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COMPTE RENDUE

Résistance des matériaux

CHAKRANE Ilias
Réalisé CHAHID Hicham
par CHAOUI Mohammed
CHAÄLI Wassel
CHAOUQUI Wail
CHTAIB Oussama

Sous l’encadrement de
Mr. KISSI
PLAN

INTRODUCTION
OBJECTIF
MANIPULATION
S
CONCLUSION 2
INTRODUCTION
GÉNÉRALE

L a résistance des matériaux, aussi appelée RDM, est une discipline


particulière de la mécanique des milieux continus permettant le calcul
des contraintes et déformations dans les structures des différents
matériaux (machines, génie mécanique, bâtiment et génie civil).
La RDM permet de ramener l'étude du comportement global d'une
structure (relation entre sollicitations — forces ou moments — et déplacements) à
celle du comportement local des matériaux la composant (relation entre contraintes
et déformations). L'objectif est de concevoir la structure suivant des critères de
résistance, de déformation admissible et de coût financier acceptable.
Lorsque l'intensité de la contrainte augmente, il y a d'abord déformation élastique (le
matériau se déforme proportionnellement à l'effort appliqué et reprend sa forme
initiale lorsque la sollicitation disparaît), suivie parfois (en fonction de la ductilité du
matériau) d'une déformation plastique (le matériau ne reprend pas sa forme initiale
lorsque la sollicitation disparaît, il subsiste une déformation résiduelle), et
enfin rupture (la sollicitation dépasse la résistance intrinsèque du matériau).
3
OBJECTIFS

▪ Pratiquer le côté théorique du cours.


▪ Arriver à plus familiariser les notions de
bases de la résistance des matériaux.
▪ Faire une comparaison entre les résultats
obtenus théoriquement et pratiquement.
▪ Avoir la possibilité de concevoir plusieurs
machines utilisées dans le laboratoire

4
MANIPULATION

5
TP1 : Etudes du fléchissement de
poutres (sollicitations simples) :

Introduction :
La flexion est la
déformation d'un objet
qui se traduit par une
courbure. Dans le cas
d'une poutre, elle tend
à rapprocher les deux
extrémités de la poutre.
Dans le cas d'une
plaque, elle tend à
rapprocher deux points
diamétralement
opposés sous l'action. L'essai de flexion d'une poutre est un essai mécanique
utilisé pour tester la résistance en flexion. Dans ce TP nous allons étudier la
flexion de différentes poutres à l’aide de l’appareillage disponible.

Objectif de la manipulation :
. Vérifier l'équation du fléchissement d’une poutre pour une poutre sur deux
appuis
. Déterminer la rigidité (le module de Young) de différents matériaux.
. Se familiariser avec l’appareillage
. Utilisation du logiciel RDM6.
6
1) Expérience 1 :
Fléchissement d’une poutre sur appuis simples
Objectif :
Vérifier l’équation du fléchissement d’une poutre pour une poutre sur deux
appuis et montrer le fondement de la formule d’Euler.
Procédure :
On a positionné la poutre au centre par rapport aux appuis, de manière a ce
que les extrémités qui dépassent de la poutre par rapport aux appuis soit les
mêmes de part et d’autre.
On a ajouté 9 poids de 10g afin d’obtenir une charge de 100g, et on a
augmenté la charge à 200g, 300g, 400g et 500g. A chaque fois note la mesure
du fléchissement affichée sur le comparateur numérique.
Pour vérifier les résultats obtenus, nous avons utilisé le logiciel «RDM6» qui
permet de calculer le fléchissement.
On a noté les résultats obtenus dans les tableaux suivants :

Le fléchissement théorique est calculé à partir de l’équation suivante :


𝑭𝑳𝟑
𝒚𝒄 =
𝟒𝟖𝑬𝑰

tel que E est le module de Young et I est le moment d’inertie.


