui est l’écart par rapport à l’équilibre stable.
2.2 Oscillateur harmonique
En mécanique, on appelle oscillateur harmonique qui, dès qu’il soit écarté de sa position
d’équilibre d’une distance (ou angle ), est soumis à une force de rappel opposée et
proportionnelle à l’écartement (ou ) :
=−
: Une constante positive
2.2.1 Exemples
) Le système masse-ressort ci-contre est un oscillateur harmonique car la force de rappel est
=− .
) La force de rappel du pendule simple est F   m g s in  . Le pendule devient un oscillateur

harmonique lorsque ≪1 : F   m g sin    m g  .

2.3 Pulsation propre d’un oscillateur harmonique


On définit l’oscillation harmonique par l’équation différentielle suivante :
q t    02 q t  0

(En mécanique = , , , , ….En électricité = , , ). Où 0 est appelée la pulsation


propre du système.
On définit la période propre T0 comme suit :
2
T0 
0

- 19 -
La solution de cette équation différentielle est de forme sinusoïdale tel que :

q t   A cos 0t   
Où ω0 est appelée pulsation propre car elle ne dépend que des grandeurs propres à l’oscillateur.
A représente l’amplitude des oscillations et ϕ est le déphasage. Les constantes A et ϕ sont
déterminées par les conditions initiales suivantes :

q t  0  q0

q t  0  q0

A- Réponse de la position B- Réponse de la vitesse


Figure 2.1 : Mouvement oscillatoire libre

Il faut signaler que toutes les oscillations de faible amplitude autour de la position d’équilibre
peuvent être assimilées à des mouvements linéaires et l’énergie potentielle peut s’exprimer sous
forme quadratique de la coordonnée généralisée q.
En revanche, au-delà d’une certaine amplitude l’oscillation devient non linéaire. Quelques
exemples d’applications :
2.3.1 Exemples
) Trouver à l’aide du PFD l’équation du mouvement du système ci-contre.

- 20 -
 Calculer sa pulsation propre pour =1 =3 / .
 Trouver l’amplitude et la phase ∅ sachant qu’initialement la masse est poussée 2
vers le bas puis lancée vers le haut à une vitesse de 2 / .

    

 PFD en équilibre : F  0  mg T  0  mg  kz 0  0 .
    
 PFD en mouvement :  F  m a  mg T  m a  mg  k  z  z 0   mz .

Grace à l’équation d’équilibre m g  k z 0  0 , l’équation du mouvement se simplifie :

k
z  z 0
m
 La pulsation propre est  0  k rad/s.
 3
m

 L’équation horaire est : z t   A cos  0t     A cos  


3t   . Utilisons les

conditions initiales pour trouver et ∅ :

 1 
 tan    
 z  0   A cos   2cm 3 6

  2 2 2
 z  0   A 3 sin  2cm / s A= = 
 0.866
 1.155cm / s
 cos  cos
 6
) Trouver à l’aide de la loi des mailles l’équation du mouvement de la charge dans
le circuit ci-contre, puis déduire la pulsation propre 0.

:
La loi des mailles s’écrit :

V i  0  V L V C  0
q di dq
VC  et V L  L ,i   q
C dt dt

- 21 -
d
VL  L q  Lq
dt
  1
q 1 q  q 0
Lq   0  Lq  q  0   LC
C C  q  02q  0

1 1
 02   0 
LC LC

La pulsation propre est donc 0  1


LC

2.4 L’énergie d’un oscillateur harmonique


L’énergie d’un oscillateur harmonique est la somme de ses énergies cinétiques et potentielles :
E  T U
 L’énergie cinétique de translation d’un corps de masse et de vitesse est
1 1
T translation  m 2 . Pour une bobine T  Li 2 .
2 2
 L’énergie cinétique de rotation d’un Corps de moment d’inertie Δ autour d’un axe Δ

et de vitesse angulaire  est T translation  1 I  2


2
 L’énergie potentielle d’une masse dans un champ gravitationnelle constant est :
U m asse   m gh . Lors d’une ascension d’une hauteur ℎ

 U m asse   m g h . Lors d’une descente d’une hauteur ℎ

 L’énergie potentielle d’un ressort à boudin de raideur lors d’une déformation est
1 1 1 2
U ressort  kd 2 . Pour un condensateur U  q .
2 2C
 L’énergie potentielle d’un ressort de torsion de raideur lors d’une déformation
1 2
est : U ressort    k  .
2
Remarque : L’énergie totale E  T U est conservée (constante) durant le mouvement :
dE
0
dt
Cette équation de conservation donne l’équation du mouvement des systèmes conservés.

- 22 -
2.4.1 Exemple

1
T  mz 2
2
1 2
U  k  z  z 0   mg  z  z 0 
2
1 1 1 1
U  kz 2  kzz 0  kz 02  mgz  mgz 0  kz 2  kzz 0  mgz  kz 02  mgz 0
2 2 2 2
1 1
U  kz 2   kz 0  mg  z  kz 02  mgz 0
2 2
Grâce à la condition d’équilibre
U 1 
  2kz  kz 0  mg  0 
z z 0 2  z 0
z  0 : kz 0  mg  0

Alors se simplifie U  1 kz 2  1 kz 02  m gz 0  U  1 kz 2  Cte


2 2 2
1 1
E  T U  m z 2  kz 2  Cte .
2 2

dE d 1 1 2 
 mz  kz  Cte 
2
0
dt dt 2 2 
dE d 1  d 1 
  mz 2    kz 2   0
dt dt  2  dt  2 
dE 1  1 
  m 2z z    k 2z z   0
dt 2  2 
k
mz z  kz z  0  m z  kz  0  z  z 0
m
Qui est bien l’équation du mouvement trouvée à l’aide du PFD.
2.5 Condition d’équilibre
La condition d’équilibre est =0 si l’équilibre est en = 0, on écrit F x x 0
 0 . Pour une force

 U 
dérivant d’un potentiel    , la condition d’équilibre s’écrit :
 x 

- 23 -
U
 0.
x x x 0

L’équilibre d’un système est stable si, une fois écarté de sa position d’équilibre, il y a retourne.
Le système retourne à son équilibre si est une force de rappel. Puisque = − on aura une
force de rappel si >0.
F    2U 
Comme =    2  , la condition d’équilibre stable s’écrit :
 x   x 

  2U 
 2  0.
  x  x x 0
Cette condition est aussi une condition d’oscillation.
L’équilibre d’un système est instable si le système ne regagne pas son équilibre lors d’un
écartement, c.-à-d. si <0 la condition d’équilibre instable s’écrit donc :

  2U 
 2 0
 x  x x 0
Pour les rotations les équations précédentes deviennes :

 U   2U   2U 
   0,  2   0 , 2  0.
      0     0     0

2.5.1 Exemple
Trouver les positions d’équilibre et leur nature pour le système ci-contre.

L’énergie potentielle lors d’un écartement de la verticale est :


U  mgh  mgl 1 cos  Les positions d’équilibre sont données par

U  

0

  mgl 1  cos      mgl

1  cos     mgl sin   0  sin   0

Les positions d’équilibres sont donc : =0 = .

- 24 -
U  mgl 1  cos 
U
 mgl sin 

  2U   
 2   mgl sin    mgl sin   mgl cos 
    
  2U 
Alors  2   mgl cos 
  

 2U 
 2   mgl cos0  mgl  0 Alors = 0 ′é .
    0

 2U 
 2   mgl cos   mgl  0 Ce qui implique que = ′é
    
.
2.6 Equation de Lagrange (1788)
L’équation de Lagrange (appelée aussi équation d’Euler-Lagrange) est :
d  L   L 
  0
dt  q   q 
= − est appelé le Lagrangien
L’équation de Lagrange donne aussi directement l’équation du mouvement. (Pour les
translations = , , . Pour les rotations = , ,… En électricité = )
2.6.1 Exemple

1
T  mz 2
2
1
U  kz 2  Cte
2

Le lagrangien est : L  T  U  1 m z 2  1 kz 2  Cte


2 2
L’équation du mouvement est donc :
d  L   L 
dt  z    z   0
   

- 25 -
1 1
Avec L  T  U  mz 2  kz 2  cte
2 2
L  1  1  1 d  L  d d
 
z z  2
mz 2   m
 2 z
 
z 2  m  2z   mz 
2 dt
 
 z
   mz   m  z   mz
 dt dt
L   1 2 1  1

z z
  kz    k
 2  2 z
 
z 2   k  2z    kz
2
Alors
mz  kz  0
 k
z  z  0 k k
 m  02   0 
z   2 z  0 m m
 0

Qui est bien l’équation obtenue à l’aide du PFD puis à l’aide de l’équation de conservation.

La solution de l’équation différentielle s’écrit alors : z t   A cos  0t   


2.6.1.1 Ressort :

Figure 2.2 : Mouvement oscillatoire d’un ressort.

L’énergie cinétique s’écrit :


1 1
T  Ec  m v 2  m x 2
2 2
L’énergie potentielle pour des petites oscillations, s’écrit sous la forme :
Ep  U Uk Um

- 26 -
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180  
cos 180     1
dU k   Fk dl  k x dx / Fk  k x , dl  dx
x 0x x 0x x 0x
x 2  k x 0x
U k   dU k   k x dx  k  x dx  k     x 2 
 2 0 2 0
0 0

k x 0  x 2
Uk   0

2  
k 2 k k k
Uk 
2 2
 2

 x 0  x   x 2  2 x x 0  x 02  x 2  k x x 0  x 02
2
k k k
Uk  x 2  k x x 0  x 02  cte / x 02  cte
2 2 2

Alors : U k  k x 2  kxx0  cte


2
   
dU m     
  Fm dl   Fm dl cos Fm  , dl 
dU m   Fm dl cos  0 
cos  0   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
x  x0 x  x0
x  x0
U m   dU m    mgdl   mg  dl  k l 0   mg  x  x0   0 
0 0

U m   mg  x  x0    mgx  mgx0

k 2
U  Uk  Um  x  kxx0  mgx  mgx0  cte
2
k 2
U x   kx0  mg  x  mgx0  cte /  mgx0  cte
2
k
U  x 2   kx0  mg  x  cte
2
Equilibre
U
0
x x0

U k
  2 x   kx 0  m g 
x 2
U k
: x  0   2  x  0    kx 0  m g 
x x0 2
U mg
 0   kx 0  m g   0  x 0 
x x0 kx 0

k 2
U  x  cte
2

- 27 -
1 1
L  T U  m x 2  kx 2  cte
2 2
L’équation de mouvement est de la forme :
d  L   L

  
0
dt  x   x

1 1
Avec L  T  U  mx 2  kx 2  cte
2 2
L  1  1  1 d  L  d d
 
x x  2
mx 2   m
 2 x 2
 
x 2  m  2x   mx  
dt  x
   mx   m  x   mx
 dt dt
L   1 2 1  1

x x  2
  kx    k
 2 x 2
 
x 2   k  2x    kx

Alors mx  kx  0
 k
 x  x  0
 m
 x   2 x  0
 0

k k
02   0 
m m
La solution de l’équation différentielle s’écrit alors :
x  t   A cos 0t   

2.6.1.2 Pendule simple :

Figure 2.3 : Mouvement Oscillatoire d’un pendule simple

  x  l sin    x  l cos 


om   v 

 y  l cos   y  l sin 
v  x 2  y 2  l
2 2
 

- 28 -
L’énergie cinétique s’écrit :
1 1
T  Ec  mv 2  mx 2
2 2
x  l
1 1 2 2
T  m l
2

2
  
2
ml 

Pour l’énergie potentielle on a :


   

dU m   Fm dl   Fm dl cos Fm    , dl    
dU m   Fm dl cos  0 
cos  0   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
h h
h
U m   dU m    mgdl   mg  dl  k  l 0   mg  h  0
0 0

U m   mgh
h
cos    h  l cos   U m   mgl cos 
l
Alors
U  E p   m g l co s   cte

Alors, le Lagrangien du système s’écrit :


1 2 2
L  Ec  E p  T  U  ml   mgl cos   cte
2
L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :
d  L   L 
  0
dt      
1 2 2
Avec L  E c  E p  T U  ml   mgl cos   cte
2
L   1 2 2  1 2  2 1 d  L  d d 
  ml    ml   ml 2 2  ml 2 
      ml 2  ml 2
    ml 2
 
   2  2  2 dt    dt dt
L  
  mgl cos    mgl  cos    mgl sin 
  
Alors m l 2  m gl sin   0
A faible amplitude sin   
Alors : ml 2  m gl  0

- 29 -
  g
    0
 l
  2  0
 0

g g
02   0 
l l
La solution de l’équation différentielle s’écrit alors :
  t   A cos 0 t   
2.6.1.3 Système de torsion :
Un corps rigide de moment d’inertie J0 oscille autour d’un axe avec une constante de torsion
kt.

