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Département GEI : Génie Electrique et Industriel

Rapport de Travaux Pratiques


Résistance des Matériaux

Réalisé par : Encadré par :


HOUNKPE ORNELA Mr Amrani Nabil
JADYANI ADAM

JOUDAT NIZAR

KARMA AYOUB

Niveau : 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL

Année Universitaire: 2021/2022


Sommaire

TP1 : Etude du Moment Fléchissant dans une Poutre…………………………………

TP2 : Etude d’un pont suspendu simple…………………………………………………

TP3 : Essai de Traction simple d’une poutre…………………………………………...

TP4 : Essai de Flexion simple d’une poutre…………………………………………...

TP5 : RDM – Flexion : calcul et optimisation des poutres droites sollicitées en


flexion simple……………………………………………………………………………….

TP5 : RDM – Ossatures : analyse statique et dynamique des ossatures planes ou

tridimensionnelles …………………………………………………………………………
TP 1 : Étude du Moment
Fléchissant dans une Poutre

Figure 1 : Module d’Étude du Moment Fléchissant dans une Poutre


Description

Figure 2 : Appareil d’étude du Moment fléchissant

Description
La Figure 2 est une illustration de l’appareil d’étude du moment fléchissant d’une poutre. L’appareil est constitué
d’une poutre coupée en deux et raccordée par un pivot. Afin de maintenir les deux parties de la poutre, un bras joint
celles-ci. Une cellule de charge montée sur le bras permet ainsi de mesurer la force de réaction et le moment
fléchissant. Un afficheur digital retranscrit la mesure en provenance du capteur d’effort.

-Distance entre les supports d’accroche poids : 20mm.

-Longueur du bras : 125 mm.


Figure 3 : Module d’étude du Moment fléchissant monté dans le châssis optionnel STR1
Expériences
Expérience 1 :

Variation du moment fléchissant au point de chargement

Objectif : Cette expérience a pour but d’étudier la variation du moment fléchissant au point de chargement.
La Figure 4 illustre le diagramme d’efforts dans un tel cas d’étude.

Figure 4 : Diagramme d’efforts

 Avant de commencer l’expérience nous avons vérifié si l’afficheur digital d’efforts affiche zéro sans charge. Puis
nous l’avons manuellement réglé à zéro avec le bouton de réglage du zéro.

 Plaçons un accroche poids avec une masse de 100 g au point de coupure de la poutre. Répétons la procédure
en utilisant des masses de 200g, 300g, 400g et 500g.

 Procédons à la conversion des masses en charge (N) et la force mesurée en moment fléchissant
(N).

 Pour le moment fléchissant expérimental, la formule utilisée est :

Moment fléchissant au point de coupure = Force lue sur l'afficheur x 0.125

 Le Tableau 1 ci-dessous a été utilisé pour les conversions d’unité de masse en unité de charge (force).

Masse (grammes) Charge (Newtons)


100 0.98
200 1.96
300 2.94
400 3.92
500 4.90
Tableau 1 : Table de conversion des grammes en Newtons

 Calcul de la valeur du moment fléchissant théorique au point de coupure avec l’équation


Moment fléchissant (à la coupure) =W*a*(l-a)/l

Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 2 ci-dessous :


Moment
Moment fléchissant
fléchissant
Charge (N) Force (N) expérimentale
Masse (g) théorique
(Nm)
(Nm)
0 0 0 0 0
100 0,98 0,4 0,05 0,042
200 1,96 0,6 0,075 0,063
300 2,94 1,2 0,15 0,126
400 3,92 1,5 0,187 0,157
500 4,90 1,7 0,21 0,178
Tableau 2: Résultats de l’expérience 1

1. Traçons sur un graphique la courbe expérimentale et la courbe théorique représentative de la charge en


fonction du moment fléchissant. C’est-à dire la courbe Charge= f(Moment fléchissant)

Charge=f(Moment fléchissant)
0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
0 0,98 1,96 2,94 3,92 4,9

Courbe expérimentale Courbe théorique

2. Commentaire de la forme de la courbe obtenue.


Les deux courbes obtenues sont croissantes, à tendance linéaire. Elles ne sont pas linéaires, mais elles
pourraient tendre vers la linéarité.

3. Conclusion
Au point de chargement, le moment fléchissant croît lorsque la charge augmente. Donc sa
variation est proportionnelle à celle de la charge. De plus, cette variation est presque linéaire.
Ainsi, l’équation utilisée prédit correctement le comportement de la poutre, puisque le moment
fléchissant est égal à un coefficient positif multiplié par la charge W, traduisant une variation
linéaire et croissante.
Expérience 2 :
Variation du moment fléchissant hors du point de chargement

Objectif : Cette expérience permet d’étudier comment le moment fléchissant varie au point de coupure de
la poutre pour différentes conditions de chargement. Les figures 4, 5 et 6 illustrent les diagrammes d’effort
tranchant.

