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COMPTE RENDU

TP MÉCANIQUE DE SOL
Réalisé par:
TAOUSSI BADREDDINE
ANOUAR MOHSSINE
Encadré par:
ABDELKHALEK BOUZIANE
ESSAI LIMITE D'ATTERBERG

Définitions:

Dans les sols fins, ou cohérents, où la surface spécifique des grains (rapport de la
surface du grain à son volume) est grande, l’eau joue un rôle très important par son
influence sur les forces qui s’exercent entre les particules.
Selon la valeur de la teneur en eau, les propriétés mécaniques d’un sol fin évoluent
depuis celle d’un solide (w faible) jusqu’à celle d’un liquide (w élevé). Entre ces deux
états, pour les teneurs en eau moyennes, le sol présente des propriétés plastiques, c'est-
à-dire qu’il est capable de se déformer rapidement et considérablement sans se casser,
se fendiller ou changer de volume et sans présenter de déformation réversible notable.
L’état solide peut lui-même être séparé en deux états : un état dans lequel l’eau
adsorbée est encore en place, appelé état solide avec retrait ; et un état dans lequel toute
l’eau adsorbée a disparu, appelé état solide sans retrait. Le retrait est une diminution du
volume qui accompagne l’élimination de l’eau adsorbée.

Pour les sols fins, on définit :

- Une limite de retrait « Wr » qui sépare l’état solide sans retrait de l’état solide avec
retrait.
- Une limite de plasticité « Wp » qui sépare l’état plastique de l’état solide.
- Une limite de liquidité « WL » qui sépare l’état plastique de l’état liquide.

Ces limites sont désignées sous le nom de limites d’Atterberg. Elles ont été élaborées
au début du XXème siècle par A. Atterberg, un pédologue suédois, qui s’intéressait à la
plasticité des argiles en vue de la fabrication des produits céramiques. Les essais mis au
point à cette époque ont été repris et modifiés par Casagrande, afin que leur
interprétation puisse permettre d’établir un lien entre la teneur en eau du sol et son
comportement.

Ces caractéristiques sont complétées par :

L’indice de plasticité : « Ip = wL – wp »
avec w : la teneur en eau à l’état naturel

W – Wp
L’indice de liquidité : « Il= Ip
»

But et principe :
Les résultats obtenus à partir de ces essais permettent de prévoir le comportement
des sols sous l’action des variations des teneurs en eau.
L’essai s’effectue en deux phases :
(1) Recherche de la teneur en eau WL pour laquelle une rainure de dimension
normalisée, pratiqué dans le sol disposé dans la coupelle de Casagrande, se
ferme sous l’action de 25 chocs appliqués de manière normalisée.
(2) Recherche de la teneur en eau Wp pour laquelle un cylindre de sol de diamètre 3
mm, confectionné manuellement, se fissure lorsqu’on le soulève.
Matériel nécessaire:
Limite de liquidité :
-Appareil de Casagrande.
-Outil a rainuré.
-Cale d'épaisseur 10 mm.

Limite de plasticité :
-Plaque de marbre.
-Sèche — cheveux.
-Capsules de pesée.

Divers :
-étuve.
-Balance.
-Spatule
-Pissette.
-Chronomètre indiquant la seconde.

Matériaux utilises :
-échantillon argileux déjà prépare.

Détermination de la limite de liquidité :

1. Prendre environ 200 g de sol préalablement tamisé au tamis 0,4 mm.


2. Malaxer le sol avec une de l’eau afin d’obtenir une pâte homogène et presque fluide.
3. Prendre une partie de la pâte et l’étaler dans la coupelle de l’appareil de Casagrande
à l’aide de la spatule.
4. Pratiquer une rainure dans cette pâte afin de la diviser en deux. L’outil à rainurer devra
être tenu perpendiculairement à la coupelle en présentant sa partie biseautée face à la
direction du mouvement.
5. Soumettre la coupelle et le matériau qu’elle contient à des chocs répétés avec une
cadence de 2 coups par seconde.
6. Arrêter les chocs quand les deux lèvres se rejoignent sur environ 2 cm, noter le
nombre de coups N correspondant.
7. Prélever des deux côtés des lèvres à l’endroit où elles se sont refermées environ 5 g
de sol afin d’en déterminer la teneur en eau.
8. Homogénéiser le sol et le sécher un peu puis reprendre les opérations de 3 à 7. Il faut
au moins trois essais avec un nombre de coups croissant et de préférence bien étalé
entre 15 et 35.

Figure 1: Appareil de Casagrande avec un outil a Figure 2: une rainure dans cette pâte afin de
rainuré et cale d'épaisseur. la diviser en deux
Détermination de la limite de plasticité :

1. Prendre un peu de matériau et former une petite boule.


2. Rouler à la main sur la plaque de marbre cette boule afin d’obtenir un bâtonnet. Trois
cas peuvent se présenter :
- Le bâtonnet commence à se fissurer quand il atteint une longueur de 10 cm et un
diamètre de 3 mm. Dans ce cas, le sol est à la limite de plasticité et il faut mesurer
sa teneur en eau.
- Le sol est encore fluide et vous n’arrivez pas à confectionner le bâtonnet. Il faut
sécher un peu le matériau.
- Le bâtonnet commence à se fissurer trop tôt, le matériau est sec. Il faut l’humidifier
un peu.
Il faut réaliser au moins deux essais pour la limite de plasticité.