Figure 2.4 : Mouvement oscillatoire de torsion


L’énergie cinétique s’écrit :
1 2
Ec T  J 0
2
Pour l’énergie potentielle on a :
1
E p U  k t 2
2
Le Lagrangien du système s’écrit alors :
1 2 1
L  Ec  E p  T  U  J 0  k t 2  cte
2 2
L’équation différentielle s’écrit :
d  L   L  1 2 1 2
        0 Avec : L  E c  E p  2 J 0  2 k t   cte
dt    
L  d  L  
 J      J 0

0
dt  
L
 k t 

J 0  k t   0
  k t
  J   0 k kt
 0  02  t  0 
   2  0 J0 J0
 0

- 30 -
La solution de l’équation différentielle s’écrit alors :
 t   0 cos 0t   
2.6.2 Exercices
Exercice N°1 :
Comparer entre la pulsation propre d’un système mécanique k+m et un système électrique LC
On donne : k=100 N/m, m=250g, L=0.1 H, C=100 pF.
Solution :

Solution :
1 1
T  Ec  mv2  mx2
2 2
Ep  U  Uk Um
Um  0 Car : Um=mgh et h=0
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180  
cos 180     1
dU k   Fk dl  k x dx / Fk  k x , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   k x dx  k  x dx  k     x 2 
 2 0 2 0
0 0

k  2
Uk 
  x 0  x   0 
2
k 2 k k k
U k  x 0  x  
2 2
 2

x 2  2 x x 0  x 02  x 2  k xx 0  x 02
2
k 2 k 2 k 2
U  x  k xx 0  x 0  cte / x 0  cte
2 2 2

Alors : U  k x 2  kxx0  cte


2

- 31 -
Equilibre
U
0
x x0

U k
  2 x  kx 0
x 2
U k
: x  0   2  x  0   kx 0
x x  0 2
U
 0  kx 0  0  x 0  0
x x0

k 2
U  x  cte
2
1 1
L  T U  m x 2  k x 2  c te
2 2
L’équation de mouvement est de la forme :
d  L   L 
    0
dt  x   x 
1 1
Avec L  T  U  mx 2  kx 2  cte
2 2
L   1 2  1  2 1 d  L  d d
  mx   m
x x  2  2 x
 
x  m  2 x   mx      mx   m  x   mx
2 dt  x  dt dt
L   1 2  1  2 1
   kx    k
x x  2  2 x
 
x   k  2 x    kx
2
Alors m x  k x  0

 k
x  x  0 k k
 m  02   0 
x   2x  0 m m
 0

k=100 N/m, m=250 g=0.250 kg.

k 100
0  mécanique  0    20 rad.s1
m 0.250

- 32 -
2/Circuit électrique LC

V i  0  VL  VC  0
q
VC 
C
di dq
VL  L ,i  q
dt dt
d
VL  L q  Lq
dt
q 1
Lq   0  Lq  q  0
C C
1
q  q0
LC
1 1
q  02 q  0 / 02   0 
LC LC
L=0.1 H, C=100 pF=100 10-12 F.
1 1
0  électrique   0    3.16  1016 rad .s 1
LC 0.1  100  10 12

0  électrique  0  mécanique

Les circuits électriques possèdent un spectre de fréquences assez large en comparaison avec
celui des spectres électriques.

Exercice N°2 :

Un système vibratoire (k+m) (disposé horizontalement), constitué d’une masse m=0.01


kg et d’un ressort k=36Nm-1. A l’instant t=0 on observe que la masse est à 50 mm à droite de sa
position d’équilibre et se déplace toujours vers la droite avec une vitesse de 1.7ms-1. Calculer
la fréquence, l’amplitude, la phase initiale et l’énergie du système. Un second système identique

au premier est mis en vibration avec la même amplitude mais avec une avance de phase de 
2
calculer le déplacement et la vitesse à t=0. A quel instant va-t-il passer ensuite par la position
d’équilibre ?

- 33 -
Solution :
L’équation du mouvement d’un système vibratoire k+m (disposé horizontalement) est
 k
 
x x 0
 m
  2
 x  0 x  0
x  t   A cos 0t   
k k 36
02   0    60 rad .s 1
m m 0.01
Calcul fréquence f
0 60
0  2 f  f    9.55 Hertz
2 2
Calcul A et 
 x  t   A cos  0t   
  x  t   A cos 0t   
 dx  t  d  
v  t    x  t    A cos 0t      x  t    A0 sin 0t   
 dt dt
Dans les conditions initiales

 x  t  0   A cos 0  0     x  t  0   A cos  


 
 x  t  0    A0 sin 0  0     x  t  0    A0 sin  
Application Numérique
 x  t  0  A cos    50mm  50.103 m 1

 x  t  0   A0 sin    1.7m / s  2

 x  t  0   A cos    50mm  50.103 m 1



 x  t  0    A0 sin    1.7m / s  2 
 2   A0 sin   1.7
   0 tan  
1 A cos   50.103
1.7 1.7 1 1.7 1 
0 tan    3
 tan    3
 3
    rad
50.10 50.10 0 50.10 60 6

  3 50.103
D’après (1) : A cos     Acos 
   50.10  A   0.057m
 6  
cos   
 6
Calcul de l’énergie maximale du système
ET  T  U
ET  Max   U T  0

- 34 -
Puisque l’énergie est maximale quand l’allongement du ressort est maximum et dans cette
instant le ressort change de direction c’est-à-dire v=0 cela implique que l’énergie cinétique
devient nulle.
1 2
ET  Max   U  kx
2
x  0.057 m , k  36
1 2
ET  Max   36  0.057   0.06 J
2
Calcul de la position et la vitesse du deuxième système à t=0 :
Pour le deuxième système : Il a la même amplitude que le premier système c’est-à-dire A ne

change pas mais avec une avance de phase de  c’est-à-dire  devient   


2 2
Alors

    
 x  t   A cos  0t      
   2 

 x  t    A sin   t       
 0  0  2  
  
Dans les conditions initiales

        
 x  t  0   A cos  0   t  0        x  t  0  A cos      
   2    2 
 
 x  t  0    A sin     t  0          x  t  0   A sin      
 0  0  2   
0  2  
   
Application Numérique
          
 x  t  0  A cos        A cos      A cos    0.057 cos    0.0288m
  2   6 2 3 3

 x t  0   A sin          A sin         A sin     0.057  60  sin     2.9 m / s
   0 


2 
0 
 6 2
 0  
3
 
3

Donc le deuxième système à t=0 est à 28.8 mm de la position d’équilibre et se déplace avec une
vitesse de 3 m/s.
A quel instant va-t-il passer ensuite par la position d’équilibre ?
     
x  t   A cos  0t      A cos  0 t    0  cos  0t    0
 2  3  3

cos    0   
2

- 35 -
De même
   
cos  0t    0  0t  
 3 3 2
    1  1
0t     t      0.01 s
2 3 6 6 0 6 60
Exercice N°3 :
Simplifier le système de la figure 1 en remplaçant les ressorts par un ressort équivalent
ke  k1  k 2  k3  k et k 4  2 k  . En déduire la nature du mouvement et sa pulsation propre  0
qu’on demande de calculer sachant que k  150 N/m, m=1kg.

Solution :
k1 est en parallèle avec k 2 alors k 1e q u i v a l e n t   k 1  k 2  2 k

k1 equivalent  est en série avec k3

1 1 1 1 1 3
    
k2 equivalent  k1 equivalent  k3 2 k k 2 k
2k
k2 equivalent  
3
k2equivalent  est en parallèle avec k 4

2k 8k
k 3equivalent   k 2 equivalent   k 4   2k 
3 3

k 3 equivalent   k  equivalent   k e

 k

x x 0
 m
 2
 x  0 x  0
k k 8k
02   0  e   20 rad .s 1
m m 3m

- 36 -
Exercice N°4 :
Une tige de longueur l et de masse négligeable articulée au point O portant à son extrémité libre
une masse ponctuelle m. A une distance a de O de la tige on attache verticalement un ressort de
raideur k, l’autre extrémité étant fixée à un bâti fixe au point A. A l’équilibre statique la tige
prend une position horizontale   0 .

1- Dire si à cette position le ressort est-il allongé ou non ? en déduire la condition d’équilibre.
2- Etablir l’équation différentielle des faibles oscillations et en déduire leur période.

Solution :
U Uk Um

L’énergie potentielle de la tige égale à zéro car la masse de la tige est négligée.
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180 
cos 180   1
dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k     x 2 
0 0  2 0 2 0

k 2
Uk   x0  x   0 
2 
k 2 k 2 k k
U k   x0  x  
2 2
 2

x  2 xx0  x02  x 2  kxx0  x02
2
k k k
U k  x 2  kxx0  x02  cte / x02  cte
2 2 2
Alors
k 2
Uk  x  kxx0  cte
2

- 37 -
Avec
x
sin    x  a sin 
a
k 2 k 2
Uk  x  kxx0  cte   a sin    k  a sin   x0  cte
2 2
   
dU m     
  Fm dl   Fm dl cos Fm  , dl 
dU m   Fm dl cos  0 
cos  0   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
h h
h
U m   dU m    mgdl   mg  dl  k  l 0   mg  h  0
0 0

U m   mgh
h
sin    h  l sin   U m   mgl sin 
l
Alors
k 2
U  Uk Um   a sin    k  a sin   x0  mgl sin   cte
2
k 2
U
2
 
a sin  2  kax0  sin    mgl  sin    cte

k
 
U  a 2 sin  2   kax0  mgl  sin    cte
2
2
A faible amplitude sin    et cos   1  
2
k 2 2
U 
2
 
a    kax0  mgl    cte

- 38 -
Equilibre
U
0
  0

U k
  a 2  2   kax 0  mgl 
 2
U k
:   0   a 2  2   0    kax 0  mgl    kax 0  mgl 
  0 2
U mgl
 0   kax 0  m gl   0  x 0  
x x0 ka

C’est-à-dire que le ressort est allongé de x 0   mgl


ka
Alors
k 2 2
U
2
 
a   cte .

1 1
T  Ec  mv 2  mx 2
2 2
x  l
1 1 2 2
T  m l
2

2
  
2
ml 

Alors, le Lagrangien du système s’écrit :


1 2 2 k 2 2
L  Ec  E p  T  U 
2 2
 
ml   a   cte

d  L   L 
L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :     0
dt      
L 1 2 d  L 
 ml  2  ml 2   2 
  ml 

 2 
dt   
L k
  a 2  2   ka 2
 2
2 
ml   ka 2  0
  ka 2
  2   0
 ml
   2  0
 0

ka 2 ka 2 a k
02    0  
ml 2 ml 2 l m

- 39 -
Exercice N°5 :

Un tube en U et de section S, contient un liquide de masse volumique et de longueur dans


le tube.
1- Etablir l’équation différentielle des vibrations libres de faibles amplitudes.
2- Déduire leur pulsation propre.

Solution :
1. L’énergie cinétique
1 1
T  Ec  Mv 2  Mx 2
2 2
M : La masse de liquide
M
   M   V   Sl
V
M
 S  ………………(1)
l
l : Longueur de liquide.
1
T  M x 2
2
2. L’énergie potentielle
   

dU m   Fm dl   Fm dl cos Fm    , dl    
dU m   Fm dl cos 180 
cos 180    1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
m : La masse du tube 2x
m
  m  Vm   S 2x
Vm
Fm  mg   S 2xg  2 gSx
x x x x x
 x2 
Um   dUm   mgdl   2 gSxdx   2 gSxdx  2 gS  xdx  2 gS  
0 0 0 0  2 0

- 40 -
 x2 
Um  2 gS   0
2 
 x2 
Um  2 gS  
2
Um   gSx2  cte
L  T U
1
L  Mx 2   gSx 2  cte
2
D’après (1) : M  S 
l
L  T U
1 M
L Mx 2   gSx 2  cte /  S
2 l
1 Mg 2
L  Mx 2  x  cte
2 l
L’équation de mouvement est de la forme :
d  L   L 
  0
dt  x   x 
L 1 d  L 
 M 2 x  Mx     Mx
x 2 dt  x 
L Mg 2 Mg
 2x   x
x l l
Alors
2M g
M 
x x0
l

 2g

x x 0 2g 2g
 l  02   0 
 2 l l
 x  0 x  0

- 41 -
Exercice N°6 :

Trouver le système simple équivalent du système représenté sur la fig.2, puis calculer la
pulsation propre. On admet que le déplacement de la masse est uniquement v

Equilibre


 
F 0

F1  F2  mg  0

F1 F2
O’
α1

A1 a
π α2
O
b
mg A2

Suivant le mouvement du système on trouve


F1  F2  mg
F1  k1x1, F2  k2 x2

k1 x1  k 2 x 2  m g ………..(1)

  0
     
OA1  F1  OA2  F2  OO  mg  0
     
OA1  F1  A2O  F2  OO   mg  0
     
On a A  B  A  B sin A, B  
           
Alors OA1  F1  sin  OA , F  
1 1    
A2O  F2  sin A2O , F2  OO   mg  sin OO , mg  0

- 42 -
On a
   
OA1  a , A2O  b, F1  F1 , F2  F2

Alors
     
   
aF1 sin OA1 , F1  bF2 sin A2O, F2  OO  mg  sin OO, mg  0  
 
 
sin OO, mg  sin180  0
   
 
aF1 sin OA1 , F1  bF2 sin A2O, F2  0  
   
 
On pose sin OA1 , F1  1 ,sin A2O, F2   2  
a F1 s in  1   b F 2 s in  2  0

 
1    ,2  
2 2

F1 F2

α1
ϕ

O
α2
A1

ϕ A2
On sait que
sin  A  B   sin A cos B  cos A sin B
   
sin 1   sin      sin  cos  cos  sin
 2 2 2
 
cos  0, sin 1
2 2
 
sin 1   sin      cos 
 2

- 43 -
sin  A  B   sin A cos B  cos A sin B
   
sin  2   sin      sin cos   cos sin 
2  2 2
 
cos  0, sin 1
2 2
 
sin  2   sin      cos 
2 
Alors a F1 s in  1   b F 2 s in  2   0

Devient
aF1 cos    bF2 cos    0
aF1  bF2

Alors ak1 x1  bk 2 x2 …… ….….(2)

Equilibre kequivalent  x  mg

D’après (1) : k equivalent  x  mg  k1x1  k2 x2

k equivalent  x  k1x1  k2 x2 ……….(3)

Triangle : A1 A2 A3

x1 x x2
θ θ
A1 a
O
b
A2
x  x1 x2  x1
sin    …..….(4) θ
a ab
(x-x1)
En replaçant (2) et (4) dans (3) on trouve a
2
(x2-x)
k equivalent  
 a  b
a 2 b2
 b
k1 k2

- 44 -
 k equivalent 
 
x x0
 m
  2
 x  0 x  0
2
2
kequivalent  kequivalent   a  b
 
0  0  
m m  a 2 b2 
  m
 k1 k2 

- 45 -
Chapitre 3 : Système linéaire libres amortis à
un degré de liberté.