Figure 5 : Diagramme efforts


Figure 6 : Diagramme d’efforts

Figure 7 : Diagramme d’efforts

Nous utiliserons l’expression suivante pour le calcul du moment fléchissant :

" Le moment fléchissant dans la section coupée est égal à la somme algébrique des moments des
forces agissant sur le côté droit ou gauche de la section coupée. "
 Avant de commencer l’expérience, nous nous sommes assurés que l’afficheur digital d’effort indique
zéro sans charge.

 Charger délicatement la poutre à l’aide des accroches poids comme indiqué dans la Figure 5, en
utilisant les charges indiquées dans le tableau 3(ci-dessous).

 Calcul du moment fléchissant (N.m) à partir de la force lue sur l’afficheur à l’aide de la formule suivante
:
Moment fléchissant au point de coupure = Force lue sur l'afficheur x 0.125

 Calcul des réactions aux appuis (Ra et Rb) ainsi que le moment fléchissant théorique au point de
coupure.
 Réalisation de la même procédure avec la poutre chargée comme indiquée aux Figure 6
et Figure 7

• Détails de la méthode utilisée pour le calcul de Ra et Rb

a) Figure 5
On a d’après le principe fondamental de la statique (PFS)
∑Forces=0
∑Moments=0

La distance entre A et le point d’application de la charge W1 est égale à 140mm.


La distance entre B et le point d’application de la charge W1 est égale à 440mm

En exprimant tous les moments au point d’application de la charge W1, on a :


Ra+Rb-W1=0
-0,14*Ra-0,44*Rb=0

Et on a W1=3,92 N

On obtient après résolution de ces équations, Ra=5,74 et Rb=-1,82

b) Figure 6
On applique le principe fondamental de la statique.

La distance entre le point A et le point d’application de W1 est 220mm.


La distance entre le point B et le point d’application de W2 est 260mm.
La distance entre le point A et le point B est 440mm.

Le PFS donne alors, en exprimant tous les moments au point A(point d’application de Ra) :
Ra-W1-W2+Rb=0
-0,22*W1-0,26*W2-0,44*Rb=0

Et on a : W1=1,96 N ; W2=3,92 N

On obtient après résolution de ces équations : Ra=9,18 et Rb=-3,296

c) Figure 7
On applique le principe fondamental de la statique.
La distance entre le point A et le point d’application de W1 est 240mm.
La distance entre le point A et le point d’application de W2 est 400mm.
La distance entre le point A et le point B est 440mm.

Le PFS donne alors, en exprimant tous les moments au point A (point d’application de Ra) :
Ra-W1-W2+Rb=0
-0,24*W1-0,4*W2-0,44*Rb=0

Et on a W1=4,91 N et W2=3,2 N
On obtient après résolution de ces équations :
Ra=15,07 et Rb=-6,24

 Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 3 ci-dessous.

Moment fléchissant
W1 W2 Force Moment fléchissant Ra Rb
Figure théorique
(N) (N) (N) expérimental (Nm) (N) (N)
(Nm)

5 3.92 -0,6 -0,075 5,74 -1,82 0,3


6 1.96 3.92 2 0,25 9,18 -3,296 2,54
7 4.91 3.92 2,1 0,26 15,07 -6,24 4,02

Tableau 3: Résultats de l’expérience 2

 . Comparaison des résultats obtenus expérimentalement aux résultats théoriques.

On note que les résultats théoriques sont plus de 2 fois supérieurs aux résultats obtenus
expérimentalement.
TP2 : Étude d’un pont suspendu
simple

Figure 1 : Module d’étude pont simple suspendu STR19

Description
Ce module d’étude d’un pont suspendu simple permet de mesurer la tension dans un câble suspendu
simple pour différents types de chargement et de comparer vos résultats à ceux déduits par le calcul
selon différentes méthodes. L’afficheur numérique STR1a vous permettra de mesurer et d’afficher la
force (tension) dans le câble du pont durant les expériences.
Le câble du pont est suspendu entre deux supports. Il est fixé avec des simples mors sur l’appui droit.
L’appui gauche possède un capteur de force auquel s’accroche l’extrémité du câble afin de mesurer la
force (tension) dans le câble. Des supports placés sous le câble suspendu permettent de maintenir
horizontal le tablier rigide du pont.

