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COMPTE RENDUE

Résistance des matériaux

CHAKRANE Ilias
Réalisé CHAHID Hicham
par CHAOUI Mohamed
CHAÄLI Wassel
CHAOUKI Wail
CHTAIB Oussama

Sous l’encadrement de
Mr. KISSI
PLAN

INTRODUCTI
OBJECT
ON
MANIPULATI
CONCLUSIO
N
38
INTRODUCTION
GÉNÉRALE

38
OBJECTIFS

 Pratiquer le côté théorique du cours.


 Détermination de tolérances de forme en
fonction de la tolérance de battement
radial.
 L’utilisation des moyens de mesure pour
mesurer le battement d’une pièce de
révolution, installés entre pointe.
 Avoir la possibilité de concevoir plusieurs
instruments et moyens de mesure.
38
MANIPULATION

38
TP1 : Etudes du fléchissement de
poutres (sollicitations simples) :

Introduction :
La flexion est la
déformation d'un objet
qui se traduit par une
courbure. Dans le cas
d'une poutre, elle tend
à rapprocher les deux
extrémités de la poutre.
Dans le cas d'une
plaque, elle tend à
rapprocher deux points
diamétralement
opposés sous l'action.
L'essai de flexion d'une poutre est un essai mécanique utilisé pour tester la
résistance en flexion. Dans ce TP nous allons étudier la flexion de différentes
poutres à l’aide de l’appareillage disponible.

Objectif de la manipulation :
. Vérifier l'équation du fléchissement d’une poutre pour une poutre sur deux
appuis
. Déterminer la rigidité (le module de Young) de différents matériaux.
. Se familiariser avec l’appareillage
. Utilisation du logiciel RDM6.
38
1)Expérience 1 :
Fléchissement d’une poutre sur appuis simples
Objectif :
Vérifier l’équation du fléchissement d’une poutre pour une poutre sur deux
appuis et montrer le fondement de la formule d’Euler.
Procédure :
On a positionné la poutre au centre par rapport aux appuis, de manière a ce
que les extrémités qui dépassent de la poutre par rapport aux appuis soit les
mêmes de part et d’autre.
On a ajouté 9 poids de 10g afin d’obtenir une charge de 100g, et on a
augmenté la charge à 200g, 300g, 400g et 500g. A chaque fois note la mesure
du fléchissement affichée sur le comparateur numérique.
Pour vérifier les résultats obtenus, nous avons utilisé le logiciel «RDM6» qui
permet de calculer le fléchissement.
On a noté les résultats obtenus dans les tableaux suivants :

Le fléchissement théorique est calculé à partir de l’équation suivante :


3
y c= F L
48 EI

tel que E est le module de Young et I est le moment d’inertie.


Le moment d’inertie I des poutres est calculé à partir de l’équation suivante :
b d3
I=
12
38
Pour une poutre en acier :

Matériau de la poutre : Acier Distance Moment d’inertie (I) =45mm 4


entre les appuis : L=600 mm Module de Young (E)= 207 GN.m−2
Charge Mesure du Mesure du Flechissement
Force(N) F L3
(g) flechissement(mm) flechissement(m) theorique(N.m)
0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.4 -0.4*10 −4
0.211 4.73*10−4
200 1.962 -0.8 -0.8. *10−4 0.423 9.46*10−4
300 2.943 -1.33 -1.33*10−3 0.635 1.42*10−3
400 3.924 -1.7 -1. 7*10−3 0.847 1.89*10−3
500 4.905 -2.10 -2.10*10−3 1.059 2.36*10−3

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g :Ymax= -0,4667mm
Charge = 200g :Ymax = -0,9343mm
Charge = 300g : Ymax = -1 ,401mm
Charge = 400g :Ymax = -1,869mm

FORCE La courbe
6 représentative de la
5
force en fonction de
f(x) = − 2810.49 x + 0.02
R² = 1
la flèche pour la
4
poutre d’acier :
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
2

1 Il s’agit d’une droite,


0
on en déduit que
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 plus la force
Axis Title
appliquée sur la
poutre augmente,
38

plus la valeur du fléchissement augmente.