- 46 -
3.1 Force d’amortissement.
Un système soumis à un frottement est dit amorti. Le frottement le plus simple est le
frottement visqueux. Les frottements visqueux sont de la forme
=−
Est une Constante positive appelé coefficient de frottement et est la vitesse du corps en
mouvement. En mécanique, l’amortissement est schématisé par :

La vitesse est dans ce cas la vitesse relative des deux bras de l’amortissement.
3.2 Equation de Lagrange des systèmes amortis
S’il existe un frottement f   q , l’équation de Lagrange devient :

d  L   L 
       q .
dt  q   q 

En introduisant la fonction de dissipation D  1  q 2 , nous pouvons écrire :


2
D
f  q   . (En translation D  1  2  1  x 2 . En électricité D  1 R i 2  1 R q 2 ).
q 2 2 2 2

L’équation de Lagrange des systèmes amortis s’écrit alors (où = , , , , …)


d  L   L  D
       
dt  q   q  q
3.3 Equation du mouvement des systèmes amortis
L’équation du mouvement des systèmes linéaires amortis par f   q est de la forme

 On définit l’oscillation amorti comme suit :

qt   2 q t   02q t   0
Où  est un coefficient positif et est appelé facteur d’amortissement. 0 est la pulsation propre.
0
 Q est appelé facteur de qualité.
2
3.4 Résolution de l’équation du mouvement

q t   2  q t    02 q t   0
La résolution de cette équation se fait par le changement de variable

q t   Ae rt q t   Are rt  qt   Ar 2e rt , l’équation devient alors :

- 47 -
q t   2 q t    02q t   0
A r 2e rt  2 A re rt   02 A e rt  0
 
A e rt r 2  2 r   02  0

r 2  2  r   02  0
On calcule le discriminent  ’et on obtient alors :
2
   2   402
  4 2  402

  4  2  02 

  4  2  02  2   2
 02 
Il existe trois types de solutions :
 Cas où le système est fortement amorti :   0    0 et Q < 0.5

La solution de l’équation différentielle s’écrit comme suit :

2  2  2  02
q t   A1e rt1  A2e r2t avec r1,2      2  02
2

q t   A1e
    2
02 t  A e    2
02 t  e t  A e     t  A e    t 
2 2
0
2 2
0

2  1 2 
 
Où A1 et A2 sont coefficients à déterminer par les conditions initiales

 q t  0 

 q t  0 

On dit que le système a un mouvement apériodique.

Figure 3.1 : Mouvement amorti apériodique

- 48 -
 Cas où l’amortissement est critique :   0    0 et Q = 0.5

La solution de l’équation est de la forme :


q t    A1t  A2  e rt
2
r1  r2  r   
2
q t    A1t  A2  e t
Où A1 et A2 sont coefficients à déterminer par les conditions initiales :

q t  0

q t  0

Figure 3.2 : Mouvement amorti critique

- 49 -
 Cas où l’amortissement est faible :   0    0 et Q > 0.5

Deux solutions complexes pour l’équation caractéristique

r    j 2  2
1 0
 2 2
r2    j 0 
r t r t
Le mouvement résultant est q t   A1e 1  A 2e 2 soit :

q t   Ae t cos t  

q t  0
Où A et  sont des constantes à déterminer par les conditions initiales : 
q t  0
Le mouvement est dit pseudo- périodique.    02   2 est appelé pseudo- pulsation.

2 2
T   est appelé pseudo période.
 2
 
0
2

Figure 3.3 : Mouvement oscillatoire amorti

3.5 Décrément logarithmique


Pour évaluer la diminution exponentielle de l’amplitude du mouvement pseudo-périodique,
nous utilisons le logarithme. Le rapport

- 50 -
q t  1 q t 
D  Ln Ou encore D  Ln est appelé le décrément logarithmique. En
q  t T  n q t  nT 

t Ae t
utilisant l’équation q t   Ae cos t   , on trouve   Ln ⇒ =
Ae  t T 
 Il faut signaler que le système subit une perte d’énergie totale due au travail des
forces de frottement.
2
dET  t    p  t  dt  dWfr  ET  Wfr  0

3.5.1 Exemples
a) Soit le système masse-ressort ci-contre. Trouver l’équation du mouvement d’abord avec le
Lagrangien puis avec PFD.

• A l’aide du Lagrangien :
Le Lagrangien est :
1 1
L  T U  mx 2  kx 2 .
2 2
1 1
D   2   x 2
2 2
L’équation de Lagrange s’écrit alors :
d  L   L
 D
    
dt  x   x
 x
1 1
Avec L  T  U  mx 2  kx 2  cte
2 2
L  1  1  1 d  L  d d
 
x x  2
mx 2   m
 2 x
 
x 2  m  2x   mx  
2 dt  x
   mx   m  x   mx
 dt dt
L   1 2 1  1

x x  2
  kx    k
 2 x
 
x 2   k  2x    kx
2
1 1 D  1  1  1
D   2   x 2 
2 2
 
x x  2
 x 2   
 2 x 2
 
x 2    2x    x

- 51 -
Alors
 k 
x  x  x  0
mx  kx   x   m m
x   2 x  2 x  0
 0

k k  
02   0  et 2    
m m m 2m
           
À l’aide du PFD :  F  m a  mg T  R  f  m a  kxi  mgj  Rj   
xi  
mxi

Par projection sur ′ ∶  kx   x  m x  m x  kx   x  0  x  k x   x  0


m m

) Soit le système disque-ressort ci- contre. ≪1. Trouver l’équation du mouvement si


=1 , =2 / , =10 , =5 , =8 / .

A l’aide du Lagrangien :

1 2
T  E c  T  Disque   J
2
1
J  MR 2
2
11 
T   M R 2   2
22 
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180 
cos 180    1
dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k     x 2 
0 0  2 0 2 0

- 52 -
k  2
U U k   x 0  x   0
2 
k 2 k k k
U  x 0  x  
2 2
 2

x 2  2xx 0  x 02  x 2  kxx 0  x 02
2
k k k
U  x 2  kxx 0  x 02  cte / x 02  cte
2 2 2
Alors
k 2
U U k  x  kxx 0  cte
2
Avec
x
sin    x  R sin 
R

k 2 k 2
U U k  x  kxx 0  cte   R sin    k  R sin   x 0  cte
2 2

A faible amplitude sin   


k 2 2
U 
2
 
R    k R x 0    cte

Equilibre
U
0
  0

U k
  R 2  2   k R x 0 
 2
U k
:   0   R 2  2   0    k R x 0     k R x 0 
   0 2
U
 0   kR x 0   0  x 0  0
x x 0

Alors
k 2 2
U  R   cte .
2
1 1
D   2   x 2
2 2
1
x  r  D   r
2

2
 

- 53 -
d  L   L
 D
     
   
dt   
11  k
Avec L  T  U  U   MR 2   2  R 2 2  cte
22  2
L  11 2  2  11 2  2  1  1 MR 2  2   1 MR 2  
  
   2  2
MR   
  22
  MR 
 
  2  2 

 2



d  L  d   1 2   1 2 d 1 
       MR      MR     MR 2  
 
dt    dt   2   2  dt 2 
L   1 2 2 1 2  1

   2
  kR     kR
 2 
 
 2   kR 2  2   kR 2
2
1 1 D  1  1  1
D   2   r 2 2       r 22    r 2  2   r 2 2   r 2
   
2 2    2  2  2

Alors

  kR 2 r 2
       0   2k 2 r 2 
1 2   2 2   1 2 1 2      0
 2 MR   kR    r     2 MR   MR 
2 
 M MR 2
      2  2  0
  0  2  0
2  0

2k 2k 2 r 2 r 2
02   0  et 2    
M M MR 2 MR 2

3.5.2 Exercices

Exercice N°1 :

On considère un oscillateur mécanique k  m   . La position instantanée x(t) de la masse


m est représentée par le graphe de la figure suivante.
1. Quelle est le régime d’évolution de l’oscillateur ? Donner l’équation différentielle
faisant intervenir le coefficient d’amortissement et la pulsation propre. Donner
l’expression de D(t).
2. Déterminer graphiquement la pseudo-période Ta.
3. Rappeler la définition du décrément logarithmique D. Déterminer –le graphiquement
et en déduire le coefficient d’amortissement et la période propre T0.

- 54 -
Solution :
1.a. Le régime est pseudopériodique.
1.b. Equation différentielle est :
 k 
 x  x  x  0
 m m

 x  0 x  2 x  0
2

k k
02   0 
m m
 
2   
m 2m
 0 : Pulsation propre du système non-amortie (c’est-à-dire quand   0 )

 : Coefficient d’amortissement.
2. Valeur de Ta du graphe :
2 2
Ta  2s  a  2 fa     rad.s1.
Ta 2

 x1 
3. L’expression de D : D  ln  
 x2 
x1, x2 : Deux crêtes successives

 24 
D  ln    0.448
 16 
D 0.448
D   Ta    
Ta 2
  0.224 s 1

- 55 -
D’autre part nous avons
2 2 2
Ta   a     rad .s 1
a Ta 2
a  02   2
a2  02   2  02  a2   2
2
T0   1.99 s
0

Exercice N°2 :

Un corps de masse m=0.5 kg reposant sur un plan horizontal est relié à un bâti fixe par un
ressort de raideur k=245 N/m.
Ecarté de x0 = 3cm de sa position d’équilibre puis relâché sans vitesse initiale, il effectue
des oscillations libres amorties par un frottement sec de coefficient   0.1 .
1- Calculer la période des oscillations T0.
2- Quel est le nombre de demi-périodes effectuées par le corps et à quelle distance
s’arrête-t-il ?
3- Quelle distance totale aura-t-il parcouru ? En déduire le travail résistant de la force de
frottement.
4- Comparer les énergies potentielles du ressort avant et après ces oscillations,
conclusion ?

Solution :

 k 

x  x  x  0
1.1 :  m m

x  0 x  2 x  0
2

 
2   
m 2m
k k 2 2 2 m
02   0    T0    2  0.28 s
m m T0 0 k k
m

- 56 -
2. On sait que les amplitudes diminuent linéairement selon :

 2mg   T0 
xk  x0  n   C’est-à-dire l’amplitude diminue chaque demi-période   avec un pas
 k   2
 2 mg 
fixe  .
 k 

x k : Valeur absolue des amplitudes.

2.1. Le système s’arrête quand la force de rappel devient plus petite que la force de frottement
c’est-à-dire :

kx k   mg
 2 mg 
xk  x0 n 
 k 
 2 mg 
kx k  kx 0  nk  
 k 
kx k  kx 0  n  2 mg 
kx k   mg  kx 0  n  2 mg    mg
kx 0  n  2 mg     mg  n  2 mg    mg  kx 0

n  2  mg    mg kx 0   mg kx 0 1 kx 0
  n  n 
 2  mg   2  mg   2  mg   2 mg   2 mg  2  2  mg 
kx 0 1
n 
 2  mg  2
Application Numérique : n  6.85  n  7

2.2. Donc le système s’arrête après avoir effectué 7 demi-périodes

 2mg 
x7  x0  7  
 k 
x7  1.4103 m

3.1. Distance parcourue

D  x0  2  x2  x3  x4  x5  x6   x7

 2  mg   2  mg   2  mg 
x1  x0  1    , x2  x0  2    , x3  x0  3   ,
 k   k   k 
 2  mg   2  mg   2  mg 
x4  x0  4    , x5  x0  5    , x6  x0  6   
 k   k   k 

- 57 -
2 mg
D  14 x0  49  D  0.22m
k

3.2. Le travail résistant de la force de frottement

  f s    f s d   mgd
  f s   0.11 J

4. Variation de U :

U  U  x7   U  x0 
1
U  k  x72  x02 
2
U  0.11 J

C’est-à-dire U    f s  l’énergie perdue par le système est transformée par ff de la chaleur.