Le moment d’inertie I des poutres est calculé à partir de l’équation suivante :
𝒃𝒅𝟑
𝑰=
𝟏𝟐
7
Pour une poutre en acier :

Matériau de la poutre : Acier Distance Moment d’inertie (I) =45𝒎𝒎𝟒


entre les appuis : L=600 mm Module de Young (E)= 207 GN.𝒎−𝟐
Charge Mesure du Mesure du Flechissement
Force(N) F𝑳𝟑
(g) flechissement(mm) flechissement(m) theorique(N.m)
0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.4 -0.4*10−4 0.211 4.73*10−4
200 1.962 -0.8 -0.8. *10−4 0.423 9.46*10−4
300 2.943 -1.33 -1.33*10−3 0.635 1.42*10−3
400 3.924 -1.7 -1. 7*10−3 0.847 1.89*10−3
500 4.905 -2.10 -2.10*10−3 1.059 2.36*10−3

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g :Ymax= -0,4667mm
Charge = 200g :Ymax = -0,9343mm
Charge = 300g : Ymax = -1 ,401mm
Charge = 400g :Ymax = -1,869mm
La courbe représentative de la force en fonction de la flèche pour la poutre
d’acier :

FORCE
6
y = -2810.5x + 0.0214
5 R² = 0.9994
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
-0.002 -0.0015 -0.001 -0.0005 0
Titre de l'axe
8
Il s’agit d’une droite, on en déduit que plus la force appliquée sur la poutre
augmente, plus la valeur du fléchissement augmente.
La courbe représentative de la force en fonction du fléchissement théorique
pour la poutre d’acier :

FORCE
6
y = 2077.8x - 0.0024
5
R² = 1
4
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
0 0.0005 0.001 0.0015 0.002 0.0025
-1
Titre de l'axe

On remarque que les valeurs obtenues expérimentalement sont assez proches


des valeurs théoriques.

9
Pour une poutre en aluminium :
Les résultats obtenus des mesures du fléchissement expérimentaux et
théoriques :

Materiau de la poutre : Aluminium Moment d’inertie (I) =175.1𝒎𝒎𝟒


Distance entre les appuis (L) : 600mm Module de Young (E)=66 GN.𝒎−𝟐
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du F𝑳𝟑 Flechissement
flechissement(mm) flechissement(m) theorique (N.m)

0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.33 -3.3*10−4 0.211 3.8*10−4

200 1.962 -0.68 -6.8*10−4 0.423 7.62*10−4

300 2.943 -1.05 -1.05*10−3 0.635 1.14*10−3

400 3.924 -1.41 -1.41*10−3 0.847 1.52*10−3

500 4.905 -1.72 -1.72*10−3 1.059 1.9*10−3

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g :Ymax= -0,3735mm
Charge = 200g :Ymax = -0,7470mm
Charge = 300g : Ymax = -1 ,120mm
Charge = 400g :Ymax = -1,494mm
Charge = 500g :Ymax = -1,867mm
10
La courbe représentative de la force en fonction de la flèche pour la poutre
d’aluminium :

FORCE
6

5
y = -2810.5x + 0.0214
4
Titre de l'axe

R² = 0.9994

3
FORCE
2 Linéaire (FORCE)

0
-0.002 -0.0015 -0.001 -0.0005 0
Titre de l'axe

La courbe représentative de la force en fonction du fléchissement théorique :

FORCE
6
y = 2582x - 0.0012
5 R² = 1

4
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
0 0.0005 0.001 0.0015 0.002
-1
Titre de l'axe

On remarque que les valeurs obtenues expérimentalement sont assez proches


des valeurs théoriques.
11
Pour une poutre en laiton :
Les résultats obtenus des mesures du fléchissement expérimentaux et
théoriques :

Materiau de la poutre : Laiton Moment d’inertie (I) =175.1𝒎𝒎𝟒


Distance entre les appuis (L) : 600mm Module de Young (E)= 105 GN.𝒎−𝟐

Mesure du Mesure du Flechissement


Charge(g) Force(N) F𝑳𝟑
flechissement(mm) flechissement(m) theorique

0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.3 -3*10−4 0.211 2.39*10−4

200 1.962 -0.61 -6.1*10−4 0.423 4.79*10−4

300 2.943 -0.90 -9*10−4 0.635 7.19*10−4

400 3.924 -1.21 -1.21*10−3 0.847 9.59*10−4

500 4.905 -1.5 -1.5*10−3 1.059 1.19*10−3

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g : Ymax =-0,2401mm
Charge = 200g : Ymax = -0,4802mm
Charge = 300g : Ymax = -0,7203.10-1mm
Charge = 400g : Ymax = -0,9604mm
Charge = 500g : Ymax = -1,201mm
12
La courbe représentative de la force en fonction de la flèche pour la poutre de
laiton

