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Rapport du TP :

Pertes de charges
Mécanique des fluides

Réaliser par : Encadré par :

Salah eddin ZHIRO M.ARID


Ayman EL KAAB
Ouissal GRIDA
Anass BAALLAOUI
Introduction:
Tout fluide a une viscosité qui occasionne lors de son déplacement des frottements entre les
couches de fluide et entre le fluide et la paroi. Les frottements peuvent être amplifiés par la
présence d'éléments sur la conduite (vanne, coude, capteur etc...). Tous ces frottements
donnent lieu à des pertes d'énergie sous forme de chaleur. Ainsi, au cours de son déplacement,
un fluide perd de l'énergie mécanique, il perd une partie de sa « charge » : c'est ce que l'on
appelle les pertes de charge.
Les pertes de charge se traduisent par une chute de pression entre deux points. On peut les
exprimer comme une pression (en Pa), ou comme une hauteur de colonne de fluide (en mètres
de colonne de fluide).Dans divers domaines (industrie pétrochimique, traitement des eaux …),
la mesure de ces pertes de charge est un outil indispensable pour améliorer les processus de
transport se déroulant au sein de conduites. Au cours de ce TP, nous allons nous intéresser à
différents types de pertes de charge (régulières et singulières) et comparerons nos mesures
expérimentales avec des résultats théoriques.

Le but du Tp:
Le but de ce TP est de mesurer les pertes de charge provoquées par les composants des
circuits de faible diamètre incluant dans notre cas : canalisations droites, élargissements ou
rétrécissements brusques, coudes et vannes.

Partie théorique :
Rappel :
Equation de Bernoulli :

Equation de continuité :
𝑉=𝑉2𝑆2=𝑉1𝑆1
Les pertes de charge :
Pour le calcul des pertes de charge on peut utiliser deux relations :
Pour les pertes de charge régulières :

Où f est le coefficient de frottement et L et d sont les dimensionnements de la conduite.


Pour les pertes de charge singulières :

hf = k V2/2g
Où le coefficient K se différencie d’une singularité à une autre .
ETUDE Pratique
Pertes régulières
Pertes de charge dans la conduite droite (entre 3 et 4) bleu foncé :
• On a :

𝐿𝑣 2
ℎ𝑙 = 𝑓
2𝑔𝑑
Avec :

𝑄 = 𝑉𝑆
Alors :
8𝑓𝐿
ℎ𝑙 = 𝑄2
𝑑5 𝑔𝐷 4 𝜋 2

• Dans le cas d'un fluide incompressible, si la section du tuyau est constante, alors la vitesse est
également constante avec la même altitude Z alors :

∆𝑃 = 𝜌𝑔ΔΗ Ou Δ𝑃 = 𝜌𝑔ℎ𝑙

Avec:

ΔP : perte de charge [Pa]

ΔH ou ℎ𝑙 : perte de hauteur équivalente en mètre (hauteur de colonne fluide équivalente)

ρ : masse volumique en [kg m-3]

g : accélération de pesanteur en [m s-2]

Q en 𝑚3 /s ℎ𝑙 en m H1 en mm H2 en mm Ln Q Ln ℎ𝑙
0,0002300 0,200 650 450 -8,37743 -1,60944
0,0002160 0,206 648 442 -8,44023 -1,57988
0,0002110 0,190 630 440 -8,46365 -1,66073
0,0001460 0,112 500 388 -8,83190 -2,18926
0,0000852 0,008 340 332 -9,37051 -4,82831

Représentation graphique :
Or que :

ln(ℎ𝑙) = 𝑛 ln(𝑄)
D’après les résultats graphiques n=3.2301 or qu'elle doit être compris entre 1.75 et 2

Ceci est dû essentiellement à :

• L’insuffisance des essais aussi que


• La non-équidistance des valeurs des débits car si elles étaient équidistantes on aurait eu des
meilleurs résultats
• L’erreur manuelle de mesure des débits.
• Les imputés qui orbitent dans le circuit.

Calcul de coefficient de frottement :


Dans un écoulement unidimensionnel on a :
𝜌𝑉𝑑
𝑅𝑒 =
𝜇
Donc on aura :

𝑅𝑒 𝜇 2
𝑉2 = ( )
𝜌𝑑
Alors :

2 𝑔 ℎ𝑙 𝜌2  𝑑3
𝑓=
𝐿𝜇2 𝑅𝑒 2

Représentation graphique de diagramme de Moody :


Tableau de calcul :

Q en
m^3/s V en m/s Re f Ln(f) Ln (Re)
0,0002300 1,56 229,9596 0,0002376 -8,3348 5,44

0,0002160 1,4653 215,99 0,0002775 -8,181 5,375

0,0002110 1,43138 210,99 0,000268 -8,22 5,352

0,0001460 0,9904 145,994 0,00033 -8,016 4,984

0,0000852 0,5766 84,99 0,0000696 -3,054 4,44

Représentation graphique :

Conclusion :
Les pertes de charges linéaires sont principalement dû à la viscosité du fluide qui subit un frottement
avec la paroi interne du tube dans lequel il se déplace. Cette viscosité varie et dépend de la surface
interne de la paroi ainsi que la longueur dans laquelle elle se déplace et de nombre de Reynolds.