Exercice N°3 :

On considère un circuit électrique RLC série. On donne C  10  F , L  100 mH . Le


condensateur est initialement chargé. A l’instant t=0, on ferme le circuit RLC et on le laisse
évoluer librement. On fixe la résistance successivement sur les trois valeurs différentes
suivantes : R  100  , 150  , 250  .

1- Déterminer dans chacun des cas le régime de fonctionnement de cet oscillateur. Dans
quel(s) cas observe-t-on des oscillations ? En déduire alors la pseudo-période.

2- Quelle valeur faut-il donner à R pour être en régime critique ?


Solution :

V i  0  VL  VC  VR  0

q di dq d
VC  , VL  L , i   q  VL  L q  Lq, VR  Ri  Rq
C dt dt dt
q 1
Lq   Rq  0  Lq  q  Rq  0
C C
 1 R
q  q  q  0
 LC L
q   q  2 q  0
2
 0

1 1
02   0 
LC LC
R R
2    
L 2L

- 58 -
C  10F  10 106 F, L  100mH  100 103 H
3 Cas :
1)    0 : Amortissement faible  régime pseudopériodique.
2)    0 : Amortissement critique  régime critique.
3)    0 : Amortissement fort.

1 1
0    10  3 r ad .s  1
LC 0 .1  1 0  1 0  6

Calcul   R
2L
R  100 ,150 , 250 
R  100    500 s1  0  103
R  150    750 s1  0  103
R  280    1250 s1  0  103
Donc :
1. R  1 00  Régime pseudopériodique.
2
 a  2 f a 
Ta
2
Ta 
a
 a   02   2  866 rad .s 1  Ta  0.007 s

2. R  150  Régime pseudopériodique.


2
 a  2 f a 
Ta
2
Ta 
a
 a  02   2  661.4 rad .s 1  Ta  0.009 s

Pour le régime critique il faut que    0 :

1
0 
LC
R

2L
1 R critique  1 2L 1 L
  R critique  2 L  2
LC 2L LC L C C

R critique   200  .

- 59 -
Exercice N°4 :
I- Régime libre non-amorti
On considère un système à un degré de liberté de la fig.1. Le disque homogène de masse
M et de rayon R peut pivoter autour de son axe horizontal fixe et passant par son centre. Une
tige rigide de longueur l et sans masse est solidaire au disque et porte à son extrémité libre une
masse ponctuelle m. Un ressort de constante de raideur kplacé horizontalement est relié au
disque comme indiqué sur la fig.1, l'autre extrémité étant maintenue fixe. Le système est à
l'équilibre statique lorsque la tige est dans sa position horizontale. En mouvement la tige est
repérée par rapport à cette position par l'ongle  (t ) . On se place dans le cas des vibrations de
faibles amplitudes et on admet que sin    et cos   1 .
1- Calculer l'énergie potentielle totale U() du système. Déterminer la déformation ∆ du
ressort à l'équilibre statique. Simplifier alors l'expression de U() .

2- Calculer l'énergie cinétique T ( ) du système. On donne J disque  1 MR 2


2
3- Ecrire le Lagrangien du système L ( ,  ) du système et en déduire l'équation
différentielle régissant le mouvement du système et sa pulsation propre.
II- Régime libre amorti :
Le système subit maintenant un frottement visqueux représenté par un amortisseur de

coefficient linéaire  placé comme indiqué sur la fig.1 Sachant que m  M , k  2 mgl
2
,R 
l
8 R 2

, montrer que l'équation différentielle du mouvement s'écrit:   2     02   0 on précise

l'expression de  et  0 .

- 60 -
Solution :
I- Régime libre non-amorti
U  Uk  Um
   

dU k   Fk dl  Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180 
cos 180   1

dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k     x 2 
 2 0 2 0
0 0

k 2
Uk 
  x0  x   0 
2
k 2 k 2 k k
U k   x0  x  
2 2
 2

x  2 xx0  x02  x 2  kxx0  x02
2
k k k
U k  x 2  kxx0  x02  cte / x02  cte
2 2 2
Alors
k 2
Uk  x  kxx0  cte
2
Avec
x
sin    x   R sin 
R
k 2 k 2
Uk  x  kxx0  cte    R sin    k   R sin   x0  cte
2 2
   

dU m   Fm dl   Fm dl cos Fm    , dl    
dU m   Fm dl cos  0 
cos  0   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
h h
h
U m   dU m   mgdl  mg  dl  k  l 0  mg  h  0
0 0

U m  mgh
h
sin    h  l sin   U m  mgl sin 
l

- 61 -
Alors
k 2
U  U k U m    R sin    k   R sin   x 0  mgl sin   cte
2
k 2
U 
2
 
R sin  2  kRx 0  sin    mgl  sin    cte

k 2
U 
2
 
R sin  2   kRx 0  mgl  sin    cte

A faible amplitude sin   


k 2 2
U 
2
 
R    kax0  mgl    cte

Equilibre
U
0
  0

U k
  R 2  2   kRx 0  m gl 
 2
U k
:   0   R 2  2   0    kRx 0  m gl     kRx 0  m gl 
  0 2
U m gl
 0    kRx 0  m gl   0  x 0  
x x0 kR

Alors
k 2 2
U 
2
 
R   cte .

1 1 1 1
T  E c  T  masse   T  Disque   mv 2  masse   J  2  Disque   mx 2  masse   J  2  Disque 
2 2 2 2
1
T  masse   mx 2  masse 
2
x  l
1 1
m l  ml 2 2
2
T  masse  
2
  2
1 2
T  Disque   J   Disque 
2
1
J  MR 2
2
1 11 
T  Disque   J  2  Disque    MR 2   2  Disque 
2 22 
1 2 2 1  1 
T  ml    MR 2   2
2 22 
1 2 1 
T   ml   MR 2    2
2 2 
Alors, le Lagrangien du système s’écrit :

- 62 -
1 1  k
L  Ec  E p  T  U   ml 2   MR 2   2  R2  2  cte  
2 2  2

d  L   L 
L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :     0
dt      
1 2 1 2   2 k 2 2
L  ml   MR     R   cte
2 2  2
 
L  1  1   1  1  
     ml 2   MR 2    2    ml 2   MR 2     2 
   2  2   2  2   
L 1  2  1 2     ml 2   1 MR 2   
  ml   MR    2    
 2  2   2 
d  L   2  1 2   
     ml   MR   
dt     2 

L   k 2 2  k 2  k

   2  2
 
 R     R
 2
 
 2   R 2  2  kR 2

 2 1 2    2
 ml   MR     kR   0
  2 
2
  kR
   0
  2 1 2 
  ml   2 MR  
   
  02  0

kR 2 kR 2
02   0 
 2 1 2   2 1 2 
 ml   2 MR    ml   2 MR  
     

II- Régime libre amorti :


d  L   L   D 
L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :         0
dt         
1 1  k
L   ml 2   MR 2   2  R 2  2  cte
 
2 2  2

- 63 -
d  L   2  1 2   
     ml   MR  
dt     2 
L
 kR2

1
D   x 2
2
x  b
1 1 1
D   b   b22   b2 2
2

2
  2
 2

D   1 2 2  1 2   2 1 2  2 

 2   2
 
  b     b     b 2   b 
   2
 
 2 1 2    2 2 
 ml   2 MR    kR    b   0
  
 2 1 2    2 2 
 ml   2 MR    kR    b   0
  
  kR 2  b2
      0
  2  1 2   2  1 2 
  ml   2 MR    ml   2 MR  
      
  0   2  0
2

2 kR 2 kR 2
 
0  0 
 2 1 2   2 1 2 
 ml   2 MR    ml   2 MR  
     
 b2  b2
2   
 2 1 2   1 
 ml   2 MR   2  ml 2   MR 2  
    2 

Application Numérique
M 2mgl l
m ,k  2 ,R 
8 R 2
kR 2 g
0  
 2 1 2  2R
 ml   2 MR  
  
9

8M

- 64 -
Chapitre 4 : Systèmes linéaire forcés à un
degré de liberté

- 65 -
4.1 Force d’excitation
Pour vaincre les frottements responsables des pertes d’énergie et des ralentissements des
systèmes en mouvements, il faut appliquer une force externe qu’on appelle excitation.
4.2 Equation de Lagrange des systèmes forcés
Si en plus du frottement f   q , il existe une force d’excitation externe ( ), l’équation
de Lagrange s’écrit :
d  L   L   D 
dt           F t  (En translation)
  x   x   x 

d  L   L   D 
dt            t  (En rotation. . est le moment de la force)
        
4.3 Equation du mouvement des systèmes forcés
L’équation du mouvement des systèmes linéaires amortis par f   q et excités par
( ) est de la forme ( est une constante)
F t 
q  02q  2 q 
a
4.4 Résolution de l’équation du mouvement

La résolution de l’&équation q   02q  2 q  F t  est très simple pour une excitation
a
F0
sinusoïdal F t   F0 cos  t . Dans ce cas l’équation s’écrit : q   02q  2 q  cos  t . La
a

solution générale de cette équation est : q t   qT t   q p t 

 qT t  est la solution (transitoire) de l’équation homogène (sans ). Elle dépend du signe


2 2
de − 0 . Elle est dite transitoire car elle s’éteint au cours du temps (voir chap. 3.)

 qp t  est la solution (permanente) de l’équation non homogène (avec ). Elle est

appelée permanente car elle dure tout au long du mouvement.


La figure 4.1 montre la superposition des deux régimes :

- 66 -
Figure 4.1 : Superposition du régime transitoire et du régime permanent

Dans le cas où l’excitation est sinusoïdale de type : q t   A cos t . On trouve et à l’aide

de la représentation complexe comme suit :

F t   F0 cos t  F t   F0e j t

q t   A cos  t     q t   A e  j  t     A e  j  t 
F0 F
q  2 q   02q  cos  t  q  2 q   02q  0 e  j  t 
a a
F
  2 A e  j  t   2 j  A e  j  t    02 A e  j  t   0 e  j  t 
a
F
  2 A  2 j  A   02 A  0
a
F0
 A  a
2 2
 0    2 j  
L’amplitude du mouvement est donc :
F0
A  | A | a
2
 2
0  2   4 2 2

La phase du mouvement (déphasage entre ( ) et ( )) est donner par :

Im A  2
tan   2 2
Re A 0  

- 67 -
Finalement la solution du mouvement en régime permanent est :
q t   A cos t   

4.5 Résonnance
La pulsation d’excitation  pour laquelle l’amplitude atteint son maximum est appelée

pulsation de résonance (d’amplitude)  R . est maximale lorsque A  0 .




 4 02   2  8 2   F0 
 
A   a 

0
2
3
2
 0  4 02   2  8 2  0  
2  02   2  4 2 2 
 
 

1
Soit   02  2 2   R   R  0 1 
4Q 2
F0
A cette pulsation, l’amplitude est : A max  a F0 Q
 A max  2
2
4  0  4 2 4 a 0 1
1
4Q 2

 1  1
Pour qu’il y ait résonance il faut que : 0 2  2 2  0  1   2   0Q 
 2Q  2

Le facteur de qualité doit donc être supérieur à 1  l’amortissement doit être faible.
2

Im  A  2  
D’après l’équation : tan   |  2 2
on a tan         lorsque    0 .
Re  A  0    2
Cette pulsation est appelée pulsation de résonance de phase
4.6 Bande passante et facteur de qualité
La puissance instantanée fournie par la force d’excitation est :

La solution totale s’écrit alors comme suit : P  dW  Fdq  Fq Ƥ


dt dt

En utilisant l’équation q t   A cos  t    on trouve

1
P   F 0 co s  t   A sin  t       A F 0  sin  2  t     sin  
2
La puissance moyenne est
1  1 1 tan 
p   Pdt    A F0 sin     A F0
T 0 2 2 1  tan  2

- 68 -
F0
a Im A
  2
D’après les équations A  | A | et tan   2 2
 2
 2 
2
 4 2 2 Re A
  0  
0

 F02 
 2  
p   a 
2
 2
0 2   4 2 2

   0
 p 
p est maximale lorsque 0 F02
  p max 
 4a

La pulsation c 1 et  c 2 pour lesquelles p est à moitié de son maximum sont appelées


pulsations de coupure. La largeur  c 2   c 1  B est appelée la Bande passante. D’après

 F02 
 2   p
p   a  , p  max
(à faible amortissement : ≪ 0) pour
2
02   2   4 2 2 2

 c 1   0   et  c 2   0   . Donc =2 .
0 0
  Q est le facteur de qualité (voir chap. 3).
B 2

Les graphes de , p en fonction de la pulsation d’excitation sont :

- 69 -
- 70 -
Figure 4 : Organigramme de la solution d’une équation différentielle du second ordre

- 71 -
4.6.1 Exercices

Exercice N°1 :

Une tige de longueur l et de masse négligeable articulée au point O portant à son extrémité libre
une masse ponctuelle m. A une distance a de O de la tige on attache verticalement un ressort de
raideur k, l’autre extrémité étant fixée à un bâti fixe au point A. A l’équilibre statique la tige
prend une position horizontale   0 .