FORCE
6

5
y = -3263.5x - 0.006
4 R² = 0.9999
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
-0.002 -0.0015 -0.001 -0.0005 0
-1
Titre de l'axe

La courbe représentative de la force en fonction du fléchissement théorique :

FORCE
6
y = 4111.8x - 0.005
5
R² = 1
4
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
0 0.0005 0.001 0.0015
-1
Titre de l'axe

On remarque que les valeurs obtenues expérimentalement sont assez proches


des valeurs théoriques.
13
2) Expérience 2 :
Rigidité du matériau de la poutre
(Module d’Young)
Objectif :
Tester les poutres et utiliser les résultats pour déterminer la rigidité réelle, et
à partir des résultats déterminer le Module d’Young pour le matériau dont est
constituée la poutre.
Procédure :
On répète la même procédure de l’expérience 1, en utilisant les poutres en
acier, en aluminium et en laiton.
On a note les résultats obtenus dans les tableaux suivants :
a. Pour la poutre en acier :

Matériau de la poutre : Acier


Largeur de la poutre : 20mm Moment d’inertie (I) =45𝒎𝒎𝟒
Epaisseur de la poutre : 3mm
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du 48yI/𝐿3
flechissement(mm) flechissement(m)
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.4 -4*10−4 -4*10−12
200 1.962 -0.86 -8.6*10−4 -8.6*10−12
300 2.943 -1.33 -1.33*10−3 -1.33*10−11
400 3.924 -1.67 -1.67*10−3 -1.67*10−11
500 4.905 -2.14 -2.14*10−3 -2.14*10−11

La courbe représentative de la force en fonction de 48yI/𝑳𝟑 :


𝟒𝟖𝒚𝒄 𝑰
𝑭= 𝑬 donc la pente=E.
𝑳𝟑
14
FORCE
6

5 y = -2E+11x + 0.0112
R² = 0.9986
Titre de l'axe
4

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
-2.5E-11 -2E-11 -1.5E-11 -1E-11 -5E-12 0
Titre de l'axe

D’après cette courbe on en déduit que E≈200 GN.𝑚−2

15
b. Pour la poutre en aluminium :
Matériau de la poutre : Aluminium
Largeur de la poutre : 19mm Moment d’inertie (I)
Epaisseur de la poutre : 4.8mm =175.1𝒎𝒎𝟒
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du 48yI/𝐿3
flechissement(mm) flechissement(m)
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.33 -3.3*10−4 -1.28*10−11
200 1.962 -0.68 -6.8*10−4 -2.64*10−11
300 2.943 -1.05 -1.05*10−3 -4.08*10−11
400 3.924 -1.41 -1.41*10−3 -5.48*10−11
500 4.905 -1.72 -1.72*10−3 -6.69*10−11
La courbe représentative de la force en fonction de 48yI/𝐿3 :

FORCE
6

5
y = -7E+10x + 0.0234
R² = 0.9995
4
Titre de l'axe

3
FORCE
2 Linéaire (FORCE)

0
-8E-11 -6E-11 -4E-11 -2E-11 0
Titre de l'axe

D’après cette courbe on en déduit que E≈70 GN.𝑚−2


16
c. Pour la poutre en laiton :

Matériau de la poutre : Laiton


Largeur de la poutre : 19mm Moment d’inertie (I)
Epaisseur de la poutre : 4.8mm =175.1𝒎𝒎𝟒
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du 48yI/𝐿3
flechissement(mm) flechissement(m)
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.3 -3*10−4 -1.16*10−11
200 1.962 -0.61 -6.1*10−4 -2.37*10−11
300 2.943 -0.90 -9*10−4 -3.5*10−11
400 3.924 -1.21 -1.21*10−3 -4.708*10−11
500 4.905 -1.5 -1.5*10−3 -5.83*10−11

La courbe représentative de la force en fonction de 48yI/𝐿3 :