FORCE
La courbe
6
représentative de
la force en
5
f(x) = 2077.76 x − 0 fonction du
R² = 1
4 fléchissement
théorique pour la
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
poutre d’acier :
2

0
0 0 0 0 0 0
On remarque que
Axis Title
les valeurs
obtenues
expérimentalement sont assez proches des valeurs théoriques.

38
Pour une poutre en aluminium :
Les résultats obtenus des mesures du fléchissement expérimentaux et
théoriques :

Materiau de la poutre : Aluminium Moment d’inertie (I) =175.1mm 4


Distance entre les appuis (L) : 600mm Module de Young (E)=66 GN.m−2
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du F L3 Flechissement
flechissement(mm) flechissement(m) theorique (N.m)
0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.33 -3.3*10−4 0.21 3.8*10−4
1
200 1.962 -0.68 -6.8*10−4 0.42 7.62*10−4
3
300 2.943 -1.05 -1.05*10−3 0.63 1.14*10−3
5
400 3.924 -1.41 -1.41*10−3 0.84 1.52*10−3
7
500 4.905 -1.72 -1.72*10−3 1.05 1.9*10−3
9

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g :Ymax= -0,3735mm
Charge = 200g :Ymax = -0,7470mm
Charge = 300g : Ymax = -1 ,120mm
Charge = 400g :Ymax = -1,494mm
Charge = 500g :Ymax = -1,867mm
38
FORCE
La courbe
6
représentative de
la force en
5
f(x) = − 2810.49 x + 0.02
fonction de la
R² = 1
4 flèche pour la
poutre
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
d’aluminium :
2

0
La courbe
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 représentative de
Axis Title
la force en
fonction du
fléchissement théorique :

FORCE
6

5
f(x) = 2581.96 x − 0
On remarque que
R² = 1
4 les valeurs
obtenues
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
2

0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Axis Title

expérimentalement sont assez proches des valeurs théoriques.


38
Pour une poutre en laiton :
Les résultats obtenus des mesures du fléchissement expérimentaux et
théoriques :

Materiau de la poutre : Laiton Moment d’inertie (I) =175.1mm 4


Distance entre les appuis (L) : 600mm Module de Young (E)= 105 GN.m−2

Mesure du Mesure du
Charge(g Force(N Flechissement
flechissement(mm flechissement(m F L3
) ) theorique
) )
0 0 0 0 0 0
100 0.981 -0.3 -3*10−4 0.211 2.39*10−4

200 1.962 -0.61 -6.1*10−4 0.423 4.79*10−4

300 2.943 -0.90 -9*10−4 0.635 7.19*10−4

400 3.924 -1.21 -1.21*10−3 0.847 9.59*10−4

500 4.905 -1.5 -1.5*10−3 1.059 1.19*10−3

Les valeurs de fléchissement obtenues par le logiciel RDM6 :


Charge = 100g : Ymax =-0,2401mm
Charge = 200g : Ymax = -0,4802mm
Charge = 300g : Ymax = -0,7203.10-1mm
Charge = 400g : Ymax = -0,9604mm
Charge = 500g : Ymax = -1,201mm
38
FORCE
La courbe
6
représentative de
la force en
5
f(x) = − 3263.52 x − 0.01 fonction de la
R² = 1
4 flèche pour la
poutre de laiton
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
2

1
FORCE
6 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
Axis Title 5
f(x) = 4111.83 x − 0.01
R² = 1
4
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
2

0
0 0 0 0 0 0 0 0
Axis Title

La courbe représentative de la force en fonction du fléchissement théorique :

On remarque que les valeurs obtenues expérimentalement sont assez proches


des valeurs théoriques.