On attache à la tige, à une distance b  3l , un amortisseur vertical,


4
 . Une force verticale
harmonique de la forme F  t   F 0 co s   t  ,(  ajustable) est appliquée à la masse m.

1- Ecrire l’équation différentielle régissant les vibrations forcées du système en se basant


sur les résultats obtenus précédemment.
2- Sachant que m  2 kg , k  25 0 N .m  1 ,   5 N .m  1 . s  1 peut-on observer la résonance ?

3- Si oui pour quelle valeur de  observe-t-on la résonance dans le système ? Calculer


alors l’amplitude correspondante.
Req : on prend a  l .
4

Solution :
1. U  U k  U m

L’énergie potentielle de la tige égale à zéro car la masse de la tige est négligée.
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180 
cos 180   1
dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k     x 2 
0 0  2 0 2 0

- 72 -
k 2
Uk   x0  x   0 
2 
k 2 k 2 k k
U k   x0  x  
2 2
 
x  2 xx0  x02  x 2  kxx0  x02
2 2
k k k
U k  x 2  kxx0  x02  cte / x02  cte
2 2 2
Alors
k 2
Uk  x  kxx0  cte
2

Avec
x
sin    x  a sin 
a
k 2 k 2
Uk  x  kxx0  cte   a sin    k  a sin   x0  cte
2 2
   
dU m     
  Fm dl   Fm dl cos Fm  , dl 
dU m   Fm dl cos  0 
cos  0   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
h h
h
U m   dU m    mgdl   mg  dl  k  l 0   mg  h  0
0 0

U m   mgh
h
sin    h  l sin   U m   mgl sin 
l
Alors
k 2
U  Uk Um   a sin    k  a sin   x0  mgl sin   cte
2
k 2
U
2
 
a sin  2  kax0  sin    mgl  sin    cte

k
 
U  a 2 sin  2   kax0  mgl  sin    cte
2

- 73 -
2
A faible amplitude sin    et cos   1  
2
k 2 2
U 
2
 
a    kax0  mgl    cte

Equilibre
U
0
  0

U k
  a 2  2   kax 0  m gl 
 2
U k
:  0   a 2  2   0    k ax 0  m gl    k ax 0  m gl 
  0 2
U m gl
 0   k ax 0  m gl   0  x 0  
x x 0 ka

C’est-à-dire que le ressort est allongé de x 0   mgl


ka
Alors
k 2 2
U
2
 
a   cte .

1 1
T  Ec  mv 2  mx 2
2 2
x  l
1 1 2 2
T  m l
2

2
  
2
ml 

Alors, le Lagrangien du système s’écrit :


1 2 2 k 2 2
L  Ec  E p  T  U 
2 2
 
ml   a   cte

L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :


d  L   L   D 
           F t   F0 lcos  t 
dt         
L 1 2 d  L 
 ml  2  ml 2     ml 2

 2 dt   
L k
  a 2  2  ka 2
 2
1 1 1
D   b   b 22   b2 2
2

2
 
2 2
 
D   1 2 2  1 2   2 1
   b    b    b 2 2   b 2
   
   2  2  2

- 74 -
ml 2  ka 2   b2  F0 lcos   t 
  ka2  b2  F0 lcos   t 
    
 ml 2 ml 2 ml 2
   2  2  F (t)
 0 

ka 2 ka 2 a k
02   0  
ml 2 ml 2 l m
 b2  b2
2  2   
ml 2ml 2
On a ; b  3l et a  l
4 4
2 2
l  3l 
k   
4 4 F l cos   t 
   2    2    0
ml ml ml 2
 l2   9l 2 
k   
  16   16   F0 cos   t 
  
ml 2 ml 2 ml
1 k 9  F cos   t 
        0
16 m 16 m ml
  1 k 9  F0 cos   t 
       
 16 m 16 m ml
   2  2  F (t)
 0 

1 k 1 k 1 k
02    0   
16 m 16 m 4 m
9  9 
2      
16 m 32 m
2. La résonnance du système
1 k
0 
4 m
9 
 
32 m
 1
 
0 2
9   
 9 
 m m  9     m  9 
   32 m 
0 1 k 32 k 8 m m k 8 km
4 m 4 m

- 75 -
Application Numérique :
On a m  2 kg , k  25 0 N .m  1 ,   5 N .m  1 . s  1

 9  1
    0.25   0.7
0 8 k m 2

   0.7
0
R   0 1  2 2  R  10.45 rad .s  &
3. L’amplitude de la résonnance :
F0
ml F
 max   0.023 0
 
02  R2  4 2R2 l

max : est proportionnelle a F 0 et inversement a l.

Exercice N°2 :

Un circuit RLC série est soumis à une f.é.m sinusoïdale e  t   E0 sin  t  . En faisant varier

la pulsation  de la f.é.m on note qu’il se produit une résonance en tension aux bornes de la

capacité inconnue C Sachant que Vc  max   60 V , E 0  3V , R  75  , L  0.8 mH .

1) Déterminer le coefficient de surtension Q


2) Évaluer la capacité C et la pulsation propre  0 du circuit.

3) Déterminer la largeur de la bande passante  et ses limites 1, 2 .


4) Trouver la puissance que la source doit fournir au circuit pour y entretenir des
oscillations dont l’amplitude maximale de l’intensité du courant est I 0  3 0 m A .

Solution :
Vc  max  60
1 .Q    20 .
E0 3
2.
1 
Q  0  0  2 Q
2 2
R 75
2    93750 s 1
L 0.8  10 3

- 76 -
0  2 Q  18.75 105 rad.s1
1 1 .
0   C  2  355.51012 F
LC L0

3.   2  93750s1
 93750
1  0   18.75105   18.25105 rad.s1
2 2
2  0    19.22 105 rad.s1
4.
 93750
1   0   18.75  10 5   18.25  10 5 rad .s 1
2 2
 2  0     19.22  10 5 rad .s 1
1 2 1 2
P
2 2

RI 0  75 30  10 3   0.034 watt

Exercice N°3 :

La figure suivante représente un dispositif conçu pour enregistrer les secousses séismiques.
On admet que les secousses ont une forme sinusoïdale de type :

xe  t   a cos et 
1- Etablir l’équation différentielle des vibrations forcées de la masse m dues à la force
excitatrice des secousses.
2- Donner alors l’expression de l’amplitude x0 et la phase initiale  0 en fonction de  e .

3- Montrer que l’amplitude de la secousse et celle de la masse sont identiques dans le cas où
l’amortissement et la pulsation sont très faibles. Quelle est dans ce cas le déphasage entre xe  t 

et x  t  .

- 77 -
Solution :
1. Le ressort subit une déformation de ses deux extrémités x du côté de la masse et xe du côté
du sol.

Fr   k  x  xe 
De même l’amortissement, qui en faisant déplacer ses deux extrémités avec des vitesses  x ; xe 

respectivement. : f r    x  xe  .

Donc :
mx  f f  Fr   k  x  xe     x  xe    kx  kxe   x   xe
mx  kx   x  kxe   xe

k  k 
x  x  x  x e  xe avec x e t   a cos e t 
m m m m
 k 
x  x  x  C cos e t    2
 m m  C  a 04  4 2e2 et tg   2 e
x  02x  2 x  C cos et    0

La solution de cette équation est x  t   x h t   x p t 

xh  t   0
t 0

x  t   x p  t   A cos et   

a 04  4 2e2
A
2
 2
0  e2   4 2e2
2e3
tg  
02 02  e2   4 2e2

x   02 x  2 x  Ce je t
x  Ae j e t
 
A  02   e2  j 2 e e je t  Ce je t

C
A

2
0
2
   j 2e
e 
C
A 
 2
0  e2  j 2e 
Im A 2e3
tg   2 2
Re A 
0 0  e2  4 2e2 
3.  , e  Alors 4 2e2  04 et e2  02  A  a, tg   0    0

- 78 -
Chapitre 5 : Systèmes linéaires à plusieurs
degrés de liberté

- 79 -
5.1 Degrés de libertés
Les variables indépendantes nécessaires à la description d’un système en mouvement
sont appelées degrés de liberté. S’il y a N variables indépendantes , on écrit N
équations de Lagrange :
d  L   L  D
     F1 (t )
dt  q1   q1  q1
  L   L 
d   
D
     F2 (t )
dt  q 2   q 2  q 2

.
.

d  L   L  D
     FN (t )
dt  qN   q N  qN


5.1.1 Types de couplage
5.1.1.a Couplage par élasticité
Le couplage entre les deux systèmes est à travers un ressort (capacité).

Figure 5.1 : Différents systèmes mécanique et électrique couplés par élasticité

- 80 -
5.1.1.b Couplage inertiel
Le couplage entre les deux systèmes est à travers une masse (bobine).

Figure 5.2 : Systèmes mécaniques et électriques couplés par inertie


5.1.1.c Couplage visqueux
Le couplage entre les deux systèmes est à travers un amortisseur (résistance).

Figure 5.3 : Couplage visqueux des différents systèmes mécaniques et électriques

5.2 Systèmes libres à deux degrés de libertés


5.2.1 Equation du mouvement
Soit le système libre ci-contre. Les deux variables indépendantes sont 1 et 2. est appelé
élément de couplage.

Figure 5.4 : Mouvement oscillatoire d’un système couplé à deux degrés de liberté

- 81 -
Pour l’énergie cinétique on a s’écrit comme suit :
2
1 1 1
E c  T   m i x i2  m 1x12  m 2 x 22
i 1 2 2 2
Pour l’énergie potentielle on a :
1 2 1 2 1 1 1 2
E p  U  k  x 1  x 2    k i x i2  k 1x 12  k 2 x 22  k  x 1  x 2 
2 2 i 1 2 2 2
1 1 1 1 1 2
D’où le Lagrangien s’écrit : L  T  U  m 1x12  m 2 x 22  k 1x 12  k 2 x 22  k  x 1  x 2 
2 2 2 2 2
1 1 1 1 1
L 
2
m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x
2 2 2
2
2 
2

k x 12  x 22  2 x 1 x 2 
1 1 1 1 1 1 1
L  m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x 2
2  k x 12  k x 22  k   2 x 1 x 2 
2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
L  m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x 2
2  k x 12  k x 22  k x 1 x 2
2 2 2 2 2 2
Les deux équations de Lagrange s’écrivent : ( =0, =0∶
é)
Le système différentiel couplé devient alors :
d  L   L  d  L   L 
   0     m1x1 ,    k 1x 1  kx 1  kx 2
 dt  x1   x 1   dt  x1   x 1 
 
d  L   L  d  L   L 
 dt    0  dt    m 2 x2 ,    k 2 x 2  kx 2  kx 1
  x 2   x 2    x 2   x 2 
 k  k  k
x1  1 x1  x 2  0

m1x 1   k 1  k  x 1  kx 2  0  m1 m1
 
m 2 x2   k  k 2  x 2  kx 1  0    k  k 2  k
x2  x2  x1  0
 m2 m2

5.2.2 Modes propres (normaux)
En mode normale (ou propre) la solution de l’équation précédente est la forme d’une
superposition des deux modes propres, comme suit :
1= 1 cos ( + 1).

2= 2 cos ( + 2).
1, 2, , Dépendant des conditions initiales. Pour trouver , utilisons la représentation
complexe :

- 82 -
 x 1  A 1 cos  t   1   x 1  A 1e j   t  1   A1e j  t

 x 2  A 2 cos  t   2   x 2  A 2e
j  t   2 
 A 2e j  t
     j  t    2 A e j  t
 x 1  A1e j  t  2
 x 1   j   A 1e
j t
x
 1  j  A 1e 1
      
 x 2  A 2e
j  t
 x 2  j  A 2e j  t  x 2   j  2 A 2e j t    2 A 2e j  t

 k 1  k  k  2  j t  k 1  k   j t k  j t
x1  x1  x2 0  A1e  A1e  A 2e  0
 m1 m1  m1 m1
 
x   k  k 2  x  k x  0  2 A e j t   k  k 2  A e j t  k A e j t  0
 2 m2
2
m2
1  2
m2
2
m2
1
 
 2  j t  k 1  k   j t k  j t  2  k 1  k  
 A e  A e  A e  0     A e j t   k  A e j t  0
 1 1 2 1   2
 m1 m1  m1   m1 
 
 2 A e j t   k  k 2  A e j t  k A e j t  0  2  k  k 2    j t  k   j t
 2
m2
2
m2
1    m  A 2e    A1e  0
  2   m2 
 2  k 1  k    k    2  k 1  k    k 
    A1    A2  0     A1    A2  0
 m1   m1   m1   m1 
  
 2  k  k 2     k     k    2 k  k 2   
   m  A2    A1  0    A1      A2  0
 2   m2    m2   m2 

 2  a A1  bA2  0


 


cA1    d A2  0
 
2

k  k1 k k k k2
a ,b  ,c  ,d  .
m1 m1 m2 m2

Pour que l’équation soit vraie sans que A1 et A2 soient tous les deux nuls, il faut que son

déterminant caractéristique soit nul :

  2
a  b
      
 2  a 2  d   c  b   0
c   2
d 
    4  2d  2a  ad  bc  4  d  a  2   ad bc   0

Ceci nous donne l’équation caractéristique :


 4  d  a   2  ad  bc   0
Les deux solutions réelles et positives 1 et 2 de cette équation sont appelées pulsations
propres ou normales. La plus petite est appelée la fondamentale, l’autre est appelée
l’harmonique.
Premier mode propre : Pour = 1, le système implique que :

- 83 -
  2  a A1  bA2  0
    2  a   A  bA
  1 2
 
cA1    d A2  0    d
    A  cA
2 2
2 1

A1 1 12  d


  0.
A2 1 c

x 11  A11 cos 1t   


La vibration est dite en phase car la solution s’écrit dans ce cas 
x 21  A21 cos 1t   
Deuxième mode propre : Pour = 2, le système implique que :
A1  2 22  d
  0 . La vibration est dite en opposition de phase car la solution s’écrit dans ce
A  2
2 c

cas :

x 1 2  A1 2 cos 2t   



x 2 2  A 2 2 cos 2t   
Dans le cas général, le système vibre dans une superposition de ces deux modes propres.
5.3 Système forces a deux degrés de libertés
5.3.1 Equations de mouvement
Soit le système ci- contre.

