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JOUDAT NIZAR
KARMA AYOUB
tridimensionnelles …………………………………………………………………………
TP 1 : Étude du Moment
Fléchissant dans une Poutre
Description
La Figure 2 est une illustration de l’appareil d’étude du moment fléchissant d’une poutre. L’appareil est constitué
d’une poutre coupée en deux et raccordée par un pivot. Afin de maintenir les deux parties de la poutre, un bras joint
celles-ci. Une cellule de charge montée sur le bras permet ainsi de mesurer la force de réaction et le moment
fléchissant. Un afficheur digital retranscrit la mesure en provenance du capteur d’effort.
Objectif : Cette expérience a pour but d’étudier la variation du moment fléchissant au point de chargement.
La Figure 4 illustre le diagramme d’efforts dans un tel cas d’étude.
Avant de commencer l’expérience nous avons vérifié si l’afficheur digital d’efforts affiche zéro sans charge. Puis
nous l’avons manuellement réglé à zéro avec le bouton de réglage du zéro.
Plaçons un accroche poids avec une masse de 100 g au point de coupure de la poutre. Répétons la procédure
en utilisant des masses de 200g, 300g, 400g et 500g.
Procédons à la conversion des masses en charge (N) et la force mesurée en moment fléchissant
(N).
Le Tableau 1 ci-dessous a été utilisé pour les conversions d’unité de masse en unité de charge (force).
Charge=f(Moment fléchissant)
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
0 0,98 1,96 2,94 3,92 4,9
3. Conclusion
Au point de chargement, le moment fléchissant croît lorsque la charge augmente. Donc sa
variation est proportionnelle à celle de la charge. De plus, cette variation est presque linéaire.
Ainsi, l’équation utilisée prédit correctement le comportement de la poutre, puisque le moment
fléchissant est égal à un coefficient positif multiplié par la charge W, traduisant une variation
linéaire et croissante.
Expérience 2 :
Variation du moment fléchissant hors du point de chargement
Objectif : Cette expérience permet d’étudier comment le moment fléchissant varie au point de coupure de
la poutre pour différentes conditions de chargement. Les figures 4, 5 et 6 illustrent les diagrammes d’effort
tranchant.
" Le moment fléchissant dans la section coupée est égal à la somme algébrique des moments des
forces agissant sur le côté droit ou gauche de la section coupée. "
Avant de commencer l’expérience, nous nous sommes assurés que l’afficheur digital d’effort indique
zéro sans charge.
Charger délicatement la poutre à l’aide des accroches poids comme indiqué dans la Figure 5, en
utilisant les charges indiquées dans le tableau 3(ci-dessous).
Calcul du moment fléchissant (N.m) à partir de la force lue sur l’afficheur à l’aide de la formule suivante
:
Moment fléchissant au point de coupure = Force lue sur l'afficheur x 0.125
Calcul des réactions aux appuis (Ra et Rb) ainsi que le moment fléchissant théorique au point de
coupure.
Réalisation de la même procédure avec la poutre chargée comme indiquée aux Figure 6
et Figure 7
a) Figure 5
On a d’après le principe fondamental de la statique (PFS)
∑Forces=0
∑Moments=0
Et on a W1=3,92 N
b) Figure 6
On applique le principe fondamental de la statique.
Le PFS donne alors, en exprimant tous les moments au point A(point d’application de Ra) :
Ra-W1-W2+Rb=0
-0,22*W1-0,26*W2-0,44*Rb=0
Et on a : W1=1,96 N ; W2=3,92 N
c) Figure 7
On applique le principe fondamental de la statique.
La distance entre le point A et le point d’application de W1 est 240mm.
La distance entre le point A et le point d’application de W2 est 400mm.
La distance entre le point A et le point B est 440mm.
Le PFS donne alors, en exprimant tous les moments au point A (point d’application de Ra) :
Ra-W1-W2+Rb=0
-0,24*W1-0,4*W2-0,44*Rb=0
Et on a W1=4,91 N et W2=3,2 N
On obtient après résolution de ces équations :
Ra=15,07 et Rb=-6,24
Moment fléchissant
W1 W2 Force Moment fléchissant Ra Rb
Figure théorique
(N) (N) (N) expérimental (Nm) (N) (N)
(Nm)
On note que les résultats théoriques sont plus de 2 fois supérieurs aux résultats obtenus
expérimentalement.