2) Expérience 2 :
Rigidité du matériau de la poutre
(Module d’Young)
Objectif :
38
Tester les poutres et utiliser les résultats pour déterminer la rigidité réelle, et
à partir des résultats déterminer le Module d’Young pour le matériau dont est
constituée la poutre.
Procédure :
On répète la même procédure de l’expérience 1, en utilisant les poutres en
acier, en aluminium et en laiton.
On a note les résultats obtenus dans les tableaux suivants :
a. Pour la poutre en acier  :

Matériau de la poutre : Acier


Largeur de la poutre : 20mm Moment d’inertie (I) =45mm 4
Epaisseur de la poutre : 3mm
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du 48yI/ L3
flechissement(mm flechissement(m
) )
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.4 -4*10−4 -4*10−12
200 1.962 -0.86 -8.6*10−4 -8.6*10−12
300 2.943 -1.33 -1.33*10−3 -1.33*10−11
400 3.924 -1.67 -1.67*10−3 -1.67*10−11
500 4.905 -2.14 -2.14*10−3 -2.14*10−11

La courbe représentative de la force en fonction de 48yI/ L3 :


48 y c I
F= E donc la pente=E.
L3

FORCE
6

5
f(x) = − 228876232997.61 x + 0.01 D’après cette courbe
R² = 1
4
on en déduit que
E≈200 GN.m−2
Axis Title

FORCE
38

3
Linear (FORCE)
2

0
0 0 0 0 0 0

Axis Title
b. Pour la poutre en aluminium  :
Matériau de la poutre : Aluminium
Largeur de la poutre : 19mm Moment d’inertie (I) =175.1
Epaisseur de la poutre : 4.8mm mm 4
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N) Mesure du Mesure du 48yI/ L3
flechissement(mm) flechissement(m
)
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.33 -3.3*10−4 -1.28*10−11
200 1.962 -0.68 -6.8*10−4 -2.64*10−11
300 2.943 -1.05 -1.05*10−3 -4.08*10−11
400 3.924 -1.41 -1.41*10−3 -5.48*10−11
500 4.905 -1.72 -1.72*10−3 -6.69*10−11
La courbe représentative de la force en fonction de 48yI/ L3 :

FORCE
6

5
f(x) = − 72260158776.53 x + 0.02 D’après cette
R² = 1
4
courbe on en
déduit que E≈70
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
GN.m−2
2

0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
Axis Title 38
c. Pour la poutre en laiton  :

Matériau de la poutre : Laiton


Largeur de la poutre : 19mm Moment d’inertie (I) =175.1mm 4
Epaisseur de la poutre : 4.8mm
Distance entre les appuis (L) : 600mm
Charge(g) Force(N Mesure du Mesure du 48yI/ L3
) flechissement(mm) flechissement(m
)
0 0 0 0 0
100 0.981 -0.3 -3*10 −4
-1.16*10−11
200 1.962 -0.61 -6.1*10−4 -2.37*10−11
300 2.943 -0.90 -9*10−4 -3.5*10−11
400 3.924 -1.21 -1.21*10−3 -4.708*10−11
500 4.905 -1.5 -1.5*10−3 -5.83*10−11

FORCE La courbe
6 représentative
5
de la force en
f(x) = − 83891637927.14 x − 0
R² = 1
4
fonction de
48yI/ L3 :
Axis Title

3 FORCE
Linear (FORCE)
2

1 D’après cette
0 courbe on en
0 0 0 0 0 0 0 0
déduit que
Axis Title
E≈80 GN.m−2
38
3) Expérience 3 :
Expérience complémentaire sur les poutres-
Fléchissement des poutres :
Dans cette expérience, on va déplacer le comparateur par pas de 25mm, et on
va placer la charge de 100g au centre de la poutre. A chaque pas, on va relever
la flèche et la position, et on va vérifier les résultats obtenus en utilisant le
logiciel RDM6.
Les résultats obtenus sont notes dans le tableau suivant :
Distance de la Fléchissement Fléchissement Fléchissement
charge par pour acier (en pour laiton (en pour aluminium
rapport au centre mm) mm) (en mm)
de la poutre
0 -0.44 -0.30 -0.28
25 -0.43 -0.31 -0.36
50 -0.42 -0.29 -0.30
75 -0.39 -0.27 -0.23
100 -0.35 -0.25 -0.24
125 -0.31 -0.21 -0.21
150 -0.26 -0.19 -0.12