Figure 5.5 : Mouvement oscillatoire d’un système couplé à deux degrés de liberté

Pour l’énergie cinétique on a s’écrit comme suit :


2
1 1 1
E c  T   m i x i2  m 1x12  m 2 x 22
i 1 2 2 2
Pour l’énergie potentielle on a :
1 2 1 2 1 1 1 2
E p  U  k  x 1  x 2    k i x i2  k 1x 12  k 2 x 22  k 0  x 1  x 2 
2 2 i 1 2 2 2
1 1 1 1 1 2
D’où le Lagrangien s’écrit : L  T  U  m 1x12  m 2 x 22  k 1x 12  k 2 x 22  k 0  x 1  x 2 
2 2 2 2 2

- 84 -
1 1 1 1 1
L 
2 2 2 2 2

m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x 22  k 0 x 12  x 22  2 x 1 x 2 
1 1 1 1 1 1 1
L  m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x 22  k 0 x 12  k 0 x 22  k 0   2 x 1 x 2 
2 2 2 2 2 2 2
1 1 1 1 1 1
L  m 1 x 12  m 2 x 22  k 1 x 12  k 2 x 22  k 0 x 12  k 0 x 22  k 0 x 1 x 2
2 2 2 2 2 2
1 1
Les deux équations de Lagrange s’écrivent : ( D   1 x 12   2 x 22 et F0 cos  t )
2 2

d  L   L  D d  L   L  D
     F     m1x1 ,    k 1 x 1  k 0 x 1  k 0 x 2 ,   x1
 dt  x1   x 1  x1  dt  x1   x 1  x1
  
d  L   L  D d  L   L  D
 dt     0  dt    m 2 x2 ,    k 2 x 2  k 0 x 2  k 0 x 1 ,   x 2
  x 2   x 2  x 2   x 2   x 2  x 2

 k  k  k  F
x1  1 0 x 1  0 x 2  1 x1  0 cos  t

m1x1   k 1  k 0  x 1  1x1  k 0 x 2  F0 cos  t  m1 m1 m1 m1
 
m 2 x2   k 0  k 2  x 2   2x 2  k 0 x 1  0 x   k 0  k 2  x  k 0 x  2 x  0
 2 m2
2
m2
1
m2
2

5.3.2 Résonance et antirésonance
( =0 ≠0∶ é é .) La solution permanente est :

 x 1  A 1 c o s  t   1 

 x 2  A 2 c o s   t   2 

1, 2, 2 dépendent de la pulsation d’excitation et de 0. Pour trouver 1, 2, utilisons la


représentation complexe
Lorsque = 0 :
 x 1  A 1 cos  t   1   x 1  A 1e j   t  1   A1e j  t

 x 2  A 2 cos  t   2   x 2  A 2e
j  t   2 
 A 2e j  t
F t   F cos  t  F t   F e j  t
0 0

     j  t    2 A e j  t
 x 1  A1e j  t  2
 x 1   j   A 1e
j t
 1x  j  A 1e 1
      

 x 2  A 2e
j t
 x 2  j  A 2e j  t  x 2   j   A 2e j t    2 A 2e j  t
2

- 85 -
 k1  k 0  k F  2  j t  k 1  k 0   j t k 0  j t F0 j t
x1  x 1  0 x 2  0 e j t  A1e  A1e  A 2e  e
 m1 m1 m1  m1 m1 m1
 
x  0 k  k 2  k  2 A e j t   k 0  k 2  A e j t  k 0 A e j t  0
x 2  0 x1  0
 2
m2 m2  2
m2
2
m2
1
 
 2  j t  k 1  k 0   j t k 0  j t F0 j t  2  k 1  k 0    k0  F0 j t
 A1e    A2e 
j t j t
 A1e  A1e  A 2e  e    e
 m1 m1 m1  m1   m1  m1
 

 2 A e j t  0k  k  k  2  k 0  k 2    j t  k 0   j t
2
A2e j t  0 A1e j t  0
 2
m2 m2    m  A 2e  
m
 A1e  0
   2   2 
 2  k 1  k 0    k0  F0  2  k 1  k 0    k0  F0
    A1    A2      A1    A2 
 m1   m1  m1  m1   m1  m1
 
 2  k 0  k 2     k 0     k 0    2 k 0  k 2   
    A 2    A1  0   m  A1     m  A2  0
 m2   m2    2  2 
Cas où : 1= 2= 0= 1= 2= .

En posant  02  k , l’équation devient


m

- 86 -
 2 k   k  F0
   2 m  A1  m A 2  m
 

 k A    2  2 k  A  0
 m 1  m 
2

  2  F0
 2 2

   20 A1  0 A 2  m ........ 1

02 A1   2  202 A2  0........  2 
 

 2     2  2 2 A   2 A
 0  2 0 1

2

A2  0
A1........  3 
  2
 202 
On remplace  3 par 1
02 F
  2
 2 2
0  A1  02 A1  0
  2
 2 2
0  m
04 F
  2
 202 A1   A1  0
  2
 2 2
0  m
 04  F

  2  202    A1  0

  2  202   

m


 
  2  202  2  202  04   F
 A1  0

 
 2  202  

m

  2  2 2 2   4
  
 0 0
 A  F0
  2
  20 2
  1 m
 

 A1 
F0
 2  202  


m  2  2 2 2   4
0 0   

 02  F0 02  2  202 F
 0
  02
A 2  A1 

2
 2
  20 2
m   20 2
 2
 2  202  04 m        2
 202 
2
 04 

1= 2=∞ lorsque
   0  R1 ( é é é .)

   30  R 2 =√3 0≡ 2( é é é .)

 1=0 lorsque   20  A ( é ′ é .)

- 87 -
5.3.3 Impédance d’entrée et de transfert
( ≠0 ≠0 : é é)
F
En électricité, l’impédance est définie par z   . Par analogie, on définit l’impédance
i 1

F F
mécanique par z  F . z E  est appelée impédance d’entrée. zT  est appelée
  1 2
impédance de transfert. Pour les trouver on utilise encore la représentation complexe :

F t   F0 cos t  F t   F0e j t
 x 1  A 1 cos   t   1   x 1  A 1e j  t   1   A1e j  t

 x 2  A 2 cos   t   2   x 2  A 2e
j  t   2 
 A 2e j  t
 1
 1  j  x 1  x 1  j 


  j  x  x   2
 2 2 2
j

Alors

x1  j 1

x2  j 2
 k1 k  k
 j  m 1   0   1 1  0  2  F
 m 1 x1   k 1  k 0  x 1   1 x1  k 0 x 2  F  j j  j
  
 m 2 x 2   k 0  k 2  x 2   2 x 2  k 0 x 2  0  j  m  k2 k  k
 0   2 2  0 1  0
  2
j j  j

En posant j  m 1  k 1   1  z 1 , j  m 2  k 1   2  z 2 , k 0  z 0 on obtient
j j j

 z1  z0 1  z0 2  F  z0 2   z2 z0 


  F  
z 
 1 0 
z  1   z1  1
 
z  z   z   0  
z  
z   
z  z 
 2 0 2 0 1  2 0   2 0 

- 88 -
F  z z   z  z 
 L’impédance d’entrée est z E    z1  0 2    1 0 
1   z2  z0    z2 
F z z
 L’impédance de transfert est z T   z1  z2  1 2
2 z0

- 89 -
- 90 -
Réponses aux Questions de cours
1/
Un système à deux degrés de liberté admet deux équations de Lagrange de la forme (Régime
libre)
 d  L   L 
   0
 dt   x1    x1 

 d   L   L 
 dt   x     x   0
  2  2
Avec :
1 1
L  x1 , x1 , x2 , x 2   T  U  mx12  mx 22  kx12  kx 22  kx1 x 2
2 2

 L  d  L   L 
   mx1     mx1 ,    2kx 1  kx 2
 x1  dt  x1   x 1 
d  L   L 
    0  mx1  2kx 1  kx 2  0
dt  x1   x 1 
 L  d  L   L 
   mx 2     mx2 ,    2kx 2  kx 1
 x 2  dt  x 2   x 2 
d  L   L 
    0  m x2  2kx 2  kx 1  0
dt  x
 2  2 x
 k k
x1  2 x 1  x 2  0
 mx1  2kx 1  kx 2  0  m m
 
mx2  2kx 2  kx 1  0  x  2 k x  k x  0
 2 m
2
m
1

k  x  202 x 1  02 x 2  0


02   1
x2  20 x 2  0 x 1  0
2 2
m
En notation complexe on a
 k k
 x1  A1e jt  
x1  2 x1  x2  0
m m  A1 j 2  2 e jt  202 A1e jt   02 A2 e jt  0
 j t
   2 2 jt 2 jt 2 j t
x
 2  A2 e   k k  A2 j  e  2 0 A2 e  0 A1e  0
x  2 x2  x1  0
 2 m m
  A1 2 e jt  2 02 A1e jt  02 A2 e jt  0 
  A1 2  2 02 A1   02 A2 e jt  0
 
 2 j t 2 j t 2 jt

2

  A2  e  20 A2 e   0 A1e  0   A2   2 0 A2  0 A1 e  0
2 2 j t

 
  2  202 A1   02 A2  0


 2 2 2

   20 A2  0 A1  0
2
  2
 2 02    04

- 91 -
Alors 1   0 et 2  3 0

2/
Toutes les bonnes réponses sont (b)
Réponse Exercice (8 points)
1/Régime non-Amortie (Libre)
U  U k  U m  U Disq
U Disq  0 Car :  hDisq  0
U  Uk  Um
   

dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180  / cos 180   1
dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx, dl  dx
x0  x x0  x x0  x
 x2  k 2 x0  x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k    x 
0 0  2 0 2  0

k 2
Uk 
  x0  x   0 
2
k 2 k 2 k k
U k   x0  x  
2 2
 2

x  2 xx0  x02  x 2  kxx0  x02
2
k k k
U k  x 2  kxx0  x02  cte / x02  cte
2 2 2
Alors
k 2
Uk  x  kxx0  cte
2
Avec
x
sin    x  r sin 
r
k 2 k 2
Uk  x  kxx0  cte   r sin    k  r sin   x0  cte
2 2
   

dU m   Fm dl   Fm dl cos Fm    , dl    
dU m   Fm dl cos  0  / cos  0   1
dU m   Fm dl  mgdl / Fm  mg
h h
U m   dU m   mgdl   mg  dl  mg  h  0
0 0

U m   mgh
h
sin    h  R sin   U m   mgR sin 
R

- 92 -
Alors
k 2
U  Uk Um   r sin    k  r sin   x0  mgR sin   cte
2
k 2
U
2
 
r sin  2  krx0  sin    mgR  sin    cte

k
 
U  r 2 sin  2   krx0  mgR  sin    cte
2
2
A faible amplitude sin    et cos   1  
2
k 2 2
U 
2
 
r    krx0  mgR    cte

Equilibre
U
0
  0

U k
  r 2  2   krx 0  mgR 
 2
U k
:   0   r 2  2   0    krx 0  m gR    krx 0  mgR 
   0 2
U m gR
 0   krx 0  mgR   0  x 0  
x x0 kr

C’est-à-dire que le ressort est allongé de x 0   mgl


ka
Alors
k 2 2
U
2
 
a   cte .