TP2 : Étude d’un pont suspendu
simple
Description
Ce module d’étude d’un pont suspendu simple permet de mesurer la tension dans un câble suspendu
simple pour différents types de chargement et de comparer vos résultats à ceux déduits par le calcul
selon différentes méthodes. L’afficheur numérique STR1a vous permettra de mesurer et d’afficher la
force (tension) dans le câble du pont durant les expériences.
Le câble du pont est suspendu entre deux supports. Il est fixé avec des simples mors sur l’appui droit.
L’appui gauche possède un capteur de force auquel s’accroche l’extrémité du câble afin de mesurer la
force (tension) dans le câble. Des supports placés sous le câble suspendu permettent de maintenir
horizontal le tablier rigide du pont.
2- EXPÉRIENCES
Expérience 1 :
Relation entre la tension dans le câble et le chargement
Cette expérience permet de démontrer la relation simple entre le chargement et la tension dans le
câble d’un pont suspendu pour de deux types de chargement différents :
Cette expérience ignore le propre poids du tablier en faisant l’hypothèse qu’il est petit en comparaison
avec le chargement qu’il lui est appliqué.
On constate que la tension augmente linéairement avec la charge quel que soit celle qui est mesurée et celle qui est
calculée.
Expérience n°2 :
La tension en fonction de l’application de la charge
Position le long du tablier
50 mm 100 mm 150 mm 200 mm 250 mm 300 mm 350 mm 400 mm 450 mm
(0,05m) (0,10m) (0,15m) (0,20 m) (0,25m) (0,30m) (0,35 m) (0,40 m) (0,45m)
0
50 100 150 200 250 300 350 400 450
Tension
Plus la position augmente, la tension diminue donc plus on s’éloigne l’effet de la charge diminue
2.2 – Expérience n°3 – Tension dans le cas d’une charge ponctuelle sur un tablier
« lourd »
Cette nouvelle expérience va vous aider à déterminer et à comprendre comment et pourquoi la tension change
lorsque vous déplacez une masse ponctuelle le long du pont. Cette expérience intègre le propre poids du tablier,
montrant comment il joue sur les forces et tensions, mais ne prend pas en compte le poids propre du câble, en
assumant qu’il est négligeable au regard des autres charges appliquées. Comme vous allez le voir, l’analyse va
devenir alors plus complexe.
Charge (m1)
= Pont (m2) = Position le long du
Charge totale (W) = tablier (x1)
Distance L1 (m) 0,142 0,173 0,206 0,232 0,259 0,28 0,303 0,325 0,34
Distance L2 0,36 0,327 0,294 0,268 0,241 0,224 0,197 0,175 0,16
(m)(L2 =0,5 –
L1 )
Angle α 51,71 46,069 41,171 37,825 34,838 32,728 30,739 28,973 27,845
Angle β 26,7 28,86 31,46 33,87 36,71 39,3 42,37 45,82 48,5
VL (N) 6,73 5,89 5,11 4,55 3,95 3,52 3,03 2,66 2,4
Tension calculée 8,57 8,16 7,77 7,43 6,93 6,5 5,94 5,49 5,11
(N)
Un essai de traction est une expérience de physique qui permet de mesurer le degré de
résistance à la rupture d’un matériau quelconque. Cet essai ou expérience consiste à
placer une petite barre du matériau à étudier entre les mâchoires d’une machine de
traction qui tire sur la barre jusqu’à sa rupture. On enregistre l’allongement et la force
appliquée, que l’on convertit ensuite en déformation et contrainte.
19
Figure 1 : Module d’études.
En préparant les différents composants de l’expérience demandé par le TP. On commence notre travail par la
fixation des éprouvettes séquentielles et en notant les mesures requises.
Les questions demandent le déplacement en 1er et 2ème essai pour chaque éprouvette en mm, en plus la mesure
de l’allongement par le comparateur de mesure en mm (millimètre), la contrainte en MPa(mégapascal), la
déformation.