2- EXPÉRIENCES

Expérience 1 :
Relation entre la tension dans le câble et le chargement

Figure 3 : Montages pour l’expérience n°1

Cette expérience permet de démontrer la relation simple entre le chargement et la tension dans le
câble d’un pont suspendu pour de deux types de chargement différents :

▪ Un chargement uniformément réparti (UDL)


▪ Un chargement ponctuel et centré sur le tablier

Cette expérience ignore le propre poids du tablier en faisant l’hypothèse qu’il est petit en comparaison
avec le chargement qu’il lui est appliqué.

1. Création d’un tableau pour noter nos résultats :


Masse totale Tension Tension Masse Charge Tension Tension
uniformément Charge totale mesurée calculée ponctuelle ponctuelle mesurée calculée
uniformément centrée centrée
répartie(g) (N) (N)
répartie (N) (g) (N)
(N) (N)

450 4.41 4.9 3.52 450 4.41 3.8 3.52

Tableau 1 et 2 : Exemples de tableau de résultats pour l’expérience


Masse ponctuelle Charge ponctuelle Poids par unité de Tension mesurée Tension calculée
centrée centrée longueur
(g) (N) (N/m) (N) (N)
100 0,98 1.96 0 .9 0.78
200 1,96 3.92 1.7 1.56
300 2,94 5.88 2.5 2.35
400 3,92 7.84 3.4 3.13
500 4,9 9.8 4.1 3.92

Tableau 3: Tableau de résultat pour l’expérience 1

la courbe de la tension en fonction de la charge pour les


valeurs mesurées et celles calculées
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,98 1,96 2,94 3,92 4.9

T.mesurée T.calculée Column1

On constate que la tension augmente linéairement avec la charge quel que soit celle qui est mesurée et celle qui est
calculée.

Expérience n°2 :
La tension en fonction de l’application de la charge
Position le long du tablier
50 mm 100 mm 150 mm 200 mm 250 mm 300 mm 350 mm 400 mm 450 mm
(0,05m) (0,10m) (0,15m) (0,20 m) (0,25m) (0,30m) (0,35 m) (0,40 m) (0,45m)

Tension 5.3 5 4.7 4.4 4.1 3.9 3.5 3.4 3.3


(N)

Tableau 4 : Exemple de tableau de résultats pour l’expérience 2

la courbe de la tension en fonction de la position


de la charge en mm
6

0
50 100 150 200 250 300 350 400 450

Tension

Plus la position augmente, la tension diminue donc plus on s’éloigne l’effet de la charge diminue

2.2 – Expérience n°3 – Tension dans le cas d’une charge ponctuelle sur un tablier
« lourd »
Cette nouvelle expérience va vous aider à déterminer et à comprendre comment et pourquoi la tension change
lorsque vous déplacez une masse ponctuelle le long du pont. Cette expérience intègre le propre poids du tablier,
montrant comment il joue sur les forces et tensions, mais ne prend pas en compte le poids propre du câble, en
assumant qu’il est négligeable au regard des autres charges appliquées. Comme vous allez le voir, l’analyse va
devenir alors plus complexe.

Charge (m1)
= Pont (m2) = Position le long du
Charge totale (W) = tablier (x1)

50 mm 100 mm 150 mm 200 mm 250 mm 300 mm 350 mm 400 mm 450 mm

Tension 9.3 8 .9 8.7 8.4 8 7.7 7.5 7.4 7.3


mesurée(N)

Distance L1 (m) 0,142 0,173 0,206 0,232 0,259 0,28 0,303 0,325 0,34

Distance L2 0,36 0,327 0,294 0,268 0,241 0,224 0,197 0,175 0,16
(m)(L2 =0,5 –
L1 )
Angle α 51,71 46,069 41,171 37,825 34,838 32,728 30,739 28,973 27,845

Angle β 26,7 28,86 31,46 33,87 36,71 39,3 42,37 45,82 48,5

VL (N) 6,73 5,89 5,11 4,55 3,95 3,52 3,03 2,66 2,4

Tension calculée 8,57 8,16 7,77 7,43 6,93 6,5 5,94 5,49 5,11
(N)

Tableau 5 : Tableau de résultats pour l’expérience n°3


Courbe de la tension en fonction de la position pour la tension mesurée et pour celle

la courbe de la tension en fonction de la position


20
pour la tension mesurée et pour celle de la
18
tension calculée
16
14
12
10
8
6
4
2
0
50 100 150 200 250 300 350 400 450

Tension mesurée Tension calculée


[Tapez ici]

TP3 Traction simple d’une poutre


Objectifs:

Les buts de cette manipulation sont :

 Mettre en évidence expérimentalement la loi de comportement : effort (F), allongement (), F =f


().

 Déterminer le module d’élasticité longitudinale pour les matériaux étudiés expérimentalement.