FORCE
6

5
y = -8E+10x - 0.0038
4 R² = 0.9999
Titre de l'axe

3
FORCE
2
Linéaire (FORCE)
1

0
-8E-11 -6E-11 -4E-11 -2E-11 0
-1
Titre de l'axe

D’après cette courbe on en déduit que E≈80 GN.𝑚−2


17
3) Expérience 3 :
Expérience complémentaire sur les poutres-
Fléchissement des poutres :
Dans cette expérience, on va déplacer le comparateur par pas de 25mm, et on
va placer la charge de 100g au centre de la poutre. A chaque pas, on va relever
la flèche et la position, et on va vérifier les résultats obtenus en utilisant le
logiciel RDM6.
Les résultats obtenus sont notes dans le tableau suivant :
Distance de la Fléchissement Fléchissement Fléchissement
charge par pour acier (en pour laiton (en pour aluminium
rapport au mm) mm) (en mm)
centre de la
poutre
0 -0.44 -0.30 -0.28
25 -0.43 -0.31 -0.36
50 -0.42 -0.29 -0.30
75 -0.39 -0.27 -0.23
100 -0.35 -0.25 -0.24
125 -0.31 -0.21 -0.21
150 -0.26 -0.19 -0.12

18
TP2 :Etude de la Flexion et de la
Torsion Composée

Introduction :
Machines afin qu'elles supportent sans dommage les efforts
auxquels elles sont sollicitées.
Ce TP à pour but de nous faire étudier des poutres sollicitées
successivement en torsion et en flexion, nous établirons le
lien entre la théorie étudiée en cours et les résultats pratiques
observés en TP.

Objectif De La Manipulation
➢ Apprendre à manipuler l’appareil
didactique d'étude de la flexion -
torsion combinée - HSM11
➢ Déterminer la rupture élastique
d'une éprouvette soumise
simultanément à plusieurs
rapports de flexion et de torsion.
➢ Comparer les résultats avec les
théories établies sur la rupture.
19
Matériels utilisés :
▪ Comparateur à cadran : course 0-25 mm résolution 0,01 mm.
▪ Deux éprouvettes en aluminium de diamètre 4.10 mm et 4.28 mm
▪ Plateau de chargement gradué par intervalles de 15°.
▪ Crochets de poids.
▪ Plaque de base.
▪ Plaque de chargement.
▪ Jieu de vis hexagonales
▪ Plaque de serrage de la plaque de chargement
▪ Des charges de 1N, 2N et 4N

20
Description de l’appareil :
Appareil didactique d'étude de la flexion - torsion combinée de table
permettant la détermination des contraintes de flexion et de torsion combinées
entrainant la rupture élastique d'une éprouvette. Le banc permet une
comparaison avec les théories semi empiriques sur la rupture telles que la
méthode des contraintes principales de Rankine, des contraintes de
cisaillement de Guest et l'énergie de déformation de Haigh.
Assemblage de l’appareil :
✓ Pour que l’appareil fonctionne correctement, il
faut suivre les consignes suivantes :
✓ Placer la base de l’appareil sur une surface plate
et régler les pieds pour le mettre de niveau.
✓ Placer la cordelette de la masse contrepoids sur
les deux poulies pour qu’elle soit suspendue.
✓ Placer le comparateur afin que sa touche vienne
au contact dans l’une des indentations situées à la
surface de la plaque de chargement.
✓ L’appareil devrait être livré avec une éprouvette
d’essai en acier doux attachée. Pour retirer cette
dernière livrer le jeu de vis hexagonales en
maintenant les plaques de serrage à l’aide de la
clé fournie puis retirer les plaques. La plaque de
chargement sera desserrée à ce niveau, insérer
une nouvelle éprouvette …
✓ Le crochet fourni a été conçu pour qu’il vienne se
positionner dans les indentations de la plaque de
changement
21
Procédure et mise en place :
Nous commençons au début par positionner l’appareil sur une surface plate
parallèle au sol.

La masse de contrepoids est attaché à une cordelette. Il est nécessaire de placer


cette cordelette sur les deux poulies.

Ensuite, on placera le comparateur, afin que sa touche vienne au contact dans


l’une des indentations situées à la surface de plaque de chargement.

Puis, on libère le jeu de vis en maintenant les plaques de serrage à l’aide de la


clé fournie, dans le but de placer l’éprouvette ou la retirer (si on a besoin de
changer les éprouvettes).

On conçoit le crochet fourni pour qu’on le positionne dans les indentations de


la plaque de chargement et sur le bord de la table.