38
TP3 : Etude de la sollicitation de
traction
Introduction :
Parmi tous les essais
mécaniques, l’essai de traction
est certainement le plus courant.
Il permet de déterminer les
principales caractéristiques
mécaniques d’un matériau,
telles que : la limite élastique, la
résistance à la rupture,

l’allongement après rupture et le coefficient


de striction. Avec de l’équipement adéquat
(utilisation d’extensomètre) il est également
possible de mesurer le module d’élasticité.
C’est un test dont l’exécution est facile et qui
donne des résultats servant au
dimensionnement de toute sorte de pièce ou
structure mécanique, allant du tout petit au
très grand. Dans la recherche, il est utilisé
pour la caractérisation de nouveaux
matériaux alors qu’il est appliqué dans
l’industrie pour contrôler la qualité des
alliages, polymères ou céramiques produits,
etc. …
Objectif De La Manipulation
 Identifier les principes composants d’une sollicitation de traction
 Analyser le comportement de la poutre dans le domaine élastique
 Etudier les déformations liées aux sollicitations de traction
38
Définition de la poutre :
On appelle poutre un solide engendré par une surface plane S appelée Section
Droite, dont le centre d'inertie G décrit une courbe C appelée Ligne Moyenne.
 Ligne Moyenne C droite
 Section Droite S constante
 S est perpendiculaire à C
 Grande longueur par rapport aux dimensions
 Existence d'un plan de symétrie
 Ligne Moyenne possède des propriétés particulières

Q1. Calculons la dimension de la poutre


a 0=9 cm et L0=50 cm
L0
Donc =5.56 ∈[4,10 ]
√S 0
D’où on peut exploiter les résultats de l’hypothèse de la poutre

Hypothèses générales de la RDM


Hypothèses de Barré de Saint venant :
‘Les résultats issus de la théorie des poutres ne s’appliquent valablement qu’à
une certaine distance de la zone d’application de changement. Cette limitation
concerne la répartition des contraintes mais n’a que peu d’incidence sur les
déformations globales de la poutre.’

Q2. En appliquant une charge de 70 N nous avons trouvé les résultats


suivantes :

Section L’allongement
(cm)
1 4.6-3.5=1.1
2 14.7-13.9=0.8
3 24.8-24.3=0.5
4 35.7-34.7=0.4
38

5 45-45=0.0
Donc la distance après laquelle l’allongement devient constant est d=45
cm.
Hypothèses de Navier-Bernoulli
‘Les sections planes normales aux fibres avant déformation restent planes
après la déformation’.

Q3. Après et avant exercer la charge sur la poutre nous avons observé que
les sections de la poutre reste planes et perpendiculaires à la ligne normale
de la poutre ce qui montre la vérification de l’hypothèse de Navier-
Bernoulli.
Poids propre de la poutre
La masse de la poutre est de 200g, celle de l’étrier de chargement associé à
la tige de chargement de 360g.
Q4. Calculons les bornes de variation de rapport :
m+dispositifs de chargement
r=
poids de la poutre
AN/
13.5
r min = =6.75
2
73.5
r max = =36.75
2
Remarque : nous remarquons que l’intervalle de variation de rapport est
très grand d’où on ne peut pas négliger le poids.
Q5. Vu que la seule sollicitation agissant sur la poutre est une sollicitation
de traction, le torseur des actions de cohésion est sous la forme suivante :
T 0 70 N 0

[ ][ ]
0
0
0  0
0 0
0
0

Q6. On applique une charge de 70 N et on enregistre les résultats de


l’allongement des différentes sections :
∆L1 = 4.6 - 3.5 = 1.1 cm
∆L2 = 14.7 – 13.9 = 0.8 cm
∆L3 = 24.8 – 24.3 = 0.5 cm
38

∆L4 = 35.1 -34.7 = 0.4 cm


∆L5 = 45 -45 = 0 cm

[S1] [S2] [S3] [S4] [S5]


Déplacemen
t unitaire de 0.314 0.057 0.020 0.011 0
la section
Position par
rapport à
4.6 14.7 24.8 35.1 45
l’origine
(cm)

Déplacement unitaire de la section en fonction de sa position par rapport


à l'origine
50
45
Q7.
40
Consi
35

30
ro
25
ns
20
un
15
10
5

0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35

tronçon compris entre la section droites [S1] et [S2] et varions la charge de 0 à