Un essai de traction est une expérience de physique qui permet de mesurer le degré de
résistance à la rupture d’un matériau quelconque. Cet essai ou expérience consiste à
placer une petite barre du matériau à étudier entre les mâchoires d’une machine de
traction qui tire sur la barre jusqu’à sa rupture. On enregistre l’allongement et la force
appliquée, que l’on convertit ensuite en déformation et contrainte.

19
Figure 1 : Module d’études.

En préparant les différents composants de l’expérience demandé par le TP. On commence notre travail par la
fixation des éprouvettes séquentielles et en notant les mesures requises.

Les questions demandent le déplacement en 1er et 2ème essai pour chaque éprouvette en mm, en plus la mesure
de l’allongement par le comparateur de mesure en mm (millimètre), la contrainte en MPa(mégapascal), la
déformation.

On a comme longueur initiale de chaque poutre lo=400 mm

L’éprouvette 1 : acier galvanisé 1 mm :

Charge en Déplacement Déplacement Allongement Contrainte δ Déformation


daN 1er essai en 2ème essai Δl en mm en MPa ε
mm en mm
0 0 0 0 0 0
20 0.09 0.12 0.09 10.10 0.000225
40 0.17 0.18 0.17 20.20 0.000425
60 0.21 0.22 0.21 30.30 0.000525
80 0.26 0.25 0.26 40.40 0.00065
100 0.30 0.29 0.30 50.50 0.00075
120 0.31 0.32 0.32 60.60 0.0008
140 0.33 0.37 0.36 70.70 0.0009
160 0.35 0.39 0.41 80.80 0.001025

P a g e 20 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
▪ Raideur de l’éprouvette en acier est K=F/△l

K=3900 N/mm

▪ Module de Young longitudinale E= δ/Ɛ

E=78446.60 MPa=78.44 GPa

1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45

Figure2 : La charge en N en fonction de l’allongement en mm pour l’acier galvanisé.

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012

Figure3 : La contrainte en MPa en fonction de la déformation pour l’acier galvanisé

P a g e 21 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


L’éprouvette 2 : alliage d’aluminium 1 mm :
Charge en Déplacement Déplacement Allongement Contrainte δ Déformation
daN 1er essai en 2ème essai Δl en mm en MPa ε
mm en mm
0 0 0 0 0 0
20 0.09 0.06 0.09 10.1 0.00025
40 0.135 0.13 0.13 20.2 0.000337
60 0.2 0.19 0.2 30.3 0.0005
80 0.24 0.23 0.24 40.4 0.0006
100 0.28 0.29 0.28 50.5 0.0007
120 0.31 0.32 0.31 60.6 0.00075
140 0.36 0.40 0.36 70.7 0.0009
160 0.42 0.45 0.42 80.8 0.00103

Raideur de l’éprouvette en acier est K=F/△l

K=3809.5 N /mm

▪ Module de Young longitudinal E= δ/Ɛ

E=52GPa

1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45

Figure4 : La charge en N en fonction de l’allongement en mm pour l’alliage d’aluminium 1 mm

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TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
90

80

70

60

50

40

30

20

10

0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012

Figure 5 : La contrainte en MPa en fonction de la déformation pour l’alliage d’aluminium 1 mm

L’éprouvette 3 : alliage d’aluminium 2 mm :

Charge en Déplacement Déplacement Allongement Contrainte δ Déformation


daN 1er essai en 2ème essai Δl en mm en MPa ε
mm en mm
0 0 0 0 0 0
20 0.15 0.18 0.14 5.025 0.00035
40 0.24 0.26 0.22 10.05 0.00055
60 0.35 0.31 0.27 15.075 0.000675
80 0.37 0.36 0.32 20.1 0.0008
100 0.39 0.41 0.37 25.125 0.000925
120 0.41 0.455 0.42 30.15 0.00105
140 0.45 0.54 0.47 35.175 0.001175
160 0.505 0.56 0.52 40.2 0.00130

Le module de Young longitudinale : E = δ/ε = 22.48 GPa

P a g e 23 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6

Figure 6 : La charge en N en fonction de l’allongement en mm pour l’alliage d’aluminium 2 mm

45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012 0,0014 0,0016

Figure7 : La contrainte en MPa en fonction de la déformation pour l’alliage d’aluminium 2 mm

- CONCLUSION
A la fin de ce TP, on conclut d’après les expériences que la déformation des poutres diminue avec
l’épaisseur, aussi elle décroît avec la nature du matériau utilisé (module de Young).

On passe maintenant à la contrainte appliquée, elle diminue que si l’épaisseur accroît, et elle augmente
que si l’épaisseur diminue ce qui est expliqué par sa relation.