Élargissement brusque w restreint :


Élargissement brusque :
L’élargissement brusque se trouve dans le circuit bleu clair (la vanne à boisseau) entre
le point 7 et 8, on voit les hauteurs piézométriques au niveau des tubes 7 et 8.
L’équation de Bernoulli nous a donné la relation suivante :
Q(m3/s) v7(m/s) v8(m/s) 𝑃7−𝑃8 𝑃7−𝑃8
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒(m) 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 (m)
⍴𝑔 ⍴𝑔

2,3x10−4 1,56 0,42 -0,11 0,052

2,16x10−4 1,46 0,39 -0.098 0,052

2,11x10−4 1,43 0,38 -0.095 0,048

1,46x10−4 0,99 0,26 -0.045 0,018

0,852x10−4 0,577 0,155 -0,015 0,004

Pertes de charges mesurées en fonction de celles calculées


Pertes de charges mesurées en fonction de celles calculées
0,06

0,05

0,04

0,03

0,02

0,01

0
-0,12 -0,1 -0,08 -0,06 -0,04 -0,02 0

Interprétation :
Le nuage de point ci-dessus représente les pertes de charges mesurées en fonction de celles
calculées. D’après ce nuage et par régression linéaire on calcule la pente de la droite qui permet de
calculer le coefficient de pertes de charges K : K= 3.359

Conclusion :
▪ Les pertes de charges dépendent de diamètre (élargissement ou rétrécissement).

▪ Les pertes de charges augmentent avec l’augmentation du débit.

▪ La différence ayant apparu entre ces deux grandeurs sont dues aux erreurs dans la prise des
hauteurs piézométriques (accidentelles) ainsi qu'à la probabilité des fuites dans les canalisations.

c- Rétrécissement brusque:

Les points 9 et 10 sont les points de prise de pression du rétrécissement brusque. Donc on a
comme relation d’élargissement brusque au niveau de ces deux tubes.
Q(m3/s) V10(m/s) V9(m/s) 𝑃9−𝑃10 𝑃9−𝑃10
𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é𝑒(m) 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒
⍴𝑔 ⍴𝑔
(m)
−4
2,3x10 1,56 0,42 0,11 0,27

2,16x10−4 1,46 0,39 0.098 0,284

2,11x10−4 1,43 0,38 0.095 0,262

1,46x10−4 0,99 0,26 0.045 0,192

0,852x10−4 0,577 0,155 0,015 0,012

Pertes de charges mesurées en fonction de celles calculées

Pertes de charges mesurées en fonction de celles calculées


0,3

0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
-0,04 -0,02 0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12

Interprétation :
Le nuage de point ci-dessus représente les pertes de charges mesurées en fonction de celles
calculées. D’après ce nuage et par régression linéaire on calcule la pente de la droite qui permet de
calculer le coefficient de pertes de charges K : K= 2.04

Conclusion :
▪ Les pertes de charges dépendent de diamètre (élargissement ou rétrécissement).

▪ Les pertes de charges augmentent avec l’augmentation du débit.

▪ La différence ayant apparu entre ces deux grandeurs sont dues aux erreurs dans la prise des
hauteurs piézométriques (accidentelles) ainsi qu'à la probabilité des fuites dans les canalisations.
Coudes et vannes :
Coudes
On a
𝑑 = 0.0137 𝑚
𝑉22
Et ℎ𝑓 = 𝐾.
2𝑔

Circuit bleu foncé

Circuit bleu foncé


𝑄 (10−4 𝑚3 𝑠) Coude à angle 90° vif Coude rond à 90°
2,3 1,116 0,876
2,16 1,12 0,88
2,11 1,106 0,88
1,46 0,962 0,88
0,852 0,824 0,882

Circuit bleu clair

Circuit bleu foncé


𝑄 (10−4 𝑚3 𝑠) Coude R=50mm Coude R=100mm Coude R=150mm
2,3 0,67 0,626 0,238
2,16 0,66 0,624 0,232
2,11 0,642 0,61 0,218
1,46 0,512 0,492 0,9
0,852 0,416 0,41 0,18

R/d K
Coude à angle 90° vif 0.93 1.16
Coude rond à 90° 0 2.75
Coude R=50mm 3,649635036 0.47
Coude R=100mm 7,299270073 0.45
Coude R=150mm 10,94890511 0.4
12

10

6
K

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
R/d

Interprétation
On remarque d’après la courbe que K diminue avec l’augmentation de R/d

Les vannes :
𝐾. 2
La perte de charge due à une vanne est donnée par ℎ𝑓 = 2𝑔
avec 𝑄 = 𝑆. 𝑣

𝟐.𝚫𝑷𝑺𝟐
D’où = .
𝝔.𝑸𝒗 𝟐

On pourra calculer la section à partir de k=5,6 et Δ𝑃=0,5*105 Pa

La vanne à diaphragme : (circuit bleu foncé)


Δ𝑃*105 (Pa) 𝑄 (10−4 𝑚3 𝑠) K
0 2,3 0.2
0.12 2,16 0,042
0.25 2,11 0,109
0.3 1,46 0,177
0.35 0,852 0,56
La vanne à Boisseau : (circuit bleu clair)
𝚫𝒑. 𝑺𝟐
𝒌=
𝝔. 𝑸𝟐

Δ𝑃*105 (Pa) 𝑄 ∗ 10−4 (𝑚3 /𝑠) K


0,06 2,3 0,013
0,12 2,16 0,033
0,25 2,11 0,105
0,3 1,46 0,198
0,35 0,852 0,352
0,6

0,5

0,4

0,3
K

à diaphragme
à Boisseau
0,2

0,1

0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
Q/Qm

Conclusion :
En mécanique de fluide, le calcul des pertes est primordial qu’on peut rarement négliger
surtout lorsque les longueurs de tuyaux sont importantes ou lorsque des singularités (retreints,
coudes…) sont présentent. Apres ce TP on a appris comment calculer les pertes de charge , le
coefficient K et le nombre de Reynolds ce qui nous a permis de comprendre que ces pertes
dépendent de conséquent la nature de l'écoulement, le diamètre de la conduite, la longueur de
la conduite et sa géométrie, ce qui nous a aider à approfondir nos connaissances ce qui va
nous servir d’élargir notre formation mécanique arts et métiers.

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