K=3900 N/mm
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012
K=3809.5 N /mm
E=52GPa
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 0,0002 0,0004 0,0006 0,0008 0,001 0,0012 0,0014 0,0016
- CONCLUSION
A la fin de ce TP, on conclut d’après les expériences que la déformation des poutres diminue avec
l’épaisseur, aussi elle décroît avec la nature du matériau utilisé (module de Young).
On passe maintenant à la contrainte appliquée, elle diminue que si l’épaisseur accroît, et elle augmente
que si l’épaisseur diminue ce qui est expliqué par sa relation.
Objectif :
Après avoir trouvé le moment Mfz du torseur de cohésion de la poutre, l’expression de la flèche sera :
v1(x) = - F / (24 E IGz) [ 4x3 – 6Lx2 + 3L2x ], 0 <= x <= L/2
v2(x) = - F / (24 E IGz) [ -4(x-L)3 -60(x-L)2 -300(x-L) ], L/2 <= x <= L
La flèche à mi-portée (f) : f = - Fmax l3 / (48E IGz)
Etude expérimentale :
Après avoir terminé la préparation des différents composants du module par rapport aux
exigences du TP, nous avons commencé l’expérience du TP en fixant les éprouvettes
séquentiellement et notant les mesures requis.
Les mesures en question sont la flèche expérimentale en mm, la flèche théorique en mm, et
l’erreur entre les deux valeurs pour chacune des éprouvettes et selon la façon dont elles sont
fixées.
0,7
0,6
0,5
0,4
FT
0,3 FE
0,2
0,1
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 2 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée sur chant pour l=500mm.
Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 2666.66 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 2592 N/mm
On constate que la courbe expérimentale était linéaire et très proche de la théorique. La valeur maximale
de l’erreur est 94.4% pour F = 20N.
0,8
0,6 FT
FE
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 3 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée sur chant pour l=400mm.
Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 1616.16 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 5062.5 N/mm
On constate que les deux courbes ne sont pas identiques, commençant de la valeur de que l’erreur a une
valeur maximale de 400.25%. Il devait y avoir alors un problème avec le matériau utilisé dans le TP.
2,5
1,5 FT
FE
1
0,5
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 4 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée à plat pour l=500mm.
Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 640 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 648 N/mm
On constate que les deux courbes sont identiques. La fonction d’erreur dans ce cas est
toujours inférieur à 19%.
1,6
1,4
1,2
1
FT
0,8
FE
0,6
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 5 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en acier
posée à plat pour l=400mm.
0,8 FE
0,6
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 6 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en alliage
léger posée sur chant pour l=500mm.
On constate que les deux courbes sont presque identiques. La fonction d’erreur dans ce cas
reste toujours supérieure à 15.76%, et a une valeur maximale de 31.96%.
1,2
0,8
FT
0,6 FE
0,4
0,2
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Figure 7 : La courbe de la force en N en fonction de la flèche expérimentale en mm pour une poutre en alliage
léger posée sur chant pour l=400mm.
On constate que les deux courbes ne sont pas identiques. Car l’erreur est entre 32.89% et
77.18%.
4 FT
FE
3
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
Raideur expérimentale de la courbe expérimentale sachant que K_exp = F/YMAX = 250 N/mm
Raideur théorique de la courbe théorique sachant que K_théorique =F/YMAX = 226.8 N/mm
On constate que les deux courbes avaient été approximativement identiques, mais seulement
jusqu’à la valeur de F = 1000N, et ceci est due au fait que la courbe expérimentale s’arrêtait
brusquement parce que la poutre a cessé de se fléchir.
3,5
2,5
FT
2
FE
1,5
0,5
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800
On constate que les deux courbes sont approximativement identiques, et que les résultats
théoriques sont fidèles aux résultats expérimentaux avec une petite marge d’erreur.
Objectif du TP :
A partir du logiciel de simulation RDM6, nous voulons tout d'abord vérifier ces résultats numériques
par rapport aux résultats théoriques dans le cas d'une poutre soumise à la sollicitation de flexion dans
plusieurs situations.
RDM Flexion est un module du RDM6 destiné à l’analyse statique, par la méthode des éléments finis,
des poutres droites sollicitées en flexion simple.
Le logiciel contient plusieurs modes, on s'intéresse principalement à RDM-Flexion, et RDM-ossatures.