P a g e 24 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

TP 4 Flexion simple d’une poutre


Etude d’une poutre de section rectangulaire sur appuis simples, soumise à une charge
concentrée à mi-porte.

Objectif :

Les buts de cette manipulation sont :

 Mettre en évidence expérimentale la loi de comportement : flèche mi-portée


(f), f=f(F).
 Vérifier l’influence:
o Du moment quadratique
o De la portée
o Du module d’élasticité longitudinale E du matériau

P a g e 25 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


Etude théorique:
1) Le moment quadratique IGz de la poutre posée à plat, et le contact avec les appuis simples se fait suivant
la longueur b serait égal à ba3/12.
2) Le moment quadratique IGz de la poutre posée sur chant, et le contact avec les appuis simples se fait
suivant la longueur a serait égal à ab3/12.

Après avoir trouvé le moment Mfz du torseur de cohésion de la poutre, l’expression de la flèche sera :
v1(x) = - F / (24 E IGz) [ 4x3 – 6Lx2 + 3L2x ], 0 <= x <= L/2
v2(x) = - F / (24 E IGz) [ -4(x-L)3 -60(x-L)2 -300(x-L) ], L/2 <= x <= L
La flèche à mi-portée (f) : f = - Fmax l3 / (48E IGz)

Etude expérimentale :
Après avoir terminé la préparation des différents composants du module par rapport aux
exigences du TP, nous avons commencé l’expérience du TP en fixant les éprouvettes
séquentiellement et notant les mesures requis.
Les mesures en question sont la flèche expérimentale en mm, la flèche théorique en mm, et
l’erreur entre les deux valeurs pour chacune des éprouvettes et selon la façon dont elles sont
fixées.

1. Poutre en acier posée sur chant pour l=500mm :

Charge en Flèche Flèche théorique en Erreur en %


daN expérimentale en mm
mm
20 0.15 0.07716049382716 94,4
40 0.25 0.15432098765432098 62
60 0.30 0.23148148148148145 29,6
P a g e 26 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL
TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
80 0.35 0.30864197530864196 13,4
100 0.40 0.3858024691358 3,68
120 0.45 0.4629629629629629 2,8
140 0.52 0.5401234567901234 3,72571
160 0.6 0.6172839506172839 2,8

0,7

0,6

0,5

0,4
FT
0,3 FE

0,2

0,1

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 2 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée sur chant pour l=500mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 2666.66 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 2592 N/mm

On constate que la courbe expérimentale était linéaire et très proche de la théorique. La valeur maximale
de l’erreur est 94.4% pour F = 20N.

2. Poutre en acier posée sur chant pour l=400mm :

Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %


expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.20 0.03950617283950617 406,25
40 0.32 0.07901234567901234 305
60 0.43 0.11851851851851852 262,8125
80 0.60 0.1580246913580247 279,6875
100 0.70 0.19753086419753085 254,375
120 0.80 0.23703703703703705 237,5
140 0.87 0.2765432098765432 214,5982
160 0.99 0.3160493827160494 213,2422

P a g e 27 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


1,2

0,8

0,6 FT
FE
0,4

0,2

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 3 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée sur chant pour l=400mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 1616.16 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 5062.5 N/mm
On constate que les deux courbes ne sont pas identiques, commençant de la valeur de que l’erreur a une
valeur maximale de 400.25%. Il devait y avoir alors un problème avec le matériau utilisé dans le TP.

1. Poutre en acier posée à plat pour l=500mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.25 0.30864197530864196 19
40 0.55 0.6172839506172839 10,9
60 0.85 0.9259259259259258 8,2
80 1.15 1.2345679012345678 6,85
100 1.48 1.5432098765432098 4,096
120 1.80 1.8518518518518516 2,8
140 2.14 2.1604938271604937 0,94857
160 2.50 2.4691358024691357 1,25

P a g e 28 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
3

2,5

1,5 FT
FE
1

0,5

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 4 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée à plat pour l=500mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 640 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 648 N/mm

On constate que les deux courbes sont identiques. La fonction d’erreur dans ce cas est
toujours inférieur à 19%.

2. Poutre en acier posée à plat pour l=400mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.23 0.1580246913580247 45,546875
40 0.45 0.3160493827160494 42,3828125
60 0.65 0.4740740740740741 37,109375
80 0.85 0.6320987654321 34,4726562
100 0.105 0.7901234567901234 32,890625
120 0.126 0.9481481481481482 32,890625
140 1.49 1.1061728395061727 34,6986607
160 1.70 1.2641975308641975 34,4726563

P a g e 29 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


1,8

1,6

1,4

1,2

1
FT
0,8
FE
0,6

0,4

0,2

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 5 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée à plat pour l=400mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 941.47


N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 1265.62 N/mm
Les courbes sont loin d’etre identique car la valeur d’erreur minimale est 32.89%.