70N par pas de 10Net on va mesurer l’allongement correspondant du traçons.
F ∆l
‘Loin de la zone d’application des charges : σ = [ s ] =E l '

ΔL/L 0 0.015 0.024 0.034 0.039 0.4 0.4 0.4

σ= F/S 0 0.12 0.24 0.37 0.49 0.61 0.74 0.86


38
σ
1
0.9
0.8
0.7
0.6 σ
f(x) = 15.42 x Linear (σ) Q8. D’après nos
0.5
0.4 mesures de la
0.3 maille [ABCD]
0.2 avant et après
0.1
l’application
0
0 0.01 0.01 0.02 0.02 0.03 0.03 0.04 0.04 0.05 de 70N on
obtient les
valeurs suivantes :
AB=9cm AB’=8.8 σ =15,42* ΔL/L
AD=10cm AD’=10.5 Alors E=15.42N/cm2
Alors:

DD ' A D ' −AD BB ' AB − AB'


εz= AD = AD =0.05 εx= AB = AB
=0.02

−ε x
On calcule maintenant le rapport ν= ε z

−ε x
υ= =0.4
εz

Pour démontrer si le volume augmente ou diminue il faut simplement calculer


la surface vu qu’il n y a pas de variation au niveau de la direction transversale
38

Y :
AB*AD=90cm2 AB’*AD’=92.4cm 2

Conclusion : il y une augmentation de volume de la poutre.

38
TP3 : Etude de la flexion et la
Torsion Composée .

Introduction
Objectifs
Matériels utilisé
Description de l’appareil
Torsion pure
Flexion pure
Condition de rupture élastique
Conclusion

Introduction :
La résistance des matériaux, aussi appelée RDM, est une discipline particulière de la mécanique
des milieux continus permettant le calcul des contraintes et déformations dans les structures
des différents matériaux (machines, génie mécanique, bâ timent et génie civil).
La RDM permet de ramener l'étude du comportement global d'une structure (relation entre
sollicitations — forces ou moments — et déplacements) à celle du comportement local des
matériaux la composant (relation entre contraintes et déformations). L'objectif est de
concevoir la structure suivant des critères de résistance, de déformation admissible et de coû t
financier acceptable.
Lorsque l'intensité de la contrainte augmente, il y a d'abord déformation élastique (le matériau
se déforme proportionnellement à l'effort appliqué et reprend sa forme initiale lorsque la
sollicitation disparaît, suivie parfois (en fonction de la ductilité du matériau) d'une déformation
plastique (le matériau ne reprend pas sa forme initiale lorsque la sollicitation disparaît, il
subsiste une déformation résiduelle), et enfin rupture (la sollicitation dépasse la résistance
intrinsèque du matériau)
38
Les objectifs :
1. Apprendre à manipuler l’appareil didactique d'étude de la flexion - torsion
combinée - HSM11
2. Déterminer la rupture élastique d'une éprouvette soumise simultanément à
plusieurs rapports de flexion et de torsion.
3. Comparer les résultats avec les théories établies sur la rupture.

Matériels utilisé :
 Comparateur à cadran : course 0-25 mm résolution 0,01 mm.
 Deux eprouvettes en aluminum de diametre 4.10 mm et 4.28 mm
 Plateau de chargement gradué par intervalles de 15°.
 Crochets de poids.
 Plaque de base.
 Plaque de chargement.
 Jeu de vis hexagonales
 Plaque de serrage de la plaque de chargement
 Des charges de 1N, 2N et 4N

38
Description de l’appareil :
Appareil didactique d'étude de la flexion - torsion combinée de table permettant la
détermination des contraintes de flexion et de torsion combinées entrainant la rupture
élastique d'une éprouvette. Le banc permet une comparaison avec les théories semi empiriques
sur la rupture telles que la méthode des contraintes principales de Rankine, des contraintes de
cisaillement de Guest et l'énergie de déformation de Haigh.