- 93 -
1 1 1 1
T  E c  T  masse   T  Disque   mv 2  masse   J  2  Disque   mx 2  masse   J  2  Disque 
2 2 2 2
1
T  masse   mx 2  masse 
2
x  R
1 1
m R  mR 2 2
2
T  masse  
2
  2
1
T  Disque   J  2  Disque 
2
1
J  MR 2
2
1 11 
T  Disque   J  2  Disque    MR 2   2  Disque 
2 22 
1 11 
T  mR 2 2   MR 2   2
2 22 
1 1 
T   mR 2   MR 2    2
2 2 
Alors, le Lagrangien du système s’écrit :
1 1  k
L  Ec  E p  T  U   ml 2   MR 2   2  r 2  2  cte
 
2 2  2

d  L   L 
L’équation de mouvement pour des petites oscillations, est :     0
dt      
1 1  k
L   ml 2   MR 2    2  r 2  2  cte
 
2 2  2
L  1  2 1 2   2  1 2 1 2   2


   mR   MR       mR   MR     
   2   2   2   2  
L 1  1   1 
   mR 2   MR 2    2   mR 2   MR 2   
 2  2   2 
d  L   2 1 2   
  
dt      mR   MR  
2 

- 94 -
L   k 2 2  k 2  2 k

   2 
 
 r     r
2  2
 
   r 2  2  kr 2

 2 1 2    2
 mR   MR     kr   0
 2 
  kr 2
    0
  2 1 2 
  mR   2 MR  
   
  02  0

kr 2 kr 2
02   0 
 2 1 2   2 1 2 
 mR   2 MR    mR   2 MR  
     
2/Régime Forcé-Amortie
L’équation de Lagrange pour un système amortie forcé est
d  L   L   D 
         F  t   F0 R cos e t 
dt         
1
D  x 2
2
1 1 1
D   R   R 2 2   R 2 2
2

2
  2
 2

D  1 2 2  1 2  1


  R    R 
 2   R 2 2   R 2
   
   2  2  2

 2 1 2    2 2
 mR   MR    kr    R   F0 R cos e t 
 2 
  kr 2  R2 F0 R
      cos e t 
  2  1 2    2  1 2    2  1 2  
  mR   2 MR    mR   2 MR    mR   2 MR  
           
  0   2  F  t 
2

2 kr 2 kr 2
 
0  0 
 2 1 2   2 1 2 
 mR   2 MR    mR   2 MR  
     
 R2  R2
2   
 2 1 2   1 
 mR   2 MR   2  mR2   MR2  
    2 
F0 R
F  t   cos e t 
 2 1 2 
 mR   2 MR  
  

- 95 -
2/
1
  0.5  La condition de résonnance est vérifiée c’est-à-dire la résonnance peut avoir lieu dans le
2
système.

r  0 1  2 2  3.27 rad .s 1 C’est le phénomène de résonnance.

- 96 -
- 97 -
Réponses aux Questions de cours
1/ a) par inertie, b) élastique, c) par amortissement, d) par inertie.
2/ Réponse (b)
3/ Réponse (a)
Exercice N°1 :
2

k equivalent  
 a  b
a 2 b2

k1 k2
En appliquant le résultat de la figure (1) sur le système de la figure (2) a=a, b=a, k1=k2=k on
aura :
2 2

k1equivalent  
 a  a  
 2a
4a2 2
  2k
a2 a2 a2  a2 2a2 1

k k k k k
k 1  e q u iv a l e n t  et k4 sont en série :

1 1 1 1 1 1 2 3 2k
       k 2 equivalent  
k 2 equivalent  k1 equivalent  k 2k k 2k 2k 3

Pour ( k 2  e q u i v a l e n t  )et (2k) en appliquant le résultat de la figure (1) a=a, b=a, k1=2k, k2= k 2  e q u i v a l e n t 

on aura :
2 2

k3 equivalent   k equivalent  


a  a 
 2a  
4a 2

1
 2k
a2 a2 a 2 3a 2 4a 2
1
 
2k 2 k 2 k 2k 2k 2k
3
k  e q u iv a l e n t   2 k

 k equivalent 
 
x x0
 m
  2
 x  0 x  0
k equivalent  k equivalent  2k 2 150
02   0     300  17.3 rads 1
m m m 1
Si a<<< (a négligeable)
K1 et k2 sont en parallèle :
k 1  e q u iv a le n t   k 1  k 2  k  k  2 k

k 1  e q u i v a l e n t  et k sont en série :

- 98 -
1 1 1 1 1 1 2 3 2k
       k2 equivalent  
k2 equivalent  k1 equivalent  k 2k k 2k 2k 3

k 2 equivalent  et 2k sont en parallèle :

2k 2k  6k 8k
k3 equivalent   kequivalent   k2 equivalent   2k   2k  
3 3 3
8k
k equivalent  
3
 k equivalent 
 
x x0
 m
  2
 x  0 x  0
k equivalent  k equivalent  8k 8 150
02   0     400  20 rads 1
m m 3m 3 1
Réponse Exercice 2
U  U k U m U Disq U 2m U 2m  Disq 
U Disq  0  hDisq  0
U  U k U m U 2m U 2m  Disq 
   
dU k   Fk dl   Fk dl cos Fk    , dl    
dU k   Fk dl cos 180 
cos 180    1
dU k   Fk dl  kxdx / Fk  kx , dl  dx
x 0 x x 0 x x 0 x
x 2  k x 0 x
U k   dU k   kxdx  k  xdx  k     x 2 
0 0  2 0 2 0

k 2
Uk   x0  x   0 
2 
k 2 k k k
2 2

U k   x0  x   x 2  2 xx0  x02  x 2  kxx0  x02
2 2

k k k
U k  x 2  kxx0  x02  cte / x02  cte
2 2 2
k
Alors : U k  x 2  kxx0  cte
2
Avec
x
sin    x   l sin 
l
k 2 k 2
Uk  x  kxx0  cte    l sin    k   l sin   x 0  cte
2 2

- 99 -
k 2
Uk  l sin  2  klx0 sin   cte
2
   

dU 2 m   F2 m dl  F2 m dl cos F2 m    , dl    
dU 2 m   F2 m dl cos  0 
cos  0  1
dU 2 m   F2 m dl  2mgdl / F2 m  2mg
h h
U 2 m   dU 2 m   2mgdl  2 mg  dl  2mg  h  0
0 0

U 2 m  2 mgh, 2l  h  x  h  2l  x
x
cos    x  2l cos 
2l
h  2l  2l cos   2l 1  cos  
 U 2 m  4 mgl 1  cos  
   

dU m   Fm dl   Fm dl cos Fm    , dl    
dU m   Fm dl cos 180  / cos 180   1
dU m   Fm dl   mgdl / Fm  mg
h h
U m   dU m   mgdl  mg  dl  mg  h  0 
0 0

U m  mgh
2l  h  x  h  2l  x
x
cos    x  2l cos 
2l
h  2l  2l cos   2l 1  cos  
U m  2 mgl 1  cos  
   

dU 2 m Disq    F2 m Disq  dl   F2 m Disq  dl cos F2 m Disq     , dl    
dU 2 m Disq    F2 m Disq  dl cos  0  / cos  0   1
dU 2 m Disq    F2 m Disq  dl  2 mgdl / F2 m  Disq   2 mg
h h
U 2 m Disq    dU 2 m  Disq    2 mgdl  2mg  dl  2mg  h  0
0 0

U 2 m Disq   2mgh
h
sin    h  l sin   U 2 m Disq   2mgl sin 
l

- 100 -
Alors
U  U k U m U 2m U 2m  Disq 
k 2
U  l sin  2  klx 0 sin   4mgl 1  cos    2mgl 1  cos    2mgl sin   cte
2
2
A faible amplitude sin    et cos   1  
2

k
U  l 2 sin  2  klx0 sin   4mgl 1  cos   2mgl 1  cos    2mgl sin   cte
2
k 2 2    2     2 
U  l   klx0  4mgl 1  1     2mgl 1  1     2mgl  cte
2   2    2 
k
U  l 2 2  klx0  2mgl 2  mgl 2  2mgl  cte
2
k
U  l 2 2  klx0  mgl 2  2mgl  cte
2
1
 
U  kl 2  2mgl  2   klx0  2mgl   cte
2
Equilibre
U
0
  0

U 1


2
 
k l 2  2 m gl  2   k lx 0  2 m gl 

U 1
  0
:  0 
2
 
k l 2  2 m gl  2   0    k lx 0  2 m gl     k lx 0  2 m gl 

U 2 m gl 2m g
 0    klx 0  2 m gl   0  x 0   
  0 kl k

C’est-à-dire que le ressort est allongé de x0   2mg dans le sens négatif de l’axe x.
k
Alors
1
U 
2
 
kl 2  2 mgl  2  cte .

- 101 -
T  T  2m  T  m  T  Disque  T 2m  Disq  
1
T  2m  2mx 2
2
x  2l
1
T  2m  2m 2l  4ml 22
2

2
 
1 2
T  m  mx
2
x  2l
1
T  m  m 2l  2ml 22
2

2
 
1 2
T  Disque   J   Disque 
2
1 1
J  MR 2  2 ml 2
2 2
1 11 
T  Disque   J  2  Disque    2 ml 2   2  Disque 
2 22 
1
T  Disque   ml 2 2
2
1
T  2 m  Disq    2 mx 2
2
x  l
1
T  2 m  Disq    2 m l  ml 2 2
2

2
 
1
T  4 ml 2 2  2 ml 2 2  ml 2 2  ml 2 2
2
15 2  2
T  ml 
2
Alors, le Lagrangien du système s’écrit :
15 1
L  Ec  E p  T U  m l 2  2  
kl 2

 2m gl  2
 cte
2 2

Dans le cas Régime Forcé-Amortie


L’équation de Lagrange pour un système amortie forcé est
d  L    L    D 
   F  t   F0 2l cos e t 
dt         
1
D  x 2
2
1 2 1 1
D   l   l 2 2   l 2 2
   
2 2 2
D  1  1  1
     l 2 2    l 2   2   l 2 2   l 2
   
   2  2  2

- 102 -
15 2 2 1
L
2 2

ml   kl 2  2mgl  2  cte 
L  15   15  
    ml 22    ml 2   2 
   2  2  
L  15 2  
   ml   2  15ml 2
  2 
d  L  2 

dt     15ml 
 
L   1 2  1  2 1

   2
2

  kl  2mgl     kl  2mgl
 2
2
 


   kl 2  2mgl  2   kl 2  2mgl 
2
      
15ml 2  kl 2  2mgl    l 2  0
 
15ml    kl  2mgl    l   F 2l cos  t 
2 2 2
0 e


 
 kl  2mgl     l   F 2l cos  t 
2 2
0
2 2
 15ml 15ml 15ml 2
   2  2  F t
 0   

2

 kl 2
 2mgl   
 kl 2
 2mgl 
0 2 0 2
15ml 15ml
 
2   
15m 30m
F 2l
F t   0 2 cos  t 
15ml
8/ La condition de résonnance
 1  2mg 
      30m  k  
0 2  l 

9/

r  0 1  2 2
0  r 0  0 1  2 2 1  1  2 2
   1%  0.01    0.1
0 0 1

- 103 -
DEUXIEME PARTIE :
ONDES MECANIQUES
Chapitre 6
Généralités sur le phénomène de propagation

6.1 Rappel théorique

- 104 -
L’onde mécanique est une perturbation locale temporaire qui se déplace dans un milieu matériel
élastique, homogène et isotrope sans transport de matière, comme le montre la figure 6.1.

Figure 6.1
L’onde mécanique se propage avec transport d’énergie.
 Il existe deux types de milieux :
1. Milieu dispersif : La célérité de l’onde dépend des caractéristiques du milieu et de
la longueur d’onde.
Exemple : ce phénomène se perçoit par exemple dans l'air lorsque l'amplitude est importante
(dans le cas du tonnerre, les ondes de haute fréquence se propagent plus rapidement que les
ondes de basse fréquence, l'air est dispersif)
2. Milieu non dispersif : La célérité dépend uniquement des propriétés du milieu de
propagation.
 Il existe deux types d’onde :
 Onde longitudinale : L’ébranlement est parallèle à la direction de propagation, comme
le montre la figure 6.2.

Figure 6.2

- 105 -
 Onde transversale : L’ébranlement est perpendiculaire à la direction de
propagation comme le montre la figure 6.3.

Figure 6.3
La célérité de l’onde est constante dans un milieu linéaire, homogène, isotrope et non dispersif.
Elle dépend de l’inertie, de la rigidité et de la température du milieu.
 L’onde mécanique se propage à partir d’une source sous différentes formes :
 A une dimension : Mouvement le long d’une corde, d’un ressort.
 A deux dimensions : Mouvement circulaire à la surface d’eau.
Exemple : Lorsqu’on jette une pierre sur une surface d’eau, comme la montre la figure 6.4 ci-
dessous :

Figure 6.4
Le phénomène apparent dans l’image est une onde circulaire se propageant dans un plan
 A trois dimensions : Ondes sonores.
Les ondes mécaniques présentent une double périodicité :
 Périodicité temporelle : Caractérisée par la période T (s).
 Périodicité spatiale : Caractérisée par la longueur d’onde  m  m  .