3. Poutre en alliage léger posée sur chant pour l=500mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.15 0.220458553 31,96
40 0.30 0.440917108 31,96
60 0.50 0.661375661 24,4
80 0.70 0.881834215 20,62
100 0.90 1.102292769 18,352
120 1.10 1.322751323 16,84
140 1.30 1.543209877 15,76
160 1.55 1.76366843 12,115

P a g e 30 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
2
1,8
1,6
1,4
1,2
1 FT

0,8 FE

0,6
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 6 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en alliage
léger posée sur chant pour l=500mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 1032


Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX =909.09

On constate que les deux courbes sont presque identiques. La fonction d’erreur dans ce cas
reste toujours supérieure à 15.76%, et a une valeur maximale de 31.96%.

4. Poutre en alliage léger posée sur chant pour l=400mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.20 0.112875 77,18715
40 0.40 0.22575 77,18715
60 0.55 0.338624 62,42204
80 0.73 0.451499 61,68364
100 0.87 0.564374 54,1531
120 0.95 0.677249 40,27337
140 1.08 0.790123 36,68758
160 1.20 0.902998 32,89066

P a g e 31 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


1,4

1,2

0,8
FT
0,6 FE

0,4

0,2

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 7 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en alliage
léger posée sur chant pour l=400mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 1333.33


N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 1771.88 N/mm

On constate que les deux courbes ne sont pas identiques. Car l’erreur est entre 32.89% et
77.18%.

5. Poutre en alliage léger posée à plat pour l=500mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0.74 0.881834215 16,084
40 1.55 1.76366843 12,115
60 2.28 2.645502646 13,816
80 3.00 3.527336861 14,95
100 4.00 4.409171076 9,28
120 5.291005291 100
140 6.172839506 100
160 7.054673721 100

P a g e 32 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
8

4 FT
FE
3

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 8 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en


alliage léger posée à plat chant pour l=500mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 250 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 226.8 N/mm

On constate que les deux courbes avaient été approximativement identiques, mais seulement
jusqu’à la valeur de F = 1000N, et ceci est due au fait que la courbe expérimentale s’arrêtait
brusquement parce que la poutre a cessé de se fléchir.

6. Poutre en alliage léger posée à plat pour l=400mm :


Charge en daN Flèche Flèche théorique en Erreur en %
expérimentale en mm
mm
0 0 0 0
20 0,45 0.451499118 0,33203
40 0,85 0.902998236 5,86914
60 1,65 1.354497354 21,81641
80 2,05 1.805996473 13,51074
100 2,5 2.257495591 10,74219
120 3,25 2.708994709 19,9707
140 3,7 3.160493827 17,07031
160 4,1 3.611992945 13,51074

P a g e 33 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


4,5

3,5

2,5
FT
2
FE
1,5

0,5

0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800

Figure 9 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en


alliage léger posée à plat pour l=400mm.

Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 390.24


N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 442.97 N/mm

On constate que les deux courbes sont approximativement identiques, et que les résultats
théoriques sont fidèles aux résultats expérimentaux avec une petite marge d’erreur.

P a g e 34 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

Simulation des structures Logiciel « RDM6 »

Objectif du TP :
A partir du logiciel de simulation RDM6, nous voulons tout d'abord vérifier ces résultats numériques
par rapport aux résultats théoriques dans le cas d'une poutre soumise à la sollicitation de flexion dans
plusieurs situations.
RDM Flexion est un module du RDM6 destiné à l’analyse statique, par la méthode des éléments finis,
des poutres droites sollicitées en flexion simple.
Le logiciel contient plusieurs modes, on s'intéresse principalement à RDM-Flexion, et RDM-ossatures.

Présentation de logiciel :

La modélisation est une méthode de résolution des problèmes, dans laquelle le système étudié
est remplacé par un objet simple, le modèle, qui décrit le système réel et / ou son
comportement. La simulation est utilisée lorsqu'il serait impossible ou peu pratique de réaliser
certaines expériences sur un système réel : par exemple, en raison du coût élevé du

P a g e 35 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


prototypage et des essais, ou parce que la fragilité du système fait que celui-ci ne pourrait pas
soutenir des tests approfondis, ou encore parce que la durée de l'expérience en temps réel est
peu pratique. Ici nous utiliserons le logiciel RDM6 pour simuler le comportement de vos
structures.

Exercice 1 : poutre en T

La poutre droite 1 2 de longueur L est encastrée en 1. La section droite est un T à ailes égales. Soit E le module
de Young du matériau

La poutre porte sur toute sa longueur une charge uniformément répartie d’intensité p. On donne : E =
200000 MPa, L = 1 m, t = 10 mm, p = - 1000 daN/m.