De ce fait, on obtient l’unité à utiliser dans les expériences. Après nous allons
réaliser deux différentes expériences :

22
Partie théorique :
▪ Le moment fléchissant M et le couple(T) :

𝐌 = 𝟎. 𝟏𝐖𝐬𝐢𝐧 (𝛉)
𝐓=𝟎.𝟏𝐖𝐜𝐨𝐬 (𝜽)

Qui donnent :
𝑴𝟐 = (𝟎. 𝟏 ∗ 𝑾)𝟐 − 𝑻𝟐

Partie Expérimentale:

1) Expérience 1 :

 On relève sa matière ainsi que son diamètre et on détermine la masse


du crochet de poids ensuite on entame les calculs par 0° qui
correspond à la torsion pure, on relève la valeur indiquée par le
comparateur pour 0 charge (c’est à dire uniquement le crochet) et
ensuite en relève les valeurs pour les poids 4N, 8N et 12N
successivement. On refait le même processus pour les différents
degrés suivants 15°, 30°, 45°, 60°, 75° et 90°, et on rapporte les
valeurs trouvées dans le tableau suivant :

23
Matériau ALUMINIUM
0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
Charge
Ajoutée Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff

0N 61 _ 13 _ 2.5 _ 88 _ 80 _ 6 _ 40 _

75 14 28.6 15.5 17 15 .5 10.6 18 98 18 24 16 58 18


4N

8N 94 19 44 15.5 34 16 124 18 116 18 39 17 76 18

117 22 59 15.5 51 17 142 18 134 18 78 18 95 19


12N

16N 138 21 74 125 68 17 159 17 153 19 76 19 114 19

171 33 92 18 85 17 176 17 170 17 94 18 136 22


20N

22N 192 21 113 62 101 16 193 17 188 18 113 19 154 18

24N 229 37 126 12 120 19 204 11 211 23 135 22 172 18

248 20 134 9 199 9 222 18 220 9 141 6 183 11


26N

258 10 139 5 133 4 227 5 226 5 165 4 181 5


27N
24
2) Expérience 2 :

 On desserre l’éprouvette et on la remplace par une


autre du même matériau. Après on entame les calculs
cette fois par 90° qui correspond à la flexion pure, on
relève la valeur indiquée par le comparateur pour 0
charge (c’est à dire uniquement le crochet) et ensuite
en relève les valeurs pour les poids 4N, 8N et 12N
successivement.

 On refait le même processus pour les différents degrés


suivants 75°, 60°, 45°, 30°, 15° et 0°, et on rapporte les
valeurs trouvées dans le tableau suivant :

25
ALUMINIUM
Matériau 0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
Charge
Ajoutée Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff
0
19 18 13 18 14 15 13

4N 39 20 37 16 31 18 32 16 30 16 30 15 28 15

8N 63 24 53 50 19 48 16 46 16 45 15 43 15

12N 71 18 68 18 68 20 62 16 62 17 58 15

16N 81 18 110 40 85 17 85 17 78 16 78 10 74 16

20N 101 20 101 16 100 15 95 17 93 15 91 17

22N 116 15 120 19 116 16 111 16 109 16 110 19

23N 135 19 142 22 27 11 119 8 111 2 113 3

Par rapport au premier tableau, il illustre les résultats du passage de la torsion


pure vers la flexion pure. Le deuxième tableau représente les résultats du
passage de la flexion pure vers la torsion pure.
On remarque que lorsqu’on applique un poids important, la valeur donnée
par le comparateur augmente aussi. En partant de la flexion pure vers la
torsion pure, la valeur lues du comparateur augmente, et l’inverse pour la
torsion pure.
26
Traitement des résultats
Après avoir effectué la partie expérimentale-en prenant les valeurs
nécessaires pour remplir les tableaux ci-dessous, il vient maintenant à
traiter ces résultats tout en les comparant avec ceux qu’on va trouver
théoriquement.