Calculs:
- Pour le calcul de la limite de liquidité, on applique la relation:

WN est la teneur en eau correspondant au nombre de coups N.


On fera la moyenne des trois essais.

- Pour le calcul de la limite de plasticité, on fera la moyenne des teneurs en eau


deux essais

figure 3: roulement d une boule pour avoir bâtonnet


Résultat :

N°DE LA TARE 1 2 3 4 5
Ph 50.09 52.50 20.10 32.07 50.64
PS Total 48.28 49.85 17.60 29.60 48.54
poids de la tare 44.49 44.53 12.85 24.87 44.46
poids de la l’eau 1.81 2.65 2.5 2.47 2.1
PS 3.79 5.32 4.75 4.73 4.08
Nbre de coups 33 29 16 24 23
W% 47.75 49.81 52.63 52.21 51.47
wl% 49.43 50.74 49.77 51.94 50.93
Moyenne wl% 50.56

N°DE LA TARE P1 P2 P3

Ph 46.77 46.64 46.91

PS Total 46.60 46.34 46.71

poids de la tare 45.26 45.26 45.98

poids de l’eau 0.17 0.3 0.20

PS 1.34 1.08 0.73

W% 12.68 27.77 27.39

Moyenne W% 22.61

Limite de liquidité WL= 50.56%


Limite de plasticité : Wp=22.61%
Teneur en eau : W=22.61%
Indice de plasticité : Ip=WL-Wp = 27.95
Indice de liquidité : WL= 21.08%
Indice de consistance : Ic = (WL- W)/ Ip=1
D'après le graphe ci-dessus la limite de liquidité correspendente à 25 chocs est 52.11%.

Selon le graphique ci-dessus, le type de sol testé est ARGILE MINERALE DE FORTE PLASTICITE (AT).
Analyse granulométrique:

But de l'essai:
But de l'analyse granulométrique (A.G.) L'analyse granulométrique sert pour déterminer la
distribution en poids des particules d'un sol suivant leurs dimensions. Généralement, cette
analyse est effectuée par deux procédés différents : le tamisage et la sédimentométrie pour la
fraction inférieure ou égale 80 micromètres.

Le but de l'essai est de tracer une courbe granulométrique qui illustre l'évolution des
pourcentages en poids des tamisas (ou des refus) cumulés en fonction des ouvertures de mailles
des tamis. À partir de la courbe granulométrique on attribuera une nomenclature permettant une
première identification du sol.

But Principe de l’essai analyse granulométrique:

L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant un série des
tamis, emboîtées les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du
haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieur des tamis et le classement des
grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.

Equipement nécessaire:

• Un vibrotamis.
• une série de tamis avec un couvercle qui évite la perte de matériau.
• Une balance sensible au centigramme près.
• une étuve avec thermostat.
• des bacs.
• une main d'écope.
• une brosse métallique.
Figure : UN VIBROTAMIS.

Mode opératoire:

1. Commencer par dresser la colonne des tamis. Les ouvertures des tamis doivent
être croissantes de bas en haut. Les tamis à prendre en compte sont en mm :
5 – 3.15 - 2 – 1.25 – 0.5 – 0.25 – 0.125 – 0.08.
2. Prendre +6 kg de sol. ( Dm = 3mm donc 600g < Ms < 15000g ).
3. Verser le sol sur le tamis supérieur.
4. Procéder à l’agitation mécanique pendant
environ 9 min.
5. Procéder à la pesée cumulée des refus des tamis
en commençant par le tamis supérieur
Résultats obtenus:

MS = 6350g

Tamis (mm) Refus (g) Refus cumulés Refus cumulés Tamisât


(g) (%) cumulés (%)
10 1186.2 1186.2 18.68 81.32

8 365 1551.2 24.42 75.58

6.3 1308.7 2859.9 45.03 54.97

4 1107.4 3967.3 62.47 37.53

2 83.7 4051 63.79 36.21

1.25 14.8 4065.8 64.02 35.98

0.630 23.4 4088.8 64.39 35.61

0.160 2184.5 6273.3 98.79 1.21

0.080 47.1 6320.4 99.53 0.47

<0.080 20.711 6341.1 99.58 0.42


Détermination de valeur D10 , D30 et D60 :

D10= 0.21 mm
D30= 0.49 mm
D60= 5.41 mm

Calcule des coefficients d'uniformité Cu et de courbure Cc

D30 2
𝐶𝑐 = = 0.21
D10 ∗ D60

D60
𝐶𝑢 = = 25.76
D10
Conclusion :
D'après la courbe granulométrique on remarque qu'on a une discontinuité entre les diamètres 0.8mm
et 4mm cela veut dire que l'échantillon testé a une granulométrie discontinue.

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