1. Modélisation de la poutre avec RDM 6

Les résultats obtenus sont tels que :


P a g e 36 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL
TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

P a g e 37 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


P a g e 38 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL
TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

2. Détermination des déplacements nodaux (Rotation et translation) des différents nœuds.

D’après les résultats, on remarque que :

-Le déplacement du nœud 1 est : Dy maximal = 0.00000E+00 m à x = 0.000 m

-Le déplacement du nœud 2 est : Dy minimal = -3.75000E-03 m à x = 1.000 m

3. Détermination des actions de liaisons

On a une seule liaison : L’encastrement au nœud 1.

D’après les résultats obtenus, on a au nœud 1 :

Fy = 10000.00 Mz = 5000.00

4. Détermination du moment de flexion maximale et son lieu

Le Moment fléchissant maximal est -0.00 N.m à 1.000 m, c’est-à dire au nœud 2.

Exercice 2

Considérons la poutre continue, de section droite constante, représentée sur la figure :

Soit E le module de Young du matériau. La section droite est un rectangle plein de base B et de
hauteur H.

Les sections 1 et 6 sont encastrées. La poutre repose sur trois appuis simples en 2, 3 et 4.
Elle est soumise entre les nœuds 1 et 3 a une charge uniformément répartie d’intensité
linéique (0 ;p ; 0). Le nœud 5 porte une force d’intensité (0; P; 0).

On donne :

L = 0:7 m , B = 50 mm , H = 60 mm E = 200000 MPa p = -20000 N/m , P =-5000 N


P a g e 39 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL
1. Modélisation de la poutre avec RDM 6

P a g e 40 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

P a g e 41 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


2. Détermination des déplacements nodaux (Rotation et translation) des différents nœuds.

3.Détermination les actions de liaisons

P a g e 42 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
3.Détermination du moment de flexion maximal et son lieu
Le Moment fléchissant maximal est égal à 591.77 N.m à 1.093 m

Exercice 3 Rotule intérieure

La poutre droite représentée sur la figure est composée de deux tronçons 1 ¡ 2 et 2 ¡ 3 reliés
entre eux par une rotule. L’ensemble est encastré en 1 et 3 :

La poutre est un rond creux de diamètres extérieurs D et d’épaisseur t. Soit E le module de Young
du matériau.

La poutre porte deux charges triangulaires :


 Entre les sections 1 et 2 : py1 = p, py2 = 0
 Entre les sections 2 et 3 : py2 = 0, py3 = 2 p

On donne :
E = 210000 MPa, L = 0:4 m , D = 40 mm , t = 5 mm , p = -6000 N/m

1. Modélisation de la poutre avec RDM 6

P a g e 43 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


2. Détermination des déplacements nodaux (Rotation et translation) des différents nœuds.

3. Détermination des actions de liaisons

4. Détermination du moment de flexion maximale et son lieu


D’après les résultats, le moment fléchissant maximal est égal à 0.04 N.m et se trouve à 0.542 m

RDM – Ossatures

P a g e 44 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »
RDM-Ossatures permet l’étude, par la méthode des éléments finis, du comportement statique et
dynamique des ossatures.

Hypothèses retenues:

• Les ossatures sont constituées de poutres droites.


• Les déplacements sont petits.
• Les matériaux sont isotropes.
• Les relations entre les contraintes et les déformations sont linéaires.
• Le centre de gravité et le centre de cisaillement des sections droites sont confondus.
• Le cisaillement transversal est pris en compte (modèle de Timoshenko) ou négligé (modèle
de Bernoulli).

EXERCICE1 : Portique Plane

La structure plane représentée sur la figure est constituée de deux poutres de même section
droite. Soient A l’aire de sections droites et Iz leur moment quadratique par rapport à l’axe Z.
L’ossature est encastrée en 1 et articulé en 4.

Les poutres sont en acier de module de Yong E.

Le nœud 2 porte une force de composantes (P, 0, 0).

L’énergie de déformation due à l’effort tranchant est négligée (modèle de Bernoulli).


On donne :

P a g e 45 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


L = 2 m ; A = 16 cm2 ; IZ = 135 cm4

E = 200000 MPa P = 10000 N

Soient A l’aire de sections droites et Iz leur moment quadratique par rapport à l’axe Z.
L’ossature est encastrée en 1 et articulé en 4.

Les poutres sont en acier de module de Yong E.