Assemblage de l’appareil :
Pour que l’appareil fonctionne correctement, il faut suivre les consignes suivantes :
Placer la base de l’appareil sur une surface plate et régler les pieds pour le mettre de niveau.
Placer la cordelette de la masse contrepoids sur les deux poulies pour qu’elle soit
suspendue.
Placer le comparateur afin que sa touche vienne au contact dans l’une des indentations
située à la surface de la plaque de chargement.

L’appareil devrait être livré avec une éprouvette d’essai en acier doux attachée. Pour retirer
cette dernière livrer le jeu de vis hexagonales en maintenant les plaques de serrage à l’aide de la
clé fournie puis retirer les plaques. La plaque de chargement sera desserrée à ce niveau, insérer
une nouvelle éprouvette …
Le crochet fourni a été conçu pour qu’il vienne se positionner dans les indentations de la
plaque de changement

Partie expérimentale
Torsion pure
38
Partie théorique :
 Le moment fléchissant M et le couple(T) :

𝐌=𝟎.𝟏𝐖𝐬𝐢𝐧 (𝜽)

𝐓=𝟎.𝟏𝐖𝐜𝐨𝐬 (𝜽)

Qui donnent : M²= (0.1W)²-T²


 Le moment fléchissant à la rupture : 𝑴′=𝛑.𝒅𝟑.𝒇𝟎𝟐𝟑𝟐
 On peut déduire :
Rankine : 𝑴′=12×(𝑴+ 𝑀2+𝑇2)

Guest: 𝑴′= 𝑀2+𝑇2

Haigh : (𝑴′)2=𝑴2+×𝑻2×(𝟏+1𝑚)
Avec m=0.37 coefficient de poisson
Partie Expérimentale :

1ère expérience :
On commence notre expérience par la première éprouvette, d’abord on
détermine ses caractéristiques (poids, diamètre, matière).
On dispose de différents poids qu’on va mettre sur le crochet, on commence
par l’angle 0° qui correspond a la torsion pure, puis on va augmenter les
angles jusqu’à 90° pour relever les valeurs affichées sur le comparateur et
faire une comparaison et conclusion ensuite.
On effectue les mesures pour les poids : 0N (pas de poids) – 4N-8N-10N. On
ne dépasse pas le poids 12N (la limite d’élasticité = risque de rupture de
l’éprouvette).
LAITON
Matériau 0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
Charge
Ajoutée(N) Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff
38
Aucune 61 _ 13 _ 2.5 _ 88 _ 80 _ 6 _ 40 _
Charge

75 14 28.6 15.5 17 15 .5 10.6 18 98 18 24 16 58 18

4
8 94 19 44 15.5 34 16 124 18 116 18 39 17 76 18

12 117 22 59 15.5 51 17 142 18 134 18 78 18 95 19

16 138 21 74 125 68 17 159 17 153 19 76 19 114 19

20 171 33 92 18 85 17 176 17 170 17 94 18 136 22

22 192 21 113 62 101 16 193 17 188 18 113 19 154 18

229 37 126 12 120 19 204 11 211 23 135 22 172 18


24

248 20 134 9 199 9 222 18 220 9 141 6 183 11


26

258 10 139 5 133 4 227 5 226 5 165 4 181 5


27

Tableau 1A – Éprouvette A
2ème expérience :

On change maintenant l’éprouvette par une autre, en gardant les mêmes


caractéristiques, on va suivre les mêmes étapes jusqu’ a obtenir flexion
pure .
LAITON
Matériau
0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
Charge
Ajoutée(N Lec Diff Lec Diff Lec Diff Lec Diff Le Diff Lec Dif Lec Dif
) c f f
38

Aucune 19 18 13 18 14 15 13
Charge
4 39 20 37 16 31 18 32 16 30 16 30 15 28 15

63 24 53 50 19 48 16 46 16 45 15 43 15

8
71 18 68 18 68 20 62 16 62 17 58 15

12
16 81 18 110 40 85 17 85 17 78 16 78 10 74 16

101 20 101 16 100 15 95 17 93 15 91 17


20

116 15 120 19 116 16 11 16 109 16 110 19


1
22
135 19 142 22 27 11 11 8 111 2 113 3
23 9

Tableau 1B – Éprouvette B

Comparaison entre les deux tableaux :