Le phénomène de diffraction est caractéristique des ondes. Il se manifeste lorsqu'une onde


rencontre un obstacle ou une ouverture dont les dimensions sont du même ordre de grandeur
que la longueur d'onde, voire la figure 6.5 :

- 106 -
Figure 6.5
 Si deux ondes identiques se rencontrent, on va voir qu'elles ne se renforcent pas forcement,
au contraire ! elles peuvent s'annuler : c'est le phénomène d'interférence, voire la figure 5.6:

Figure 6.6
D’autres exemples pour le phénomène d’interférence sont :
 L’expérience de Young : la lumière passe à travers deux trous séparés par une distance
d. Il apparait sur l’écran alors des interférences circulaires comme le montre la figure
6.7 ci-dessus :

Figure 6.7

- 107 -
Les ondes émises par deux hauts parleurs comme le montre la figure 6.8 :

Figure 6.8

6.2 Applications :
Probléme1 :
Une source émet une onde mécanique ѱ de fréquence ν se propageant dans la direction
avec une vitesse constante.
▪ Ecrire l’équation de propagation

Posant les variables suivantes : p  t  x , q  t  x


V V
 Montrer que la solution de l’équation est la somme de deux types de signaux.
 En déduire la forme de la solution dans le cas d’un milieu homogène linéaire et infini
en régime sinusoïdal
Solution :
▪ L’équation de propagation :
 2 2  2
V
t 2 x 2
C’est une équation aux dérivées partielles unidimensionnelles.
▪ Les solutions générales en utilisant la méthode du changement de variables sont :

 x   2
 0   1 q 
 p  t  V 
 p  q
  2   T   1 q    2  p 
q  t  x     0  p 
 V   q  p 2

   
▪ En régime sinusoïdal, la solution est de forme :  t , x   A cos   t    x 
 V  

- 108 -
Probléme2 :
Une onde mécanique de fréquence ν se propageant dans un milieu a symétrie radiale avec une
vitesse constante.
▪ Ecrire l’équation de propagation de .
▪ Résoudre l’équation aux dérivées partielles.
▪ Exprimer la solution générale dans le cas d’un milieu infini en régime sinusoïdal. Interpréter
les résultats.
Solution :
▪ L’équation de propagation :
 2S
2
 V 2 S
t
▪ La solution générale dans le cas d’un régime sinusoïdal :

 1    r    r  
S  r , t     f t      g
2 2 2
 t      avec r  x  y  z
2

 r   V   V
   
▪ La solution générale dans le cas d’un régime sinusoïdal :

 1    r  
S  r , t      cos  t      avec r 2  x 2  y 2  z 2
 r   V   
▪ On obtient une onde sphérique incidente sinusoïdale comme le montre la figure

Figure 6.8 : Propagation d’une onde sphérique


1
Le facteur   représente l’amortissement de l’amplitude de l’onde sphérique qui est due à la
r 
répartition énergétique de l’onde dans toutes les directions de la même manière.
Probléme3 :
Soit une onde mécanique ѱ de fréquence ν se propageant dans le plan ( ) avec une vitesse
constante.
▪ Ecrire l’équation de propagation.
▪ Déterminer les solutions en utilisant la méthode de séparation des variables.
▪ On pose les conditions suivantes :

  x  0   y  0  0
y

- 109 -
▪ Déterminer les solutions générales.
Solution :
▪ L’équation de propagation a deux dimensions :
 2 2   2  2 
V   
t 2  x
2
y 2 

▪ Les solutions de l’équation différentielle par la méthode de séparation des variables :


A  x  B  y
  1 T t   Cste
S T t , x , y   A  x  B  y T t   
A  x  B  y  V 2 T t 

 A  x   k x2 A  x   0
  2
B  y   k y B  y   0
 T t    2T t   0

A vec
 k x2  k y2  k 02

 
 k0 
 V
A lors
 A  x   A1 cos k x x  A 2 sin k x x

 B  y   B 1 cos k y y  B 2 sin k y y
 T t   T cos t  T cos t
 1 2

▪ L’espace de propagation est limité (fini), on obtient des ondes stationnaires dans les trois
directions.
❖ En appliquant les conditions aux limites on obtient :

   x  0  0 n 
  A1  0 n  n A  x   A 2 sin k x x
   et k x  
 y  y  0  0 B 2  0 a  B  y   B1 cos k y y

❖ Les solutions générales sont :

ST t , x , y   n  sin k x n  x cos k y m  yT t 
Avec   A2B 2

- 110 -
Chapitre 7
Propagation d’ondes mécaniques dans
différents milieux

- 111 -
7.1 Rappel théorique :
Nous allons voir comment une onde peut progresser dans une corde.
Soit un fil de longueur l et de masse m, la masse linéique du fil (supposée constante le long de
celui-ci) est alors :
m dm
  
l dx

Par un léger choc, créons une petite perturbation transversale (afin de ne pas déformer le câble
et maintenir constant sa masse linéique). Isolons, dans la zone perturbée, un élément de fil, de
longueur dl :
Approximations :
Chaque élément de la corde peut être découpé de façon infinitésimale de façon à être presque
parallèle à l'axe x. Les angles   x , t ,  x  d x , t  sont donc considérés comme petits

 La corde est considérée comme déformable mais non allongeable donc la norme des
forces dans la corde est constante en tout point quel que soit la déformation.
Pour la suite du raisonnement, nous nous servons de la figure 7.1 ci-dessous :

Figure 7.1
Le bilan des forces donne :

 F  cos  x  dx  cos  x   0
  
F  dma    2 y Avec dm   dl
 F  sin  x  dx  sin  x   dm 2
 t

Ce qui signifie qu'il n'y pas de déplacements selon x, et a représente l’accélération selon y. Si
les angles sont vraiment petits, nous avons le premier terme du développement qui donne :
dx  dl
y
sin x  tan x 
x
La loi de Newton appliquée à la masse dm   dx donne (nous considérons que chaque point
de masse se déplace seulement selon y car il n'y a pas allongement) :
Les tangentes sont données par les dérivées partielles de la fonction y(x) :

- 112 -
 y y  2 y
F     dx
 x x  dx x x  t 2

Il en résulte l’équation aux dérivées partielles :


2 y F 2 y F
 V 
t 2  x 2 
Elle se nomme "l’équation des cordes vibrantes".

Nous vérifions les unités de F sont celles du carré d'une vitesse (m/s)2, comme l'exige l'analyse

dimensionnelle. Pour simplifier l'écriture, nous posons :
F
V 

7.2 Applications :
Probléme1 :
Soit une corde vibrant transversalement dans le plan . L’équation de mouvement est de
forme = ( , ). Soient et la tension et la masse linéique de la corde à l’équilibre.
▪ Ecrire l’équation de propagation de l’onde.
▪ En déduire la célérité des oscillations.
On considère que l’ébranlement original est sinusoïdal.
▪ Déterminer les solutions de l’équation de propagation en utilisant la méthode des séparations
des variables.
Maintenant la corde est fixée par les deux extrémités de distance , lâchée sans vitesse initiale.
▪ Déterminer la forme de la solution générale.
▪ Montrer que les fréquences de vibration de la corde sont multiples entier d’une fréquence
fondamentale 1.

Application numérique : Pour la troisième corde de la guitare de longueur =63 en nylon,


3 2
de masse volumique =1200 ∕ et de section =0,42 .
▪ Calculer la tension de cette corde pour qu’elle puisse émettre le son fondamental 1=147 .
Solution :
▪ L’équation de propagation :

2 y T 2 y F
 V 
t 2  x 2 

- 113 -
▪ Les solutions de l’équation de propagation de l’onde libre :
  
A  x  B  y 
A  x   A1 cos x  A 2 sin x
2
y  A  x T t   V  V V
A x  B y  
 B t   B1 cos t  B 2 sin t
▪ La corde est maintenant fixée, les conditions aux limites nous donnent :

 y  x  0  y  x  a   0  A1  0 (n )    n A  x   A2 sin k x n  x
  et k x    
 y t  0  B 2  0 V x a  B t   B1 cos n t
Ainsi la solution finale :

y T  x ,t   n  sin k x n  x cos  n t
Avec   A2B1
▪ Les fréquences de vibration de la corde :
n
2 f n  n
k x( n )    f n  nf 1
V V a
1 T
Avec f 1 
2a 
▪ Application numérique :

1 T
f1   T  4a 2  Sf 1 2  T  17.3N
2a 
Probléme2 :
Une corde vibrante homogène et sans raideur, de masse linéique , tendue par une force de
tension d’intensité constante. La corde au repos et horizontale et matérialisation par l’axe .
Au cours de la propagation d’une onde, le point de la corde, d’abscisse au repos subit le
déplacement transversale ( , ) à l’instant . On néglige l’influence de la pesanteur sur la corde,
mais on tient compte de la force d’amortissement dirigée suivant l’axe , ⊥ et de valeur

algébrique : − ( , ) par unité de longueur ( >0), où V  x , t   y est la vitesse


t
transversale de l’élément de la corde d’abscisse à l’instant .
▪ Etablir l’équation aux dérivées partielles du déplacement ( , ).
On définit le vecteur d’onde de cette onde. On supposera l’amortissement faible ( << ).

▪ Etablir la relation de dispersion sous la forme : k    


1 jg   
c
▪ Exprimer les coefficients et en fonction des données , .
▪ En déduire l’équation de l’onde ( , ). Que peut-on dire sur ( , )?

- 114 -
On définit l’impédance mécanique complexe
Ty
z 
V x ,t 

Où T désigne la projection sur de la tension de la corde en ( ).


▪ Exprimer l’impédance mécanique complexe ̃ de la corde en fonction de , , .
Solution :
▪ L’équation aux dérivées partielles du déplacement ( , ):
 2 y   2 y b y
 
x 2 F t 2 F t
F
Avec V 

▪ La relation de dispersion :

 b 
y t , x   Ae j t kx   k     1  j 
c 2 j  
F b
Avec c  et g   
 2
▪ L’équation de l’onde ( , ):
 bx   x 
  j  t  
 2 c 
y t , x   A e e  c 

C’est une onde progressive amortie.


▪ L’impédance mécanique complexe :

 y 
Ty  x 
z  F    z    F  1  j b 
 
V x ,t   y   2  
 t 
 
Probléme3 :
Partie A : Equation de la corde vibrante :
Une corde Homogène et inextensible, de masse linéique , est tendue horizontalement suivant
l’axe avec une tension constante, voir la figure.
La corde, déplace de sa position d’équilibre, acquiert un mouvement décrit à l’instant par le
déplacement quasi vertical ( , ), compté à partir de sa position d’équilibre, d’un point
d’abscisse au repos.
A l’instant , la tension ( , ) exercée par la partie de la corde à droite de sur la partie de la
corde à gauche de , fait un petit angle ( , ) avec l’horizontale.

- 115 -
On admettra petit, faible courbure de la corde, et on négligera les forces de pesanteur.

Equation des cordes vibrantes : On considère le tronçon de la corde compris entre l’abscisse ,
+ .
▪ Etablir l’équation de propagation de l’onde de la corde vibrante.
▪ En déduire la célérité de l’onde en fonction de .
Partie B : Analogie électrique :
Soit une tranche d’une cellule électrique sans perte représentée dans la figure comme suit :

▪ Montrer que la cellule électrique représentée ci-dessus un circuit analogique d’un élément de
corde vibrante de longueur
▪ Exprimer les correspondants mécaniques de l’inductance linéique , de la capacité linéique
, de l’intensité du courant ( , ) et de la tension électrique ( , ).
Solution :
Partie A :
▪ L’équation de propagation de l’onde de la corde vibrante :
  2 y F 2 y
 F  dm a  T  x , t   T  x  dx , t   F  t 2   x 2
F
A vec V 

- 116 -
Partie B :
▪ L’équation de propagation de l’onde dans la cellule électrique :
i u  2i  2i
 C ap  2  Lind C ap 2
x t x t
u i
  Lind
x t
▪ L’équivalence mécanique-électricité :

2i 
2
  i 2 y  2 y
 L C
ind ap  
x 2 t 2 x 2 F t 2
Avec
Lind  
1
C ap 
F
y
i  x ,t  
t

- 117 -
Références
[1] P.HAMMAD, ≪ Vibrations et Ondes≫, http://sites.google.com/site/exerev
[2] H.LUMBROSO, ≪ Ondes Mécaniques et Sonores≫, Edition DUNOD, ISBN 2-10-00468-
8,2000
[3] IAIN G. MAIN, ≪ Vibrations and Waves in physics ≫, Edition CAMBRIDGE LOW
PRICE, ISBN 5-03-000128-X, 1993
[4] R. GABILLARD, ≪ Vibration et phénomène de propagation≫, Edition, 1972 DUNOD
[5] M.BALKANSKI, C. SEBENE, ≪ Ondes et phénomènes vibratoires≫, Edition DUNOD,
1973
[6] M.BALKANSKI, C. SEBENE, ≪ Ondes et phénomènes vibratoires≫, Edition DUNOD,
1973
[7] Pr DJELOUAH Hakim, « Vibrations et Ondes, Manuel de cours » cours en ligne, Faculté
de Physique, USTHB, année 2006/2007.
[8] Dr Fouad BOUKLI HACENE. Vibrations et Ondes Mécaniques. Université Hassiba
BENBOUALI de CHLEF. Année Universitaire : 2012 /2013.
[9] Jean Marc Richard, « Ondes et Vibrations », Laboratoire de Physique Subatomique et
Cosmologie, http //lpsc.in2p3.fr/théorie/Richard, 2009.

- 118 -

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