On a :
▪ Puisque les éprouvettes A et B sont identiques alors le rapport
R=1

▪ On calcule le Moment fléchissant M [N.m] et le couple T[N.m] à


partie des équations au-dessous :

Avec W=15.55

27
θ 0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
Charge matériau 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6
A(N)*
Charge matériau 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6
B(N)*
R=ФA/ФB 1
R3 1
Matériau A 0 0.429 0.830 1.173 1.437 1.603 1.660
M(Nm) 6 0 8 6 4 0
T(Nm) 1.660 1.603 1.437 1.173 0.830 0.429 0
0 4 6 8 0 6
Matériau B 0 0.429 0.830 1.173 1.437 1.603 1.660
M(Nm)) 6 0 8 6 4 0
T(Nm) 1.660 1.603 1.437 1.173 0.830 0.429 0
0 4 6 8 0 6
Traçons la courbe représentative du couple T en fonction du moment M.

T EN FONCTION DE M
Série1 Série2

1.8
1.6
1.4
1.2
LE COUPLE T

1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

LE MOMENT M
28
Afin de comparer les résultats expérimentaux avec certaines des théories
classiques, on va tracer les courbes représentatives du tableau suivant :

Couple proportionnel T selon les


Critères de
Moment de flexion unitaire M
Rankine Guest Haigh
contrainte contrainte enrgie de
principale de déformati
Cisaillement on
1.0 0.00 0.00 0.00
0.8 0.89 0.60 0.74
0.6 1.27 0.80 0.99
0.4 1.55 0.92 1.14
0.2 1.79 0.98 1.22
0.0 2.00 1.00 1.24

29
2.5

1.5

0.5

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

Rakine Guest Haigh T (notre experience)

Conclusion : on constate que les résultats théoriques sont


proches des résultats expérimentaux ce qui montre la fiabilité de
la théorie.

On remarque que les résultats sont proches, et que la théorie qui


correspond le plus à notre expérience est la théorie : Haigh.
30
TP3 : Etude de la sollicitation de
traction
Introduction :
Parmi tous les essais
mécaniques, l’essai de traction
est certainement le plus courant.
Il permet de déterminer les
principales caractéristiques
mécaniques d’un matériau,
telles que : la limite élastique, la
résistance à la rupture,

l’allongement après rupture et le coefficient


de striction. Avec de l’équipement adéquat
(utilisation d’extensomètre) il est également
possible de mesurer le module d’élasticité.
C’est un test dont l’exécution est facile et qui
donne des résultats servant au
dimensionnement de toute sorte de pièce ou
structure mécanique, allant du tout petit au
très grand. Dans la recherche, il est utilisé
pour la caractérisation de nouveaux
matériaux alors qu’il est appliqué dans
l’industrie pour contrôler la qualité des
alliages, polymères ou céramiques produits,
etc. …
Objectif De La Manipulation
▪ Identifier les principes composants d’une sollicitation de traction
▪ Analyser le comportement de la poutre dans le domaine élastique
▪ Etudier les déformations liées aux sollicitations de traction
31
Définition de la poutre :
On appelle poutre un solide engendré par une surface plane S appelée Section
Droite, dont le centre d'inertie G décrit une courbe C appelée Ligne Moyenne.
▪ Ligne Moyenne C droite
▪ Section Droite S constante
▪ S est perpendiculaire à C
▪ Grande longueur par rapport aux dimensions
▪ Existence d'un plan de symétrie
▪ Ligne Moyenne possède des propriétés particulières

Q1. Calculons la dimension de la poutre

𝒂𝟎 = 𝟗 𝒄𝒎 𝒆𝒕 𝑳𝟎 = 𝟓𝟎𝒄𝒎
𝑳𝟎
Donc = 𝟓. 𝟓𝟔 ∈ [𝟒, 𝟏𝟎]
√𝑺𝟎
D’où on peut exploiter les résultats de l’hypothèse de la poutre

Hypothèses générales de la RDM


Hypothèses de Barré de Saint venant :
‘Les résultats issus de la théorie des poutres ne s’appliquent valablement qu’à
une certaine distance de la zone d’application de changement. Cette limitation
concerne la répartition des contraintes mais n’a que peu d’incidence sur les
déformations globales de la poutre.’

Q2. En appliquant une charge de 70 N nous avons trouvé les résultats


suivantes :

Section L’allongement (cm)


1 4.6-3.5=1.1
2 14.7-13.9=0.8
3 24.8-24.3=0.5
4 35.7-34.7=0.4
5 45-45=0.0
32

Donc la distance après laquelle l’allongement devient constant est d=45


cm.
Hypothèses de Navier-Bernoulli
‘Les sections planes normales aux fibres avant déformation restent planes
après la déformation’.