Présentation de logiciel :
La modélisation est une méthode de résolution des problèmes, dans laquelle le système étudié
est remplacé par un objet simple, le modèle, qui décrit le système réel et / ou son
comportement. La simulation est utilisée lorsqu'il serait impossible ou peu pratique de réaliser
certaines expériences sur un système réel : par exemple, en raison du coût élevé du
Exercice 1 : poutre en T
La poutre droite 1 2 de longueur L est encastrée en 1. La section droite est un T à ailes égales. Soit E le module
de Young du matériau
La poutre porte sur toute sa longueur une charge uniformément répartie d’intensité p. On donne : E =
200000 MPa, L = 1 m, t = 10 mm, p = - 1000 daN/m.
Fy = 10000.00 Mz = 5000.00
Le Moment fléchissant maximal est -0.00 N.m à 1.000 m, c’est-à dire au nœud 2.
Exercice 2
Soit E le module de Young du matériau. La section droite est un rectangle plein de base B et de
hauteur H.
Les sections 1 et 6 sont encastrées. La poutre repose sur trois appuis simples en 2, 3 et 4.
Elle est soumise entre les nœuds 1 et 3 a une charge uniformément répartie d’intensité
linéique (0 ;p ; 0). Le nœud 5 porte une force d’intensité (0; P; 0).
On donne :
La poutre droite représentée sur la figure est composée de deux tronçons 1 ¡ 2 et 2 ¡ 3 reliés
entre eux par une rotule. L’ensemble est encastré en 1 et 3 :
La poutre est un rond creux de diamètres extérieurs D et d’épaisseur t. Soit E le module de Young
du matériau.
On donne :
E = 210000 MPa, L = 0:4 m , D = 40 mm , t = 5 mm , p = -6000 N/m
RDM – Ossatures
Hypothèses retenues:
La structure plane représentée sur la figure est constituée de deux poutres de même section
droite. Soient A l’aire de sections droites et Iz leur moment quadratique par rapport à l’axe Z.
L’ossature est encastrée en 1 et articulé en 4.
Soient A l’aire de sections droites et Iz leur moment quadratique par rapport à l’axe Z.
L’ossature est encastrée en 1 et articulé en 4.
La structure représentée sur la figure est composée de trois barres articulées entre elles.
L’ensemble est relié à l’extérieur par trois rotules en 2, 3 et 4.
Les trois barres ont la même section droite : carré plein de côte 10 mm.
Etapes de Modélisation :
Nouvelle étude:
Poutres
Créer des poutres définies par leur nœud origine et leur nœud extrémité
Les trois poutres sont du type rotule-rotule (liaisons intérieures)
50
Sections droites
Matériaux
Modifier la couleur courante
52
Attribuer la couleur courante à la poutre 1 − 3 (bouton Elément)
Entrer les caractéristiques de la poutre en laiton, donc la Poutre 1-3 (bouton Définir)
module de Young = 100000 MPa, coefficient de dilatation 18E−6K−1
Entrer les caractéristiques des poutres en acier, c’est-à-dire les poutres 1-2 et 1-4
(bouton Définir) : module de Young = 200000 MPa, coefficient de dilatation = 11E−6
K−1.
53
Liaisons
L’ossature est articulée en 2,3 et 4.
Cas de charges : Le nœud 1 porte une force de composantes (0,−10000, 0) N Variation de
température = 50 K
54
Calcul
Analyse statique
Enregistrer les données et lancer le calcul
Les résultats obtenus sont résumés ci-dessous :
55
L’ossature plane représentée sur la figure est constituée de quatre poutres droites. L’ensemble
est lié à l’extérieur par deux rotules en 1 et 5. Les poutres 2 − 3 et 3 − 4 sont liées entre elles
par une rotule.
57
L’ossature spatiale représentée sur la figure est constituée de poutres dont les sections droites
sont des rectangles pleins.
61
Etapes de modélisation
Nouvelle étude
Poutres:
Les poutres sont définies par leur nœud origine et leur nœud extrémité
Matériaux :
63
Sections droites
Repère local
Liaisons
L’ossature est encastrée en 1 et 6
Cas de charges
P a g e 41 | TP-RDM
65
66
2