Les résultats obtenus pour cette structure sont indiqués ci-dessous :

P a g e 46 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


TP5 : Simulation des structures Logiciel « RDM7 »

P a g e 47 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


48

Exercice 2 : Treillis plan à nœuds articulés

La structure représentée sur la figure est composée de trois barres articulées entre elles.
L’ensemble est relié à l’extérieur par trois rotules en 2, 3 et 4.

Les trois barres ont la même section droite : carré plein de côte 10 mm.

Les poutres 1 − 2 et 1 − 4 sont en acier :


 Module de Young = 200000 MPa
 Coefficient de dilatation = 11 10−6 K−1

La poutre 1 − 3 est en laiton :


Module de Young=100000 Mpa
Coefficient de dilatation = 18 10−6 K−1

Le nœud 1 porte une charge P de composantes (0, -10000,0) N

L’ossature subit une augmentation de température de 50 K.


49

P a g e 37 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL

Etapes de Modélisation :

Les étapes de la modélisation sont :

Nouvelle étude:

 Définir le type de l’ossature : Plane


 Définir l’unité de longueur :m
 Entrer les coordonnées des nœuds : (0, −0.8), (−0.6, 0), (0, 0), (0.6, 0)

Poutres
 Créer des poutres définies par leur nœud origine et leur nœud extrémité
 Les trois poutres sont du type rotule-rotule (liaisons intérieures)
50

Sections droites

 Section droite paramétrée Carré plein de côté 10 mm


51

Matériaux
 Modifier la couleur courante
52
 Attribuer la couleur courante à la poutre 1 − 3 (bouton Elément)

 Entrer les caractéristiques de la poutre en laiton, donc la Poutre 1-3 (bouton Définir)
module de Young = 100000 MPa, coefficient de dilatation 18E−6K−1

 Entrer les caractéristiques des poutres en acier, c’est-à-dire les poutres 1-2 et 1-4
(bouton Définir) : module de Young = 200000 MPa, coefficient de dilatation = 11E−6
K−1.
53

Liaisons
L’ossature est articulée en 2,3 et 4.
Cas de charges : Le nœud 1 porte une force de composantes (0,−10000, 0) N Variation de
température = 50 K
54
Calcul
Analyse statique
Enregistrer les données et lancer le calcul
Les résultats obtenus sont résumés ci-dessous :
55

P a g e 38 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


56

EXERCICE3 : Portique Plane

L’ossature plane représentée sur la figure est constituée de quatre poutres droites. L’ensemble
est lié à l’extérieur par deux rotules en 1 et 5. Les poutres 2 − 3 et 3 − 4 sont liées entre elles
par une rotule.
57

La structure est en acier.

Les quatre poutres sont des HEA 600.

Le nœud 2 porte une force P0=400 daN

La poutre1−2 porte une charge uniformément répartie q1=1000 daN/m

Les poutres 2−3 et 3−4 portent une charge uniformément répartie


q2=5000 daN/m

Les différentes étapes de modélisation de cette ossature :


58

Les résultats obtenus sont comme ci-dessous :


59
60

TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL

Exercice 4 : Ossature spatiale

L’ossature spatiale représentée sur la figure est constituée de poutres dont les sections droites
sont des rectangles pleins.
61

Les coordonnées nodales sont :

nœud x (m) y (m) z (m)


1 0 0 0
2 0 0 4
3 0 8 4
4 0 11 4
5 3 8 4
6 3 8 0

Les caractéristiques élastiques du matériau sont : E=100000 MPa et ν = 0.2987.

L’énergie de déformation due à l’effort tranchant est prise en compte (modèle de

Timoshenko). Les sections 1 et 6 sont encastrées.

Le nœud 4 porte une force de composantes (0, 0,−1000) daN

Les étapes de la modélisation sont :

P a g e 40 | TP-RDM 1ère Année Cycle d’ingénieur GIL


62

Etapes de modélisation

Nouvelle étude

 Définir le type de l’ossature : Spatiale

 Définir l’unité de longueur : m

 Entrer les coordonnées des nœuds

Poutres:

Les poutres sont définies par leur nœud origine et leur nœud extrémité

Matériaux :
63

Module de Young = 100000 MPa, coefficient de Poisson = 0.2987

Sections droites

Changer les poutres 3 − 5 et 5 − 6 de groupe

• Paramétrée : Désigner la poutre 3 rectangle plein : 600*300 mm

• Paramétrée Désigner la poutre 3-5 rectangle plein : 500*300 mm

• Paramétrée Désigner la poutre 5-6 rectangle plein : 800*300 mm

Repère local

Modifier le repère local de la poutre 1 − 2 (angle = 90˚)

Liaisons
L’ossature est encastrée en 1 et 6

Cas de charges

Le nœud 4 porte une charge de composantes (0, 0, −1000) daN


64

P a g e 41 | TP-RDM
65
66
2

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