Q3. Après et avant exercer la charge sur la poutre nous avons observé que
les sections de la poutre reste planes et perpendiculaires à la ligne normale
de la poutre ce qui montre la vérification de l’hypothèse de Navier-
Bernoulli.
Poids propre de la poutre
La masse de la poutre est de 200g, celle de l’étrier de chargement associé à
la tige de chargement de 360g.

Q4. Calculons les bornes de variation de rapport :


𝑚 + 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑟=
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒
AN/
13.5
𝑟𝑚𝑖𝑛 = = 6.75
2
73.5
𝑟𝑚𝑎𝑥 = = 36.75
2
Remarque : nous remarquons que l’intervalle de variation de rapport est
très grand d’où on ne peut pas négliger le poids.

Q5. Vu que la seule sollicitation agissant sur la poutre est une sollicitation
de traction, le torseur des actions de cohésion est sous la forme suivante :
𝑇 0 70𝑁 0
[0 0]  [ 0 0]
0 0 0 0
33
Q6. On applique une charge de 70 N et on enregistre les résultats de
l’allongement des différentes sections :
∆L1 = 4.6 - 3.5 = 1.1 cm
∆L2 = 14.7 – 13.9 = 0.8 cm
∆L3 = 24.8 – 24.3 = 0.5 cm
∆L4 = 35.1 -34.7 = 0.4 cm
∆L5 = 45 -45 = 0 cm

[S1] [S2] [S3] [S4] [S5]


Déplacement
unitaire de 0.314 0.057 0.020 0.011 0
la section
Position par
rapport à
4.6 14.7 24.8 35.1 45
l’origine
(cm)

Déplacement unitaire de la section en fonction de sa


position par rapport à l'origine
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35
34
Q7. Considérons un tronçon compris entre la section droites [S1] et [S2] et varions
la charge de 0 à 70N par pas de 10Net on va mesurer l’allongement
correspondant du traçons.
𝐹 ∆𝑙
‘Loin de la zone d’application des charges : 𝜎 = =𝐸 ′
[𝑠] 𝑙

ΔL/L 0 0.015 0.024 0.034 0.039 0.4 0.4 0.4

σ= F/S 0 0.12 0.24 0.37 0.49 0.61 0.74 0.86

σ
1
0.9
0.8
0.7
0.6 y = 15.42x
0.5 σ
0.4 Linéaire (σ)
0.3
0.2
0.1
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05

σ =15,42* ΔL/L
Alors E=15.42N/cm2

Q8. D’après nos mesures de la maille [ABCD] avant et après l’application de


70N on obtient les valeurs suivantes :
AB=9cm AB’=8.8
AD=10cm AD’=10.5
35
Alors:

𝐷𝐷′ 𝐴𝐷′ −𝐴𝐷 𝐵𝐵′ 𝐴𝐵−𝐴𝐵′


εz= = = 0.05 εx= = = 0.02
𝐴𝐷 𝐴𝐷 𝐴𝐵 𝐴𝐵

εx
On calcule maintenant le rapport ν=−
εz

εx
𝜐 = − εz = 0.4

Pour démontrer si le volume augmente ou diminue il faut simplement calculer


la surface vu qu’il n y a pas de variation au niveau de la direction transversale
Y:
AB*AD=90cm2 AB’*AD’=92.4cm2

Conclusion : il y une augmentation de volume de la poutre.

36
CONCLUSION
GÉNÉRALE

Grace à ce TP, où on a réalisé la manipulation qui nous


a permis de vérifier et compléter les connaissances
dispensées dans le cours théorique. Sur ce plan, on a
remarqué que dans le côté pratique il existe toujours
une marge de différence entre les résultats obtenus à la
phase de chaque mesure, donc on ne peut pas nier
l’existence d’un intervalle d’erreurs lors d’effectuer la
manipulation.
Après ce travail pratique on est plus familiarisé avec
les matériels d’un laboratoire de résistance des
matériaux et elle nous a aussi permet d’arriver à avoir
expérimentalement des résultats qu’on est habitué à
obtenir théoriquement.
Enfin on présent nos vifs remerciements à Mr. KISSI le
professeur encadrant qui nous a assuré le bon
encadrement pour la réalisation des manipulations.
37

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