Le premier tableau représente les résultats du passage de la torsion pure vers la flexion pure. Le
deuxième tableau représente les résultats du passage de la flexion pure vers la torsion pure.
On remarque que lorsqu’on applique un poids important, la valeur donnée par le comparateur
augmente aussi. En partant de la flexion pure vers la torsion pure, la valeur lues du comparateur
augmente, et l’inverse pour la torsion pure.
Traitement des résultats 

Après avoir effectué la partie expérimentale-en prenant les valeurs nécessaires pour remplir les
tableaux précédents-il vient maintenant à traiter ces résultats tout en les comparant avec ceux
qu’on va trouver théoriquement.
Ligne ϴ 0° 15° 30° 45° 60° 75° 90°
38

1 Charge 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6


matériau
A
2
3 Charge 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6
matériau
B
4 ∅A 1 1 1 1 1 1 1
R=
∅B
5 R3 1 1 1 1 1 1 1
6 Charge B 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6 16.6
’ (N)
7 M(Nm) 0 0.4296 0.8300 1.1738 1.4376 1.6034 1.6600
de A
8 T(Nm) 1.6600 1.6034 1.4376 1.1738 0.8300 0.4296 0
9 M(Nm) 0 0.4296 0.8300 1.1738 1.4376 1.6034 1.6600
de B
10 T(Nm) 1.6600 1.6034 1.4376 1.1738 0.8300 0.4296 0

Traçons tout d’abord le tableau ci-dessous comportant les différentes caractéristiques des
charges appliquées au matériau A et B :

Tableau 2 : Condition de rupture élastique

 Charge du matériau = la charge ajoutée qui est à la limite de 10% + le poids du crochet
de poids
∅A
 R le rapport de deux éprouvettes R= , dans notre il est égale à 1 car les deux
∅B
éprouvettes sont fabriquées du même matériau
 M : le moment fléchissant (N.m) son calcul s’effectue en utilisant la relation suivante :
-pour les lignes 7 et 9 : M =0.1 w sin θ
 T : le couple en (N.m), calculé par la relation : T =0.1 w cos θ
38
T en fonction de M
1.8
1.6
1.4
1.2
1
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

Pour aider à comparer les résultats expérimentaux avec certaines des théories
classiques, on va ajouter les courbes suivantes de tableau suivant :

38
Rakine Guest Haigh T (notre experience)
1.8

1.6

1.4

1.2

0.8

0.6

0.4

0.2

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8

Commentaire de la courbe :

Ce graphe nous permet de comparer les niveaux de sollicitations combinées en


flexion et torsion avec les théories semi empiriques sur la rupture telles que la
méthode des contraintes principales de rankine ,des contraintes de cisaillement
de guests et l'énergie de déformation de haigh . On constate que les résultats
sont assez proches et que la théorie qui correspond le plus à notre expérience est
la théorie de Rankine.

Conclusion :
Pour conclure, cette séance de TP a été bénéfique durant laquelle on a pu
atteindre les objectifs de cette manipulation
On a pu déterminer la rupture élastique d'une éprouvette soumise
simultanément à plusieurs rapports de flexion et de torsion, en se référant aux
valeurs lues au comparateur.
Pour terminer, nous souhaitons remercier notre professeur MR KISSI pour
L’encadrement et le temps qu’il nous a accordé et pour ses efforts qui nous ont
permis de bien réussir cette
38
CONCLUSION

Grace à ce TP, où on a réalisé la manipulation qui nous


a permis de vérifier et compléter les connaissances
dispensées dans le cours théorique. Sur ce plan, on a
remarqué que dans le côté pratique il existe toujours
une marge de différence entre les résultats obtenus à
la phase de chaque mesure, donc on ne peut pas nier
l’existence d’un intervalle d’erreurs lors d’effectuer la
manipulation.
Après ce travail pratique on est plus familiarisé avec
le matériel d’un labo de la mécanique des solides, elle
nous a aussi permet d’arriver à avoir
expérimentalement des résultats qu’on est habitué à
obtenir théoriquement.
Enfin on présent nos vifs remerciements à Mr. KISSI
le professeur encadrant qui nous a assuré le bon
encadrement pour la réalisation des expériences.
38

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